Yardam

Une très mauvaise expérience de lecture pour moi. Je m'attendais à tout sauf à cela de la part de ce livre, qui n'est de toute évidence pas à mettre entre toutes les mains (ce que la maison d'édition n'a mentionné nulle part. Dommage car c'est à mon sens le plus important à faire).

Yardam est un roman qui nous conte le destin d'une ville menacé par un virus qui se transmet sexuellement. Une fois infecté par ce virus, les hôtes ont le pouvoir d'aspirer l'âme des gens, rendant la personne à l'état de coquille. Plus l'infecté aspire d'âmes, plus les voix cohabitant dans sa tête sont nombreuses et mènent la personne à la folie.
Au début de ce livre, on assiste à la mise en quarantaine de Yardam. Kazan, un des infectés du virus, parvient à faire entrer dans la ville un couple de médecins alors même qu'il essayait de s'enfuir. S'ensuit la recherche d'un traitement, mais très vite Kazan se sent en danger et va tout faire pour s'en sortir, quitte à basculer d'autant plus dans la folie.

Alors attention, ce livre n'est vraiment pas pour tout le monde, et comme vous l'avez compris il n'a pas été pour moi. Beaucoup de scènes de violence, et surtout de scènes graphiques qui m'ont énormément dérangées. le fait de ne pas être prévenue ne m'a vraiment pas aidée.
J'ai été dérangée par tout dans ce roman, et je me suis sentie vraiment mal à l'aise par rapport à beaucoup de points. J'ai eu l'impression d'être confrontée malgré moi à un esprit tordu dans certains passages, et franchement à de nombreuses reprises je me suis demandée comment c'était possible d'écrire un bouquin pareil et de se faire publier.

J'ai été écoeurée à de nombreuses reprises, que ce soit des personnages ou de leurs actions et choix. Aucune attache possible face à de telles personnes, ce qui est pourtant un point important lorsqu'on lit un roman. Il y a également un manque de réalisme, puisque je n'ai compris aucune de leurs réactions et comportements...

La fin est précipitée et au final pas très complexe au vu du reste du roman... Je me suis dit "donc j'ai enduré tout ça jusqu'au bout pour ça...?".

Donc vous l'aurez compris pour moi ce livre a été une expérience catastrophique.
Je suis surtout choquée et alarmée, face au manque d'avertissements de la part de la Maison d'édition. C'est à mon sens une grande erreur car ce livre comporte des thèmes pouvant être très choquants, ainsi que des scènes vraiment pas adaptées à tout le monde. Au vu du résumé, on ne dirait pas que c'est à ce point, ce qui m'amène d'ailleurs à une autre problématique : le résume ne correspondant pas au livre.

Je remercie tout de même les Editions Scrineo pour leur envoi et leur confiance.

Bonne lecture tout de même !
Sacha

C'était la première fois que je lisais Aurélie Wellenstein et ce livre ne m'a malheureusement pas donné envie de renouveler l'expérience. C'est un récit noir et étouffant, à ne pas mettre entre toutes les mains, qui traite de maladie mentale, de toxicomanie et de solitude. Tant de joyeusetés !

Passées les premières pages de mise en place de l'univers, j'ai eu du mal à rentrer dans le roman car Kazan n'est pas un personnage très sympathique. Il personnifie la schizophrénie et je n'ai pas réussi une seconde à m'attacher à lui. C'est un huis clos angoissant dont on ne voit pas le bout. Et les passages dans la tête de Kazan, qui porte de nombreux démons en lui, enfoncent encore le clou. L'ambiance est poisseuse et glauque, les relations parfois carrément malsaines. La mise en quarantaine de la ville accentue encore le malaise.

Bref, le genre de roman que je déteste. En plus, on tourne rapidement en rond, c'est long, mais c'est long. Et puis la violence pour la violence, très peu pour moi ! Non, je suis complètement passée à côté !