Et la mort elle-même ne peut rien contre moi…

Avant toute chose je remercie Babelio et les éditions Jets d'encre pour cet envoi, même si cette lecture n'a pas été agréable du tout.
Je n'ai absolument rien aimé dans ce roman policier où des jeunes femmes sont assassinées et leur mort est mise en scène de façon à laisser penser qu'il y a un lien avec l'astrologie.
Premier reproche : il n'y a aucun suspense alors qu'il s'agit d'un polar où des tas de personnes vont être assassinées les unes après les autres pendant des mois, et les policiers semblent ne pas savoir qui interroger ni quels éléments chercher, j'aurais eu envie de leur envoyer un « guide de criminologie pour les nuls » pour leur donner quelques pistes de travail.
Second reproche : les dialogues sont ridicules et artificiels et tous les personnages parlent de la même façon, à savoir comme s'ils donnaient des cours, ils sont tous pédagogues et doivent se prendre pour des aristocrates du siècle dernier car ils utilisent tous le même vocabulaire ampoulé et vieillot.
Troisième reproche : les personnages vivent au pays des Bisounours, et ça, ça ne m'a pas paru crédible une minute, ils sont tous amoureux de leur conjoint, respectueux les uns des autres, ils aiment tous les plaisirs de la table et le sport, ils ont tous à coeur de faire le bien autour d'eux….
Quatrième reproche : le coupable est exactement la personne qu'on soupçonne depuis le tout début, ce qui gâche le peu de suspense qu'il aurait pu y avoir.
Cinquième reproche : les scènes de sexe sont nombreuses et très détaillées et n'apportent absolument rien à l'histoire.
Sixième et dernier reproche : un des personnages est féru d'astrologie et fait des discours sur ce thème dès qu'il le peut, alors que cela ne sert même pas l'histoire puisque les policiers eux-mêmes ne le sollicitent pas à ce sujet et cela en devient rapidement très répétitif et ennuyeux.
Bref, je l'ai lu jusqu'à bout uniquement parce que c'était un ouvrage gagné lors du dernier masse critique, mais je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture fastidieuse.

La quatrième de couverture de ce roman a tout de suite attiré mon attention : dans un petit village des Ardennes, une jeune femme est retrouvée morte, étranglée. Ses yeux ont disparu ; l'un deux est retrouvé à proximité, dans une flûte de champagne, à côté d'une tête de bélier. Tout de suite, la symbolique intrigue et s'oriente vers une explication astrologique. D'autant que, peu de temps après, un autre corps est découvert avec une scène de crime très similaire…

Un tel décor planté, je m'attendais à suivre une enquête mystérieuse et palpitante, ponctuée de références à l'astrologie et peut-être également à d'autres éléments plus ésotériques. Malheureusement, j'ai très vite perdu mon enthousiasme initial.

J'ai trouvé qu'il n'y avait pas d'enquête ; les meurtres s'enchaînent, mais rien de concret ne se passe. C'est comme s'il n'y avait aucune équipe policière chargée de l'enquête, et encore moins de police scientifique. le village semble totalement coupé du monde extérieur : les meurtres s'enchaînent mais personne ne semble vraiment s'en inquiéter. J'ai parfois eu l'impression de lire un livre historique, à d'autres moments un manuel d'astrologie mais jamais un roman policier.

Je ne me suis pas retrouvée dans le style d'écriture ; les personnages s'expriment tous avec un langage très soutenu ce qui rend leurs échanges peu crédibles et, personnellement, ce point m'a fait rapidement décrocher de l'histoire. Les péripéties sont banales et peu en lien avec ce qui nous intéresse : la succession de meurtres. Par ailleurs, je n'ai pas du tout apprécié les scènes de sexe qui, à mon sens, n'apportent rien à l'histoire avec encore une fois, un style d'écriture auquel je n'ai pas du tout adhéré.

Le dénouement n'est pas inintéressant mais finalement, je me suis demandée pourquoi il a fallu tant de temps aux protagonistes pour en arriver là. Dommage, je referme ce livre très déçue.

Je remercie les éditions Jets d'Encre ainsi que Babelio pour cette nouvelle opération de masse critique mauvais genres.

Universitaire spécialiste de l'Antiquité classique et chercheur en astrologie, Robert Wauthy a publié en 2017 La Vie quotidienne d'un astrologue au XXIe siècle, un florilège de son expérience. Et la mort elle-même ne peut rien contre moi, est son premier roman.
Dans une forêt à côté d'un petit village des Ardennes, une femme est retrouvée morte, étranglée, et ses yeux ont été arrachés ; l'un d'eux est coincé dans une flûte de champagne, posée à côté d'une tête de bélier. Troublé par cette mise en scène sordide, Stéphane Meunier, jeune policier chargé de l'enquête, fait appel à Auguste Leclaire, professeur de latin à la retraite et astrologue, pour essayer d'en comprendre le sens.
Au feu les pompiers ! Sauvez vous vite, il en est encore temps…
Certes il s'agit d'un premier roman, de ceux qui devraient rester au fond des tiroirs d'un écrivain qui se respecte, mais même avec toute la bonne volonté du monde, il n'y a rien à sauver de ce polar lamentable. Pire, il n'y a que peu d'espoirs de voir un livre potable sortir de cette plume.
L'intrigue d'un ennui incommensurable voit les cadavres, même type de victime, même mise en scène, revenir chaque mois, à chaque nouveau signe du zodiaque. Ca blablate un maximum pour ne rien dire, les répétitions s'accumulent (tu m'étonnes, quand on n'a rien dire…) et les enquêteurs se trainent comme des âmes en peine dans l'attente du prochain mort.
Pour combler les trous dans son pensum, l'auteur croit malin d'y inclure des références à Poutine et la liberté de la presse (ça ne mange pas de pain et ça plait), à l'homosexualité (pour faire genre), et il ne lésine pas sur les scènes de sexe (comme celles qu'il a lu dans les vieux SAS de sa jeunesse), bref c'est pathétique. On y ajoute de la psychologie à trois balles et roulez jeunesse !
En fait ce bouquin lui sert à promouvoir son job professionnel, il en fait une apologie de l'astrologie tout en glissant de mollasses références à la mythologie antique.
Circulez y a rien à voir.