La boîte de Pandore

Comme l'année dernière, j'ai acheté le dernier Werber et comme l'année dernière... J'ai été déçue.
Pourtant j'avais dit, il me semble, qu'on ne m'y reprendra plus, mais j'ai craqué bêtement.
Je n'ai pas compris l'engouement pour ce livre qui m'a paru plutôt écrit pour des enfants, ou des ados.
L'écriture et le style sont banals, voire simplistes.
C'est niais, naïf, bébête, le personnage René est une caricature, bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout adhéré.
Je ne veux surtout pas paraître insultante pour ceux qui ont aimé, tant mieux pour eux s'ils ont passé un bon moment de lecture, mais moi pas.
Chacun ses goûts.
Je vais aller me consoler (;-)) avec Maîtres et esclaves de Paul Greveillac, de la bonne littérature à déguster.
À suivre.

La boîte de Pandore, c'est celle qu'ouvre René Toledano, professeur d'histoire , lors d'un spectacle d'hypnose donné par Opale, personnage important du roman
Celle de ses 111 vies antérieures .René est doué et arrive rapidement par auto hypnose à accéder à des portés numérotées qui ouvrent chacune sur une de ces vies.
Le thème est déjà connu mais le début du récit est original, amusant même
Le style est simple, simpliste même comme si Bernard Werber s'adressait à un jeune public pour une fable: il était une fois un soldat dans les tranchées, il était une fois l'Atlantide et le bonheur parfait, et d'autres vies plus ou moins passionnantes
Notre René ,qui prend goût à ses visites dans le passé ,renonce à son travail car il a mieux à faire : sauver le monde
Thème bien connu en littérature comme au cinéma :remonter le temps pour changer le cours de l'Histoire
Naturellement,son entourage trouve tout cela bien bizarre et, de façon fort logique, René Toledano se retrouve en hôpital psychiatrique pour soigner de façon assez peu classique et , pour parler vrai, tout à fait barbare,sa maladie:la schizophrénie
Arrivera-t-il à sauver le monde :that is the question?
Je suis à plus de la moitié du livre , plaisant malgré une écriture bien faiblarde .Les digressions historiques ou mythologiques sont intéressantes.La mise en perspective de la réalité historique est documentée et originale
Mais trop , c'est trop et , au fil des pages, je décroche et je finis par m'ennuyer
Je n'y crois plus .Dommage car le sujet est intéressant
Bernard Werber a une imagination folle , une culture certaine . Je connaissais Les Fourmis (non lu)
Il a certainement écrit d'autres oeuvres plus intéressantes et j'attendrai les avis de lecteurs éclairés avant d' en choisir un

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu un récit de Bernard Werber, la dernières sortie de l'auteur faisant apparemment référence à celui-ci par moment, j'ai donc décidé de partir sur cette lecture.

Et j'avoue que j'ai été plutôt déçu de cette lecture, pourtant l'hypnose ou la réincarnation peuvent être des thèmes intéressants à mes yeux mais peut-être que cela fait vraiment parti des thème plus que redondants avec Bernard Werber entre les Thanatonautes et d'autres, je n'ai également pas eu d'empathie pour les personnages.

Malheureusement j'ai de plus en plus de déconvenues avec les récits de l'auteur et je pense qu'actuellement j'en aime un sur deux, la dernière sortie sera donc peut être une réussite à mes yeux.

C'est vraiment dommage ici car la mythologie et d'autres thèmes me plaisant vraiment sont évoqués mais mal exploités à mes yeux.

J'ai lu, il y a longtemps, Les Fourmis de Bernard Werber et son originalité à l'époque m'avait fort impressionnée. Avec La boîte de Pandore, il aborde le thème de la réincarnation, nos vies antérieures accessibles d'un claquement de doigts sous hypnose. Un beau cadre pour laisser l'imaginaire s'envoler. Sauf que ça ne marche pas. D'abord, le style, trop simplet, ne favorise aucunement l'adhésion. Les personnages, candides et incomplets, posent des actions complètement loufoques et irréalistes. Les insertions historiques et mythologiques m'ont semblé plaquées au récit empruntant les codes du conte et du roman historique. Bref, je n'ai pas du tout aimé, à l'instar de mon mari qui l'a abandonné à mi-parcours. À l'évidence, nous ne faisons pas partie du lectorat ciblé.

Bernard Werber nous offre une nouvelle aventure ayant pour thème les vies antérieurs. Après un début prometteur, j'ai finalement eu beaucoup de mal à finir l'ouvrage. Je n'ai pas aimé la tournure de l'histoire ainsi que ses personnages… fades et peut-être un peu bobos.
On y retrouve le même principe que dans la plupart des romans de l'auteur: une histoire romancée dans un premier temps, et des anecdotes de culture scientifique, historique et spirituelle dans un second.
C'était une lecture sans saveur...

Le livre commence très bien, je me suis pris à rêver des "régressions" car le récit est très crédible sur la première moitié du livre...et puis tout s'accélère et la magie de l'immersion ne se fait plus du tout pour se perdre dans un récit brouillon et beaucoup trop rapide pour être crédible. Autant j'ai dévoré le début mais je me suis fait violence pour le finir

Je rejoins la critique de Fleurdubien, car je n'ai vraiment pas accroché à ce roman.

L'écriture est foisonnante et remplie d'actions et d'événements qui s'enchaînent de manière assez ininterrompue, et c'est ce qui fait pour moi le "charme" de cette histoire. J'y ajouterai notamment les nombreuses références historiques intéressantes et qui se marient bien avec l'histoire inventée par l'auteur.

Je peux comprendre que ce genre d'histoire plaise car elle est vraiment "distrayante" mais je l'ai trouvée trop tirée par les cheveux pour mon goût personnel. Pourtant le thème de départ me plaisait : explorer ses vies antérieures et voir ce qui se cache au fond de nous.
Néanmoins j'ai trouvé cela trop superficiel, comme si on nous lançait pleins de fleurs au visage "Tiens du sensationnel, tiens, regarde" mais quand les fleurs sont retombées, et quand j'ai refermé le livre : du vide. Voilà ce qu'il restait.

Atlantide, samouraïs, course poursuite, asile, meurtre, guerre, géants, amour, hypnose, voyage... Trop de thèmes qui pour moi, ensemble, n'ont pas fonctionné.

La Boîte de Pandore, Bernard Werber

Ado, j'avais adoré « les Thanatonautes » et plutôt bien aimé les suites. Plus tard, j'ai détesté « Le Papillon des étoiles » et « Le miroir de Cassandre ». Suite à un goûter littéraire sur les voyages dans le temps, j'ai à nouveau donné une chance à Bernard Werber.

D'une certaine manière, « La boîte de Pandore » se situe pour moi entre "les Thanatonautes" et "Le Papillon des étoiles", avec une histoire prometteuse (les premières réincarnations sont chouettes à découvrir) qui se termine de façon stupide. Les six personnages finissent par se dire que la solution ultime pour que le monde connaisse l'Atlantide est d'apprendre l'hypnose régressive à l'Humanité via Internet, et voilà, fin. Mais bien sûr ! D'une part c'est une fin qui ne résout rien et stoppe en plein milieu l'histoire qui aurait mérité d'être développée, d'autre part, en partant du principe que l'Humanité y croit et veuille bien apprendre (gros effort de ma part qui ricane), René et Opale ne se souviennent-ils pas de leurs premières expériences ? Lui tue un skinhead et elle manque de mourir brûlée, alors même qu'elle est formée pour ce genre d'expérience ! J'imagine bien la tronche de la planète si cela devait se produire, de plus sans personne pour accompagner...

Entre ces romans, il se trouve que j'ai grandi et suis devenue écrivain. Si mon « Moi » de 16 ans est toujours autant charmée par les histoires de voyage dans le temps et de réincarnation, mon « Moi » de 38 ans a besoin de personnages solides, (Bernard Werber cite Julien Hervieux dans ses remerciements, il aurait bien fait de s'entretenir avec lui au sujet de son expérience de prof pour produire autre chose qu'un ramassis de clichés irréalistes sur ce thème), d'un style plus abouti (phrases simplistes et trop nombreuses coquilles), d'une intrigue suivie et d'une fin qui résout tous les fils rouges mis en place.

S'il y avait deux « Moi » qui se disputaient pendant que je lisais, on dirait que Bernard Werber était également possédé par deux de ses incarnations à l'écriture de ce roman : son « Moi » des débuts qui aligne encore quelques défauts de débutant, ressasse les mêmes thèmes et les mêmes personnages (il y a tellement d'auto-références qu'on dirait plutôt un mélange de ses histoires précédentes), et son « Moi » devenu écrivain super célèbre qui sait que tout ce qu'il pond va être publié, qui a une horde de fans derrière lui, qui veut éduquer les masses (pitié, qu'il arrête avec ses inserts historiques, c'est chiant et ça rendrait le roman plus mystérieux et subtil) et surtout, qui n'a plus personne autour de lui pour lui dire ce qu'il pourrait améliorer et quand il fait de la merde.

D'habitude, les Werber, je les dévore. Là j'ai trouvé le style un peu "fatigué", les recherches historiques un peu "approximatives" (ou du moins, cela donne à voir une autre vision de l'histoire, certes c'est le but, mais cela manque d'objectivité et de confrontation de points de vue. C'est un peu tiré par les cheveux ?). Par contre la thématique "avoir accès à ses vies antérieures via l'hypnose régressive" est intéressante, mais j'ai trouvé l'intrigue un peu "bric à brac", un peu attendue, les rebondissements ne m'ont pas surprise, bref, un peu déçue par celui-là, même si j'ai passé un très bon moment de lecture !

Quelle déception ; le sujet m'intéressait mais ici B Werber a choisi de le traiter d'une façon ridicule . Son héros est fade , ses expériences de découverte des vies antérieures sur le mode du spectacle sonnent faux . Tout est fouillis . J'avais bien aimé le miroir de Cassandre du même auteur , mais là grosse désillusion . Il sera vite oublié