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Citations sur La boîte de Pandore (235)

Vouloir comprendre notre monde en regardant les actualités revient à vouloir comprendre Paris en visitant le service des urgences d’un de ses hôpitaux.
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C'est notre monde. Le seul problème, c'est qu'on est entrés dans la surenchère. Avant, un simple meurtre d'enfant jeté dans le fleuve suffisait à tenir le pays en haleine, maintenant si ce n'est pas au minimum un réseau pédophile dirigé par un ministre, les gens n'écoutent même plus. Il leur faut toujours plus de sensationnel. Alors on ajoute de la musique, la larme dans l'oeil du présentateur, on montre les corps des accidentés et des victimes, on fait des gros plans sur les veuves épleurées. Sur place, le journaliste interroge directement les victimes: "Est-ce que c'est vraiment aussi affreux à vivre que cela en a l'air?" Que veut le peuple? Du pain et des jeux, comme il était inscrit sur le fronton des arènes romaines.
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- Sans argent, travail, sans roues… ?
- Avec d'autres grains qui me semblent bien plus intéressants : la santé, le bien-être, la tranquillité d'esprit, la joie d'être ensemble, l'harmonie avec la nature.
- Utopie...
- Je l'ai vue.
- Avec les yeux de ton esprit en régression ?
- Je suis certain que l'on peut contribuer à ce que cela existe un jour. Notre système arrive à un stade d'épuisement. Il faudra bien trouver autre chose. Regarde les gens autour de nous : ils sont tous stressés, malades, frustrés. Ils sont insatisfaits dans leur travail, insatisfaits dans leur couple, insatisfaits dans leur corps. Ils se rassurent en se bourrant de tranquillisants, de somnifères, d'antidépresseurs, et il passe de plus en plus de temps hypnotisés par leurs écrans qui leur livrent les quatre mêmes informations : « Consommez », « Votez », puis « Vieillissez » et « Mourez ». Si on ne fait rien pour empêcher l'histoire de se poursuivre dans la mauvaise direction, les gens vont devenir de plus en plus… con.

- En général, les gens dans votre situation crient leur innocence, leur colère, leur sentiment d'injustice. Il y en a même qui se battent ou m'en veulent personnellement. C'est souvent le signe de leur innocence. Les coupables sont plus calmes.
- Pourquoi vous en voudrais-je ? Vous n'y êtes pour rien, vous faites votre travail. Et moi je ne fais que suivre mon destin.

- Autant j'accepte sans difficulté l'idée de ma propre mort, autant je suis inquiet sur ce que tu as évoqué, la destruction collective et, surtout, ce qui me semble le pire : l'oubli de notre civilisation et de sa spiritualité. Je crois que, si il y a une possibilité de sauver la mémoire de notre peuple, il faut le faire.

- Comment est-il possible que vous viviez aussi longtemps ?
- Chez nous on vit en moyenne 900 ans. Et vous ?
- ... 90 ans.

- Je vois bien que je suis empêtré dans les vieux réflexes de mon époque où tout est punition, récompense, argent et où l'on vit dans l'envie d'avoir ce qu'on a pas et la peur de perdre ce qu'on a.
- La possession, à ce que tu en dis, me semble être une notion d'enfants peureux qui crains de manquer de sécurité, de reconnaissance ou d'affection. Une vision de gens qui ne vivent « que » 90 ans. Si tu commences à le comprendre, tu es sur la bonne voie.

- Moi j'ai raté le bac. Mais pas à cause de l'histoire, à cause de la philosophie. Le sujet était : « Est-ce que l'on peut être heureux ? » J'ai répondu quelque chose du genre « Cela dépend de sa femme ». L'humour n'est pas considéré comme une forme de philosophie. Je trouve ça dommage.

- Notre esprit est comme une forêt. Quand nous y ajoutons une information, nous plantons un arbre qui pousse et accroît la masse de végétaux. Ces arbres sont des neurones imprégnés d'informations.

- L'humour est tellement subjectif. Quelque chose qui fait rire l'un ne fait pas forcément rire l'autre. C'est un sacré challenge de trouver la blague universelle, croyez-moi. Et pour un psy, c'est un défi.

- Cela s'accompagne de « déréalisation » : vous vous demandez si ce que vous vivez existe vraiment. Le doute ne porte plus sur votre identité, comme dans la dépersonnalisation, mais sur le monde qui vous entoure. Vous avez déjà dû vous poser la question : qu'est-ce qui me prouve que tout ce qu'il y a autour de moi n'est pas qu'une illusion ? Est-ce que je ne suis pas dans un jeu vidéo où l'on peut revenir en arrière, recommencer, changer le décor ou les personnages ? Et enfin, la question : de quoi suis-je vraiment sûr ? Philip K. Dick, L'écrivain de science-fiction, disait : « La réalité c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse de croire. » Cela signifie que nous ne faisons que vivre dans un monde où nous croyons exister, en interprétant un personnage que nous croyons être, entouré de gens auxquels nous croyons parler. Notre identité n'est qu'une suite de souvenirs qu'on peut modifier.

- Le passé est source de regrets, le futur, source d'angoisse. Je rêve d'inventer l'homme qui serait, comme les animaux juste dans l'instant immédiat.

- Je me souviens de tous ceux qui m'ont fait du bien dans mon enfance, mais aussi de ceux qui m'ont fait du mal. Mon esprit est comme un gigantesque sac à dos élastique dans lequel tout s'ajoute. Rien ne disparaît.
- C'est pratique.
- C'est lourd.

- Tout ce qui est nouveau paraît au début ridicule, avant d'être considéré comme dangereux, pour enfin devenir une évidence. Par exemple, la Tour Eiffel.

- Pourquoi sont-ils aussi agressifs ?
- La peur engendre la peur. De ce que j'ai perçu du monde de Né-hé, ils semblent vivre en permanence dans la crainte. Tout ce qui est nouveau les inquiète. Alors ils frappent de peur d'être frappés.

- Moi je crois que là-bas, ces deux squelettes de géants… c'était nous deux, il y a 12 000 ans. Quoi qu'il en soit, je crois que vous et moi, René, nous faisons partie de la même famille d'âmes. C'est un concept lié à celui de la réincarnation, qui veut que nous nous soyons déjà connu dans des vies précédentes et que nous ayons décidé de nous retrouver avant de naître.

- Et ils vont croire cela ?
- Bien sûr, ils n'ont aucune autre manière d'expliquer leur propre existence. C'est là le pouvoir de la religion : occuper le vide laissé par l'ignorance.

- Merci de m'avoir fait confiance pour cet instant particulier, dans ce lieu imaginaire. Je ne sais pas si vous l'avez bien compris, mais, ici, nous sommes dans l'inconscient commun de chacun d'entre nous. Et tous ces gens qui ont surgi de derrière les portes et que vous voyez sont en fait les réincarnations successives d'une seule et même âme. La mienne. La vôtre ou plutôt, devrais-je dire, la « nôtre ».

- On juge vite ce qu'on ne connaît pas pour se convaincre qu'on le domine.

- Adieu, Nout.
- Maintenant qu'on sait ce qu'il advient de nos âmes, disons-nous plutôt « au revoir »…
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J'ai été un assassin, j'ai oublié, je m'en suis souvenu et maintenant... je le suis redevenu.

En tant que professeur d'histoire, j'ai l'impression que le monde devient amnésique. Du coup, on répète les erreurs du passé puisqu'on a oublié leurs conséquences.

« Tout est mémoire ». Je dois rester concentré. Je dois vivre dans le présent et oublier le passé. C'est une question de survie. Ce qui n'est pas mémorisé n'existe pas. N'existe plus.

Est-ce que vous vous rendez compte du nombre de hasards qu'il a fallu pour que vous soyez vivants ici et maintenant dans cette classe face à moi ? Il a fallu que le Big Bang crée l'explosion originelle. Qu'il se déploie dans le vide sidéral pour former l'univers visible. Que notre planète Terre se forme. Qu'elle soit protégée par une couche d'atmosphère. Qu'elle soit recouverte par les océans. Que la vie éclose dans ces océans. Tous vos ancêtres ont eu la chance de naître, de ne pas mourir de maladie infantile, de grandir, de ne pas être tués à la guerre, d'éviter ou de survivre aux grandes épidémies et aux famines. Jusqu'à ce que vos deux parents se rencontrent et fassent l'amour... Et durant cet acte, il a fallu que ce soit le bon parmi les 300 millions de spermatozoïdes qui ait pénétré l'ovule pour que vous soyez vivant aujourd'hui dans cette classe. C'est pourquoi il est important de se rappeler d'où nous venons.

Il y a une différence entre l'histoire vécue et l'histoire racontée, l'histoire des dirigés et l'histoire des dirigeants. La mémoire est le plus grand enjeu politique, c'est pour cela que la plupart des politiciens veulent la récupérer et la modeler à leur avantage.

Il suffit que j'oublie. Oublier. Comment fait-on pour oublier ? Il suffit de ne pas y penser. Oublier quoi déjà ?

- Ne me dis pas que tu crois que tu as réellement vécu une de tes vies antérieures, René ?
- Il en est bien question dans le bouddhisme ou chez les Grecs.
- Mais ce ne sont que des textes mystiques datant de 2000 ans !
- Dans le Talmud aussi. Attends que je te retrouve. Ah ça y est. Avant que le nouveau-né sorte du corps de sa mère, un ange vient mettre son doigt sur sa lèvre supérieur et lui dit : « Oublie », pour que l'enfant ne soit pas gêné par le souvenir de sa vie précédente. Du geste de l'ange, il lui reste une trace : le petit creux entre notre lèvre supérieure et la base de notre nez, qu'on nomme l'« emprunte de l'ange ». C'est pour cela qu'on ne se souvient plus de nos vies antérieures : pour qu'elles ne viennent pas nous traumatiser dans notre vie actuelle.

- Et sinon, avec tes nouveaux élèves, ça s'est passé comment ?
- Comment définir cette première impression ? Je vais essayer de trouver une formule : « Ils entendent mais ils n'écoutent pas. Ils voient mais ils ne regardent pas, ils savent mais ils ne comprennent pas. »

- J'ai l'impression que mon travail ne sert à rien. Les élèves semblent se désintéresser de tout. Je commence à ne plus les supporter car je n'arrive pas à les élever, au sens littéral du terme. On se prépare une prochaine génération d'incultes et d'ignares. Ils répètent le programme, l'actualité, ce que disent leurs parents, la pub, Internet, ils n'ont aucune pensée personnelle ni aucune envie de la développer. Ils veulent juste adhérer à des pensées toutes faites, comme ils vont au fast-food. C'est de la fast pensée prémâchée: cela n'a pas de goût, mais ça s'ingère facilement.

- Nous avons tous quelque chose à régler avec notre passé, à commencer par notre propre enfance, mais si on ajoute à cela nos vies antérieures, c'est sans fin...

- Vous n'êtes pas seulement ce que vous croyez être. Alors je vous pose la question : saurez-vous vous rappeler qui vous êtes vraiment ?

- C'est vous qui avez choisi d'ouvrir la porte de votre comportement le plus héroïque, n'est-ce pas ? Les héros finissent mal en général. C'est juste un coup de « pas de chance ».

- On ne peut pas effacer un souvenir qui surgit de la mémoire profonde. Quand il est remonté, il est remonté, c'est trop tard.
Vous ne savez rien du tout. Le passé est immuable. On ne peut rien soustraire. Par contre, on peut tenter autre chose.
Ajouter. On peut ajouter un souvenir positif, avec des émotions équivalente, pour faire oublier un souvenir négatif ou en tout cas minimiser son impact.
C'est comme quand on est enfant : on se fait mal, mais votre mère vous console avec un bon goûter. La plaie au genou est toujours là mais le gâteau au chocolat vous a fait un temps relativiser votre accident.

- C'est quand même extraordinaire, votre hypnose. Vous m'avez révélé qu'il y a une machine à remonter le temps cachée dans mon cerveau. Une machine sans technologie, une machine qui ne fonctionne qu'avec la puissance de l'imagination.

- Mais qui parle à l'intérieur de ma tête ?
- Je suis le futur vous-même. C'est un peu compliqué à expliquer maintenant, mais acceptez la possibilité que je sois l'esprit de l'homme que vous serez dans 2000 ans.
- Mais comment pouvez-vous me parler à l'intérieur de ma tête ? Vous êtes un dieu ?
- C'est une technique moderne qui serait un peu long de vous expliquer. Retenez simplement que je suis une évolution de votre esprit dans le futur, dans un autre corps, mais que je peux revenir en arrière pour vous parler.

- Je viens de comprendre que le plaisir est relatif. Il consiste parfois dans la cessation de la douleur. Plus la douleur est forte, plus son arrêt va procurer un sentiment de ravissement. Et une longue période d'inconfort suivie d'un plaisir simple peut s'avérer un grand moment d'extase.

- Je n'y suis pour rien si la vie de nos ancêtres était si âpre. Je pense qu'il y avait peu de gens qui dans le passé avait des vies de plaisirs réguliers. La plupart vivaient une vie de devoir, de travail, de maladie, de faim, terminée par une mort douloureuse.

- L'hypnose régressive me semble une voie d'accès à l'inconscient. C'est un mode d'introspection plus rapide et plus spectaculaire que la psychanalyse. J'imagine que si l'on pouvait utiliser cet outil de manière « courante », on serait capable d'aller explorer l'esprit de névrosés et de dénouer les nœuds qui sont enfuis. Cela fournirait des motifs pour expliquer leurs névroses. Peut-être qu'un type qui a la phobie de l'eau a été noyé dans une vie précédente, peut-être qu'une femme boulimique a connu la famine.

- Je crois que nous avons tous autant que nous sommes des dons particuliers. Nous sommes tous surdoués dans quelque chose est nuls ailleurs. Un peu comme dans un jeu de rôle, nous avons tirer nos talents et nos handicaps aux dés avant de naître.

- Nous portons tous en nous des histoires d'amour, des crimes, des épreuves terribles, des moments héroïques qui influencent notre vie présente. Comme un bruit de fond, des petites musiques imperceptibles.

- Vous mangez des animaux dans ton monde ?
- Pas vous ?
- C'est dégoûtant. Ne me dites pas que vous mangerez dans 12 000 des animaux morts que vous avez élevé rien que pour les tuer !
- Cela a bon goût, et c'est une source de protéines, enfin d'énergie quoi, vous devriez essayer…
- Nous ne sommes pas des charognards, pas question de manger des cadavres !

- Alors, peut-être qu'il est temps de poser la question fondamentale. Qu'est-ce qui vous apporte le plus : connaître la vérité ou répéter comme des perroquets le programme officiel ?
- Euh... nous avons quand même envie d'avoir le bac à la fin de l'année.
- Et de rester ignorants ? Vous préférez avoir la tête farcie de mensonges pour être comme les autres plutôt que de connaître, grâce à votre curiosité, la réalité telle qu'elle s'est réellement passée ?

- Dans un monde où les gens sont habitués à entendre des mensonges, la vérité a l'air suspect. Mais à force d'insister, il peuvent finir par avoir envie de réfléchir. Je veux leur apprendre à ne pas être des fainéants de la pensée. Qu'ils parviennent à se faire une opinion par eux-mêmes.

- C'est un endroit extraordinaire. Un monde idéal. Sans gouvernement, sans armée, sans travail, sans argent. Pas d'agriculture, pas d'élevage, ni de chevaux, de métaux, ou de roue… En revanche, ils ont développé des capacités psychiques dont nous avons à peine idée. Ils savent sortir de leur corps avec leur esprit pour visiter l'univers. Ils sont capables de se connecter à l'énergie vitale des autres humains ou des autres animaux. Ils la nomment la « rouar ». Ils se soignent en gérant les énergies sans médicaments. Et, comme je te l'ai dit, ils sont étonnamment décontractés. Pour eux, rien n'est vraiment grave, ils acceptent le monde et vivent en harmonie avec la nature. Même un tremblement de terre ne les inquiète pas. Leur mantra est « Ce n'est pas grave ». Pourtant, il y a en permanence un volcan qui fume en arrière-plan. Peux-tu imaginer un monde dans lequel tous les gens sont calmes et ne veulent rien prendre aux autres, tout en se réalisant dans la réussite collective ?

- Il y a trois personnes en chacun d'entre nous. L'enfant, l'adulte, le parent. C'est la théorie de l'analyse transactionnelle d'Éric Berne. Et là tu viens d'opérer une régression qui t'a amené à redevenir un enfant. C'est l'unique régression que tu as accomplie, René.
- Dans ce cas, je te citerai les travaux d'Hal Stone sur la psychologie des subpersonnalités. Si tu te souviens bien, il pense que dans notre inconscient sont cachées des personnalités auxquelles nous faisons appel ou qui se révèlent quand des circonstances particulières nous y obligent. Il donne comme exemple le fait que nous changeons de voix, vers l'aigu ou le grave, selon la personne qui est en face de nous, modulation qui se fait sans même que nous y pensions...
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Tant qu'on est vivant , toutes les contrariétés ne sont que des péripéties dans le flux de la vie. Sans elles, on s'ennuierait.
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- Ce sont les gens comme vous, qui préfèrent obéir et tous être semblables au lieu de réfléchir et de s'individualiser, qui préparent une société fasciste.
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Tout change en permanence. Nos chairs comme nos esprits.
Dans la Grèce antique, le serpent était le symbole du fleuve Léthé de l'oubli, car le serpent effectue un mue visible et spectaculaire. Quand il perd son ancienne peau, une neuve apparaît.
Durant la mue, le serpent est aveugle. Une fois la mue accomplie, le serpent doit se débarrasser de l'ancienne peau qui l'encombre.
De la même manière, durant notre sommeil, nous accomplissons un tri. Nos souvenirs de la veille se séparent en deux : ceux qu'il faut oublier et ceux qu'il faut mémoriser. Paradoxalement, le phénomène d'oubli, donc d'abandon de l'ancienne peau, est nécessaire au bon fonctionnement de notre cerveau : si nous devions nous souvenir de tout ce qui nous arrive dans la journée, notre cerveau serait rapidement encombré, puis saturé. Il s'épuiserait à gérer une si grande masse d'informations, ce qui nous empêcherait de réfléchir ou de former de nouveaux souvenirs.
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Retenez bien : il y a une différence entre l'histoire vécue et l'histoire racontée, l'histoire des dirigés et l'histoire des dirigeants.
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Retenez bien ça : On ne peut pas révéler brutalement aux gens ce qui s'est réellement passé. Pour celui qui est habitué aux mensonges, la vérité semble toujours suspecte
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"Nos" anarchistes historiques se sont trompés. Ils pensaient plus à détruire l'ancien système qu'à en construire un nouveau. C'est pour ça que cela a échoué. Ils ont oublié leur objectif de bonheur collectif.
p196
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