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4,23

sur 395 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un bon roman de SF classique qui se lit agréablement et rapidement.
Malgré un scénario plutôt convenu, quelques longueurs, et une fin magnifique à l'américaine, il ne faut surtout lui enlever ses nombreuses qualités indéniables :
Du suspense, des rebondissements, un aspect scientifique poussé indéniable, un "sense of wonder", un space opera humoristique, un contact extraterrestre ébouriffant.
L'action se situe à la fois sur Terre (comment le héros se retrouve-t-il dans un vaisseau spatial au niveau du système de Tau Ceti), et dans son vaisseau pour sauver la Terre d'un péril incroyable.
L'imagination de Andy Weir est, je dois dire, sans limite.
Et non, nous ne sommes pas seuls dans l'univers !
En refermant ce roman, on ne ressent que du positif, mais il lui manque quelque chose de plus profond, dommage.

Lien : https://laniakea-sf.fr/
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Quand c'est trope, c'est Tropico nous dit Romain Lucazeau. (https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2021/10/25/interview-de-romain-lucazeau/)
Mais que faire si tu n'aimes pas cette boisson ?
Tu lis du Coca-Cola, c'est-à-dire du Andy Weir !

Deux manières d'exploiter les tropes de la science-fiction, c'est-à-dire ses lieux communs. Soit faire de la Littérature prétentieuse à la française, soit de la Big commerciale littérature. Mais à la différence du communisme et du libéralisme, pas besoin de choisir ton camp, tu peux très bien lire l'un et l'apprécier et faire de même avec l'autre.

Après l'excellent Seul sur Mars, après le calamiteux Artémis, voici Projet Dernière Chance. Et oui, on part dès le titre dans les poncifs - américains (le titre américain est Projet Ave Maria). Ce que les premières pages vont renforcer avec un amnésique qui se réveille dans un lieu improbable. (Oui, tu as le droit de lever les yeux au ciel, mais ne nous voilons pas la face, ce mécanisme fonctionne diablement efficacement.). Où est-il ? Pourquoi ? Des questions qui trouveront pour bonne partie une réponse rapide.

Le début commence comme Seul sur Mars pour rapidement adopter un autre ton. Seul lien récurent : comment s'en sortir grâce à tes neurones. Car sans elles, point de salut, tu crèves.
Voilà un roman addictif au possible (quelques petites longueurs au pire). Comment va faire ce pauvre hère pour se sortir du merdier ? Andy Weir n'a pas son pareil pour nous emmener avec lui en usant d'un des gros trope de la science-fiction (chut, je ne peux rien vous en dire). le tout avec l'humour du désespoir et des idées à l'inverse du sens commun (Ah ce moyen pour lutter contre le déchauffement (oui oui, dé) climatique).
Une fois passée la dernière page, tu en as eu pour ton argent, reste à savoir si il te restera en mémoire. Pas sûr, car 3 semaines après sa lecture, les réflexions qui me restent fondent à vue d'oeil.
Mais quelle aventure bordel !
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« Projet dernière chance » comme ce titre évocateur l'indique, il s'agit bien dans ce roman de SF original et captivant, de la dernière chance…de sauver la vie terrestre.
Tout un programme.
C'est sur les épaules de Ryland Grace dernier astronaute survivant et amnésique de surcroit, que repose cette mission titanesque.
Ou vais-je ? Qui suis-je ? Que fais je ? voilà à peu près les questions que se pose notre héros lorsqu' il se réveille dans son vaisseau à des années lumières de la planète mère, avec comme seuls compagnons, ses deux coéquipiers malheureusement décédés.
Mais au fait qui étaient-ils ? autre question à ajouter dans le panier.

Parmi les raisons qui m'ont fait apprécier ce roman de SF, l'une d'elles est cette approche d'un antihéros à la mémoire défaillante qui doit reconstruire le passé, son histoire et en même temps survivre au présent qui s'impose à lui brutalement.
Les paragraphes alternent entre passé et présent l'écriture est teintée d'autodérision et d'humour ce qui n'est pas si fréquent en SF.
(A titre personnel je pense que l'autodérision est absolument nécessaire tant que l'on n'aura pas compris notre raison d'être dans ce grand bazar cosmique.)

Et bien sûr la qualité et l'engouement pour ce roman tient autant dans l'originalité du fléau qui menace la vie sur terre que sur les solutions à mettre en oeuvre pour essayer de contrer l'inéluctable.
Le côté technique et scientifique nécessaire à la compréhension de l'aventure, n'occulte en rien un aspect profondément humain, une très belle histoire d'amitié.

Hâte de voir l'adaptation au cinéma.
















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Vous avez vu le film Seul sur Mars avec Matt Damon ? Oui le gars qui fait pousser des pommes de terres avec des excréments dans le régolithe rouge. Bon j'avoue, je l'ai regardé plusieurs fois même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre.

Du coup, lorsque je suis tombé sur le roman Projet Dernière Chance écrit par l'auteur du livre Seul dur Mars, à savoir Andy Weir, je me suis dit allez pourquoi pas.

De minuscules organismes absorbent l'énergie du soleil, menaçant la Terre d'un brutal refroidissement global en plein réchauffement climatique. D'autres étoiles subissent le même sort mais Tau Ceti, pourtant elle aussi infectée, résiste mystérieusement. Une mission de la dernière chance emporte trois astronautes dans un voyage interstellaire sans retour pour comprendre comment sauver le monde. Voilà pour l'intrigue.

Comme Seul sur Mars, Projet Dernière Chance est un roman de hard science où l'auteur s'efforce de tout expliquer. Ce n'est assurément pas de la grande littérature mais plutôt une distrayante vulgarisation scientifique pleine d'humour où un homme, après un long voyage, va se lier d'amitié avec un extraterrestre.

Le livre m'a fait souvent penser à du Jules Vernes, auteur que j'ai dévoré dans mon enfance, avec ses descriptions interminables, ces explications scientifiques à la limite de la fiction, ses théories fumeuses et ses personnages à la psychologie binaire.

Le roman souffre de quelques longueurs atténuées par les flashs back sur Terre avant le lancement de la mission de sauvetage. La rencontre du troisième type est ubuesque et tendre à la fois. C'est naïf, drôle et on se laisse rattraper par le suspense qui dure pas loin de six-cent pages. Bref, Projet Dernière Chance se révèle très plaisant à lire.
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Ne pas se fier aux apparences !
Je dois avouer que, lisant les premières pages, je me suis dit que Andy Weir nous refaisait le coup de Mc Gyver perdu dans l'espace. En fait, le Projet dernière chance est beaucoup, beaucoup plus que ça. Bien sûr, le héros bricole beaucoup, détourne des objets de leur destination initiale, et passe "en mode manuel" assez souvent. Mais après tout, c'est comme ça que l'équipage d'Apollo XIII est revenu sur terre... Mais surtout, on a là un bouquin de "hard science" tout à fait lisible qui nous emmène très loin dans le fameux "sense of wonder", avec son lot de rebondissements et de perspectives assez vertigineuses. J'ai peut-être une petite préférence pour Seul sur Mars à cause des paysages martiens, mais je me suis franchement régalé.
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Ce livre est d'une richesse intellectuelle impressionnante.
Je n'ai encore jamais eu l'occasion de lire un livre de « science fiction » dans le sens où il s'agit d'une suite d'énigmes scientifique dans l'espace.
Un bijou, mais exigeant ! le lecteur qui cherche une fiction divertissante peut parfois s'y perdre … mais quel plaisir de voir l'auteur pousser loin des raisonnements scientifiques fictifs !
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Un mélange entre un huis-clos et un road-movie halluciné. Pour le coup, je ne lis pas vraiment de hard SF parce que les longs textes explicatifs et souvent abscons me fatiguent et j'ai tendance à être rebutée autant par cet étalage de connaissances qu'ils cachent une histoire souvent absente.

Ryland et son amnésie rétrograde permet une introduction rapide dans le vif du sujet et de découvrir comment un mec paumé - et très humain - se retrouve dans une mission suicide pour sauver à lui tout seul la terre.
Mon coup de coeur reste sur la rencontre avec l'autre personnage et le développement ; je dois dire également que pour 400+ pages de quasi monologue interne, la pilule est bien passée. le côté feelgood fait plaisir et je n'ai pas été trop dérangée par les retournements de situation résolus grâce à la force du désespoir, l'amitié et le génie humain.
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Je n'avais pas lu de roman d'Andy Weir, me voici au parfum ! le récit est plaisant et sait nous tenir en haleine avec sa dose de rebondissements spatiaux mais conviendra surtout aux afficionados de hard SF.

J'avoue que les nombreuses explications scientifiques qui émaillent le texte ont parfois eu tendance à donner un poids inutile au récit ("mais bon sang, ouvre cette porte au lieu de nous expliquer pourquoi c'est compliqué pendant une-demi page", n'ais- je pu m'empêcher de penser parfois).

L'auteur campe des personnages toutefois sympathiques et on apprécie la rencontre extraterrestre, son sérieux, et les quelques surprises que nous réserve le récit.
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Un véritable page turner de SF passionnant pour qui aime la science (oui c à peu près indispensable pour apprécier les investigations et le sense of wonder), Voilà un roman ingénieux avec de multiples rebondissements.

Je ne suis pas fervent du style de l'auteur mais il est clair que ça participe grandement à la fluidité de lecture
Rarement lu un livre aussi rapidement (et avidement)
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L'équipage du vaisseau "Dernière chance" a une mission celle de sauver l'humanité. Malheureusement il n'y a qu'un seul survivant Ryland Grace et qui après plusieurs années de coma est devenu amnésique.

Comme avec "Seul sur mars", Andy Weir propose ici un autre livre survivaliste dans l'espace où ce n'est plus un homme seul sur une planète, mais un homme seul dans l'espace. le livre tient en haleine. L'amnésie du héros sert bien le récit. Ce livre pose également la question sur la possibilité de la présence d'autre forme de vie dans l'espace.

Un bon roman mais qui pour moi, n'a pas la même saveur que son aîné Seul sur Mars qui reste à ce jour mon favori.



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