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3,65

sur 583 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman qui recycle les grands événements de la fin du 20e siècle en leur donnant un nouveau sens ? Pourquoi pas. le procédé n'est pas nouveau (je pense par exemple à Forrest Gump ou au Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire), mais Bernard Werber fait très fort. Un peu caricatural, mais fort : c'est ma perception du livre. Un duel entre deux super-héroïnes qui incarnent deux attitudes possibles face aux hommes, et qui changeront le monde pour lui donner son visage actuel. C'est vivant, l'écriture est efficace, on voit un peu les ficelles mais c'est parfois drôle.
Cependant je dois vous avertir : de mon point de vue, il faut lire ça avec distance : pas question de s'identifier aux personnages, dont la psychologie est simpliste. Il faut juste aimer que ça remue et que ça rebondisse ; amateurs de comportements humains et de vraisemblance, passez votre chemin. Au moment de l'évocation du drame du Heizel je me suis même dit que je détestais ce roman, qui comme le Villon de Jean Teulé s'autorise l'abject sur fond d'événements réels. Simplement, je préfère l'humain à l'intelligent. C'est pour cela que j'aime mieux Claude Simon que Robbe-Grillet. Robbe-Grillet est brillant, j'admire. Werber est malin, il m'a fait passer quelques bons moments, je ne boude pas mon plaisir, mais je n'en abuserai pas.

Je crois que je devine dans ce texte le Werber que je connais, auteur de science-fiction, et pas des plus réalistes, efficace dans l'action, mais pas dans la vraisemblance, surtout psychologique. Aimez-vous ça ?
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Bernard WEBER. La diagonale des reines.

J'ai lu, il y a peu de temps : « Le jeu de la Dame », de Walter TEVIS, une entrée de plein fouet dans le monde du jeu des échecs. La couverture du livre de Bernard WEBER nous présente un bel échiquier. J'ai donc pensé, après la lecture de ce récit apprendre de nouvelles passes d'armes afin de tenter de vaincre mes adversaires au jeu. Je suis en phase d'initiation, il me reste un long chemin à parcourir....

Nicole O'Connor est une australienne, d'ascendance d'Irlande du nord. Elle souffre d'autophobie. Mais quelle est donc cette maladie qui se cache derrière ce mot ? Tout simplement, elle a peur de vivre seule. Son père est un riche éleveur de moutons et possède une immense propriété.

Monica Mac Intyre est américaine , d'ascendance écossaise et réside avec sa mère à New York. Elle souffre d'anthropophobie . Pour elle, c'est la peur des autres. Elle ne supporte pas la foule et la densité des êtres. Elle se complaît dans la solitude.

le récit débute en nous présentant ces deux jeunes filles dans les années 1970-1972 et se poursuit jusqu'à leur quatre-vingt quatrième anniversaire, en 2045. Nos deux jeunes filles pratiquent avec brio le jeu des échecs. A l'âge de douze ans, ces deux demoiselles s'affrontent dans un concours international de ce jeu, à Reykjavik, en marge du duel Fisher-Spassky. C'est Nicole qui gagne ce premier duel. Monica, déçue, tente d'étrangler celle qui l'a vaincu. Une nouvelle rencontre, à Londres oppose à nouveau les deux jeunes filles. Et cette fois, c'est Monica qui remporte la mise. Et cette victoire ou cette défaite accentue la rivalité entre ces deux "reines".

Après ce nouveau duel, les deux femmes évoluent, chacune avec leur personnalité, leurs démons, leurs travers et le roman devient plus chaotique. Mêlant la science, la politique, la géopolitique, les relations internationales, l'opposition des blocs URSS - États-Unis, la force des religions, l'impérialisme des chinois, la montée de l'islamisme, etc.… Trop d'invraisemblances figurent dans cette narration. Toutes les grandes catastrophes, les faits de guerre, les divers attentats qui ont marqués la fin du XXème siècle découleraient de la haine mutuelle qui animent nos deux « héroïnes » : chacune soutenant son parti. j'ai persévéré dans ma lecture. Mais plus d'une fois, j'ai hésité à m'interrompre. Ce sont les inclusions de l »Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu » de Edmond Wells qui m'ont permis d'aller jusqu'à la fin, ubuesque de cette narration. Je pense, qu'à l'avenir je ne sauterais plus sur les livres de ce prolifique auteur qui nous a enchanté dans ses précédents ouvrages. J'ai mis plus de trois semaines pour lire ce livre ! Bonne journée.
(20/10/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Mon premier roman de Werber. Grosse déception. L'auteur a du lire rapidement un manuel d'échecs avant de se lancer. Réflexions echiquéennes niveau débutant. Personnages caricaturaux et irritants. Ca devient un peu plus lisible sur la fin quand les réflexions philosophiques de comptoir et les allusions grossières aux échecs sont un peu moins présentes. Ah, le bien contre le mal, les blancs contre les noirs. Allez plutôt au cinéma voir l'Empire de Bruno Dumont, au moins on sait dès le début que c'est n'importe quoi avec des personnages clownesques...
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Une ré exploration de la guerre froide à travers des allégories d'idéologies politiques en chair et en os.
Au premier abord j'ai été déconcertée par les personnages que Bernard Werber met en scène dans la diagonale des reines. Elles sont détestables, inhumaines, absurdes. Elles traitent l'humanité comme des pions, elles ne pensent qu'à elles-mêmes, puis à leur rivalité. Et puis en avançant dans l'histoire, petit à petit, j'ai commencé à comprendre. Ce ne sont pas des femmes, que nous suivons, au cours de l'histoire, mais bien des personnification des grandes idéologies du XXe (et du XXIe ?) siècle. Nicole pour le communisme et Monica le capitalisme, dans ce qu'ils ont de plus laid et de plus extrême, de plus aliénant.
La conclusion de l'oeuvre est assez simple : la guerre froide n'est pas finie mais ça ne saurait tarder. Il reste des batailles à mener mais quoi qu'il arrive, c'est le collectif qui l'emportera.
Une lecture qui fait réfléchir, dès que l'on parvient à dépasser le premier degré du récit.
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Un livre que j avais envie de lire.
Tout d abord j ai été attirée par la couverture puis par l auteur ts car j aime Bernard Werber.
J ai beaucoup aimé cette façon de mélanger fiction et présent et le parrallele avec la stratégie des parties d'échec
Une façon originale de construire une histoire
Je ne mets que 3 étoiles car le troisieme tiers de l 'histoire m' a beaucoup intéressé à cause des nombreux meurtres qui ne sont pas mes genres de lectures de préilection.
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J'ai lu La Diagonale des Reines, le dernier livre de Bernard Werber et je n'ai pas vraiment aimé.

On y suit pendant 80 ans deux femmes, deux némésis que tout oppose, qui vont se rencontrer, se détester et se combattre pendant toute leur vie.

Sur le principe je pensais que ca me plairait, finalement j'ai trouvé le récit complètement caricatural et les personnes sont rapidement détestables. Ca commence par un duel d'échecs puis ça évoluera en attentats et autre tentative de meurtre. Totalement crédible. Toute une partie du récit s'inscrit dans notre Histoire et l'auteur la réécrit en y plaçant ses personnages (tel attentat ? c'est en fait tel personnage, pour atteindre son but), ce qui nous sort complètement du récit étant donné l'invraisemblance de la chose.

Le récit est ponctué de métaphores sur les échecs que l'auteur explique en large et en travers au cas où nous n'avions pas compris que lorsqu'il parle de pions de reines de cavaliers ce sont en fait des pièces aux échecs.

De la même manière, les dialogues me semblent peu crédibles, sur-explicatifs, ce qui donne une impression assez agaçante.

Bref je ne recommande pas
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J'avais lu plusieurs romans de Bernard Werber durant mon adolescence, et j'en garde d'excellents souvenirs. Je n'ai pas retrouvé dans celui-ci ce qui m'avait tant séduite par le passé, mais peu importe.

En quelques mots, ce roman raconte l'histoire de Nicole et de Monica, que nous suivrons de l'enfance au troisième âge. Deux enfants particulières qui deviendront deux femmes, disons... complètement déjantées et prêtes à tout pour arriver à leurs fins.

L'auteur fait de ces deux folles terriblement intelligentes les protagonistes d'événements marquants des dernières décennies.

Ceci sur fond d'une partie d'échec géante puisque ces deux psychopathes brillantes, tout en défendant leurs idéaux, cherchent également (voire surtout) à nuire à l'autre. L'histoire commence d'ailleurs rapidement avec une partie d'échec, et se termine de la même manière... avec un enjeu de taille pour le final de ce roman !

C'est une lecture que j'ai commencé à vraiment apprécier une fois que j'ai cessé de la prendre comme une histoire plausible. Prise avec du recul, je l'ai trouvée plutôt distrayante et amusante.
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Cela fait des années que je n'avais pas lu cet auteur, alors je finis mon année lecture avec ce roman de Bernard Werber.

Nicole et Monica. L'une vit aux U.S.A et la seconde en Australie. L'une aime le contact avec les gens autant que la seconde déteste cela. En pleine adolescence, le destin amène ces deux jeunes filles que tout oppose et pourtant si semblables à se rencontrer.

C'est en Irlande, lors d'une compétition de jeu d'échec que leurs regards se croisent. L'esprit de compétition s'impose dès les premiers instants. Compétition, envie et jalousie. A partir de ce moment, pour l'une comme pour l'autre, plus qu'une chose ne semble compter, faire du mal à l'autre. L'intelligence, la détermination et la force de Nicole et Monica vont être mis à profit dans une partie d'échec mondiale, dont les autres pions vont en subir les dégâts.

Quelle histoire que ce roman, avec ces deux héroïnes hors normes, que l'on ne peut que détester. Elles sont froides, sans humanité, sans âme, égoïstes et prêtes à tout pour assouvir une vengeance. On va traverser de nombreuses décennies avec elles, assistant avec tristesse et effroi aux drames et secousses mondiales qu'elles sont capables de créer avec comme seul objectif, détruire une seule adversaire. le déroulé de l'histoire est caricatural, avec les bons gentils et les méchants, trop souvent peu réaliste, et l'auteur se permet de rejouer certains faits politique à sa sauce, mais pourtant ça a fonctionné avec moi. Je me suis laissée prendre dans un suspense qui monte crescendo, me demandant jusqu'au bout laquelle des deux mettrait Mat son adversaire.

On retrouve au fil de l'histoire quelques notes issues de son encyclopédie du savoir relatif et absolu, de façon à piocher par ci par là quelques infos intéressantes sur des sujets liés aux thèmes du roman.
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J'aime chez Weber sa capacité à mettre en scène les ressorts psychologiques qui nous animent pour mieux nous les rendre visibles, compréhensibles, lisibles. Ensuite ses explications font leur chemin et viennent nourrir notre expérience de nous même et de nos relations aux autres. Pourtant je reste toujours un peu frustrée par son style, son écriture qui, à mon goût, manque de relief, d'ampleur...mais peut être est ce volontaire pour ne pas laisser notre esprit se détourner du message que l'auteur cherche à faire passer... Et à l'issue de cette lecture, il me reste a appliquer ses propositions de stratégies aux échecs : pions ou dame ? 😉
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Monica et Nicole sont deux femmes que tout opposent. Monica est individualiste et ne supporte pas les présences des autres, Nicole n'est heureuse que lorsqu'elle est bien entourée. Monica prône le capitalisme, Nicole le communisme. Monica est fascinée par les grands génies de ce monde, Nicole par les exploits de groupe. Leur seul point commun : les échecs.

Le début est prenant, on voit évoluer les 2 fillettes jusqu'au jour où elles se rencontrent en tournoi, et leur rivalité commence. On s'attarde sur leurs pensées et leur psychologie, et on s'attache étrangement à ces deux filles très étranges. Dès qu'elles deviennent adultes, tout est bâclé... on a l'impression que Bernard Werber avait trop d'idées mais pas assez de temps ni de place pour les développer (roman qui fait déjà plus de 500 pages...)

Plus l'histoire avance, plus elle devient rocambolesque... Tous les événements de l'histoire contemporaine deviennent des prétextes pour illustrer la rivalité entre les deux femmes (drame du stade Heysel, 11 septembre.. ) Et elles sont tellement "intelligentes" qu'elles peuvent faire toutes les carrières avec une facilité déconcertante (mention spéciale à l'entrée au MI5 et à la CIA totalement fantaisistes.) Les autres personnages n'ont aucune profondeur, et sont juste des pions pour arriver à leur fins.

De plus, je pensais lire une version duel ou inspirée du "Jeu de la dame" mais les échecs sont anecdotiques. Elles servent simplement de prétexte pour faire des métaphores guerrières. Pourtant la couverture et la 4ème de couverture insistent beaucoup sur ce point...

Pour conclure, lecture très mitigée. le style est agréable et se lit rapidement et l'idée de départ est intéressante. Mais le livre devient rapidement un mauvais roman d'action/espionnage/guerre. On est bien loin des autres romans de Werber qui m'avaient emportés dans mon adolescence.
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