L'âme au moment de la mort éprouvé la même impression que ceux qui sont initiés aux grands Mystères.
Ce sont d'abord des courses au hasard de pénibles détours des voyages inquiétants et sans terme à travers les ténèbres.
Puis avant la fin la frayeur est à son comble. Le frisson le tremblement la sueur froide l'épouvante dominent.
Cette phrase est suivie presque immédiatement d'une remontée vers la lumière d'une illumination brusque.
Une lueur merveilleuse s'offre aux yeux on traverse des lieux purs et des prairies où retentissent les voix et les danses.
Des paroles sacrées inspirent le respect religieux.
L'homme parfait et initié devient libre et il célèbre les Mystères.
Non, Bilsheim, vous vous trompez, on ne paie pas pour nos mauvaises actions ! Il y a peut-être un "bon Dieu", comme vous dites, mais alors il se fout bien de nous ! Et si vous n'avez pas profité vivant de cette existence, vous n'en profiterez pas davantage mort !
- Il était une fois un tailleur de pierre qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous les rayons de soleil brûlants. « J'en ai marre de cette vie. Tailler, tailler la pierre, c'est éreintant et ce soleil, toujours ce soleil! Ah! Comme j'aimerais être à sa place, je serais là-haut tout puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons », se dit le tailleur de pierre. Or, par miracle, son appel fut entendu. Et aussitôt le tailleur se transforma en soleil. Il était heureux de voir son désir réalisé. Mais, comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il
s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages.
« A quoi ça me sert d'être soleil si de simples nuages
peuvent stopper mes rayons! s'exclama-t-il, si les
nuages sont -plus forts que le soleil je préfère être
nuage. » Alors il devient nuage. Il survole le monde,
, court, répand la pluie, mais soudain le vent se lève et
disperse ce nuage. « Ah, le vent arrivé à disperser les
nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent ». décide-t-il.
- Alors, il devient le vent?
- Oui, et il souffle de par le monde. Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons. Mais tout d'un coup il s'aperçoit qu'il y a un mur: qui lui barre le passage. Un mur très haut et très dur, Une montagne. « A quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter? C'est elle qui est la plus forte ! » dit-il.
- Alors il devient la montagne!
- Exact. Et à ce moment il sent quelque chose qui le tape. Quelque chose de plus fort que lui, qui le creuse de l'intérieur. C'est... un petit tailleur de pierre ...
La nature hait l'uniformité et aime la diversité. C'est là peut-être que se reconnaît son génie.
Au point où l'on est, il serait dommage de renoncer. Je vous suggère qu'on continue !
(...)
ils rampèrent chacun à tour de rôle à travers la nasse d'acier.
- C'est marrant, dit Augusta, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce genre d'expérience.
- Vous avez déjà été dans une nasse qui compresse et qui vous empêche de revenir en arrière ?
- Oui c'était il y a très longtemps.
- Qu'est-ce que vous appelez très longtemps ?...
- Oh ! j'étais jeune, je devais avoir... une ou deux secondes.
"Regarde où l'ennemi t'attaque : c'est souvent son propre point faible."
Il faut se rendre à l'évidence: l'univers des insectes est globalement un univers de femelles, plus précisément de veuves. Les mâles n'y ont qu'une place épisodique....
Les bons éléments sont ceux qui trouvent les solutions, les mauvais sont ceux qui trouvent les excuses.
La nature hait l'uniformité et aime la diversité. C'est là peut-être que se reconnaît son génie.
Rien de ce qui vous entoure dans le temps et dans l'espace n'est inutile. Vous n'êtes pas inutile. Votre vie éphémère a un sens. Elle ne conduit pas à une impasse. Tout a un sens.