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4,16

sur 569 notes
J' avoue, j' ai d'abord craqué pour ce roman à cause de sa couverture. C'est léger, j' ai honte.
Mais bien sûr, ce roman va bien au-delà de ces jolies fleurs colorées.
L' ambiance est incroyablement décrite, avec son petit côté gothique qui flirte avec le fantastique, mais aussi son côté petite ville américaine où tout le monde sait tout et vous étouffe.
La narratrice et ses soeurs ont chacune leur caractère, leurs aspirations, ce qui évite de tomber dans la répétition (quoique... C'est là mon premier petit bémol, mais je ne voudrais pas trop en dire).
Mon autre petit bémol tient au rôle dévolu aux personnages masculins. Clairement, le roman est féministe, l' auteure aussi je suppose, mais un peu de nuances entre les genres l'aurait perfectionné.
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Nous sommes en 1950, six soeurs au nom de fleurs, une mère complétement étrange, un père plutôt absent vivent dans une maison victorienne avec un parc.
Vu comme cela, c'est très romantique sauf que les filles Chapel sont victimes d'une malédiction.
Quand elles se marient, elles meurent. Pour la première mariée, on a cru que c' était un mauvais coup du sort, mais quand la deuxième épousée trépasse, ca devient vraiment bizarre. Iris compte bien rester vivante.

J 'ai trouvé que 600 pages c'était long, pour ne pas savoir pourquoi les soeurs mourraient les unes après les autres.
Bien sur une malédiction reste une malédiction, difficile à expliquer.
Je n'ai pas compris l'aspect gothique de ce roman, il me manquait des clés que je cherche encore .
Quant à leur façon de mourir, j'en suis encore à y réfléchir.




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Je conseille à tous de lire ce magnifique roman, dont l'histoire originale est passionnante du début à la fin. Les soeurs CHAPEL (Aster, Rosalind, Cala, Daphné, Iris et Zélie) sont es 6 filles de Bélinda, cette mère absente que chacun s'accorde à faire passer pour folle, à l'exception d'Iris, la narratrice. En fait, Bélinda est traumatisée par le fait que sa mère est morte en la mettant au monde, de même que le mère de sa mère et que la mère de cette dernière.
Dans la grande maison familiale d'où le père est plutôt absent, la vie s'écoule cependant joyeuse pour les six soeurs, qui s'entendent à merveille, jusqu'à ce que la première, Aster, ne décide de se marier. Commence alors l'inexorable descente aux enfers pour la famille, car Bélinda a une prémonition (qu'elle partage avec la seule Iris), qui se réalise.
Dès lors, la malédiction s'installe.
C'est passionnant, limite addictif, du début à la fin.
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Etats-Unis - années 50.
Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel sont soeurs et portent de jolis prénoms de fleurs. Elles vivent avec leurs parents dans une grande maison victorienne qui ressemble à un gâteau de mariage. Les soeurs vont par paire : AsteretRosa, IrisetZélie... et s'entendent plutôt bien, chacune a son caractère et ses rêves d'avenir. Mais leur monde va basculer lorsqu'Aster, l'aînée, tout juste sortie de l'adolescence, décide de se marier. Leur mère les avertit, "le mariage va provoquer quelque chose d'horrible", il serait plus sage de le repousser. Evidemment, la prémonition d'une mère un peu bizarre, sous calmants, qui entend et voit les victimes des armes à feu vendues par son mari, pique des crises épouvantables la nuit et vit recluse dans sa chambre, est superbement ignorée par l'ensemble de la famille, sauf Iris, la narratrice, qui suit les préparatifs avec anxiété. Et puis, Aster se marie, déclenchant la malédiction des soeurs Chapel.

Une histoire de famille, de sororité, un brin de fantastique, agréablement écrite. Deux parties assez différentes, racontées par Iris dans la première consacrée à sa famille, qui devient Sylvia Wren, artiste internationale, féministe avant-gardiste, engagée pour les femmes, dans la seconde. Un roman qui se lit très bien, un excellent moment de lecture ♥
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Voilà un roman dont j'ai retardé de lire la fin tellement j'y étais bien. Coup de coeur pour moi, il me reste encore en tête tant il a soulevé de questions, fait écho en moi. Dans les années 50, les filles Chapel sont belles, unies. Elles vivent toutes sous le même toit. Leur père a fait fortune dans les armes. Leur mère Belinda est considérée comme originale si ce n'est folle. Dans leur gynécée, les filles peignent, lisent, écrivent de la poésie, protégées, loin du monde. Quand Aster, l'aînée se marie, c'est la fin d'un monde. Elle meurt le lendemain de sa nuit de noces. Il en va de même pour les autres filles qui décident de se marier. Quelle malédiction pèse sur la famille?

Roman gothique, romantique et sociétale, Les voleurs d'innocence nous fait vivre cette tragédie familiale du point de vue d'Iris, la seule a avoir survécu. Il y a un petit côté Rebecca de Daphné du Maurier dans ce livre où toutes ces filles évoluent dans une grande demeure qui paraît hantée. Au-delà de cette histoire de malédiction, l'autrice explore la psyché féminine et ses tabous, à l'époque: le mariage et sa nuit de noces, les règles, le viol conjugal, l'homosexualité, « l'hystérie » féminine. C'est un roman fort et puissant que nous offre Sarai Walker. Toutes ces filles, au nom de fleur, pâtissent du patriarcat. Point de salut hors du mariage et des enfants. Une fille devient une épouse et une mère ou alors elle est vieille fille.

Il y a tant à dire sur ce livre, tant de thématiques riches et intéressantes. Mon avis peine à rendre justice à la plume de l'autrice. J'ai aimé suivre Iris dans cette famille puis dans celle qu'elle se créé par la suite. J'ai aimé ses réflexions, ses doutes, ses angoisses. Ce roman restera gravé dans ma mémoire pendant longtemps. J'ai refermé le livre avec regrets, si triste de quitter Iris…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Dans les années 1950, six soeurs vivent ensemble avec leurs parents dans une belle et grande demeure victorienne. Ça pourrait presque ressembler à un conte de fées, si seulement… Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Zelie Chapel semblent toutes frappées d'une sombre malédiction. Qui commence avec le mariage de l'aînée, Aster. À peine deux jours après, elle meurt dans des circonstances étranges, avec un comportement qui rappelle le fantôme de Cathy dans Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. Passés le choc, le chagrin et la stupeur, c'est au tour de Rosalind de succomber le lendemain de son mariage… Iris, la cinquième soeur et narratrice de ce récit, est bien décidée à survivre.

J'ai tout bonnement adoré ce roman. le style est beau et fluide, très agréable à lire. Et surtout, l'ambiance est parfaite et très bien construite. Ça m'a rappelée à de nombreuses reprises les romans des plus grandes : Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, Jane Eyre de Charlotte Brontë, La Dame du manoir de Wildfell Hall d'Anne Brontë, Rebecca de Daphné du Maurier ou encore Jane Austen et Virginia Woolf. C'est beau, c'est sombre, c'est haletant ! Je ne pouvais plus le lâcher.

Comme souvent chez Gallmeister, c'est une magnifique et tragique histoire de famille, surtout de sororité : les relations entre chaque soeur sont très belles et prennent au coeur ! Mais avant tout, Les Voleurs d'innocence est une histoire de femmes. Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris, Zelie, mais aussi Belinda, leur mère accusée d'être folle. Une histoire de femmes qui tentent de contrôler leur destin. Une histoire d'incompréhension entre elles et les hommes : parce qu'elles sont incomprises, différentes, dérangeantes, on les envoie au loin dans des asiles ; parce qu'elles sont femmes, elles ne ressentent ni ne désirent rien et les hommes se permettent de les utiliser comme bon leur semble.

Bref, c'est un roman qui se lit tout seul, résolument féministe, avec de superbes personnages, et surtout une ambiance sombre et gothique absolument géniale. Je recommande chaudement et j'ai vraiment hâte de pouvoir en parler à sa sortie en librairie !
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Sans mentir, je l'ai choisi à la couverture. Puis à l'éditeur. Pas de regret, l'une et l'autre ont tenu leur promesse. Un petit goût de Virgin suicides pour cette fratrie maudite, une maison vivante, un faux air des soeurs Bronte... je n'ai pas lâché prise avant d'avoir mangé d'une traite les 600 pages, sans indigestion !
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Splendide roman, qui mêle tout ce que j'aime : une narration bien menée d'une histoire palpitante, des personnages attachants et différenciés, de l'inconnu et de l'impalpable..
Ajoutez à cela des inspirations artistiques et poétiques, du réalisme magique, des enjeux féministes et l'Amérique après guerre pour contexte et vous voilà dans un roman impossible à lâcher. Iris et les soeurs Chapel vont longtemps peupler mon imaginaire !
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Sylvia Wren est une artiste peintre de grande renommée. Agée de 80 ans, elle vit depuis 60 ans avec sa compagne, à l'abri des autres, à l'abri de sa célébrité et surtout à l'abri de son passé. Jusqu'à ce jour où une journaliste lui écrit pour lui dire qu'elle connait un peu de son histoire.

Cette lettre poussera notre héroïne à se replonger dans ce passé qu'elle avait enfoui loin derrière elle. Avec elle, nous plongerons dans son histoire familiale, elle qui a grandi auprès d'un père indifférent, d'une mère considérée comme folle et de 5 soeurs aux destins tragiques.

L'enfance de Sylvia, appelée alors Iris, se déroule dans les années 50, aux Etats-Unis. L'auteure nous met face à la difficulté pour une femme de choisir sa vie, même pour des jeunes femmes riches comme Iris et ses soeurs, qui seront à peine scolarisées, à quoi bon leur enseigner autre chose que de devenir de bonnes épouses ? Ou Belinda, la mère de ces 6 filles, obligée d'épouser leur père, un homme qui la répugne, et obligée de donner naissance à 6 enfants qu'elle n'a jamais désiré. Une société où une femme qui a de l'intuition, ou du caractère, est vite considérée comme souffrant d'hystérie. Ou folle.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui est passionnante du début à la toute fin. Bien qu'il y soit question de malédiction familiale et de fantômes, que les personnes auxquelles ça ne parle pas ne se laissent pas refroidir : le tout est amené de manière très crédible. Un excellent roman !
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Aster, Rosalind, Daphné, Cala, Iris et Hazel ... 6 jeunes filles aux noms de fleurs, prisonnières d'un manoir sordide et d'une mère sans cesse terrassée par ses propres démons. Chacune cherchera à fuir à sa façon et à arracher sa part de bonheur. Mais les soeurs Chapel semblent maudites et les fantômes ne les laissent pas en paix. L'écriture gothique est efficace et les personnages ont chacun leur personnalité, ce qui rend la lecture très prenante. Les interprétations sont multiples, laissées au lecteur qui a plaisir à se perdre. Je vous conseille cette lecture à la fois profonde et poétique, parfaite pour se dépayser tout en se triturant les méninges.
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