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3,68

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre dont j'en attendais probablement trop, car il était dans mes recommandations après avoir lu Une vie comme les autres, mon plus gros coup de coeur de 2020. Si je peux comprendre que ce roman ait touché beaucoup de lecteurs, je pense que je n'y ai pas été suffisamment sensible pour le comprendre, le saisir, moi qui n'accroche déjà que très rarement avec les styles poétiques.
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Lorsque Babelio a proposé de rencontrer et de recevoir le roman d'Ocean Vuong, j'ai très vite candidaté car le sujet principal du roman me parlait : la guerre qui fait se croiser des gens que tout oppose et qui de cette rencontre font naître une famille aux origines complexes, issus d'un contexte complexe. Cela faisait écho en moi : « Pas de bombe = pas de famille = pas de moi. »
J'ai été choisi pour recevoir ce roman et assister à la rencontre avec l'auteur Ocean Vuong. C'était très enrichissant, doux et chaleureux malgré le distanciel mais trop court aussi. Merci en tout cas à Gallimard et Babelio pour ce rendez-vous littéraire.
Pour en revenir au roman, c'est un récit délicat et difficile à lire de part les thèmes abordés, la façon crue de les raconter, mais aussi par cette fragmentation du récit très chaotique, on s'y perd parfois. Il y a de la poésie dans ce roman, il y a des touches de Marguerite Duras également, mais pas seulement. Chacun peut y retrouver un peu de soi, ses origines, la découverte de l'amour, du sexe, la différence, le racisme... Il y a un véritable style d'écriture mais qui parfois peut égarer le lecteur, alors je ne serais pas autant dithyrambique à l'égard de ce roman que certaines presses, j'ai été touchée mais n'en ferais pas le best-seller de l'année.
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L'autrice Ocean Vuong raconte son histoire, celle de sa famille dans ce premier roman. Ce témoignage vibrant entouré de poésie, adoucissant la lecture douloureuse de cette famille détruite par la guerre au Vietnam, salie par ses soldats, traumatisée par sa violence.
Comment se construire lorsque l'on a dans son ADN, les gênes des persécuteurs et ceux des victimes ? Des deux protagonistes de cette guerre qui nous a déraciné ?

Ce déracinement culturel, physique, cette trahison que porte la famille de l'autrice, et qu'elle nous livre avec brutalité dérange, paradoxale et nocive. légèrement trop brute et manquant de profondeur, ce long cri guttural aurait mérité d'être modulé...
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Malgré une très belle de plume de l'auteur, je n'ai pas réussi à m'imprégner de ce roman et je m'y suis perdue.
En effet, je n'ai pas vraiment compris le fil conducteur, malgré le scenario de départ intéressant.
Je n'aime pas passer à côté d'un roman qui a tant plu, mais là c'est le cas...
Tant pis.
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Livre difficile à lire, un peu décousu, certains passages difficiles à comprendre. J'ai eu des hauts et des bas pendant la lecture. Intérêt très inégal.
Écriture souvent poétique mais quelquefois inaccessible pour moi.
Ce ne fut pas une "splendeur" pour moi.
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Mot après mot, il retrace le long chemin de sa famille, traversé par la violence, les traumatismes de sa grand-mère, leur déracinement, s'improvisant porteur de leur mémoire, tout en cherchant lui-même sa place dans ce pays où il subit depuis son enfance le rejet et les brimades face à sa couleur de peau, puis face à son homosexualité une fois devenu adulte.


Une écriture qui s'avère nécessaire pour soulager ses maux mais aussi ceux des siens.

Un récit bouleversant, parfois difficile à suivre, les pensées et les souvenirs de l'auteur se bousculant, mais une fois le style apprivoisé on découvre au hasard des pages de BREF INSTANT DE SPLENDEUR.

Ce roman a reçu le Prix : Les Inrockuptibles étranger 2021

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Ocean Vuong est loué dans son pays. Révélation. Grand talent en devenir. Il est vrai que certains lignes de son texte sont magnifiques et regorge de puissance et de poésie. C'est déjà beaucoup. À l'instar d'un Édouard Louis en France, il émerge au bon moment avec des thématiques étendards : les classes sociales, le genre, l'intégration... Il a donc la chance d'être là au bon moment. Talent et chance réunis font souvent des étincelles. Néanmoins, la structure de son récit - une lettre à sa mère qui suit le cours de ses pensées - et un goût prononcé - à mon avis - pour la recherche des effets de style à tout prix - rendent parfois un peu lassante la lecture de ce "bref instant de splendeur". Les différents fils narratifs s'imbriquent tout en faisant exploser la chronologie. Par moment, on ne sait plus trop où on en est... Surtout, on peut être frustré de lâcher un épisode en cours de développement pour passer à autre chose. Bref, je termine cette lecture un peu frustré avec le sentiment d'avoir lu les bases d'une très belle oeuvre dont des matériaux divers m'ont été livrés dans un premier texte, sans doute matrice de romans mieux centrés à venir. J'attends la suite....
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Avec ce livre, nous sommes tantôt transportés par la splendeur et tantôt mitigés par la lenteur. Ocean Vuong maîtrise les mots avec une rédaction douce et délicate, qui sait également se révéler tranchante. Pourtant, on se perd un peu dans ce livre qui n'est autre qu'un journal intime, ou des mémoires d'un « premier siècle ». Les sauts dans le temps sont nombreux et, volontairement j'imagine, déroutants. On ne sait pas où l'écrivain nous mène, si ce n'est finalement à une invitation. Invitation à repenser aux plus belles tables de nos vies.
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J'ai acheté ce livre séduite par la poésie du titre, moi qui lis assez peu d'auteurs américains et qui reste de marbre aux grandes promotions médiatiques. le style m'a au départ surprise, très riche et très travaillé, il s'opposait à ma précédente lecture ( un auteur japonais contemporain) à l'écriture plus que dépouillée ; j'en ai été déstabilisée. Et puis une certaine magie a opéré et je ne l'ai plus lâché. Cependant, je ne suis pas totalement convaincue parce que j'ai trouvé parfois des longueurs, et que les traits souvent très noirs finissaient par devenir un peu trop épais. de plus par moments, j'ai perdu le fil, les effets stylistiques me faisaient douter de la compréhension du texte. Je suis peut être trop cartésienne....
Ceci dit ce livre reste très original et traite de l'envers du décor américain, de la souffrance, de l'amour aussi. Il ne laisse pas indifférent, même si sa lecture n'est pas aisée. Je me souviendrais de ce livre.
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Le succès de ce premier roman tient peut-être à son côté pluriel. On peut l'aborder sous l'angle de la relation mère-fils, de la guerre du Vietnam, de l'immigration, du portrait d'une certaine Amérique, de l'homosexualité, de la drogue ou du sauvetage par l'écriture. Autant d'aspects qui attireront des publics différents autour d'un drôle d'objet. Rares sont les auteurs à pouvoir enchaîner dans le même paragraphe une réflexion sur la sodomie passive et une citation de Simone Weil !
J'ai été moins touché par la langue d'Ocean Vuong que par le personnage lui-même. Il est entier. Sur instagram, il se présente comme étant au moins quatre fois plus fort qu'il n'en a l'air. Difficile de faire la part entre Little Dog, l'enseignant et la personne publique de l'auteur. Si Vuong évalue à dix pourcents la part d'autobiographie dans ce récit, on a pourtant l'impression qu'il en a longuement digéré chaque phrase.
Le récit déroute par sa construction en spirale. Il est fait d'une accumulation d'anecdotes, de réflexions qui construisent à coups de petits blocs un ensemble extrêmement cohérent. Une lecture difficile, mais qui ne laisse pas indifférent et invite à être aussi entier que son auteur.
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