C'est avec plaisir que je retrouve Bernard Weber mais déçue.Le sujet pourtant très intéressant et m'intéresse beaucoup mais je n'ai pas trouvé ce roman à la hauteur . déjà les personnages ne sont pas attachant du tout René le professeur d'histoire est un peu simplet, naïf mais d'une naïveté c'est ça m'a un peu agacé tout le long du livre et puis tous ces événements qui s'enchaînent dont la moitié sont peu crédibles, tirés par les cheveux, je veux bi2n que l on soot dans un roman amis tout de même ! peut-être que ce roman s'adresserait plus à des adolescents ou un jeune public. j'ai cependant aimé les chapitres intercalés sur les faits historiques, la mythologie avec encore une fois , on ne peut pas lui reprocher , beaucoup beaucoup de recherches pour de Bernard Weber. en un mot ce n'est pas un livre qui restera dans ma mémoire très longtemps.
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C'est un livre qu'on m'a offert n'étant pas friande de fantastique, ainsi, je pensais passer à côté de la trame du roman, mais finalement ce que je n'aime d'habitude pas est ici joliment mené et intéressant.
On s'attache vite à ce professeur de lycée, personnage principal qui veut changer les choses, bouger le monde à son échelle. Il cherche à mettre en garde ses élèves sur les discours prémâchés du système, il est un passionné en quête de réflexion constante.
C'est donc à cet homme qu'il arrivera bon nombre de péripéties qui vont le confronté à toutes sortes de sujets, non pas seulement historiques, mais surnaturel.
On parle de sortie astrale, de voyage dans le temps, d'hypnose, de vies antérieures... Mais ce qui m'a paru ne pas tenir la route, c'est que le personnage parvient à distinguer les étoiles dans le XVème arrondissement de Paris en 2020 ahah !
Ainsi, Bernard Weber a pris toutes les idées spirites possibles, les a condensés au max et s'est dépêché de les faire tenir entre les pages d'une seule histoire rocambolesque, simple sujet à l'action. Pour m'intéresser à ces sujets, rien ne vaut un livre plus… Simple. Sans histoire et grands sentiments mais plus techniques peut-être. On a du James Bond alors qu'on aurait préféré de l'Inception : de l'action, d'accord, mais avec un sujet à fond.
Le problème c'est la multiplicité des sujets, ça fini par partir dans tous les sens ! Les vies antérieures, l'Atlantide, Alzheimer, les chakras, l'effet papillon, tout est bon pour faire feu de tout bois et pour créer des rebondissements incessants.
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Voyage en eaux troubles de la mémoire
Un professeur de lycée, timide et maladroit, qui se révèle être successivement un assassin, un héros de guerre, une riche aristocrate, un guide spirituel, et bien d'autres identités distinctes... Comment est-ce possible ? René Toledano voit sa vie basculer dans l'étourdissante spirale de ses vies antérieures après une séance d'hypnose régressive, suite à laquelle ses 111 existences passées peuvent remonter à la surface… Pour René, est-ce un don ou une malédiction ? Et comment maîtriser ce pouvoir qui sauverait non seulement sa propre vie, mais influencerait aussi le cours de l'Histoire ? Après Les Thanatonautes, Bernard Werber fait de nouveau naviguer son lecteur entre la vie et la mort, entre fiction bien ficelée et propos scientifiques ou historiques. Exploration de ce livre audio on ne peut plus magnétique...
Des virgules musicales pour rythmer le récit
Selon la mélodie des quelques notes de piano qui résonnent avant la lecture, l'auditeur-lecteur est immergé soit dans un chapitre purement narratif, soit dans une parenthèse que nous pourrions qualifier de pseudo-encyclopédique. La Boîte de Pandore a en effet des airs du Da Vinci Code (Dan Brown), et il ne faudrait pas prendre pour argent comptant les digressions didactiques, qui demeurent hypothétiques ou simplifiées. Or, avec la force persuasive inhérente à la voix, le recul critique par rapport au discours est un exercice complexe...
Pour en revenir aux virgules sonores, même si ces dernières sont d'une aide précieuse afin de se repérer dans le texte, l'écoute est néanmoins troublée par la découpe des pistes : certaines durent moins d'1 minute, ce qui donne une impression de coup de frein brutal, tandis que l'une des pistes dure plus de 20 minutes, et notre intention baisse… Nos paupières sont lourdes, lourdes ! Il est évident que c'est l'organisation même de l'ouvrage qui nécessite ce découpage, mais avec un livre audio qui dure au total 14 h 04, la gymnastique de l'audio-lecture est souvent sujette à une certaine fatigue.
Un antidote contre la Damnatio memoriae
Tout au long des péripéties de René Toledano et de ses vies antérieures, le devoir de mémoire est perpétuellement rappelé. Devoir de mémoire qui se heurte aux défaillances du cerveau humain (la maladie d'Alzheimer, dont souffre le père René), à la manipulation mentale (mensonges véhiculés par les institutions et les médias), mais aussi à la destruction pure et simple du souvenir (celui des peuples opprimés). Le personnage principal lutte avec conviction contre cette Damnatio memoriae, expression latine signifiant “damnation de la mémoire”, ou condamnation à l'oubli, qui consiste à détruire toutes les preuves de l'existence d'un individu ou d'un événement. Quel dommage d'avoir entendu, dans ce livre audio, “memoriae” prononcé à l'anglaise (mé-mo-riaïe... Oui, aïe !) et non à la latine, mé-mo-ria-é ! Autre saignement d'oreille en entendant le nom du peintre Rubens prononcé à l'anglaise, ru-bènsse, au lieu de ru-binsse ! Oublions ces aléas phonétiques…
Un conte philosophique passéiste ?
En découvrant son premier lui-même, l'Atlante Geb, René Tolédano se sent bien souvent d'humeur nostalgique... L'ouvrage rabâcherait-il l'éternelle rengaine du “c'était mieux avant” ? Parfois, l'écriture tombe effectivement dans cette philosophie, bien qu'elle soit de temps à autre contrebalancée par l'évocation des avancées médicales ou techniques au cours des siècles. Nous ressentons néanmoins que le mythe de l'Atlantide, île décrite comme le berceau de la civilisation, est une thématique chère à l'auteur. Bernard Werber l'évoque d'ailleurs dans sa nouvelle Un amour en Atlantide (extraite du livre Paradis sur mesure) qui n'est pas sans rappeler Arria Marcella, le récit de Théophile Gautier.
Les rêves, ou l'hypnose, qui nous font voyager dans les sphères méconnues de notre inconscient, n'ont rien de prémonitoire... Dans ce livre au contraire, ces pratiques nous permettent de sonder le passé enfoui, et celui de René Toledano est on ne peut plus haut en couleur ! Depuis sa rencontre avec Opale, l'envoûtante hypnotiseuse qui l'a mené malgré lui face aux portes de ses mémoires oubliées, le jeune professeur vit un véritable roman d'aventures. Nous regretterons cependant, de manière tout à fait subjective, la voix quelque peu mièvre qui est donnée aux personnages féminins, ceux de cette vie, et des précédentes...
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