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J'ignorais qu'un "spin-off" de Mers Mortes étaient prévu en BD, et c'est donc avec surprise ET plaisir que je me suis plongée à nouveau dans cet univers ! le dessin apporte assurément un plus, même si je ne suis pas très fan du trait. Reste que les couleurs sont vibrantes et que l'oeuvre d'Aurélie Wellenstein se prête décidément très bien à une adaptation graphique ; ses univers sont suffisamment visuels pour être transposables sans dépaysement pour le lecteur.
De plus, même si ça se rattache à Mers mortes, il me semble que c'est totalement compréhensible même sans avoir lu le roman - et permet une approche de cet univers, qui donnera peut-être justement envie d'en savoir plus !
J'ai passé un certain temps à essayer de déterminer à quel moment de l'histoire originale nous nous trouvions. C'est finalement une préquelle, et c'est très agréable à découvrir. de plus, découvrir un peu plus l'histoire du Capitaine, personnage très charismatique, est intéressant, car il a une histoire particulière et atypique à raconter !
On ne s'ennuie pas une seule seconde, et on retrouve tout ce qui faisait la force du roman. Une incursion en BD qui, on l'espère, n'est qu'un début pour Aurélie Wellenstein !
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En 2019, j'ai lu Mers Mortes, ce roman m'avait énormément touchée et quand j'ai su qu'Aurelie Wellenstein travaillait sur une BD, un prequel avec Bengale, j'étais hyper enthousiaste et impatiente de la découvrir. Et... WOUAH! Comment une histoire peut-elle, en 2ans après pour moi et plusieurs avant pour les personnages, me mettre deux fois la même claque ?

C'est au delà du coup de coeur. J'ai ressenti exactement les mêmes émotions qu'avec le roman: colère, révolte, peine, déchirement et pour finir espoir et amour profond. Mon coeur et ma tête ont chaviré.
Puis les dessins d'Olivier G Boiscommun apportent une autre dimension. Parfois dure et cruelle, parfois plus poétique et fantasmagorique. Une immersion totale dont on ne ressort pas tout à fait pareil.

Je pense, que tout comme le roman, cette BD va rester gravée un bon moment dans mon esprit. D'autant plus, qu'avec ce support, il est si facile d'ouvrir une page pour partir danser avec les méduses ou parler avec la baleine blanche.
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Dans Mers mortes, nous découvrions une planète dépouillée de ses mers et océans, sous l'action et l'inconscience de l'homme. La Terre est devenue désertique, la plupart des espèces animales ont disparu. Quelques poches d'humains survivent encore de ci, de là, dans un quotidien des plus précaire et misérable.
Mais si les océans se sont retirés, ils ont laissé derrière eux une empreinte immatérielle qui charrie les fantômes de toutes les créatures aquatiques désormais disparues. de manière cyclique, ces marées ésotériques montent et recouvrent les terres, amenant avec elles les âmes des poissons, requins, dauphins… qui partagent en une mémoire collective les atrocités qu'ils ont subies et leur haine de l'espèce humaine. Sans pitié, ils laissent libre court à leur rage en tuant jusqu'au dernier des hommes.
Dans La Baleine blanche des mers mortes, nous retrouvons un personnage charismatique du roman, le fameux capitaine Bengale. Bien longtemps avant sa rencontre avec Oural, alors qu'il atteint Paris, Bengale découvre une jeune femme qui semble comme danser avec les méduses fantomatiques, sans que celles-ci ne l'attaquent. Mais avant d'en savoir plus, ils sont capturés par le clan des musiciens, un groupe qui est parvenu à apaiser le fantôme de la baleine blanche qui hante la ville grâce à la musique.
Cet album n'est pas une "simple" mise en images du roman Mers mortes puisqu'on découvre une histoire originale qui constitue un préquel au roman. Pour autant, il n'est pas nécessaire d'avoir lu le roman pour se plonger dans cette BD, les bases de ce monde étant exposées dans les premières pages, tout comme cet album peut se suffire à lui-même.
La baleine blanche des mers mortes est un album écologique engagé qui utilise un contexte post apocalyptique pour construire un véritable plaidoyer pour la protection animale. Les images donnent encore plus de puissance à des scènes qui étaient déjà difficiles à accepter dans le roman. le style d'Aurélie Wellenstein nous laisse une forte impression, sublimé par les dessins et la mise en couleur d'Olivier Boiscommun. le travail de la couleur est splendide avec une utilisation de l'aquarelle qui sied parfaitement au thème. Un soin particulier a également été fait sur la structuration des pages avec parfois une pagination des cases classiques et parfois un dessin qui envahit jusqu'aux bords de pages.
La Baleine des mers mortes est une très belle réussite d'adaptation/extension d'un univers romanesque vers une adaptation graphique. le parcours de Bengale est prenant et les messages soulevés par l'autrice ne peuvent que bouleverser.
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J'ai découvert Aurelie Wellenstein l'année passée avec son roman "Mers Mortes" qui a été un gros coup de coeur. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans la bande dessinée tirée du même univers !

Bon, je ne vais pas passer pas quatre chemins, j'ai clairement adoré ce prequel ! Cette histoire se déroule avant que Bengale ne devienne un pirate des Mers Mortes et rencontre Oural (le personnage principal de Mers Mortes).

On plonge ici dans un Paris post-apocalyptique frappé à chaque marée haute par une mer fantôme remplie d'animaux marins venus se venger des humains pour la maltraitance qu'ils ont subit.

Déjà que l'histoire est exceptionnelle, Olivier Boiscommun par ses illustrations, sublime à la perfection l'univers tragique et bouleversant de l'autrice. Je me souviens avoir eu du mal lors de ma lecture du roman avec les scènes de rêves de Bengale car celles-ci décrivent avec détail les violences faites aux animaux. Évidement pour continuer à coller au personne, cette BD met en scène 2 ou 3 rêves mais de façon très brèves (et c'était bien suffisant pour moi car mettre une image sur ces passages atroces, dur, dur !).

En tout cas les planche sont sublimes et j'ai apprécié qu'elles soient si colorées ! le thème étant déjà loin d'être joyeux, les couleurs vives cassent un peu la dureté de l'histoire et c'est très plaisant !

Un univers poignant, déchirant, auquel il est impossible de rester indifférent ! Je vous invite sincèrement à découvrir ce titre. Je pense qu'une personne n'ayant pas lu le roman pourra lire et comprendre sans problème cet ouvrage. Et pour les autres, cette BD est un très beau complément !
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J'attendais beaucoup de cette bande-dessinée, ayant adoré le roman d'Aurélie Wellenstein, son univers, ses personnages et ses messages. Et je n'ai absolument pas été déçue ! La BD est une réussite, dans la digne lignée du roman tout en étant indépendante. Puissante, captivante, touchante et prenant vie grâce aux illustrations envoûtantes d'Olivier Boiscommun, La baleine blanche des mers mortes est une réussite complète, même si elle est un peu moins intense en émotions que le roman pour moi.

Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Dans l'univers du roman « Mers mortes » d'Aurélie Wellenstein, qui est également la scénariste de « La baleine blanche des mers mortes », nous retrouvons Bengale : un étrange voyageur portant le t-shirt du Punisher (vous savez, la tête de mort sur fond noir qui s'étire vers le bas) déambulant dans un Paris désolé. La ville lumière a perdu tout de sa superbe, la tour Eiffel fait triste mine sans la moitié de son antenne et le sable recouvre à peu près tout…

Pour le lecteur qui découvre, comme moi, cette planète après un échec catastrophique sur le plan écologique : c'est une rencontre. Celle de cet homme, qui semble être notre héros, et une jeune femme qui danse au milieu d'un banc de méduses. Des poissons partout dans le ciel de la capitale française tels un mirage qui s'explique rapidement : l'Humanité a tué la planète en la privant de son eau, tuant par la même occasion toute la faune marine ! Des créatures avec qui nous aurions du vivre en harmonie, mais que nous avons assassinées. Alors, comme le Punisher, ils reviennent pour se venger, fauchant les âmes des humains pour en faire une sorte de zombie.

Quelques clans, comme celui de l'Orchestre planqué dans le grand Opéra Garnier, parviennent à se défendre et survivre tant bien que mal. Mais chaque marée emporte avec elle l'âme de quelques quidams. C'est le cas du fils du chef d'Orchestre : l'âme de Jonas – comme dans la Bible – s'est fait emporter par une baleine blanche. Telle Moby Dick, celle-ci est vue comme une créature funeste, vénérée en poésie à chacun de ses passages, dans l'espoir fou de pouvoir récupérer l'âme de Jonas.

Ces deux grands noms ne sont pas les seules représentations d'oeuvres connues. En découvrant le passé du cétacé, on est amené à penser au film « Orca » dans lequel un orque voit sa femelle mortellement blessée mettre bas de leur petit sur le pont du navire marchand qui l'a capturée. Dans tous les cas, que ce soit le passé de l'un ou de l'autre, la vie de Bengale, du groupe surnommé l'Orchestre ou le cheminement de Chrysaora jusqu'à la capitale en compagnie des méduses : la plume d'Olivier Boiscommun fait mouche ! Si les humains ne sont pas spécialement à leur avantage, le monde aquatique est, quant à lui, superbe ; laissant le lecteur entre rêverie et cauchemar quant à la réalité qu'il peut représenter.

On pense immanquablement à la désastreuse gestion de l'écologie faite par l'Homme. Elle est au coeur des préoccupations politiques de nos jours et devrait être sérieusement prise en compte par l'Humanité toute entière… Car finalement, « Mers Mortes » (que je viens de commander pour le lire prochainement au format roman) n'est-il pas une hypothèse plausible de ce qui nous attend si nous n'y prenons pas garde ?
Lien : https://sambabd.net/2022/01/..
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J'ai pris cette BD uniquement car j'y ai reconnu le nom bien célèbre d'Aurélie Wellenstein. Je savais d'emblée que j'allais être dans un monde SF post-apocalyptique. Pas du tout ma zone de confort dans mes lectures mais le challenge BD aide bien à me sortir de mes habitudes ! Agréablement surprise par les graphismes et la couleur, je me laisse porter par cette BD étrange, hors du temps mais avec des thématiques très fortes et actuelles. L'écologie, l'amour des animaux, l'Homme ... et si les animaux se vengeaient de nous, les destructeurs du monde ?
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Cette BD se passe ds un monde post-apocalyptique, où à cause de la pollution, les mers ont disparu avec les animaux qu'elles contenaient. Elles ont laissé place à un phénomène paranormal. Ponctuellement, partout sur Terre, se produisent des marées hautes sèches qui ne noient pas les Hommes mais qui contiennent les fantômes des animaux marins disparus. le moindre contact avec ces créatures et c'est la mort ou la folie assurée.

Le personnage principal, Bengale, est un homme qui voyage seul dans ce monde en ruine. En plein coeur de Paris, lors d'un des phénomènes, il va faire la rencontre de Chrysaora, une femme qui danse au milieu des méduses… Chacun à sa manière semble avoir trouvé une façon de vivre au milieu de ce chaos. Ils vont rapidement croiser la route d'exorcistes qui vivent dans l'opéra et qui souhaitent obtenir leur aide pour exorciser une baleine géante qui passe régulièrement au-dessus d'eux.

Quels secrets cachent les personnages ? Comment réussissent-ils à suivre ? Existe-il un espoir de retour à la normale ? Beaucoup de questions dont vous trouverez les réponses dans la BD.

C'est un one-shot avec un message écologique qui nous invite à nous dépêcher d'agir et à ne pas fermer les yeux sur l'état du monde et la façon dont on traite les animaux…
J'ai bien aimé le côté science-fiction des fantômes qui viennent se venger du mal que les êtres humains leur ont fait à eux mais aussi à la planète !

La fin est ouverte un peu comme si l'auteur nous laissait 2 choix : soit le monde de lequel nous vivons change et la fin pourra être heureuse, soit notre monde continue sur sa lancée et la fin sera catastrophique.
Les dessins sont quant à eux vraiment adaptés au thème avec un côté assez dur dans les traits notamment ceux des humains et les couleurs utilisées donnent différentes ambiances selon que le paysage soit désertique, marin ou dans le passé, c'est très bien foutu !!!

Un titre qui ravira les écologistes et autres personnes sensibles à cette cause !

🐋🐠🦈🐠��
Lien : https://www.instagram.com/my..
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J'attendais cette bande-dessinée avec une très grande impatience depuis quelques années et j'ai couru l'acheter le jour même de sa parution. La baleine blanche des mers mortes est un préquel à Mers Mortes, qui avait été un gros coup de coeur à sa sortie, mais les deux histoires peuvent se lire indépendamment sans problème.

La baleine blanche des mers mortes c'est l'histoire de Bengale, un homme solitaire, qui croise la route de Chrysaora, une femme qui adore les méduses et qui danse avec à chaque nouvelle marée haute aux portes de Paris. Tous deux vont rencontrer les survivants de l'Opéra, seul bâtiment parisien toujours debout. Mais autant les résidents, que Bengale, cachent un secret, et c'est tout l'intérêt de cette bande-dessinée.

Seule demeure le fantôme d'une énorme baleine blanche, venue hanter les résidents de l'Opéra et par laquelle Bengale se sent appelé/attiré. La connexion entre les deux « personnages » est belle mais surtout d'un intérêt capital pour la suite car elle permet d'entrevoir quelques éléments de Mers Mortes (si mes souvenirs ne me jouent pas des tours).

J'ai beaucoup aimé suivre cette histoire à cheval sur plusieurs époques : entre le présent des personnages et le passé de la Terre ainsi que le comment du pourquoi la mer fantôme hante et tente de détruire ce qu'il reste de l'humanité. le tout ressemblant à une forme de revanche envers ceux qui ont massacré des milliers d'animaux pour leur bon plaisir, marquant l'avénement de quelque chose de nouveau.

Les illustrations d'Olivier Boiscommun sont sublimes ! Elles dépeignent très bien l'atmosphère mortifère du présent et montrent avec brio l'énorme vide laissé par la mer disparue, mis à part au moment des marées fantômes. L'atmosphère et les couleurs sont un régal pour les yeux et servent à merveille l'histoire contée par Aurélie Wellenstein.

En bonus, j'ai beaucoup aimé les petites planches de journal intime de Chrysaora en toute fin de bande-dessinée. Cela permet de comprendre un peu mieux le personnage, mais surtout de voir de quelle manière elle finit par complètement perdre toute notion du temps, jusqu'à ce ne plus savoir du tout. Toutes les journées se ressemblent et plus rien ne permet de se repérer dans le temps.

La baleine blanche des mers mortes est une fable écologique marquant le point de départ de Mers Mortes. Si elle peut se lire indépendamment, il est intéressant de voir un peu le passé des personnages, notamment Bengale, qui a son rôle à jouer dans le roman. C'est une bande-dessinée que je recommande autant pour son scénario que pur ses illustrations, qui transportent le lecteur dans l'intrigue qui prend vie sous ses yeux. Un vrai régal !
Lien : https://reveuseeveilleeblog...
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Dans l'univers de Mers mortes D'Aurélie Wellenstein.

L'humanité a tellement profité de la nature qu'aujourd'hui l'eau est devenu une denrée rare. Les océans sont disparût et les animaux marins avec eux.
Dans ce monde changé en désert, seuls les fantômes de ces animaux reviennent hanter les vivants lorsque la mer morte reviens les venger.
Dans un Paris en ruine, une communauté réussi à survivre grâce à la musique jusqu'à ce que deux voyageurs s'en mêlent : Chrysaora qui semble parler aux méduses et le mystérieux Bengale.

BD peut surprenante pour ceux qui ont lu Mers mortes, comme moi. Cela dit, ce qui m'a surpris c'est que j'ai plus apprécié la BD que le roman. Ce qui m'avait principalement dérangé dans le roman, c'était le personnage principal. Ici, Bengale m'a semblé plus intéressant. de plus, graphiquement parlant, ça m'a parlé et c'est expressif.

Cela dit, si la thématique écologique est universelle et touchante, voir peut-être bouleversante, je me pose la question de ce que comprendre et réellement percevoir de l'univers un lecteur qui n'a pas déjà lu le roman. J'imagine que c'est à voir avec d'autres critiques probablement existantes sur le site ...

Bref, un one shot intéressant.

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