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sur 402 notes
La définition même du page turner

Ryland Grace se réveille, seul dans l'espace et va devoir recouvrer sa mémoire pour accomplir sa mission dont il ne se souvient même plus.

Sincèrement, si vous voulez, comme moi être surpris (agréablement), vivre le livre à fond, ne lisez même pas la quatrième de couverture. Juste ma phrase « résumé » et lancez-vous.

Ça commence comme Seule dans l'espace de Vaughn et ça se poursuit comme Seul sur Mars. Non pas dans l'histoire, mais dans le genre. Beaucoup de science, une loi de Murphy omniprésente, un personnage éminemment sympathique et nombre de flash back au fur et à mesure que le héros recouvre la mémoire et comprend sa mission.

Celui qui, très rapidement m'a fait pensé à un personnage d'Asimov dans une nouvelle (Prenez donc une allumette dans le recueil Cher Jupiter pour les plus curieux) est un trésor d'imagination, d'inventivité, de compétence et modeste avec ça. Un amour de héros auquel on s'identifie bien volontiers.

Avec ce bouquin, l'auteur va renouer, pour moi avec le succès de Seul sur Mars après son un peu décevant Artémis. Adaptable en film ? Pourquoi pas, mais ce ne sera pas du tout cuit.
En attendant, précipitez-vous sur cet accrolivre (si comme moi vous avez découvert ce mot ‘français' pour remplacer le ‘page turner', tapez dans vos mains).
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Voilà un bon roman de SF classique qui se lit agréablement et rapidement.
Malgré un scénario plutôt convenu, quelques longueurs, et une fin magnifique à l'américaine, il ne faut surtout lui enlever ses nombreuses qualités indéniables :
Du suspense, des rebondissements, un aspect scientifique poussé indéniable, un "sense of wonder", un space opera humoristique, un contact extraterrestre ébouriffant.
L'action se situe à la fois sur Terre (comment le héros se retrouve-t-il dans un vaisseau spatial au niveau du système de Tau Ceti), et dans son vaisseau pour sauver la Terre d'un péril incroyable.
L'imagination de Andy Weir est, je dois dire, sans limite.
Et non, nous ne sommes pas seuls dans l'univers !
En refermant ce roman, on ne ressent que du positif, mais il lui manque quelque chose de plus profond, dommage.

Lien : https://laniakea-sf.fr/
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L'homme se réveille. Où est-il ? cela ressemble à un bloc opératoire, mais où sont les infirmières ? Et les médecins ? Et quel est cette voix qui semble venir d'un ordinateur et qui lui demande combien font deux plus deux ? Et quand il répond « quatre », il s'entend répondre « mauvaise réponse » … C'est quoi ce bazar ? Quand il arrache les tuyaux reliés à son corps, il ne peut réprimer la souffrance de la sonde qui était dans son pénis. Il n'est pas seul ! Deux autres corps sont là… Momifiés ! Qui sont-ils ? Il l'ignore… Mais bon sang où se trouve-t-il donc ?

Critique :

Porté par des critiques dithyrambiques, décidé à me réconcilier avec la science-fiction après une pénible expérience avec le dernier ouvrage de dos Santos, j'ai acheté ce bouquin… qui me laisse un arrière-goût très amer ! Marre de la « hard science », marre des mises à niveau en physique, biologie et autres machins. Des pages et des pages de descriptions scientifiques ont eu raison de ma patience. Pourtant, le pitch me semblait intéressant : un danger inédit menaçant la Terre à cause du Soleil qui est occupé à s'épuiser bien plus vite, mais alors beaucoup plus vite, que prévu scientifiquement. Une sonde en provenance de Vénus ramène des échantillons et que découvre notre héros ? (Faut que je vous dise que la mémoire lui revient petit à petit et que par bribes, il commence à se rappeler ce qu'il a découvert et ce qu'il fait là dans l'espace avec deux macchabées.)
Non, je ne vous dirai pas ce que la sonde ramène de Vénus, mais je reconnais que l'idée de l'auteur est géniale… Mais cela ne m'a vraiment pas suffi pour achever la lecture de cet ouvrage tant il m'a paru long et m'a fait regretter avec tous ces livres qui me tendent les bras de lui avoir consacré autant d'heures. Allez ! Zou ! Direction la boîte à livres ! Il y trouvera sûrement un fou de sciences qui se régalera de toutes ces descriptions scientifiques qui m'ont procuré autant de nausées !
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Un homme se réveille dans une salle futuriste, entouré de deux cadavres momifiés. Il ne sait pas qui il est, mais il possède des connaissances scientifiques qu'il peut monopoliser si nécessaire. Peu à peu, il se souvient de scènes vécues, de la ligne de Patrova émettant des infrarouges dans l'espace, du Soleil qui perd de la luminosité et menace la vie sur Terre, et d'une sonde envoyée sur Vénus…

Impossible de dévoiler plus longuement l'intrigue, sous peine de gâcher le plaisir de la découverte des futurs lecteurs ; sachez simplement qu'il s'agit d'une aventure spatiale hors du commun. le roman regorge de rebondissements en tout genre, qui en réalité semblent logiques, voire probables si on tient compte de la suspension d'incrédulité inhérente à toute odyssée de l'espace. de même, évoquer certaines thématiques revient à trop en dire, mais on peut souligner l'auteur livre en creux une réflexion sur les caractères des humains et, tout comme dans son premier roman Seul sur Mars, il met en scène de manière convaincante une coopération à grande échelle, ici pour sauver la planète. L'adaptation cinématographique serait déjà prévue, et c'est compréhensible quand on découvre les enjeux qui happent le lecteur. Je suis toutefois curieuse de connaître les effets spéciaux qui donneront vie à l'écran à certains phénomènes décrits.

Roman hard SF, le protagoniste est un ancien chercheur devenu professeur au collège : cette ficelle d'écriture permet de proposer au lecteur des explications simples et pédagogiques sur des notions scientifiques parfois complexes, dans un langage très accessible. La clarté des théories et des technologies présentées est une des marques de fabrique de l'auteur, qui aime aussi parsemer les pensées de son personnage de remarques humoristiques. La lecture n'en est que plus plaisante et on dévore l'histoire en espérant très fort que notre Géo-Trouvetout s'en sorte, alors même que plus il avance, plus sa situation devient critique. La tension est palpable, mais le héros est de ceux qui cherchent inlassablement des solutions.

Géo-Trouvetout, car encore une fois, Andy Weir a doté son personnage d'un tempérament bricoleur qui n'abandonne jamais face à l'adversité. L'auteur s'affirme comme un écrivain optimiste qui a foi en la science et en l'intelligence, et aussi en la coopération entre les êtres. On referme le livre avec le sourire, ce qui est rare avec la SF contemporaine « sérieuse ».

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Voici un livre que je n'aurais sans doute jamais repéré, s'il n'avait été proposé pour le prix Livraddict 2022, catégorie SF – avec seulement 25 votes cela dit, moins de 6 chroniques, et il n'a pas l'air d'avoir été beaucoup plus lu sur les autres plateformes (148 notes sur Babelio, on a trouvé bien mieux pour d'autres livres, et seulement 21 critiques)…
Pourtant, quel dommage ça aurait été de passer à côté !

Ce livre commence de façon bien un peu énigmatique : un homme se réveille dans un vaisseau spatial, ayant tout oublié : qui il est, et ce qui l'a conduit là ! Il est par ailleurs fermement « surveillé » par des bras articulés, peut-être médicalisés, qui semblent avoir pris soin de lui – et continuent de le faire d'une façon automatique, même s'il ne demande rien. Il ne peut que constater qu'il n'est pas seul, il y a trois lits dans la « pièce » où il se trouve… mais il découvre bien vite que ses deux compagnons sont morts et momifiés : il est donc bien le seul survivant d'une expédition dont il ne sait plus rien.
Ainsi, tandis qu'il prend peu à peu ses repères dans ce qui ressemble quand même furieusement à un huis-clos spatial, sa mémoire lui rappelle par bribes ce qui lui est arrivé pour se retrouver dans cette situation… Et, tandis qu'il réapprend peu à peu que la Terre est en danger et que sa mission est une dernière chance pour toute l'humanité, il apprivoise cet univers – dans tous les sens du terme ! – dans lequel il vit désormais.

Le quatrième de couverture est un peu équivoque, à vrai dire : si le postulat de base dit la même chose que ce que j'ai transcrit ci-dessus avec mes propres mots, la dernière assertion, « (…), il est seul pour relever cet incroyable défi… Mais l'est-il vraiment ? » m'avait d'abord fait croire à un quelconque danger de type spatio-horrifique qui serait survenu à l'intérieur du vaisseau – puisque, comme je l'ai dit, on est quand même dans un huis-clos ! Or, cette idée s'inscrivait comme une deuxième (mauvaise) raison de ne pas lire ce roman, après le manque de publicité qui lui a vraisemblablement été fait, car décidément cette approche au vague parfum « d'horreur » ne m'attire absolument pas !
Dès lors, est-ce divulgâcher de dire que l'auteur pose une question bien plus large : « sommes-nous seuls dans l'univers ? » et que, dès lors, son histoire n'a rien à voir avec un roman SF tirant sur l'horreur ? Andy Weir ne serait pourtant pas le premier auteur (de SF) à poser la question, et à y apporter sa propre réponse… qui n'a absolument rien d'horrifique comme le résumé proposé par l'éditeur aurait pu faire le croire ! Bon, on est bien d'accord que c'est là mon interprétation, mais pour le coup je ne remercie pas Bragelonne, qui a voulu entretenir un certain mystère, mais l'a fait d'une façon bien maladroite !

Quoi qu'il en soit, on est plongé dans une aventure spatio-scientifique – car notre héros, peut-être un peu anti-héros, qui se souviendra assez vite de son nom : Ryland Grace ; bref, notre héros est un scientifique spécialisé en biologie moléculaire, ayant un certain nombre de connaissances plus ou moins approfondies dans un tas d'autres domaines scientifiques, et débrouillard pour le reste, par exemple pour aménager son labo en fonction des besoins spécifiques qui vont naître peu à peu au cours de son aventure.
Autant dire que, pour moi qui n'ai pas du tout l'esprit scientifique, et n'ai pas que des bons souvenirs de mes cours (lointains !) du temps de l'école secondaire, j'ai parfois survolé certains passages trop « techniques » à mon goût. C'était le cas notamment quand il s'agissait physique, science qui est quand même souvent évoquée : après tout on est dans l'espace, et plusieurs notions d'astro-physique sont régulièrement (r)appelées ! L'auteur a pourtant veillé à ce que les choses restent accessibles (c'est moi qui fais un blocage sur ce genre de choses !) et, pour peu qu'on se concentre suffisamment, toutes ces notions font sens et sont vulgarisées avec grand à-propos – que ce soient des faits scientifiques réels et avérés… ou des inventions ad hoc de l'auteur pour cette histoire !
Quoi qu'il en soit, j'ai été bluffée par la maîtrise que l'auteur semble avoir de tous ces sujets ! ou alors c'est le fruit d'heures et heures de recherches, qu'il parvient à mettre au service de son histoire, mais il le fait alors de façon magistrale : bravo !

À part ça, j'ai trouvé les personnages fort bien travaillés. Si les détails de leur physique ne semble pas au coeur des préoccupations de l'auteur, laissant au lecteur un loisir assez large de se les imaginer à peu près comme il veut à partir de quelques détails à peine, leurs caractères, leurs façons d'être et d'agir sont tellement bien exploités que, au bout de quelques pages, on a l'impression réellement de les « connaître » comme s'ils étaient nos proches !
Je vous donne quelques exemples – pour ceux qui ont lu le livre, ça fera sens ; pour ceux qui ne l'ont pas encore découvert, pas de problème, je ne divulgâche aucun élément de la narration ! Ainsi, bien évidemment, on se sent très vite particulièrement proche de Ryland, puisqu'on partage réellement son quotidien, qu'il nous révèle au fil du temps en narrateur principal, à la 1re personne du singulier : avec lui on est anxieux de connaître le fin mot de son histoire, on a envie de comprendre comment et pourquoi il s'est retrouvé là, et bien entendu on a envie qu'il s'en sorte, de quelque façon que ce soit ! Bizarrement, j'ai aussi fini par ressentir une certaine sympathie pour le personnage d'Eva Stratt, personnage tellement peu amène, pourtant, que j'ai dû faire une recherche rapide pour retrouver son prénom, qui n'est quasi jamais utilisé et qui « ne lui va pas » ! Malgré son côté très autoritaire, se donnant des priorités qui ont toujours du sens mais qui n'en posent pas moins question, elle a une telle conviction du bien-fondé de sa mission qu'on finit par y croire… et son analyse de l'Histoire est tellement pertinente que, là aussi, on est bluffé. Et bien entendu, mention très spéciale à Rocky, que l'on n'oubliera pas de sitôt !

Mais outre cette compétence technique impressionnante, et un travail tout à fait convaincant sur le caractère (en particulier) des personnages, on retiendra deux autres éléments, bien présents mais davantage en filigrane, qui font de ce livre une vraie réussite.
D'abord, malgré sa situation qui pourrait sembler désespérée (sans spoiler puisque même le résumé de l'éditeur le dit : ça vous dirait de vous réveiller dans un vaisseau quelque part dans l'espace, ne sachant plus qui vous êtes, et entouré de deux cadavres momifiés ?), Ryland garde une espèce d'optimisme, tout empreint de quelque chose proche de l'autodérision… ce type d'humour très fin que j'apprécie particulièrement ! Ici, pas de gros comique comme on trouve parfois dans certains livres taggés « humour », pas de grands effets au résultat mitigé selon notre sensibilité à tel ou tel type d'humour, mais pas non plus de moqueries inutiles sur les uns ou les autres (comme on trouve chez trop d'auteurs qui se croient ainsi marrants !). Je pense notamment à ce chapitre-dialogue avec le scientifique canadien (référence faite pour que ceux qui ont déjà lu ce livre comprennent à quoi je fais allusion, tandis que ce n'est pas divulgâchant pour les autres) : le fait que le gars soit canadien semble anecdotique, par contre le dialogue est carrément surréaliste, et j'étais pliée de rire ! Par ailleurs, s'il utilise parfois l'une ou l'autre nationalité pour accentuer tel ou tel propos, mais sans en faire des masses au risque de ridiculiser lesdites nationalités, l'auteur (à travers Ryland, bien sûr) ne manque jamais non plus une occasion de se moquer de lui-même ! en témoignent ses nombreuses allusions à la confusion très américaine entre différents systèmes de mesure (parfois métrique, parfois à l'anglaise) selon l'objet à mesurer…
L'autre point que je voulais soulever est très discret, mais bien présent malgré tout : à bien des égards, plusieurs passages de ce livre sont un véritable hommage, je trouve, à la profession de professeur d'école secondaire (collège et/ou lycée, pour mes amis français) : c'est assez rare en littérature, et carrément incongru dans un livre de SF m'a-t-il semblé, mais c'est aussi très touchant car c'est aussi vrai qu'important, mais tellement !

Et pour finir, juste un petit mot sur la chute : je ne m'y attendais pas du tout, mais c'est tout à fait cohérent par rapport à tout ce qui précède … et parfaitement réjouissant, j'ai adoré !

Ainsi, j'ai découvert un livre de SF qui propose une réponse tout à fait originale, teintée d'un humour fin, à l'éternelle question « sommes-nous seuls dans l'univers ? » Les nombreux passages techniques ou scientifiques sont bluffants de maîtrise, les personnages (surtout leur caractère) sont extrêmement bien travaillés, et on apprécie le discret hommage à nos enseignants, pour finir par une chute bien sympathique : une réussite !
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Quand c'est trope, c'est Tropico nous dit Romain Lucazeau. (https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2021/10/25/interview-de-romain-lucazeau/)
Mais que faire si tu n'aimes pas cette boisson ?
Tu lis du Coca-Cola, c'est-à-dire du Andy Weir !

Deux manières d'exploiter les tropes de la science-fiction, c'est-à-dire ses lieux communs. Soit faire de la Littérature prétentieuse à la française, soit de la Big commerciale littérature. Mais à la différence du communisme et du libéralisme, pas besoin de choisir ton camp, tu peux très bien lire l'un et l'apprécier et faire de même avec l'autre.

Après l'excellent Seul sur Mars, après le calamiteux Artémis, voici Projet Dernière Chance. Et oui, on part dès le titre dans les poncifs - américains (le titre américain est Projet Ave Maria). Ce que les premières pages vont renforcer avec un amnésique qui se réveille dans un lieu improbable. (Oui, tu as le droit de lever les yeux au ciel, mais ne nous voilons pas la face, ce mécanisme fonctionne diablement efficacement.). Où est-il ? Pourquoi ? Des questions qui trouveront pour bonne partie une réponse rapide.

Le début commence comme Seul sur Mars pour rapidement adopter un autre ton. Seul lien récurent : comment s'en sortir grâce à tes neurones. Car sans elles, point de salut, tu crèves.
Voilà un roman addictif au possible (quelques petites longueurs au pire). Comment va faire ce pauvre hère pour se sortir du merdier ? Andy Weir n'a pas son pareil pour nous emmener avec lui en usant d'un des gros trope de la science-fiction (chut, je ne peux rien vous en dire). le tout avec l'humour du désespoir et des idées à l'inverse du sens commun (Ah ce moyen pour lutter contre le déchauffement (oui oui, dé) climatique).
Une fois passée la dernière page, tu en as eu pour ton argent, reste à savoir si il te restera en mémoire. Pas sûr, car 3 semaines après sa lecture, les réflexions qui me restent fondent à vue d'oeil.
Mais quelle aventure bordel !
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Un homme seul dans un vaisseau spatial commence à se rappeler. Puis les morceaux finissent par se mettre en place. Il est le seul espoir d'une terre condamnée. Et les chances de réussir sont infimes, mais il n'y a personne d'autre.

Un roman pouvant s'apparenter à de la hard science, mais comportant aussi des épisodes de pensée magique. Disons que j'ai souvent décroché avec, par exemple, une forme de vie peu plausible (Elle résiste à une chaleur...énorme. Elle dégage plus d'énergie, au pro rata, qu'une bombe atomique. Elle sert de carburant extraordinaire. Elle sert d'isolant contre les radiations, etc.). Un gaz rare qui est utilisé comme métal miraculeux à température ambiante. Une évolution d'une forme de vie dans le temps de le dire. Un ingénieur qui peut tout faire et ce, très rapidement. Certains éléments sont bien décrits et expliqués, mais d'autres sont plutôt des actes de foi.

Sans compter que le style est assez lourd et est très didactique.

Pour la note, J'ai hésité entre moyen et bon. Finalement, je l'ai noté bon (3 étoiles) en tenant compte de l'amitié touchante exprimée dans le roman et de la notion de sacrifice pour une cause primordiale.
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Un nouveau succès par l'auteur de Seul sur Mars !
Excellent, émouvant, page-turner, ... Ce livre a tellement de qualités que je ne sais même plus lesquelles choisir à mettre en avant. J'ai vraiment été touchée par cette histoire.
C'est fou ce qu'on arrive à faire avec juste un seul personnage, l'intensité de l'ensemble.
Je suis vraiment ravie de ma lecture !

Ryland Grace se réveille à bord d'une navette spatiale, il est le dernier espoir de l'humanité contre une menace biologique qui va bientôt pousser la Terre dans un terrible age glacière, menaçant toute vie. Un espoir qui a dormi pendant très longtemps pour atteindre sa destination.
(ps > Je précise : la navette spatiale en question n'a rien d'un objet futuriste lointain, on parle de navette du genre Soyouz, car le livre se passe juste quelques années dans le futur )
Mais ça Ryland ne le sait pas, parce que quand il se réveille il n'a plus aucun souvenir de ce qui l'a entraîné dans cette situation. Et pour ne pas simplifier il découvre que les deux autres passagers de la navette sont morts, devenus avec le temps des momies desséchées …
Seul, perdu, sans avoir accès aux informations du vaisseaux qui sont verrouillées derrière les profils de feu ses accompagnateurs qui apparemment avaient un rang plus important que le sien, il va devoir découvrir ce qu'il fait la et essayer de s'en sortir.
Tout au long du récit, petit à petit, les éléments de son passé se dévoilent, et nous donnent du contexte sur le personnage et la situation sur Terre.
Mais heureusement pour s'en sortir il va pouvoir compter sur un nouveau compagnon. Un compagnon improbable, un compagnon qui n'a rien en commun avec lui, mais le meilleur des compagnons dans cette situation difficile.
Les deux personnages vont devoir s'apprivoiser, apprendre à communiquer, comparer leurs connaissances, pour avoir une chance de survivre aux événements devant eux.
C'était vraiment hyper touchant, sacrément drôle à certains moment, tout en étant très focalisé sur la science (comme Seul sur Mars).
L'ensemble est à la fois dramatique et intense, tout en restant fun et léger. Les dialogues sont très réalistes, même sur l'humour on n'est pas par exemple sur de l'humour à la Marvel qui arrive au pire moment, non. Ici c'est de l'humour pour relâcher la pression quand on a bien travaillé, qu'on est en stress, et qu'il faut bien de temps en temps penser à autre chose.
Ce livre était vraiment la définition même d'un page-turner !
Le personnage principal étant un professeur de science, il n'a rien d'autre grand astronaute, ni d'un grand sportif, on n'a pas ce coté « je suis mieux que vous ». Il est très humain et « normal » si on veut, sans capacités supérieures en dehors de celle de vouloir partager son savoir.
Le fait d'avoir un compagnon et de se retrouver avec deux personnages perdus dans l'espace rend l'ambiance très différente de celle de Seul sur Mars, et du coup rend ce livre très différent. (même si évidemment le coté science rassemble les deux).
Franchement c'était une excellente lecture.
Je lirai les autres livres de l'auteur maintenant, ça c'est sur !
Lien : https://delivreenlivres.home..
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Un nouveau succès par l'auteur de Seul sur Mars !
Excellent, émouvant, page-turner, ... Ce livre a tellement de qualités que je ne sais même plus lesquelles choisir à mettre en avant. J'ai vraiment été touchée par cette histoire.
C'est fou ce qu'on arrive à faire avec juste un seul personnage, l'intensité de l'ensemble.
Je suis vraiment ravie de ma lecture !

Ryland Grace se réveille à bord d'une navette spatiale, il est le dernier espoir de l'humanité contre une menace biologique qui va bientôt pousser la Terre dans un terrible age glacière, menaçant toute vie. Un espoir qui a dormi pendant très longtemps pour atteindre sa destination.
(ps > Je précise : la navette spatiale en question n'a rien d'un objet futuriste lointain, on parle de navette du genre Soyouz, car le livre se passe juste quelques années dans le futur )
Mais ça Ryland ne le sait pas, parce que quand il se réveille il n'a plus aucun souvenir de ce qui l'a entraîné dans cette situation. Et pour ne pas simplifier il découvre que les deux autres passagers de la navette sont morts, devenus avec le temps des momies desséchées …
Seul, perdu, sans avoir accès aux informations du vaisseaux qui sont verrouillées derrière les profils de feu ses accompagnateurs qui apparemment avaient un rang plus important que le sien, il va devoir découvrir ce qu'il fait la et essayer de s'en sortir.
Tout au long du récit, petit à petit, les éléments de son passé se dévoilent, et nous donnent du contexte sur le personnage et la situation sur Terre.
Mais heureusement pour s'en sortir il va pouvoir compter sur un nouveau compagnon. Un compagnon improbable, un compagnon qui n'a rien en commun avec lui, mais le meilleur des compagnons dans cette situation difficile.
Les deux personnages vont devoir s'apprivoiser, apprendre à communiquer, comparer leurs connaissances, pour avoir une chance de survivre aux événements devant eux.
C'était vraiment hyper touchant, sacrément drôle à certains moment, tout en étant très focalisé sur la science (comme Seul sur Mars).
L'ensemble est à la fois dramatique et intense, tout en restant fun et léger. Les dialogues sont très réalistes, même sur l'humour on n'est pas par exemple sur de l'humour à la Marvel qui arrive au pire moment, non. Ici c'est de l'humour pour relâcher la pression quand on a bien travaillé, qu'on est en stress, et qu'il faut bien de temps en temps penser à autre chose.
Ce livre était vraiment la définition même d'un page-turner !
Le personnage principal étant un professeur de science, il n'a rien d'autre grand astronaute, ni d'un grand sportif, on n'a pas ce coté « je suis mieux que vous ». Il est très humain et « normal » si on veut, sans capacités supérieures en dehors de celle de vouloir partager son savoir.
Le fait d'avoir un compagnon et de se retrouver avec deux personnages perdus dans l'espace rend l'ambiance très différente de celle de Seul sur Mars, et du coup rend ce livre très différent. (même si évidemment le coté science rassemble les deux).
Franchement c'était une excellente lecture.
Je lirai les autres livres de l'auteur maintenant, ça c'est sur !
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Projet Dernière Chance fait définitivement partie de ces bouquins qui sont un peu délicats à chroniquer.
En résumé : Avec des éléments de Hard SF et de Climate Fiction, l'auteur nous offre un récit extrêmement touchant qui nous pousse à la réflexion quant à notre statut d'être humain. Une des mes meilleures lectures de l'année 2021 !

Lien : https://navigatricedelimagin..
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