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4,17

sur 615 notes
Nouveau Mexique, 2017. Sylvia Wren, célèbre peintre, reçoit le courrier d'une journaliste qui souhaite faire un reportage sur elle. Son insistance amène Sylvia à replonger dans son passé, alors qu'elle vivait avec sa famille sous le nom d'Iris Chapel. En 1950, Iris avait 13 ans. Elle était la cinquième des six filles de la famille qui habitait une immense bâtisse victorienne à Bellflower Village. Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel y ont grandi en cultivant des talents divers, avec pour perspective d'avenir de devenir la femme d'un homme respectable. Aster, l'aînée, a été la première à se marier mais est morte mystérieusement le lendemain de ses noces, malgré l'avertissement lancé par Bellinda, la mère, qui communiquait avec des esprits. Neuf mois plus tard, Rosalind connait le même sort. Alors que la mère est internée en asile psychiatrique, les quatre soeurs, bouleversées par ces deux deuils, partagent, chagrin, peur et interrogations. Une malédiction aurait-elle frappé la famille ? C'est peut-être ce que pense Iris, qui continue de dévider ses souvenirs…

Après une première partie un peu longue, jusqu'à la mort d'Aster, qui aurait pu être plus resserrée, la narration trouve ensuite son rythme, alors que les décès s'enchaînent, et que se pose la question lancinante du pouvoir délétère des hommes sur les soeurs Chapel. Car ce sont bien eux, les « voleurs d'innocence », ces mâles qui déflorent leur jeune épousée au point de les faire mourir. Fleurs fragiles que sont ces jeunes femmes qui finalement ne peuvent vivre que sur un terreau qui leur convient, auquel le désir des hommes est fatal. La métaphore florale est filée tout au long de ce récit qui frôle parfois la dimension fantastique, à commencer par les prénoms des soeurs, qui représentent tous des fleurs : l'aster, plante vivace couleur parme, la rose bien sûr, le calla ou arum blanc, le daphné, fleur d'hiver blanche ou rose pâle, l'iris et enfin la fleur de noisetier (hazelnut) ; la mère, dont la propre mère – appelée Rose – est morte en lui donnant le jour, ne supporte pas l'odeur des roses qui vient la hanter lorsqu'elle a des prémonitions funestes ; Iris devenue Sylvia peint le corps des femmes en les transformant en fleurs.

Un long roman donc, qui prend son temps et, sous ses aspects un peu gothiques et son héritage des romancières anglaises comme Jane Eyre ou Daphné du Maurier, est une belle ode au féminin et à l'affirmation de soi.
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Un beau coup de coeur pour ce roman de 624 pages au cours desquelles on ne s'ennuie jamais. Quand le roman débute nous faisons la connaissance de Sylvia Wren une très vieille dame qui se trouve être une peintre mondialement connue et immensément riche. Sylvia Wren va nous raconter au fil des pages l'histoire de sa vie et celle de ses cinq soeurs toutes disparues soit après leur mariage soit dans des conditions extrêmement troubles. Bienvenue dans le gâteau de mariage nom qui est donné à la maison ou les six soeurs ont grandi. Nous sommes dans les années cinquante et les six soeurs vivent dans une famille un peu étrange. La mère semble baigner dans une folie douce et le père peu présent dirige une entreprise de fabrication d'armes très connue aux États-Unis. Mais au moment de rencontrer l'amour un sortilège maudit semble frapper les soeurs pour les conduire à la mort. Sylvia Wren nous égrène page après page les traumatismes qu'elle a connus et nous entraîne dans un monde baroque et énigmatique. Tout y est dans ce roman, l'ambiance un brin gothique, la bizarrerie de ces six soeurs, la pulsion de vie et d'amour qui nous pousse au sortie de l'adolescence, le rapport à l'art (poésie et peinture) ,l'amour inconditionnel qui unit ces six soeurs, la folie de la mère qui a eu une naissance traumatisante, bref tous les ingrédients qui font un bon roman. Laissez-vous emporter par l'histoire des soeurs Chapel dont une seule sortira vivante : Iris. Iris qui est une magnifique figure féminine qui saura à force de volonté et de courage se construire une vie hors des sentiers battus et transcendée par une âme d'artiste.
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« Cette histoire a des arêtes dechiquetées, pourrait infliger de profondes blessures. Ce n'est pas une histoire que je peux raconter avec du fil et une aiguille, cousue à petits points bien nets. Ce sont des tessons ou rien ».

Cette histoire c'est celle que nous conte Sylvia Wren, celèbre peintre féministe, à la fin de sa vie. Voilà des années qu'elle vit dans le sud des Etats Unis, presque recluse avec Lola sa compagne, loin de l'agitation et de la curiosité. Mais quand une journaliste exhume une part de son passé, elle ressent le besoin irrépressible d'ouvrir enfin la porte aux fantômes de son passé, et de laisser sortir Iris Chapel, celle qu'elle était avant de changer d'identité. Iris, dont on sait dès les premières pages qu'elle est le seule survivante des soeurs Chapel.

« Les soeurs Chapel, d'abord elles sont mariées, puis elles sont enterrées », ritournelle des enfants de Bellflower, la bourgade où elles ont grandi dans « le gateau de mariage », la demeure familiale de cette lignée de marchands d'armes. Six filles aux prénoms de fleurs, six filles de A à Z, d'Aster à Zelie, six filles touchées par une terrible malédiction. Je n'en dirai pas plus...

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Ce que j'aime dans les grands romans américains, c'est la faculté qu'ils ont de nous embarquer dans un long et beau voyage. Et quel voyage que celui ci ! Au fil de ma lecture, j'ai embarqué pour la Côte Est dans les années 50. Je me suis confortablement installée dans ses pages, et j'ai découvert une à une chacune de ces soeurs. Je me suis attachée à certaines, me suis agacée d'autres, me suis laissée envelopper par cette atmosphère un brin mystérieuse, mais surtout je les ai quittées à regret. Parce que j'ai tout aimé dans ce roman. Son ambiance qui mêle insouciance et angoisse, la tension qui lentement s'instille et rend la lecture impossible à lâcher. Les messages qu'il délivre, puissants et actuels. Que l'auteur parle de la place des femmes, de leur dépendance aux hommes, financière autant qu'affective, de leur supposée folie quand elles sortent du moule, cela nous percute et forcément nous parle. Qu'elle traite de la société patriarcale ou du commerce des armes, qu'elle aborde la place de l'éducation ou de celle de l'art, à chaque fois elle fait mouche et vient nous questionner. Et que dire de la question principale, à quoi bon vivre sans amour, elle est universelle et à jamais irrésolue.

J'ai aimé enfin plus le beau personnage d'Iris. J'ai ressenti une tendresse infinie pour cette jeune fille, douce et clairvoyante, profondément aimante et si durement blessée. Je la quitte elle aussi le coeur lourd mais lui garde une place à part aux côtés de mes plus belles héroînes de papier.

Alors suivez mon conseil, faites à votre tour ce beau voyage et laissez vous charmer
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💐 Connecticut 1950.

💐 Une grande bâtisse victorienne qu'on appelle communément le style architectural "gâteau de mariage."

💐 La famille Chapel vit dans l'opulence, le père, célèbre fabricant d'armes.

💐 Six soeurs aux prénoms de fleurs, Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel "Zelie".

💐 Non ce n'est pas un conte de fées, on pourrait les appeler les fleurs du mal... sitôt mariées sitôt enterrées...

💐 Une malédiction que Belinda, la mère, avait prédit mais personne n'y prête attention, on la prend juste pour une folle ... Elle n'a jamais aimé son mari, vit recluse dans sa chambre et voit des fantômes...

💐 Seule Iris, la cadette, croit en ses prémonitions et est prête à tous les sacrifices pour échapper au triste sort de ses soeurs ...

💐 L'auteure revisite le roman gothique à travers la sororité actuelle dans une ambiance sombre et envoûtante.
Un page-turner mystérieux qui monte doucement en puissance, tantôt drôle, tantôt effrayant.
Ne soyez pas rebutés par cette touche de fantastique car si il secoue les "esprits", il délivre avant tout un message résolument féministe et habilement pensé.
Conseillés par ma libraire, ces voleurs d'innocence aux senteurs fleuries nous font sortir des sentiers battus.
A savoir que le personnage de Belinda est très vaguement inspirée par la vie et la légende de Sarah Winchester.
Une lecture originale à découvrir ! 💐📚
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J'ai été attiré par la couverture puis par la quatrième de couverture et je l'ai mis sur ma liste de cadeaux de noël / anniversaire.
La plupart des critiques que j'ai lu étaient très positives et je dois avouer ne pas comprendre.
Le livre se lit bien mais ils souffrent de tellement de longueurs. Beaucoup de descriptions du moindre détails de chaque journée, chaque préparatif de mariage… et c'est long et parfois ennuyeux.
L'ambiance mystique peut amener quelque chose mais je dois avouer sentir un goût d'inachevé à la fin du livre comme si nous n'avions pas résolu l'énigme ?
Je ne sais même pas si ce livre se veut féministe : là plupart des soeurs se pâmant devant le premier homme qu'elles rencontrent ? La liberté de vivre une passion avec une femme?
Honnêtement beaucoup de sentiments partagés et pas vraiment convaincue pour ma part.
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Voici un roman délicieusement fleuri, comme le nom des six jeunes filles qui composent son bouquet. Seulement voilà : ce sont des fleurs vénéneuses, pourries par une malédiction qui les enterre le jour de leurs noces.

🥀 « Les soeurs Chapel
D'abord elles sont mariées
Puis elles sont enterrées. »🥀

L'une d'entre elles, Iris, écoute les voix des morts et entend les prières de leur mère qui les supplie de ne pas se marier. Mais comment croire ce qui ressemble à de la folie? Comment résister au rêve d'un ménage heureux? Comment lutter contre la pression sociale? Comment renoncer au bonheur?

Quand le parfum des roses se fait trop prégnant, peut-être vaut-il mieux le fuir…
« La mariée sans tête s'avança à mon chevet, puis se baissa vers moi, qui tremblais de peur. Elle plaça l'espace vide où aurait dû se trouver sa tête et sa bouche juste à côté de mon oreille et murmura tout doucement :
Pourquoi ne m'as-tu pas sauvée? »

Si le début du roman a des allures romantiques et accuse quelques longueurs ( délicieuses, au demeurant), je défie quiconque d'abandonner sa lecture. L'ambiance gothique vient s'immiscer doucement dans les allées du manoir de la famille Chapel. Un air saturé de parfums capiteux et de couleurs macabres prend possession des lieux. Il devient alors impossible d'échapper à la malédiction qui frappe cette famille autant qu'elle nous happe.

Je ne saurais dire à quel genre de roman on a à faire. Car finalement, une fois qu'on s'est débarrassés de ces personnages attachants et de cette ambiance poisseuse et élégante à souhait, il reste une vision très intéressante d'une société basée sur les valeurs patriarcales et traditionnelles des années 50, et un questionnement sur la place des femmes, posé de manière intelligente.
Et puis cette sororité merveilleuse qui nous tient la main, tout en étant le véritable rayon de soleil du roman.
Un coup de coeur, forcément. 🖤
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Elles sont six soeurs en ce début des années 50, filles d'une grande famille de fabricants d'armes, vivant au Connecticut dans une maison ressemblant à un gâteau de mariage. Elles ont toutes un prénom de fleur, nommées ainsi par leur mère Belinda, une femme malheureuse, mariée et mère par obligation sociale, considérée comme un peu folle pour ses visions de spectres. En cette année 1950, Belinda prévient Iris, son avant-dernière fille, et la narratrice de l'histoire, que sa soeur aînée Aster va mourir si elle se marie. Convaincue par sa mère, Iris tente de repousser le mariage, mais ne parvient qu'à être interdite de noce. La nuit même, le marié ramène une Aster quasi comateuse dans la maison familiale où elle décède…Iris raconte la tragédie que va connaître sa famille.
Tout est dit dès l'introduction, il n'y a pour ainsi dire aucun suspense ni surprise. Mais qui sont réellement ces voleurs d'innocence, les hommes en général ? Et pourquoi ? Il manque des clés à ce joli roman.
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MAGNÉTIQUE & FASCINANT ! 🥀

Dans les années 1950, six jeunes filles aux noms de fleurs (Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel) vivent avec leur parents dans une belle bâtisse victorienne. Mais, loin d'un compte de fées, l'histoire de cette famille est celle d'une malédiction...
Belinda, mère torturée, envahie par ses fantômes semble prédire le funeste destin de ses filles. Et effectivement, aussitôt mariée, la première soeur meurt. Puis la seconde connaît le même sort...

Encore une fois les éditions Gallmeister nous livrent une véritable pépite avec ce délicieux roman aux accents gothiques. Un récit d'une grande puissance porté par une ambiance absolument incroyable. le parfum des roses est omniprésent et on ressent davantage leurs épines que leurs doux effluves.

L'histoire de cette lignée de femmes et de ces six soeurs - sublimement incarnées - est fascinante. Confrontées aux hommes et à la malédiction, elles vont n'en être que davantage féministes. Face à ceux qui voient en elles des mères ou des épouses plutôt que des femmes, les soeurs Chapel vont déployer une certaines fureur. Car qui sont les voleurs d'innocence? Indéniablement les époux de chacune d'entre elles...

Avec poésie, l'une des soeurs nous narre l'histoire de sa famille et j'ai été subjuguée. À l'image du sort qui s'est abattu sur les Chapel, j'ai eu le sentiment que l'autrice Sarai Walker m'en avait jeté un. J'ai savouré chaque page de ce merveilleux roman, comme prisonnière d'un piège mortel. Une pépite qui me restera en mémoire longtemps et un livre que j'ai refermé avec un certain vague à l'âme, emportée par la mélancolie et imprégnée de cette atmosphère inoubliable.

J'ai frolé le coup de coeur et je recommande ABSOLUMENT ! ❤️
Alors... tenté.e.s?
& vous, qu'en avez-vous pensé?
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❤️ÉNORME COUP DE COEUR❤️
Magnifique hommage aux romans gothiques, Les Voleurs d'innocence est une oeuvre féministe magistrale. Si vous aimez Emily Dickinson, Georgia O'Keeffe et les fleurs autant que moi vous allez adorer !

Tout dans ce roman m'a embarqué, des thématiques qui me sont chères évidemment ; famille dysfonctionnelle voire dévastatrice, des mémoires intergénérationnelles sous emprise, des fantômes oppressants, une fresque familiale puissante et graphique, des destins contrariés, des réflexions pertinantes sur la femme et son statut d'artiste...; à l'écriture fluide et poétique.

Au coeur des années 50, une malédiction étrange pèse sur six soeurs aux prénoms de fleurs. Ce sont les filles Chapel, pleines de vie, d'espoir et d'amour qui vivent dans l'immense manoir familial, surnommé le gâteau de mariage, au côté d'une mère hantée et un père magnat de l'armement américain. Nous ne sommes pas dans un conte mièvre de princesses riches mais bien dans une tragédie épique aux inspirations victoriennes.

Ce roman parle avant tout d'amours inconditionnels pour l'autre, pour la liberté, pour soi…je vous mets au défi de ne pas pleurer à sa lecture…

La force de ce roman tient aux liens que nous créons en tant que lectrices et lecteurs avec le manoir et tous les personnages, sans exception. Personnellement, je me suis terriblement attachée à Belinda… Sarai Walker, avec beaucoup de délicatesse, réussit à rendre la lecture très immersive, je pense aux descriptions des fresques murales, des objets, des habits et plus encore des très très nombreux repas…(j'ai presque envie de relire le roman tout de suite pour noter tous les mets cités...)

Si vous avez adoré « La Maison aux esprits » d'Isabelle Allende, « Wuthering Heights » d'Emily Brönte, « La Séquestrée » (Yellow Wallpaper) de Charlotte Perkins Gilman, foncez immédiatement en librairie (indépendante autant que possible évidemment) vous procurer ce chef d'oeuvre !
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Dans les années 50, à Bellflower Village dans le Connecticut, vivait la famille Chapel : les parents et leurs six jeunes filles. Alors que le père a fait fortune grâce à sa manufacture d'armes à feu, la mère - Belinda - est quant à elle assez instable. Hantée par les fantômes de son passé, elle vit presque recluse dans une partie de la grande demeure familiale et ne semble porter que peu d'intérêt à son entourage et à la réalité en général. Ainsi, les six soeurs évolue dans un univers ouaté, protégée par l'opulence et les bons soins des deux gouvernantes de la maison. Heureuses et soudées, leur destin va pourtant basculer le jour où l'aînée, Aster, annonce ses noces prochaines. Alors que Belinda énonce haut et fort que cette alliance signera son arrêt de mort, les tensions familiales enflent jusqu'au grand jour d'Aster. Mais, lorsque celle-ci meurt mystérieusement quelques heures après son mariage, c'est toute la famille qui est en état de choc … quand un an plus tard, Rosalind, se marie à son tour et meurt subitement, il semble peu à peu évident pour les soeurs Chapel qu'elles sont victimes d'une horrible malédiction qui les fera courir à leur perte. Au fil des pages, Iris - la narratrice et l'une des soeurs Chapel - se remémore son enfance et son adolescence jusqu'à ce jour fatidique où, pour sauver sa peau, elle a dû prendre une décision radicale, lourde de conséquences.

Récit aux allures de conte gothique, « Les voleurs d'innocence » offre une fresque familiale captivante et angoissante qui interroge sur la place des femmes, le pouvoir des hommes, l'asservissement et ces tours d'ivoire qui trop souvent empêchent et emprisonnent petit à petit. Conte noir et macabre dans lequel les jeunes femmes perdent leur vie après avoir offert leur virginité, ce roman se lit comme un véritable page-turner dans lequel le lecteur est happé jusqu'à la dernière page. Résolument féministe et interrogeant le sens même de la folie, le roman de Sarai Walker est une véritable réussite !
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