Les Voleurs d'innocence

Cela aurait pu être une belle histoire d amour: 6 jeunes filles aux doux noms de fleurs dans les années 50 Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel (Zelie). Mais ce livre n'en ai pas un...
C'est l'histoire de la malédiction des soeurs Chapel: les soeurs chapel elles se marient ont les enterrent.

C'est l'histoire poignante d'Iris qui essaie tant bien que mal de sauver ces soeurs et d'échapper à son destin tragique mais peut on vivre sans amour ?

A lire de tout urgence 😊

« Les soeurs Chapel: /d'abord elles sont mariées/ Puis elles sont enterrées. », un véritable malédiction. je ne dévoilerai rien de l'intrigue en vous disant que la narratrice, Iris Chapel est la seule fille en vie de la famille Chapel.

je peinais un peu sur mes lectures ces derniers temps, et de roman, véritable « page-turner » était LE livre qu'il me fallait pour me relancer tant il m'a accaparée, de la première à la dernière page.

L'histoire démarre en 2017, dans une petite ville du Nouveau Mexique. Une peintre renommée vit là, recluse ou presque jusqu'à ce qu'une journaliste la pousse à sortir de sa tanière et à raconter la vie de sa famille.

Nous voilà propulsés dans les années 50, dans l'état de New-York. Iris est la cinquième d'une fratrie de six soeurs toutes portant un prénom de fleur. Les Chapel vivent dans une immense demeure victorienne qu'Iris rebaptise « Le gâteau de mariage ». Une famille d'originaux ou plutôt d'originales. Belinda la mère fantasque est réputée folle. le père, à la tête d'une fabrique d'armes que la dernière guerre a rendu florissante est dépassé par la vie entourée de ces sept femmes.

Chacune des soeurs possède un talent artistique et toutes ont des aspirations différentes mais à l'exception d'Iris, elles auront hélas un le destin commun prédit par leur mère.

Inutile d'en savoir davantage, je vous laisse découvrir ce roman aux airs gothiques mais subtil qui fait la part belle à la sonorité et à l'émancipation des femmes. J'ai trouvé le récit puissant, la pointe d'irrationnel ne m'a pas dérangée et la part de mystère m'a portée tout au long du récit.

C'est bien écrit, bien traduit et je retrouve la maison d'édition Gallmeister avec toujours le même plaisir.

L histoire des soeurs Chapel ou plutôt la malédiction des filles aux doux noms de fleurs
Elles sont six, il n en restera plus qu'une.
Pourtant la mère a l'esprit torturé les avait prévenues. Ne vous mariez pas!!!! Ce roman est un véritable accrolivre .
Quelques longueurs sur la fin du roman m'ont fait mettre 4 étoiles plutôt que 5, mais malgré ça un très bon moment de lecture

Elles sont six , les soeurs Chapel , des filles riches dont le père vend des armes et la mère vit dans un monde irréel peuplé de fantômes et de prémonitions .
Bientôt le sort va s'acharner sur elles étaient il ne restera qu'Iris qui a refait sa vie sous un autre nom.
Elle sera rattrapée par son destin à cause d'une journaliste qui l'a démasquée .
Un petit air de déjà vu car ce livre rappelle un célèbre d'Agatha Christie, une pincée de fantastique et vous avez le résumé de ce livre .
Il n'est pas désagréable à lire car l'auteure sait nous entraîner dans l'histoire. Mais ce n'est pas non plus un page Turner qu'on ne peut plus lâcher.
En somme un livre à lire sans avoir besoin de beaucoup de réflexion.
Bonne lecture

voilà un livre dont j'ai du mal à écrire la chronique. Nous sommes la face à des lignes qui abordent plusieurs thèmes: les pathologies mentales, le deuil, la place de la femme pour ne citer que ceux là. Nous sommes plongés dans un univers gothique, sombre, fantastique. le tout liés par des descriptions précises sans être lourdes, elles sont étoffées et donnent une véritable profondeur au récit, les détails ayant toute leur importance. Petit à petit le doute s'insinue dans le lecteur, des questions se répendent sur le pourquoi de cette malédiction, faìt ou folie? Outre cette ambiance de mystère, d'angoisse sans virer dans le glauque, le message est clair: les hommes tuent les femmes. Nous avons ici un livre féministe, engagé qui prône et encourage la libération de la femme des diktat, regards, du pouvoir masculin. L'auteur réussit l'exploit de faire passer tant de messages avec une certaine poésie et délicatesse sans enlever leur enlever leur puissance et leur véracité. Une belle lecture prenante, envoûtante, questionnante, et quelques part entêtante comme cette odeur de rose qui accompagne les mots qui la compose.

les voleurs d'innocence
Sylvia Wren est une octogénaire qui vit avec son amie, Lola, de manière assez recluse, dans une maison du Nouveau Mexique. Elle est connue en tant que peintre, mais n'aime pas se mettre en avant. Un jour, elle reçoit une lettre d'une journaliste lui annonçant qu'elle a percé son secret et qu'elle connaît son vrai état civil.

Perdue, Sylvia décide d'écrire son histoire dans des carnets. Et c'est ces carnets que nous lisons.

L'histoire des six filles Chapel. Les cinq soeurs de Sylvia / iris. Des jeunes filles aux prénoms de fleurs qui vont connaître une fin tragique.

Six filles qui vivent assez recluses avec leurs parents dans une maison étrange près de New-York. Une maison remplie du fantôme des victimes des armes Chapel, avec une mère hantée et un rapport aux hommes compliqué.

Au fil de la lecture, on découvre l'histoire de ces femmes dans les années 50. Des chemins de vie marqués par une malédiction familiale au parfum fantastique.

J'ai aimé l'ambiance qui devient de plus en plus pesante, la connivence entre les soeurs malgré des tempéraments diamétralement opposés, l'atmosphère mystérieuse qui les entoure.

Par contre j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs. Je me suis lassée de la série des malheurs identiques qui touchent les soeurs les unes après les autres. Ce cycle répétitif devient monotone. J'ai aussi eu du mal avec l'utilisation fréquente du passé simple, assez lourd.

Un beau bouquet de fleurs à l'odeur de rose entétante, un conte à l'atmosphère maléfique et féministe, des caractères bien trempés et une belle part laissé à l'art ... mais un peu trop de redondance dans les malédictions
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..

dans les années 1950, les six soeurs Chapel vivent avec leurs parents dans une maison ressemblant à un gâteau de mariage. La famille est fortunée, le père étant vendeur d'armes. La mère Belinda possède le don de voir les défunts, notamment les personnes tuées par les carabines de son époux. Alors que sa fille aînée, Aster s'apprête à se marier, Belinda à la prémonition du décès de cette dernière.

Le lendemain de on mariage, celle-ci meurt dans d'étranges circonstances.

un roman bien singulier, qui flirte avec l'ésotérisme sans y tomber vraiment. On sait dès les premières pages que seule la narratrice, Iris, cinquième des soeurs Chapel est encore en vie. L'ambiance dans la bâtisse est envoutante et mysterieuse.

Presque cloitrées dans la maison par un père un brin despote, ces filles ne rêvent que d'en sortir. L'unique solution étant le mariage.

Je n'ai cessé pendant toute ma lecture de me demander si les faits étaient réellement arrivés ou si tout n'était que dans le cerveau de la seule survivante.

Chacune des soeurs est bien distincte. On ressent les liens très forts entre elles. En particulier entre Zelie, la dernière et Iris.

L'histoire de Belinda est elle-même très triste. Elle est moins évoquée mais on ressent la cruauté de sa situation et de son mariage forcé.

L'écriture est elle-même très prenante, donnant une large place aux descriptions de la maison et de la nature.

Ce roman je pense va me hanter longtemps. Je pense longuement aux différentes soeurs, Aster, Belinda, Daphné, Calla, Iris et Hazel (Zelie), toutes portant un nom de fleurs et toutes soumises à un destin tragique.


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Bellflower, années 50. 5 soeurs, 5 jeunes filles aux noms de fleurs : Aster, Rosalind, Calla, Daphné, Iris et Hazel. 5 jeunes femmes aux caractères différents mais semblant soumises à une même malédiction. « Les soeurs Chapel, d'abord elles sont mariées, ensuite elles sont enterrées », tel est le refrain qui résume le malheur qui s'abat sur les soeurs. Iris, la cadette, parviendra-t-elle à déjouer le destin funèbre auquel les femmes de sa famille semblent promises ? Quels choix devra-t-elle faire pour être maitresse de sa vie ?

J'avais vu le livre pas mal tourner sur booksta, faisant plutôt l'unanimité. Et bien je ne ferai preuve d'aucune originalité en me ralliant à ces louanges bien méritées. Vous l'aurez donc compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture. La plume de Sarai Walker est fluide et nous emporte dans une ambiance puisant son inspiration dans le roman gothique. L'autrice dresse avec talent le portrait de ces 5 soeurs, 5 jeunes filles si différentes mais si proches, chacune rêvant à un avenir qui semblait pourtant s'annoncer prometteur : amour, famille, art, profession… Tout cela finit par voler en éclat suite à l'inquiétante prophétie de leur mère et au décès brutal de l'ainée. Si le récit offre sa part à chacune des soeurs, c'est aux côtés d'Iris que nous le découvrons. Iris qui aime tant ses soeurs, prête à tout pour les protéger de l'inéluctable malédiction, prête à briser son destin pour vivre.
À travers cette fameuse malédiction qui pèse sur les soeurs Chapel, c'est de la place des filles et des femmes dont il est question. de celles qui croient en l'amour, à la promesse du couple et de la famille. de celles qui croient à l'art, à la liberté, à l'amour d'une autre femme. Mais aussi de celles que l'on dit folles, à défaut de savoir comment les définir faute d'une case bien adaptée à nos préjugés, nos sociétés. C'est aussi l'histoire de toutes ces femmes auxquelles les hommes et le patriarcat ont fait, et font toujours, du mal.

Une belle lecture à l'image de sa couverture : la délicatesse d'une fleur et la douce inquiétude du serpent.

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Prenez six soeurs, chacune portant un nom de fleur, mourant les unes après les autres à mesure qu'elles se marient. Placez-les dans une gigantesque bâtisse, comparable à un manoir du XIXe siècle.
Vous obtiendrez un roman gothique du XXIe siècle, prenant place dans les années 1950 !
Malgré ses 624 pages, j'ai dévoré ce roman au scénario addictif, qui intrigue par ses mystères, et fait finalement réfléchir à la condition féminine.

Au départ, elles étaient six, les six soeurs Chapel aux noms de fleurs, se suffisant à elles-mêmes, vivant dans leur luxueuse maison aux allures de gâteau de mariage.
Puis il n'en resta que cinq.
Puis il n'en resta que quatre.
Puis…
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On pense forcément à Virgin Suicides en lisant le synopsis et il y a une singularité dans la vie de ces soeurs, dans leur lien, qui peut effectivement rappeler le roman de Jeffrey Eugenides.
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Il y a un tel romanesque dans l'histoire des soeurs Chapel que malgré ses 600 pages, je n'arrivais plus à lâcher ce roman. À moi les petites nuits et les arrêts de métro ratés.
Les portraits des soeurs ne sont absolument pas caricaturaux et l'autrice réussit à donner une couleur, une personnalité à chacune en quelques traits de plume, ce que j'ai trouvé assez admirable.
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Une belle lecture, aux senteurs de fleurs et aux couleurs de Georgia O'Keeffe. Une réussite.