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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
David Chandler a dédié son roman à Fritz Leiber, Michael Moorcock et R. E. Howard. On aurait du donc s'attendre à un festival sword & sorcery de bon aloi, mais malgré quelques clins d'oeil cela ne dépasse pas le cadre de la fantasy à capuche, version abâtardie du genre. Car les auteurs cités auraient pu écrire en mieux la même histoire avec bien moins de pages.

Niveau personnages c'est sympathique mais limité :
Je n'ai pas du tout accroché au héros orphelin adolescent qui se croit très intelligent. J'ai bien davantage apprécié le personnage du paladin ultra idéaliste Croy. La sexy sorcière Cythère a du potentiel mais elle est plus passive qu'active. Les personnages du maître bretteur mercenaire, du roublard passe-muraille et de l'ogre loyal bon sont plus originaux, mais l'auteur préfère se concentrer sur le triangle amoureux entre les 3 puceaux précédemment cités. le burgrave, le castellan, l'ambassadeur nain, la maquerelle Elody… ne servent à rien.
Reste donc le méchant sorcier qu'on nous présente comme étant très très narcissique et très très sadique, sauf que cela reste un pervers narcissique avec l'envergure d'un tyranneau de bureau.

Niveau intrigue c'est plutôt assez simple :
C'est l'histoire d'un voleur qui veut tout avoir et tout de suite et qui donc a les yeux plus gros que le ventre. C'est donc tout naturellement qu'il se retrouve coincé dans un cambriolage à 2 temps qui le dépasse complètement. On a quelques trucs à la "Ocean's Eleven" plutôt sympas, mais rien de terrible non plus car on est plus près des 3 compères que de la douzaine… L'auteur a voulu se lancer dans un grand whodonit autour de l'identité du chef de la cabale, mais cela tombe à plat car le worlbuilding est inexistant et le nombre de personnages limité. Et donc on tombe dans le dénouement à la Scooby Doo...

Niveau style franchement c'est plutôt bien si on passe quelques facilités !
C'est agréable à lire, merci à Benjamin Kuntzer. le ratio action, palabre, atermoiement ne plaide pas en faveur du page turner mais si cela marche bien quand même, et donc on se retrouve avec pas mal de verbiage qui frôle assez dangereusement avec le tirage à la ligne par moment (mais rien de très grave non plus). Si les scènes d'action sont un peu lisse par rapport à la concurrence, le vrai problème reste qu'elles sont délayées inutilement sur plusieurs chapitres pour créer artificiellement du rythme et du cliffhanger à 2 sous et que cela hache plus le récit qu'autre chose. de plus quelques passages mettent la suspension d'incrédulité à l'épreuve : on se rapproche pour le meilleur comme pour le pire des shoneneries avec un Croy qui pourrait facilement remplacer Hyoga dans "Saint Seiya" la série abrégée (ah les monologues sur l'espoir et l'amitié !).
De plus on tease sur les techniques érotiques des locataires des bordels urbains et sur les rapports contre-nature et sado-maso du sorcier, mais cela ne va pas plus loin que le tititillage d'hormones pour préadolescents.

Niveau background tout le roman se déroule intégralement dans la Cité libre de Ness :
Le côté "Nightprowler" est sympa mais cela ne va pas très loin : rendez-nous "Laetith" ! le Château du burgrave, le palais du sorcier, 1 ou 2 demeures marchandes, des quartiers pauvres interchangeables et une place du marché plus ou moins fréquentée. C'est un worldbuilding rôlistique un peu léger quand même pour 600 pages. Car on est dans le cadre d'une ville médiévale fantastique lambda, qui appartient à un royaume médiéval fantastique lambda, qui lui-même appartient à un univers médiéval-fantastique lambda. C'est donc tout naturellement qu'on mentionne des nains montagnards, des elfes sylvestres, des barbares aux frontières et des peaux-vertes dans leurs tanières.

Niveau thématiques qui dit sword & sorcery dit subtext corrosif :
Effectivement on a ça et là des discours anticonformistes contre l'establisment et le système établi, contre la loi des plus forts (aka les riches) qui exploitent les faibles (aka les pauvres). C'est donc tout naturellement qu'on retrouve une hiérarchie de crevards carriéristes prêts à tout et au reste pour satisfaire leurs egos insatiables (cad être plus puissants et plus riches pour exploiter et écraser encore plus les faibles et les pauvres). Malheureusement tout cela est désamorcé par les 2 héros : l'un désire ardemment rejoindre ledit establisment, et l'autre est un conservateur assumé par absolue naïveté. Et pour faire bonne mesure l'auteur ne se lasse pas de basher le seul personnage honnête, intègre et sincère du roman… Bref difficile de savoir où il veut vraiment en venir à ce niveau !

Au final rien de très mauvais, mais rien de très bon non plus. Un roman divertissant donc satisfaisant, on peut donc le conseiller sans crainte aux novices et aux easy readers.
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Un bon petit roman de fantasy, très classique dans l'approche mais qui sait rester sympathique et divertissant grâce à une écriture soignée. On trouvera ici quelques maladresses, là des incohérences... mais l'histoire reste prenante dans l'ensemble, malgré une fin... qui ne m'a pas trop convaincue.

J'aurais mis 4 étoiles si les personnages avaient été traités différemment. Certes, l'auteur s'amuse avec des personnages types du genre : le voleur, le chevalier, la demoiselle en détresse, le puissant sorcier... mais il ne fait pas les choses à fond. Si grâce à Croy, par exemple, la figure du chevalier est tournée en caricature, cela rend l'homme en lui-même particulièrement gonflant et il devient difficile de s'y attacher ou de porter intérêt à son cas.
Et si Cythère parvient plus ou moins par la manipulation à se faire aider de deux hommes, il n'en reste pas moins qu'elle demeure absolument creuse, et qu'elle s'attire l'amour et la compassion sur le seul critère de sa beauté exotique et non sur celui, plus appréciable, d'une personnalité véritablement séduisante.

Bref : un livre qui vous fera passer un moment sympa, mais sans vous faire vibrer.
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D'abord avant de commencer cette critique, un petit aparté.
J'ai acheté ce livre en ebook (livre numérique) en profitant de l'offre Bragelonne 100k. Bragelonne a fêté le 1ier avril son 100 000ieme ebook en proposant pour une journée 100 ebooks à 99 centimes d'euros. Une excellente affaire quand on sait que ce livre est à 9, 21 euros en poche et 5,99 euros en ebook. Bragelonne publiant ses ebooks sans DRM, j'ai pu le convertir et le lire sur mon Kindle. Encore bravo à Bragelonne.

Venant maintenant à l'Antre des Voleurs. David Chandler est le pseudonyme de David Wellington, auteur connu pour ses récits d'horreur, notamment la série sur les zombies. Les Septe Lames est sa première incursion dans la fantasy.

C'est un récit de fantasy tout à fait classique.

Malden est un jeune voleur ambitieux et intelligent. Il est repéré par Tailleserpe, le chef des voleurs de la ville qui lui impose une somme énorme pour qu'il rejoigne son organisation et se fasse pardonner d'avoir volé une de ses protégés. Une somme représentant le travail d'une vie…
Pressé de trouver cette somme, Malden accepte l'offre de Bisbille de voler la couronne du burgrave, mission impossible s'il en est, mais qu'il finira par réussir avec beaucoup de chance !!
Tout cela pour s'attirer les foudres de Tailleserpe et devoir aller récupérer ce qu'il vient de voler, mais qui se trouve maintenant chez Hazoth, l'un des plus puissants magiciens qui soient…

L'approche de la magie est particulière, car il s'agit de pactes avec les démons qui donnent au magicien sa puissance mais qui en retour déforme son corps. On n'en saura pas beaucoup plus sur la magie, principalement vue par les yeux de Malden.

On découvre aussi 2 des 7 anciennes lames : Langacide, appartenant à Bisbille et Percespectre appartenant au seigneur Croy. J'ai ajouté 2 citations les décrivant en détails. Les anciennes lames ont été forgées dans les temps anciens pour tuer les démons et chacune semble avoir des particularités spécifiques.

L'histoire est sympathique et on suit avec indulgence les aventures de Malden. Les seconds rôles sont bien faits également, Bisbille en méchant de service, Cythère tiraillée dans ses loyautés, le seigneur Croy, presque simplet tant il est ancré dans ses certitudes de chevalerie.

David Chandler sait injecter de l'animation et un soupçon de magie pour pimenter l'histoire.

Malheureusement, arrivé à la fin du livre, on se demande où l'auteur veut nous emmener dans cette trilogie. Certes on a découvert un certain nombre de personnages sympathiques, on a vu 2 des 7 lames et on a joué au chat et à la souris après une couronne, mais le premier tome d'une trilogie est censé introduire toute l'histoire et honnêtement, je ne sais pas du tout où l'auteur veut nous emmener par la suite.

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En ouvrant l'antre des voleurs de David Chandler, je ne savais pas dans quoi je suis tombée. Sceptique au début, je suis vite captivée par les prouesses de Malden et du monde fantastique de la Cité libre de Ness.
Voler est chose aisée mais quand la magie s'en mêle, tout se complique et l'aventure prend un tournant dangereux.
Dans cette histoire, chaque personnage a ses espoirs, ses rêves, ses doutes et ses peurs viscérales. Chacun a son destin.
Ce livre jeunesse est surprenant et plein de ressources.
Reste à découvrir les deux autres tomes.
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Lu dans le cadre du Masse Critique spécial Littératures de l'Imaginaire.

Ce roman a un bon potentiel. L'histoire démarre rapidement et jusqu'au bout, les événements s'enchaînent à un rythme enlevé. le style de l'auteur est simple, sans fioriture, pas de longs passages de description qui ralentissent le récit. Ce qui ne l'empêche pas de développer un univers singulier et intéressant.

Cependant, le tout m'a semblé manquer un peu de relief. le roman enchaîne beaucoup d'événements, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer certes, mais au bout du compte, on perd un peu le fil et on se demande où tout cela mène... Il faut également attendre la page 380 pour qu'on entende parler des Sept Lames et qu'on nous explique ce qu'elles sont. A vouloir enchaîner les intrigues sous-jacentes, le récit perd en consistance et tend plus à "s'étaler" sur toute la longueur du livre.

Même si l'auteur développe de bonnes idées, son histoire reste quand même dans les grands canons du genre. En particulier en ce qui concerne les personnages. Au début du roman, le personnage de Malden me semblait idiot au possible pour se jeter ainsi dans les ennuis avec une telle naïveté. Sur la fin du roman, c'est le personnage de Croy qui était ridicule par son idéalisme de prince charmant. Hazoth est le type même du vil magicien, Cythère la jeune fille en danger à sauver et à conquérir...

Du bon et du moins bon dans ce roman donc ; il se lit plutôt vite malgré son épaisseur, et très facilement. La lecture est limpide et agréable dans l'ensemble. Malgré de bonnes idées, un univers singulier, un style fluide, ce roman ne rivalise pas non plus d'originalité.
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Deux ans ! Deux ans que je n'avais pas ouvert un livre de fantasy, sinon pour en feuilleter un ici ou là sans jamais succomber. Mais voilà, Jean-LucRivera dont je suis assidûment les coups de coeur sur le site ActuSF et l'opération masse critique de Babelio sont passés par là, alors...

…alors, ce n'était pas mal du tout. Ce n'est clairement pas l'ouvrage qui va tout ravager sur son passage, ni faire s'ébranler les fondations des littératures de l'Imaginaire, mais pour ce qui est de divertir, David Chandler a plutôt bien mené sa barque.

La Cité de Ness vit ses derniers instants. C'est en tout cas ce que souhaite un mystérieux commanditaire lorsqu'il s'entoure des services d'un magicien à la sombre réputation, Azoth, et d'un géant de muscles, Bisbille, détenteur d'une des sept lames tueuse de Démons. Pour parvenir à leur fin, ils ont pour projet de voler la couronne du burgrave, le seigneur de la ville, certains que si celui-ci ne la revêtait pas avec aux cérémonies officielles de la Damade, la ville serait alors soumise à une vindicte sans précédent, entraînant dans son sillage un chaos indescriptible. Pour mener leur plan à bien ils comptent aussi engager un voleur doué, mais suffisamment stupide et naïf pour pouvoir s'en débarrasser sans heurts une fois la tâche de celui-ci accomplie. Leur choix se portera sur Malden, un jeune homme débrouillard qui vient juste de tomber dans les griffes de Tailleserpe, le maître de la guilde des voleurs. le plan est irréprochable à un détail près : Malden est loin d'être stupide.

L'Antre des voleurs est un livre bien rythmé dont la grosseur n'implique aucune longueur. On ne va pas s'en plaindre... C'est quelque part d'autant plus surprenant en raison de l'unité de lieu proposé par l'auteur, l'action se restreignant à la seule ville de Ness. L'extérieur n'est ici évoqué qu'à de courtes occasions, pour alimenter les enjeux auxquels peuvent être soumis certains personnages. D'autre part, on doit sans doute à l'humour qui émaille ce récit cette facilité de lecture. Pas d'humour potache mais une volonté certaine de l'auteur de ne pas trop se prendre au sérieux, de s'amuser avec ses personnages et de jouer avec les codes de la fantasy.

Seul petit bémol tout de même, mais rien de bien méchant et qui tient sans doute à la légèreté assumé du récit : David Chandler use un peu trop du cliffhanger. Il met souvent Malden et consorts dans des situations inextricables dont on n'imagine mal comment ils pourront s'en sortir, tout en sachant pertinemment qu'ils vont en réchapper deux chapitres plus loin, quand la narration reviendra sur eux. Ce procédé s'accélère en fin d'ouvrage lorsque l'action s'emballe. L'alternance de focalisation dans des chapitres assez courts suscite un certain agacement, d'autant que ce n'est vraiment pas très utile quand on connaît tacitement l'issue des scènes présentées.

S'il est courant de voir des série à rallonge en Fantasy, le fait qu'il y ait une suite à l'Antre des voleurs est assez surprenant. Cet ouvrage aurait pu se suffire à lui-même. Mais à l'instar des polars où l'on apprécie aussi les personnages pour leur vie personnelle, leur caractère, leur entourage, l'univers dans lequel ils évoluent, et pas seulement pour leurs enquêtes, on imagine très bien revoir Malden et ses acolytes dans d'autres aventures, juste pour le plaisir de voir dans quel pétrin ils vont se fourrer...
Lien : http://www.bibliomanu.blogsp..
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Les Sept Lames de David Chandler est une trilogie dans laquelle on suit les aventures d'un voleur prénommé Malden. Accompagné de Cythère, une belle ensorcelée et de Croy, un chevalier exilé, ce petit groupe va vivre durant trois tomes des aventures qui vont les amener à combattre un puissant sorcier, rencontrer des elfes, des barbares et faire face à une invasion, le tout agrémenté de magie. Autrement dit, tous les ingrédients semblent réunis pour avoir une belle aventure de Fantasy, sans compter le style agréable de l'auteur.
Le premier tome va d'ailleurs en ce sens. On découvre comment la vie du simple voleur qu'est Malden bascule et comment avec l'aide de ses deux amis que l'on découvre au fil des pages, il va combattre un terrifiant sorcier.
Pour ma part, je dois avouer que j'ai eu du mal avec le personnage principal qui apparait davantage comme un adolescent rebelle qui a des problèmes de coeur, sans trop de charisme et parfois même ridicule dans ses prises de décision. Pour leur part, les autres personnages sont dans leurs rôles beaucoup plus crédibles.
Ayant lu les trois tomes, je n'ai également pas trop compris le fait d'avoir nommé cette trilogie Les Sept Lames. En effet, celles-ci ne sont pas du tout le centre de l'intrigue et ne présentent pas véritablement d'intérêt… le personnage principal qui hérite de l'une d'entre elle très rapidement dans l'histoire, ne sait pas s'en servir et ne saura jamais. Hormis pour Croy dont la lame fait partie intégrante du personnage, les autres sont soit inutiles soit trop peu présentes dans l'histoire et n'apportent rien.
Finalement, le fil rouge de cette trilogie repose principalement sur le triangle amoureux composé par les trois membres de notre groupe d'aventuriers. Alors si vous n'avez pas aimé Max et Compagnie dans le club Dorothée, cette trilogie n'est pas pour vous, car c'est en grande partie ce type de logique enfantine qui pousse les personnages dans leur décision.
Toutefois, le premier tome L'antre des Voleurs reste très agréable à lire et l'histoire est plutôt bien ficelée. Concernant la suite, le tome 2 Un voleur dans la Nuit, il s'agit d'un bon épisode de donjon qui permet d'introduire le tome 3 L'honneur des Voleurs. Si ce dernier tome a pas mal de longueurs, il permet enfin de voir les différentes lames, de vivre quelques bonnes batailles et d'avoir la conclusion de notre triangle amoureux !
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Des personnages variés et plus ou moins attachants, une intrigue souple se complexifiant au fur et à mesure du récit, de l'action très étalée et du suspens à certains moments, ce premier tome introduit une saga qui m'a l'air intéressante et je prendrai plaisir à découvrir la suite. Je la recommande également à tous les débutants en Fantasy à qui le nombre de pages ne décourageraient pas.

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Ce premier tome des Sept Lames conduit Malden dans L'Antre des Voleurs de Tailleserpe. Ce dernier, ayant entendu parler de ses exploits, décide de l'enrôler dans sa guilde, mais Malden reçoit en parallèle une autre proposition, porteuse de gros ennuis…

Une lecture assez… pas décevante, parce que je n'en attendais rien, mais plate et convenue. Je pensais pourtant entrer facilement dans l'univers, grâce à son petit côté Assassin's Creed (voleur discret qui aime se déplacer via les toits, différents complots dans l'ombre d'une cité ancienne…), mais j'ai vite été dépassée par l'alternance rapide des points de vue, et il m'a fallu un moment pour reprendre le fil.

Le fait que je ne me sois attachée à aucun personnage ne m'a pas aidée. Malden était pourtant prometteur, mais il se révèle finalement assez creux (à l'instar de tous les autres). On pourrait le définir ni plus ni moins comme un malchanceux voulant s'arracher à sa condition par des moyens pas forcément légaux. Cythère… Cythère m'a de loin évoqué Karai (les Tortues Ninja), mais elle ne sert à rien d'autre qu'à mener (passivement, juste pour ses beaux yeux) les personnages à l'action, en particulier Croy, et ledit Croy… Vous voyez le prince Edward dans Il était une fois ? C'est son portrait craché. Je suis presque étonnée qu'il ne se soit pas mis à fredonner un air de conte de fées avec les animaux de la forêt avant la fin du livre.

Sa dynamique avec Malden aurait pu être bonne, mais il reste jusqu'au bout un boulet naïf et rêveur qui refuse de voir plus loin que l'image qu'il a du monde. Ce n'est même pas le cliché du chevalier honorable, il en est juste complètement stupide. Quant à Bisbille… Boarf. Il existe, on va dire.

Idem pour l'intrigue. On a donc notre Malden qui commence par voler un objet pour son mystérieux employeur, et ensuite notre Malden qui décide de re-voler l'objet en question pour sauver sa peau (qu'il sauvera davantage par la ruse que par son double larcin). du coup, est-ce que ça valait vraiment la peine d'y passer plus de six cents pages ? Je ne crois pas.

On perd un temps considérable en détails pas forcément pertinents (on a vite fait le tour de l'univers, puisque, pour le moment, il se limite à la cité libre de Ness et à la vague mention du royaume autour), que j'ai d'ailleurs fini par lire en diagonale pour gagner du temps. Et à l'inverse, la fin est trèèès rapide (et encore, c'est un euphémisme). En deux temps, trois mouvements, tout est résolu.

Et j'en arrive au gros point noir de ce roman : le destin de Malden. S'il y a une chose dont j'ai horreur, dans quelque histoire que ce soit, c'est le héros qu'on laisse vivre « parce que ». Parce qu'on ne va pas courir le risque que Bisbille se fasse arrêter en tuant un random qui n'en vaut pas la peine (quand il a déjà tué deux randoms deux heures plus tôt pour provoquer une simple diversion), parce que pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, parce que finalement, il est divertissant, parce que…

Sérieusement, TOUT LE MONDE veut sa mort, et TOUT LE MONDE le laisse vivre. Il fallait lui rendre la couronne directement, on aurait ainsi gagné quatre cents longues pages. Ils avaient mille et une occasions de lui faire la peau. Et encore, je suis généreuse. Mais non, c'est le héros, alors gardons-le en vie pour qu'il aille botter le démoniaque croupion du grand méchant.

Quand je disais que le récit était plat et convenu… Si ça ne vous dérange pas, vous pouvez vous lancer dans cette lecture, mais pour ma part, elle ne m'a pas convaincue. J'ai le tome 2 dans ma PAL, j'espère qu'il se révèlera un peu plus prenant et intéressant, mais sans grande conviction.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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L'histoire est simple, les scènes hyper travaillées et crédibles (les pièges sont très intelligents et ont visiblement été soigneusement créés), les personnages sont intéressants (le héros est un voleur avec peu de scrupules...), le travail de l'auteur énorme (les descriptions des bâtiments en particulier sont très précises, à tel point des fois qu'on n'arrive plus à s'imaginer la scène), et les actions s'enchaînent ! Parfois, il y a même trop d'actions dans un court laps de temps (L'histoire se passe sur très peu de temps).

Voilà! Je recommande ce T1 !

Chronique complète sur mon blog :-)
Lien : http://imanbooks.blogspot.fr..
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