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3,68

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un jeune vietnamien émigré aux Etats Unis avec sa mère et sa grand-mère raconte à sa mère dans une lettre sa vie de jeunesse et d'adolescence marquée par son origine, la violence de la mère et son histoire d'amour avec Trevor, un jeune toxicomane.
Je n'ai pas réussi à rentrer vraiment dans l'histoire à cause du style.
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Roman qui a remporté un prix en 2021 ,injustifié à mon sens. ''Little dog'' jeune vietnamien , né en 1988 ,écrit une lettre à sa mère , qu'elle ne lira jamais étant analphabète. le début du livre est prometteur car il nous raconte cette belle histoire de sa grand-mère mariée de force à un vieux vietnamien mais qui fuira cette situation et tombera amoureuse d'un soldat américain qu'elle épousera mais qu'elle ne reverra jamais après la guerre. Tout cela aurait fait un magnifique récit, mais l'auteur a voulu tomber dans ses souvenirs d'adolescent ou il travaillait dans les champs de tabac aux USA et ou il a découvert son homosexualité, puis comment ses amis consommateurs de drogues dures sont morts les uns après les autres. Tout cela nous fait perdre le fil de cette belle histoire qui devient décousue se promenant entre la généalogie et la violence des bas quartiers. Je donne donc un faible 5/10
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Ca vous arrive de lire un livre qui vous laisse perplexe mais que vous avez quand même aimé ?
Je voulais lire celui-ci car le résumé indiquait que c'était une lettre d'un fils à sa maman, qu'ils sont vietnamiens et qu'on y découvre l'histoire de leur famille. Je veux plus de diversité dans les auteurs/autrices que je lis et je suis particulièrement curieuse concernant les pays dont mes parents sont d'origine.
J'ai donc lu ce livre cet été et ça a été une expérience unique. Souvent, j'étais perdue. Des fois, j'étais vraiment très touchée et les mots de Vuong faisaient écho en moi.
Ce livre vous donne un aperçu de la vie d'immigrants vietnamiens aux Etats Unis à travers les yeux du fils. C'est parfois très poétique et quelque fois assez cru.
Ca m'a rappelé les oeuvres de Virginia Woolf car j'y ai retrouvé comme un courant de conscience dans le style de l'auteur. Pour moi, cela a rendu ma lecture un peu difficile à suivre et c'est pourquoi je n'ai pas pu l'apprécier au maximum.
Mais je suis contente de l'avoir lu et je pense le relire un jour.
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Un récit autobiographique sans concessions, qui aborde de nombreux sujets intéressants : être fils d'immigrés vietnamiens aux Etats-Unis, la crise des opiacés, la dureté de la vie dans une zone déshéritée du pays, la découverte de l'homosexualité, l'homophobie...

Le récit est sans filtre et parfois assez brutal, ce qui est appréciable. Les descriptions des ambiances, paysages, lieux et personnes sont incroyablement précises et détaillées, il est agréable de s'y perdre.

Par contre, le format "un homme écrit une lettre à sa mère" m'a laissé de marbre, je trouve plutôt que ça nuit à la fluidité du récit. J'ai également été gêné par les passages "expérimentaux" avec des phrases découpées aléatoirement, les mots pèle mêle balancés a droite a gauche sans cohérence apparente (pour le non expert au moins). A voir ce que ça donnait dans la version originale, c'est peut être la traduction qui a rendu ces passages si indigestes.

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Notre vie n'est elle qu'un bref instant de splendeur ? le cherche t on ?

Un américain d'origine Vietnamienne écrit une longue lettre à sa mère où il est question d'identité à travers sa place dans société Américaine et sa sexualité.
Des passages très intimes, très forts, violents mais aussi beaucoup d'amour.
J'ai trouvé ce texte poétique. Il me marquera longtemps
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Comme Ocean Vuong, le narrateur de son roman, Little Dog, naît à Saïgon à la fin des années 1980. A l'âge de 2 ans, il arrive dans le Connecticut grâce à l'Amerasian Act, une loi qui permet aux « sang-mêlé » de père américain d'émigrer aux États-Unis.
L'auteur peint son enfance entre une mère employée dans un bar à ongles, brutale et colérique, et une grand-mère charmeuse, conteuse née, schizophrène. Son récit prend la forme d'une longue lettre à sa mère. Lettre toujours recommencée, emplie de doutes. Mère qui ne la lira pas parce qu'elle est analphabète.
Il dit la souffrance du « yellow /white « celui qui a la peau trop claire pour un Vietnamien et pas assez pour un Américain." Sa détermination à ressembler au canon dominant – Si Little Dog s'intègre, c'est avec une joie coupable, incrédule. En sachant qu'il n'y parviendra jamais vraiment.
La première partie, essentiellement centrée sur la vie familiale de « Little dog » est très poétique et j'ai été embarquée dans cette vie chaotique et pleine de tendresse aussi, il y a des réflexions très profondes (et comiques en même temps) sur la difficulté de communiquer : « Nul objet n'est dans un rapport constant avec le plaisir, écrivait Roland Barthes, cependant pour l'écrivain, c'est la langue maternelle. » Mais que se passe-t-il quand la langue maternelle est atrophiée ? », (…) « le vietnamien que je possède est celui que tu m'as transmis, celui dont la diction et la syntaxe ne dépassent pas le niveau élémentaire »,
Les deuxième et troisième parties sont plus centrées sur la découverte de son homosexualité, son éveil au désir. Ses premiers émois, dans un champ de tabac, avec le jeune Trevor. Et le père de Trevor, épave chargée d'alcool, parlant de Little Dog comme du « petit Chinetoque », l'un de ceux à qui l'oncle James « a mis une bonne raclée dans la jungle (…). Tu sais ça, Trev ? (…) Comment il en a cramé quatre dans un fossé avec de l'essence ? «
Ce livre est un peu inégal, les deux dernières parties sont trop longues, trop abruptes, trop violentes, écrites dans un style saccadé, haché. Mais rien que pour le début et certaines pages il vaut la peine d'être lu. C'est un mélange de cauchemar et de rêve américain, de délicatesse et de cruauté.
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Ce livre est l'histoire de Little Dog, un jeune garçon débarqué dans sa prime enfance aux Etats-Unis. Descendant de femmes vietnamiennes, il raconte la terrible histoire de sa famille, entre déracinement et recherche identitaire.
S'il y a un aspect de ce livre que je voudrais mettre en avant, c'est sa richesse : il nous emmène dans un univers éclectique, aux sonorités multiples, où des mondes éloignés se côtoient. On a parfois l'impression d'être dans les années 1970 et pourtant cette histoire est bien très contemporaine.
Il me faut aussi souligner le talent d'Ocean Vuong : j'ai rarement lu une telle variété dans le vocabulaire, on sent qu'un soin tout particulier a été accordé au choix des mots. C'est aussi l'une de ses forces.

Je remercie Babelio et les éditions Gallimard pour m'avoir offert ce livre. La rencontre avec l'auteur a été enrichissante, et chapeau bas à la traductrice, Marguerite Capelle, qui a assuré la médiation avec beaucoup de talent et de simplicité.
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