La baleine blanche des mers mortes

Si vous me suivez depuis mes débuts sur insta (@mana.traverse.les.pages), vous vous souvenez peut-être du coup de coeur qu'avait été Mers Mortes, de la même autrice. Découvert en 2019, la plume et surtout le message transmit derrière ce roman post-apocalyptique m'avaient marquée.

Et bien cette BD est une sorte de préquel, où l'on découvre une partie du passé de Bengale. Comme c'était mon personnage préféré dans le roman, j'étais ravie d'en apprendre un peu plus sur lui !
Comme dans le titre originel par contre, le récit est violent : certaines scènes sont sanglantes et la cruauté envers les animaux marins est de mise (c'est justement l'un des propos développés par l'ouvrage).

Au niveau du dessin, ce type de trait n'est pas mon préféré mais il s'accorde bien avec le récit, le coté assez sec des contours accentuant la dureté de l'intrigue. J'ai par contre beaucoup aimé les jeux de couleurs, notamment sur les animaux marins, qui donnent de belles planches.

Bref, c'était très sympa de retourner dans l'univers inventé par l'autrice et d'en apprendre plus sur l'un des personnages, même si j'ai trouvé le récit finalement assez rapide (peut-être que j'avais envie de rester un peu plus longtemps aux cotés de cet homme étrange au blouson "The Punisher" (c'est vrai que cette méduse y fait penser…).

Et pour prolonger le propos du roman, comme la baleine est mon animal préféré, je vous laisse le lien de quelques articles, qui me paraissent accessibles au plus grand nombre et qui parlent de ces géantes des mers !

Dans un monde où l'Homme a détruit la nature, la mer s'est retirée et la Terre s'est asséchée.
Mais les océans se souviennent du mal que les humains leur ont causé et reviennent sous forme de vagues fantômes.
Les animaux marins spectraux peuvent ainsi assouvir leur soif de vengeance en aspirant l'âme de ceux qu'ils croisent sur cette terre aride.
C'est dans ce contexte et dans un Paris méconnaissable que Bengale et Chrysaora se rencontrent...
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La baleine blanche des mers mortes est un préquel au roman "Mers mortes" de Aurélie Wellenstein.
Elle y dépeint un monde post-apocalyptique et dystopique hanté par les fantômes des océans.
Le BD est magnifiquement illustrée et mise en couleur par Olivier G Boiscommun : un vrai régal pour les yeux!

C'est album est un récit complet que j'ai vraiment beaucoup aimé. J'aime les récits qui abordent les thèmes écologiques, et quoi de plus écolo que la protection des océans et de la vie marine!
Les personnages de cette histoire sont très intéressants. Ils ont un passé qui les a marqué et rejaillit dans cette épopée.
Lien : https://www.7bd.fr/2021/11/b..

Quelle lecture intrigante que celle de la baleine blanche des mers mortes ! Je ne suis pas une grande liseuse de bande-dessinées, mais celle-ci m'a attirée par sa couverture sobre au niveau des couleurs et son titre mystérieux. Finalement, je n'ai pas du tout été déçue. Ce n'est pas forcément le genre de choses que j'aime lire, le post-apocalyptique n'étant pas mon genre de prédilection, mais ici j'ai aimé que l'auteure souhaite élever les consciences principalement en ce qui concerne les océans. L'histoire des fantômes et de leurs âmes est ensuite assez bien expliquée. Bien sûr, tout cela est de la fiction, mais ce n'est pas non trop farfelu et cela joue encore une fois avec la conscience du lecteur.
Je lirai sans peine une autre bande-dessinée de cette auteur.
Quant aux illustrations, je les ai trouvées très belles et j'ai beaucoup aimé le choix des couleurs.
Je recommande ce livre!

Sur une Terre où les mers et océans ont disparus dû à la pollution et autre bêtise humaine, d'étranges marrées spectrales déferlent de toutes part remplies d'animaux marins fantômes.
Si par malheur un de ses animaux venaient à toucher un humain son âme serait totalement absorbée.
À Paris, une mystérieuse Baleine Blanche menace la ville et le reste de ses habitants....

Wahouu qu'elle claque cette Bd !
J'avais très envie de découvrir le roman "Mers" Mortes "et j'avoue être contente d'avoir pu commencer par la Bd qui nous plonge dans l'univers.
De quoi me mettre dans le contexte et placer le décor. Une façon aussi de présenter Bengale, cet homme tiraillé en son fort intérieur.
Un très beau message écologique aussi à travers cette histoire, qui nous rappelle que même si la mer et ses habitants son silencieux ce n'est pas pour autant que leur souffrance ne doit pas être prise en considération.
Le tout est sublimé par les dessins à l'aquarelle de Olivier Boiscommun, qui donne un vrai plus à l'aspect spectral des marrées.

Une bande dessinée intelligente, écologique et brillante qui se suffit à elle mais qui laisse aussi une grande porte ouverte pour la suite.

Je n'ai pas lu le résumé, voulant garder le mystère. Je savais juste que j'allais me retrouver dans l'univers de Mers mortes. Et j'ai trouvé l'histoire agréable bien que l'histoire aurait méritée plus de profondeur, notamment sur l'histoire et le développement des personnages. J'ai beaucoup aimé le choix de couleurs vaporeux qui transcrit bien le monde dans lequel on évolue.

Sur une Terre desséchée par le bouleversement climatique, les mers ont disparu mais, elles reviennent hanter les humains lors de phénomènes nommés Marées Hautes, et submergent la Terre. Par voie de conséquence, les spectres des animaux marins disparus viennent par vengeance arracher l'âme des humains. La baleine blanche des mers mortes est une sorte de préquel au roman Mers mortes d'Aurélie Wellenstein, récit d'un monde empreint de nostalgie voué à disparaître. Cet univers chimérique prend vie avec justesse sous le trait et les couleurs d'Olivier Boiscommun avec des images splendides qui transcendent cette fable écologique. À cette occasion, on découvre un épisode du passé tourmenté de Bengale et sa relation avec Chrysaora une jeune femme intrigante qui entretient un lien particulier avec les méduses. C'est sur leur rencontre et la découverte d'une communauté de réfugiés au sein des ruines de l'Opéra Garnier à Paris que va s'articuler l'histoire. Un conte onirique qui s'efforcer mettre en avant la détérioration de l'environnement, la mort de la nature et notre responsabilité dans cet état de fait. le dessin d'Olivier Boiscommun apporte une force remarquable à ce récit avec un graphisme précis et un travail des couleurs spectaculaire avec ces flots tumultueux émanant des ténèbres qui nimbent décors et personnages d'un bleu profond. le scénario d'Aurélie Wellenstein dresse, avec une touche de poésie, un constat alarmant sur le devenir de la planète, sublimé par la créativité d'Olivier Boiscommun.
Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir lu Mers mortes pour aborder la BD, l'univers particulier du roman étant évoqué dans les premières planches, c'est néanmoins un bon complément mais aussi une bonne entrée en matière dans l'univers de l'auteure.