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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un one-shot très réussi graphiquement. A commencer par la couverture qui est à la fois mystérieuse et superbe.

Evidemment, ce titre se démarque des autres par l'approche de son univers post-apocalyptique et surtout fantomatique. L'idée d'une revanche des animaux marins sur les hommes suite à la disparition des mers est très bien exploité par l'auteur.

Le changement climatique est passé par là provoquant la disparition de tous les océans laissant place au désert. C'est le retour des animaux spectraux qui nous transforme en zombie !

Il y a également comme une forme de poésie onirique qui est d'ailleurs joliment mise en image. Les décors sont tout simplement somptueux. le trait est à la fois élégant, frais et dynamique. Tout ceci concourt à une lecture très agréable. C'est toujours un plaisir immense que de pouvoir me régaler de son impeccable graphisme ! C'est tout bonnement merveilleux !

On pourra également voir une certaine dimension écologiste de ce récit qui nous amène dans un Paris du futur digne d'un film « Mad Max » à savoir une nature oppressante et des ruines délabrées. Il s'en dégage une atmosphère particulière qui fait tout le charme de cette histoire un peu hors du commun.

Certes, heureusement que les musiciens de l'Opéra sont là pour pouvoir calmer les ardeurs d'une baleine mortelle digne de celle de Moby Dick. Les clins d'oeil se multiplient avec toutes les références. On remarquera également un certain Jonas qui rappellera Pinocchio.

En bref, une histoire plaisante sur une bonne idée dont le potentiel d'exploitation a été mis à profit pour le lecteur. En somme, une fable écologiste qui donne de l'espoir à l'humanité.
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Une BD sympathique qui se laisse dévorer trop vite.

Cela fait un moment que le roman Mers mortes d'Aurélie Wellenstein m'intrigue, j'ai sur ce titre des avis très positifs et en plus il est même sorti en poche. Allez savoir pourquoi je n'ai pas encore pris le temps de lire ce dernier. En attendant de découvrir un jour ce roman, je n'ai pas pu résister à emprunter cette BD quand je suis tombé dessus à la médiathèque.

Prélude au roman d'Aurélie Wellenstein, cette BD magnifiquement dessinée et coloré par Olivier Boiscommun s'est avérée être une porte d'entrée sympathique et impactante dans l'univers que propose l'auteure. Dès les premières planches, l'univers et le décor sont posés, c'est singulier, original et violent. L'idée des mers mortes et des animaux marins qui sous forme de fantômes viennent se venger est vraiment superbe. Les personnages esquissés au cours de la BD ne sont pas en reste, ni blanc ni noir. Aurélie Wellenstein propose ici avec celui de Bengale un personnage gris intéressant tandis que celui de Chrysaora est très intriguant.

Certains passages peuvent heurter par leur violence, Il est montré les horreurs dont nous les hommes sommes capables, ici le massacre ni plus ni moins de cétacés. Une histoire donc assez sombre tout en étant belle par certains aspects. Je ne pas très surpris vue l'auteure au scénario mais Olivier Boiscommun a également fait du beau travail, c'est vraiment très beau visuellement, un petit plaisir pour les yeux.

Pourquoi pas 5 étoiles alors ? Pour une raison très simple, c'est vraiment très court. Je me suis retrouvé un peu frustré à la fin de ma lecture. Bien entendu cela s'explique par le fait que je n'ai pas lu le roman je pense. Il n'en demeure pas moins que cela constitue une chouette entrée dans cet univers que propose l'auteure et je lirais c'est une certitude Mers mortes un jour ou l'autre.
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BD SCIENCE-FICTION / POST-APO.
Autant le dire tout de suite, cette BD est le préquel du roman d'Aurélie Wellenstein aux éditions Scrinéo intitulé "Les Mers Mortes", et elle se charge elle-même de heurs et malheurs de Bengale avant le Hollandais Volant.
Nul besoin d'avoir lu le livre pour lire la BD, tout l'univers du roman étant présenté dans les premières pages. Les graphismes d'Olivier Boiscommun sont très beaux et très réussis, véritable chaînon manquant entre le coolissime Adrien Floch pour les personnages et le dynamisme et l'immense Thierry Ségur pour les décors et l'ambiance.
Malgré un récit noir c'est un récit d'espoir, donc il souffre d'un arrière-goût voire même d'un goût de « trop peu ». C'est bien le seul défaut de qui m'apparaît comme le meilleur titre des éditions Drakoo.
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Lire une BD qui sert de préquel à un roman qui m'avait beaucoup plu, c'est plutôt original et l'idée me plaît !
Voici donc "La baleine blanche des mers mortes" qui me permet de retrouver l'un des personnages de "mers mortes" le mystérieux Bengale.
Oui mais....ça se lit bien trop vite !
J'en aurai bien découvert un peu plus...Un défaut qui peut servir aux lecteurs qui n'auraient pas encore eu la chance de lire le roman 😉
Les graphismes d'Olivier Boiscommun sont colorés et lumineux. Ça donne envie de tourner les pages. L'histoire est intéressante puisqu'elle renseigne sur le passé de Bengale.
Certains passages sont assez violents, il est utile de le signaler.
J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ce monde des marées fantômes et ses dévoreurs d'âmes.
Une belle adaptation de l'univers imaginé par Aurélie Wellenstein.

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Je devais parler de cette BD depuis un moment déjà. Ayant un gros coup de coeur pour me roman, je savais d'ores et déjà que ce support visuel me plairait !

Nous retrouvons un personnage du roman qui ne nous a pas laisser indifférent. Déjà profondément touché par le sort des animaux dans le livre, voir des illustrations de ce mal qui les as décimés me brise encore davantage.

Les illustrations sont tout simplement sublimes. Les dessins sont très détaillés et la couleur très profonde accentue les protagonistes, et rend les animaux plus merveilleux encore

Je ne peux que vous conseiller cette bande-dessines pour prolonger l'univers créé par @aureliewellenstein
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Curieux titre que cette Baleine blanche des mers mortes paru chez Drakoo, le nouveau label de bd de genre dirigé par Mr Arleston. C'est un mélange de voyage post-apo et de ballade poétique, un mélange de survie et de fantastique. le monde n'est plus, la Terre a vu ses océans et ses mers se dessécher et s'évaporer à cause des raisons qui nous sont bien connues.

Pour autant, l'océan ressurgit par moments par vagues, vagues fantomatiques telles des résurgences d'un passé bleu marine qui ne noie pas mais aspire les âmes des êtres humains encore en vie. Des fantômes de requins, de baleine, de dauphins, de méduses ressurgissent par moments dans un élan de beauté et de dangerosité.

La beauté est là en tout cas dans ce one-shot porté par le dessin aqueux et aérien d'Olivier Boiscommun, un dessin et une couleur tout en éléments dans lequel le bleu de l'océan vient carrément engloutir la planche. Mention spéciale en passant à la première de couverture qui happe sans difficulté l'oeil du lecteur. C'est nimbé de mystères, c'est une couverture qui correspond bien au ton fantomatique de cette bd.

A l'intérieur, le style d'Olivier Boiscommun n'est pas en reste bien évidemment. Olivier Boiscommun évite les lieux communs ( ah ah...) de l'ambiance post-apocalyptique façon Mad Max en privilégiant les qualités oniriques et engagées du scénario d'Aurélie Wellenstein. Les couleurs, le dessin à l'aquarelle sont de véritables pièces maîtresses dans ce one-shot de toute beauté qui nous fait facilement le cadre post-apocalyptique pour mieux se focaliser vers un genre davantage fantastique qui véhicule aussi bien la rêverie que l'engagement.

Des planches entières, que ce soit en première plan ou en fond de pages, baignent dans le fantastique, baignent dans cet océan fantôme et on ne peut que se noyer dans le dessin de Boiscommun. C'est immersif, c'est une ballade somptueuse qui n'éclipse pas l'engagement du propos suivant : les océans sont morts des erreurs de l'humanité. Ce qui donne lieu à des passages plus réalistes, des flash-backs sur un groupe de pécheurs qui emprisonnent des dauphins dans leur filets, la pollution, le réchauffement climatique... le fantastique repose ici sur des bases solides et c'est, bien évidemment, dû au scénario de la romancière Aurélie Wellenstein dont La baleine Blanche des mers mortes est un complément à son roman Mers Mortes paru en 2019.

Nous rejoignons ici le credo du label Drakoo qui vise à faire travailler ensemble des romanciers plutôt novices dans le scénario de bande dessiné avec des dessinateurs confirmés. C'est ainsi le cas des Artilleuses dont l'intrigue est directement ancré dans le Paris des Merveilles de Pierre Pevel ou du titre La Pierre du chaos scénarisé par un prolifique romancier de l'imaginaire Gabriel Katz.

La plupart des scénaristes de Drakoo sont donc avant tout des romanciers. C'est le cas pour ce nouveau titre écrit par la romancière fantasy / jeunesse Aurélie Welllenstein qui signe ici son premier scénario de bd , un scénario qui introduit bien son univers mais qui n'en demeure pas moins trop adapté, charcuté et au final frustrant.

Je partage l'avis de Damss, c'est un titre beaucoup trop court qui a à peine le temps d'exposer son univers. Certes, cela permet de donner du mystère à cet album, de lui donner un bon style emprunt de poésie et de fantastique mais force est de reconnaître que l'intrigue parait bien faible au final. Pour autant, le scénario est bien structuré mais, d'une certaine, la bd est prisonnière de son statut de spin-off qui donne une sensation d'incomplet à l'intrigue. C'est court et, à peine avons-nous le temps de se familiariser avec cet univers écologique, fantastique et post-apo, que la bd s'achève dans un final un peu abrupte. Certains personnages sont carrément survolés comme la danseuse au milieu des méduses dont on questionne le rôle finalement...

De ce fait, malgré la qualité du dessin, La Baleine Blanche des mers mortes est le fruit d'un scénario prisonnier de l'univers d'un roman que tout le monde n'a pas lu. D'une certaine manière, c'est regrettable que certaines créations de Drakoo ne soient pas plus enclines à la création originale plutôt que de vouloir créer des prolongements d'univers romanesques déjà bien établies, des prolongements parfois imparfaits et brouillons comme ce titre dont la grâce et le mystère ne rendront pas l'intrigue mémorable.

Prisonnière de son statut de scénario/ préquel au roman d'Aurélie Wellenstein, cette baleine blanche nage dans des eaux bien trop tranquilles pour nous laisser un souvenir frappant. Malgré tout, il serait dommage de passer à côté du charme ambiant de ce one-shot qui concilie univers post-apo et fantastique fantomatique grâce à la patte lumineuse du dessinateur d'Olivier Boiscommun.
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Projet très solide bâti sur un univers existant et un propos écologiste déterminé, La baleine blanche des mers mortes est une nouvelle réussite de l'éditeur, tant graphique que d'écriture, en déroulant une intrigue pas si facile à exposer et en tenant jusqu'au bout un suspens qui conclut très logiquement et poétiquement cette histoire. La brièveté du format et l'ambition modérée du projet ne se ressentent pas sur un travail (et ce n'est pas si fréquent sur ce format) parfaitement réalisé et qui sait proposer de la nouveauté dans le paysage éditorial BD. Une jolie trouvaille que je vous invite à découvrir.[...]

Lire la suite sur le blog:

Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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L'écologie poétique
[Résumé] Pour adapter Mers Mortes, récit de sciences-fiction aux accents postapocalyptique, Aurelie Wellenstein associe sa plume aux pinceaux virtuoses d'Olivier Boiscommun

Il fallait tout le talent de l'artiste pour retranscrire avec force, justesse et poésie cet univers fascinant qui esquisse les contours d'un futur cauchemardesque qu'il pare de couleurs chatoyantes sans rien enlever de la violence ou de l'émotion contenue dans le récit.

Sensible, La baleine blanche des mers mortes est une fable écologique sombre et poétique qui hantera durablement le lecteur… Il est minuit moins une… Peut-être n'est-il pas encore trop tard…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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--- du roman à la BD ---
Si vous me suivez depuis longtemps, vous avez sans doute déjà remarqué qu'en temps normal je ne chronique pas de bandes dessinées. En effet, il s'agit là d'un format que j'affectionne peu, probablement parce que l'expérience de lecture ne permet pas de s'immerger des heures durant.

Cependant, je n'ai pas hésité une seule seconde à faire une exception lorsque les éditions Darkoo – que je remercie au passage – m'ont proposé en service de presse La Baleine blanche des mers mortes, une BD tirée du roman d'Aurélie Wellenstein. Et oui, bien qu'il m'ait brisé le coeur, j'ai adoré Mers mortes. J'étais donc plus que curieuse de voir son univers adapté. Sachez-le, je ne suis nullement déçue du voyage !

--- J'en ai pris plein les yeux ---

Personnellement, je trouve les dessins de Vincent Boiscommun d'une beauté sans pareille. Grâce à des couleurs vives et à une multitude de détails, ce dernier offre une véritable poésie à l'histoire. C'est tout simplement grandiose ! Selon moi, il a su donner vie à cet univers sombre dans lequel perce une lueur d'espoir.

Attention, néanmoins : comme pour le roman dont elle est tirée, la BD contient des scènes très violentes, très sanglantes, notamment par le meurtre d'animaux marins. Pour autant, et même si cela n'enlève rien à la dureté du message, j'ai estimé qu'auteur et dessinateur conservaient une certaine sobriété dans la manière d'amener les choses. C'est simple et percutant – voire choquant pour les plus sensibles, j'en conviens.

--- Comme un bonus à l'histoire d'origine ---

Pour ceux qui n'auraient pas lu Mers mortes, sachez que la BD est un genre de préquel. Elle reprend ainsi un personnage phare du roman, Bengale, dévoilant un pan essentiel de son passé. Je l'admets, j'étais plus que ravie de retrouver ce héros (ou anti-héros) et, mieux encore, de découvrir les origines de sa quête. Je ne peux vous en dire plus, si ce n'est qu'il dégage un charisme incroyable, puisant dans sa volonté sans failles pour survivre. Chrysaora, quant à elle, m'était totalement inconnue, mais j'ai apprécié la touche de douceur qu'elle apporte à l'histoire.

Le seul bémol concerne le rythme, bien trop rapide à mon goût. Cela est probablement dû au format, mais j'ai trouvé que le récit manquait de transitions, d'explications, d'approfondissement.

--- Un goût de trop peu… ---

Comme je l'ai dit plus haut, je lis peu de bandes dessinées. Je n'ai donc pas l'habitude de me contenter d'une cinquantaine de pages, aussi sublimes soient-elles, ni d'achever ma lecture en moins d'une heure. Résultat : je suis restée sur ma faim !

Heureusement, si vous rencontrez le même problème que moi, vous pourrez toujours vous tourner vers le roman afin de poursuivre cette expérience de lecture inoubliable.

--- Un message écologique fort ---

Dernier point à aborder, et non des moindres. C'est bien évidemment ce qui réunit BD et roman. Par le prisme de l'imaginaire, Aurélie Wellenstein dépeint un futur particulièrement lugubre, tant pour les créatures marines que pour la planète tout entière. Cela fait naturellement écho aux préoccupations environnementales de notre époque même si, il faut bien l'avouer, l'humanité n'est pas près de changer. Enfin, qui sait ? Peut-être suis-je trop pessimiste…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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J'ignorais qu'un "spin-off" de Mers Mortes étaient prévu en BD, et c'est donc avec surprise ET plaisir que je me suis plongée à nouveau dans cet univers ! le dessin apporte assurément un plus, même si je ne suis pas très fan du trait. Reste que les couleurs sont vibrantes et que l'oeuvre d'Aurélie Wellenstein se prête décidément très bien à une adaptation graphique ; ses univers sont suffisamment visuels pour être transposables sans dépaysement pour le lecteur.
De plus, même si ça se rattache à Mers mortes, il me semble que c'est totalement compréhensible même sans avoir lu le roman - et permet une approche de cet univers, qui donnera peut-être justement envie d'en savoir plus !
J'ai passé un certain temps à essayer de déterminer à quel moment de l'histoire originale nous nous trouvions. C'est finalement une préquelle, et c'est très agréable à découvrir. de plus, découvrir un peu plus l'histoire du Capitaine, personnage très charismatique, est intéressant, car il a une histoire particulière et atypique à raconter !
On ne s'ennuie pas une seule seconde, et on retrouve tout ce qui faisait la force du roman. Une incursion en BD qui, on l'espère, n'est qu'un début pour Aurélie Wellenstein !
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