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4,16

sur 577 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire original, le destin de 6 femmes ou plutôt 7 si on inclue la mère. Un père totalement absent de toutes émotions ou émoi, agaçant par tant de froideur auquel il ajoute un côté lugubre . Des jeunes femmes qui ne peuvent compter qu'entre elles 6. J'ai eu le coeur brisée pour le destin de ses soeurs qu'on sais inévitable et pour la dernière qui restera. J'ai appréciée cette lecture, j'y est sentie quelque chose de féministe et en même temps d'une dénonciation de la condition des femmes sur les années 50 . Sois belle et tais toi, marie toi, reste à la maison et n'ai pas de rêves autre que servir ton mari.
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Prix des lecteurs Gallmeister 2024, ce roman défini comme gothique et féministe me faisait de l'oeil depuis un certain temps, surtout grâce à sa belle couverture qui a suffit à me convaincre.
Alors que le résumé est intrigant, laissant planer le doute sur la malédiction touchant ces soeurs aux prénoms de fleurs, le style lui est plutôt classique. La plume est envoûtante et romantique, mais qui dit roman romantique, dit quelques longueurs et de nombreuses descriptions. le style peut plaire ou déplaire selon vos lectures habituelles ou votre humeur du moment.
J'ai apprécié cette lecture, cette ambiance à la Jane Austen.
Je dois cependant émettre quelques bémols.
La mise en place est nécessaire mais m'a semblé trop longue : j'ai trouvé un certain déséquilibre avec une grande place accordée au mariage de l'aînée, en comparaison aux autres soeurs.
Autre bémol : la cause de la malédiction, surprenante au regard d'un ouvrage se qualifiant comme féministe. Je vous laisse découvrir de quoi il s'agit !
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Mais que je déteste ces romans que l'on nous présente comme féministes. Argument commercial à la con qui cache la misère de la réflexion.
Allons donc, rien que le titre : les voleurs d'innocence. Pas très subtil.
A la réflexion je ne suis pas sûre que le titre original l'ait été beaucoup plus, bien qu'inspiré d'un poème de DH Lawrence : the cherry robber. L'image de la cerise volée, quand on sait ici ce qu'elle représente, a de quoi faire méchamment ricaner.
Pas de nuance ici : les hommes sont des brutes épaisses et la première nuit à leurs côtés ne peut qu'être fatale. Une mort bien théâtrale de préférence.
Ici le féminisme se réduit à la misandrie, la morale étant : si tu veux survivre, éloigne toi des hommes. Et c'est aussi moche que la misogynie de comptoir.



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Sylvia Wren, une célèbre peintre vivant au Nouveau-Mexique avec sa compagne est contactée par une journaliste qui a retrouvé sa véritable identité : Iris Chapel la fille d'un fabricant d'armes très célèbre. Sylvia, Iris, décide donc d'écrire son histoire. Une histoire tragique. Puisque ses cinq soeurs sont toutes mortes avant l'âge de vingt-cinq ans. Tout commence lors des préparatifs du mariage de la soeur aînée Aster. Leur mère, qui s'est mariée par obligation et qui a été profondément en marquée par la mort en couche de sa propre mère, prédit que si sa fille se marie, sa mort surviendra très rapidement. Malheureusement, Aster décède deux jours après son mariage et c'est le début de l'histoire tragique des soeurs Chapel. Un beau roman féministe même si la qualité de l'intrigue est inégale.
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Les thèmes des Voleurs d'innocence avaient tout pour me plaire : publié chez Gallmeister, un récit féministe, mettant en avant la sororité de six soeurs, une écriture assez poétique, un décor gothique - le manoir sans cesse comparé à "un gâteau de mariage", tout en interrogeant sur les rouages du patriarcat aux Etats-Unis dans les années 50-60 et une héroïne qui a réussi à échapper à un destin funeste par le biais de l'art.

De nombreuses références littéraires et artistiques émaillent le roman, références qui m'ont plu et m'ont mises en terrain "connu" durant ma lecture : Emily Dickinson, les soeurs Brontë, Christina Rossetti, et évidemment Georgia O'Keeffe à laquelle on ne peut que penser lors de la description des toiles mettant en scène d'immenses fleurs évoquant l'anatomie féminine. le roman est donc riche en influence et possède un petit côté page-turner dans la malédiction des soeurs Chapel qu'il met en scène (chaque soeur décède lorsqu'elle se marie).

Toutefois le roman n'est pas sans longueur, avec des situations qui se répètent beaucoup, et la malédiction ne sera jamais expliquée complétement (le lecteur comprend aisément que l'éveil à la sexualité hétérosexualité "tue" littéralement ces jeunes filles - ce qui est quand même un message un peu réducteur !). L'ambiance gothique et page turner du roman propose un récit envoutant bien qu'un peu répétitif par moments.
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Je dois avouer être très mitigé sur cette lecture car si ce récit se lit plutôt bien, je n'ai pas trouvé de porté féministe dans ce récit comme beaucoup pourtant le prétende.

L'écriture est fluide, je ne me suis pas ennuyé cependant je n'ai tout de même trouvé ce récit super haletant non plus, j'ai cependant aimé suivre cette sororité et les morts mystérieuses de celles-ci dans cette famille, chacune des filles ayant in prénom de fleur.

Je ne sais pas si j'ai lu de la littérature gothique précédemment donc je ne suis même pas certaine de pouvoir classer un livre dans cette catégorie, même si ici clairement le cadre et l'ambiance joue un rôle prépondérant.

Beaucoup d'avis mentionne le fait que certaines soeurs ont un don mais j'ai trouvé cela beaucoup trop court à mon goût et j'aurais aimé que ces passages soient plus long.

Je trouve que ce récit reste flou de manière contrôlé par l'auteur pour que le lecteur ne sache pas réellement s'il se situe dans un monde réel ou totalement inventé.

Je ne suis cependant pas certaine pour ma part de garder trace dans mon esprit très longtemps de ce récit qui m'a happé ou début et que j'ai trouvé plus long par la suite.
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Ce roman de Saraï WALKER dont l'intrigue est située dans les années 1950, dépeint la destinée de six jeunes filles aux prénoms de fleurs. Elles vivent avec leurs parents dans l'opulence d'une grande bâtisse victorienne surnommée le « Gâteau de mariage », personnage à part entière de ce récit gothique. Les soeurs subissent une malédiction qui les condamne à une mort certaine dès lors qu'elles se marient.
Belinda, leur mère à l'esprit torturé et hantée par les fantômes, semble pouvoir prédire leur funeste sort et se retrouve internée d'office par son mari, puissant fabricant d'armes.
Après la disparition de toutes ses soeurs, Iris, décidée à survivre, rompt avec la destinée familiale. Elle se sauve loin du berceau familial, change complètement de vie et devient une peintre aussi renommée que secrète.
Ce roman fleuve (618 pages) est prétexte à rappeler la condition des femmes de cette époque, au sort peu enviable, cantonnées au mariage comme seul avenir mais qui les condamne à coup sûr. Ne s'en sortent que celles qui explorent d'autres voies.
Dès le départ, le lecteur connaît l'issue fatale réservée aux soeurs Chapel mais la situation est longue à se mettre en place. L'écriture fait la part belle aux descriptions de la maison, du jardin notamment et des fleurs. L'art est présenté comme la seule issue qui aide à s'émanciper pour survivre face à la fatalité.
Ce conte féministe, mêlant cruauté et fantastique, reste envoûtant à découvrir même si la fin, connue des lecteurs par avance, peine à survenir.
Texte découvert dans le cadre du Lilojury 2023, prix littéraire impulsé par les trois libraires de Lilosimages à Angoulême !
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