Andrea devient assistante de la rédactrice en chef d'un grand magazine de mode, Miranda Priestly. Elle croit avoir décroché le boulot qui lui permettra de devenir une grande journaliste, mais, au fil du temps, elle se rend compte que son travail consiste surtout à satisfaire tous les désirs de la tyrannique Miranda.
Grand classique de la chick-lit, "
Le Diable s'habille en Prada" n'en possède pas moins une morale intéressante. Selon moi, ce livre vaut surtout pour l'image qu'il donne de l'univers de la mode: creux, cruel et superficiel. Comment certaines personnes peuvent réaliser les moindres caprices d'une garce dont le seul talent est de savoir mettre en scène des mannequins probablement anorexiques (puisque Andrea est regardée de travers quand son repas dépasse 300 calories) vêtues de vêtements hors de prix? Cela reste pour moi un mystère!
Espérons juste que ça ne se déroule pas de cette façon dans la vraie vie. Toutefois, étant donnée l'expérience de l'auteur dans le milieu new-yorkais de la mode (
Lauren Weisberger a été l'assistante personnelle d'Anna Wintour, rédactrice en chef du Vogue américain), on peut raisonnablement penser que la plupart des anecdotes de son roman sont inspirées de sa propre vie.
Le film tire du "Diable s'habille en Prada" est également très bon, même si l'on peut regretter le fait que Miranda n'y soit pas aussi méchante que dans le roman. J'ai l'impression qu'elle devient un peu "gentillette" vers la fin, ce qui ne correspons pas du tout au personnage du roman, odieux du début à la fin.