Ce second volume reprend sans transition les évènements relatés dans « Dragons d'un coucher de soleil ». de nombreux va-et-vient dans cette suite qui, comme bien souvent, constitue une sorte de convergence des intrigues en vue de la conclusion. Beaucoup de tergiversations, de longueurs dénuées de sens et d'inepties inappropriées embrouillent la narration. Il faut attendre le dernier tiers du roman pour appréhender une avancée majeure dans l'évolution de l'histoire. Dès lors, l'action s'intensifie, batailles et révélations de toutes sortes se succèdent sans relâche mais sans réelle surprise. Concernant les personnages, leur exploitation au sein des évènements laisse perplexe. La grande indolence de Palin et Dalamar est déconcertante, ils se distinguent par une transparence et une inutilité consternante. Gerard, s'empêtre dans les difficultés faisant montre d'une inefficacité qui frôle le ridicule, l'apparition d'Odila présume une future romance illusoire et les agissements de Tass sont de plus en plus grotesques et oiseux. La présence de Lunedor n'est qu'insignifiante et Mina se mue en fanatique religieuse tandis qu'apparaît la véritable nature de l'Unique. La bataille ultime entre les draconiens de Béryl et les elfes vire au cauchemar, Medan et Laurana connaissent un destin peu plausible dans le contexte et de nombreux héros disparaissent dans un final aussi infondé que rocambolesque. L'écriture est toujours aussi soignée, les idées intéressantes mais le récit manque de force, les tentatives d'humour tombent à plat tout comme les touches de romance ou de tragédie. L'ensemble manque de crédibilité, d'un réel suspense et de cohérence pour captiver pleinement l'intérêt et s'attacher à des personnages creux et insipides. Une suite décevante, sans éclat ni véritable épaisseur qui n'augure rien d'exaltant pour le volume final.
Commenter  J’apprécie         00
Ten Wing Media Interviews Margaret Weis (2015).
The Con Men interview New York Times best selling author, Margaret Weis about her career, her animals and what it's like to think like a kender...