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sur 14504 notes
Pioche du mois de décembre 2021.

Je savais que cela sortait complètement de "mes" sentiers battus.

J'ai détesté lire ce bouquin : je me suis grattée pendant toute la lecture.

C'est passionnant, délirant, intéressant, enrichissant. Mais purée, y'a bien trop de bestioles là-dedans pour que ma lecture puisse être sereine.

Je suis quand même ravie de l'avoir lu. Pour ma culture générale. Pour découvrir l'auteur. Et avoir appris plus de choses en une lecture que pendant tous mes cours de sciences naturelles réunis.

Merci.
Je ne lirai pas les autres ...
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On plonge dès ce premier tome dans l'univers passionnant des fourmis. Bernard Werber nous conte l'histoire de Bel-o-kan, la fourmilière mère d'une fédération comprenant 65 cités mais pas seulement, on s'intéresse également à la vie de la famille Wells puis à sa disparition. L'alternance entre la narration de l'histoire des fourmis et celle des hommes, même si elle peut être quelque peu déroutante au départ, nous tient en haleine tout au long de l'oeuvre. de surcroît lorsque les membres de la famille Wells disparaissent dans la cave de leur appartement, il devient pratiquement impossible de poser ce livre, tant on veut connaître le fin mot de l'histoire. Personnellement j'ai beaucoup aimé les passages de recherche des disparus qui donnent un côté polar à ce roman, mais aussi la « conquête du bout du monde » par les fourmis qui est un grand récit d'aventure. Cependant, un élément qui est légèrement ambigu dans ce roman est l'appellation des fourmis. Ces derniers sont en effet nommées par des chiffres et il m'est donc arrivé au départ de confondre certains personnages à cause de cela. Ceci mis à part, on ne s'ennuie jamais lors de cette lecture notamment grâce aux passages tirés de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, qui nous apprennent des faits véridiques et intéressants sur les fourmis mais également à propos de la vie sur Terre en général.
Bernard Werber se sert de son oeuvre pour réfléchir à la place de l'homme dans l'Univers. En utilisant le regard des insectes, des êtres extérieurs à notre civilisation, il nous interroge sur plusieurs sujets, particulièrement quel regard et comportement adoptons nous face aux animaux ? Personnellement, j'ai trouvé absolument passionnant de remettre en question la façon dont nous nous considérons, cela permet de prendre du recul par rapport à nos actions : nous n'aimerions pas que « la terre soit un jour offerte en cadeau de Noël à un jeune dieu irresponsable » alors pourquoi imposerions-nous cela à d'autres êtres-vivants en les enfermant en cage pour notre plaisir. D'autant plus qu'après avoir lu ce roman il m'est impossible de penser que les fourmis ne sont pas des êtres intelligents. Certes, elles sont dotées d'un génie bien différent du nôtre mais font indubitablement preuve d'ingéniosité, ce que ce livre m'a permis de réaliser. La narration du point de vue des fourmis a le mérite de nous faire descendre du piédestal sur lequel nous, êtres-humains, avons la fâcheuse tendance à nous placer. « 103 683e est amusée par cette vision. Dire qu'il existe des êtres aussi petits que les acariens et d'autres aussi gros que les fourmis sur la même planète. » Cela donne une conscience aux fourmis, les humanise légèrement et m'a permis de m'identifier à ces êtres, pourtant bien différents de nous, sans jamais obstruer le fait que ce ne sont pas des hommes : leur mode de pensée reste différent du notre.
En définitive, Les fourmis est une histoire d'insectes, d'hommes, de vie et d'aventure, qui par sa singularité, son originalité mais aussi son côté divertissant m'a instruit, questionné et emporté dans un autre monde. Désormais, lorsque j'aperçois des fourmis en sortant de chez moi, je ne peux m'empêcher d'imaginer que ce sont les êtres extrêmement intelligents, complexes et aventuriers que j'ai découvert dans ce livre. Alors, la prochaine fois que vous apercevrez un convoi d'ouvrières revenant de la chasse, n'hésitez pas à faire un petit détour et épargnez-les. On ne sait jamais, cela pourrait éviter un conflit diplomatique entre le peuple myrmécéen et les géants de la surface.
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Deux histoires sont mises en parallèle dans ce roman. D'un côté, celle de Jonathan, qui veut à tout prix savoir ce qui se cache dans la cave que son ancêtre Edmond Wells lui a léguée. D'autre part, nous suivons la vie de trois fourmis, la 327ème, la 56ème et la 103 683ème, au sein de différentes castes d'une fourmilière.

Cette myriade de données sur les fourmis m'a ouvert les yeux sur un domaine scientifique qui ne m'aurait nullement intéressée dans un autre contexte, comme beaucoup d'autres êtres humains, ce qui montre très certainement que nous négligeons l'importance des insectes.

En bref, l'intrigue est bien menée, agrémentée de pages de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu qui m'ont parues si véridiques que j'ai été étonnée en apprenant que c'était un document inventé de toutes pièces.

Le don de Bernard Werber, c'est d'allier avec méthode informations scientifiques et récit, ce qui rend son roman plus réel que jamais, à tel point qu'en sortant de cette lecture, on se remet en question avant d'écraser une fourmi.

Avec du recul, la fin est peut-être un peu décevante car tout le roman laisse penser à quelque chose d'énorme, au lieu de quoi on se demande bien pourquoi les humains piégés dans la grotte ne cherchent pas à en sortir, ou ne se désolent pas de leur sort peu enviable.

Pour moi, Bernard Werber est et restera incontestablement le maître des fourmis.

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Un livre très intéressant qui permet de découvrir plein de choses sur les fourmis. On suit en parallèle des fourmis à la recherche d'une arme secrète et une famille dont la cave semble cacher un mystérieux secret.
A la fois instructif et philosophique (quelle organisation pour quelle société?)...
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Je suis toujours aussi captivé par ce roman après l'avoir lu plusieurs fois. Son succès auprès du public est bien mérité.
Bernard Werber a débuté l'écriture de Les Fourmis à l'âge de seize ans, au rythme d'une écriture de quatre heure par jour. Il a mis près de douze ans à le terminer, il l'a réécrit dix-huit fois son roman avant de l'envoyer à une maison d'édition.
Ce mélange entre l'univers des fourmis et celui des humains fonctionne et nous amène à nous interroger sur notre propre vision.
Je recommande ce livre, ne passez surtout pas à côté !
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Honnêtement, j'étais assez (même très) sceptique quand à cette trilogie. Et puis finalement, je ne sais pas comment Werber s'y est pris, mais il a réussi à piquer ma curiosité et je me suis prise au jeu de suivre la vie de ces petites fourmis. Comme les humains, elles ont des soucis, des émotions, des interrogations, ce qui rend la lecture intéressante. de plus en plus intéressante même, au fur et à mesure des pages.
Dans le premier tome, Werber réussit à tenir le lecteur en haleine avec seulement deux questions, ce qui se cache au fond de la cave et l'arme secrète des ennemis des fourmis, qui trouveront heureusement leur réponse à la fin.

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Je suis partie à la découverte de ce livre sous sa forme audio. C'est une lecture-écoute hors des sentiers battus pour moi.

L'expérience m'a beaucoup plu. Ce roman est original, étonnant et s'est avéré passionnant. Je m'explique : original et étonnant tout d'abord car les personnages principaux sont des insectes, de véritables personnages à part entière que l'on identifie bien tout au long de la lecture et qui volent très clairement la vedette aux humains de l'histoire, relégués au second plan. C'est intéressant dans la mesure où il me semble a priori plus difficile pour un auteur de déclencher de l'empathie ou de l'admiration ou tout autre sentiment chez son lecteur en lui racontant les aventures d'une civilisation d'insectes. Prouesse…

Ensuite, il se trouve que c'est véritablement réussi et là j'en viens au côté passionnant du roman. Pas l'ombre d'un doute, Il nous tient en haleine, on va au bout de ce roman. Et on va même un peu plus loin… Il y a beaucoup de choses qui émergent de cet écrit : entre autres, l'altruisme des fourmis et donc par opposition, l'individualisme dont nous, humains, faisons généralement preuve. On réfléchit au sentiment de supériorité qui caractérise notre civilisation humaine qui aurait pourtant à apprendre de la civilisation fourmis si développée et qu'il lui arrive de piétiner…

Indiscutablement, cet écrit n'est pas le fruit du travail de Monsieur Tout le Monde, n'est pas spécialiste du sujet qui veut. Il y a beaucoup d'informations scientifiques, on pourrait presque parler de documentaire, mais ce serait réducteur car l'intrigue et le divertissement sont aussi au rendez-vous de ce premier tome de la trilogie de Bernard Werber.
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Excellent en tout point ! Ce premier tome de la trilogie des Fourmis est également le premier bouquin de Werber que j'ai lu. Même si à l'instar d'un certain nombre de lecteurs et de lectrices j'ai fini par me lasser de son univers et de ses recettes d'écriture, celui-ci m'a fasciné par sa simplicité, sa richesse et l'aspect ludique qui s'en dégage.


Je ne peux que le conseiller à toutes les personnes qui n'ont pas encore eu le temps ou l'envie de se lancer à la découverte de l'univers des "Fourmis". Facile à lire sans pour autant se révéler être un livre facile, le tome 1 est la garantie de passer un excellent moment en tête-à-tête avec un bouquin. L'idée de "l'Encyclopédie du savoir Relatif et Absolu" n'est pas étrangère à la qualité de la trilogie et de ce premier tome en particulier.
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J'ai fini ce livre péniblement et pourtant je n'ai pas grand-chose à dire. Enfin je dis que je l'ai fini péniblement, mais il faut savoir qu'au début ce livre m'enthousiasmait. J'étais bien partie, et je ne sais pas trop pourquoi j'ai fini par trouver cela un peu long. L'enquête des fourmis, la cave mystérieuse, qui m'avaient bottée le cul au départ, se sont un peu trop éternisées à mon goût, quand la finalité ne m'a pas complètement déçue, comme ce fut le cas de la cave.
Mais au final la cave est le moins décevant de l'histoire, en effet le côté trop poussé des fourmis, la vie de la cité, la chasse, le côté scientifique… ont sérieusement fini par me lasser. Ça trainé en longueur, en plus d'être trop dans les détails, mais rien d'étonnant quand on y pense, puisqu'il est vrai que c'est une des tares communes à tous les livres de Werber. Ben oui. Allez savoir pourquoi, même génial, un livre de Werber souffrira toujours d'un petit coup de mou dû à la répétition ou à la lenteur de l'écriture. (Ce qui ne m'a pas empêché d'avoir des coups de coeur avec cet auteur.)

Cela dit, malgré tout cela le livre reste « lisable », d'ailleurs il plaît à beaucoup de lecteurs.
En effet, et même si on peut reprocher la lenteur de l'action, on peut cependant applaudir l'imagination de l'auteur, qui a toujours été surprenante soit dit en passant. Un roman, du genre thriller de surcroît, sur le monde des fourmis ce n'est pas courant faut bien le dire. de plus, comme le côté thriller est plutôt bien manié, ça reste sûrement agréable à lire si on sait faire fi du reste. (Ce qui n'a pas été mon cas...)

En résumé, vous l'aurez compris ce livre m'a déçu par sa lenteur et son côté trop descriptif, mais comme il a plu à beaucoup de personnes il ne vaut mieux pas s'arrêter à mon seul avis, surtout qu'il a quand même de la matière et un sujet original. A tenter donc si vous le voulez.

Je remercie en passant Babelio et le livre de poche pour ce partenariat.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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même si j'ai trouvé le style de Werber agréable, je trouvais les chapitres longuets.
Après tout, le premier ne fait que près de 100 pages. J'ai trouvé le concept original, mais vers la fin, les détails d'organisation des fourmis commençaient à me lasser. Cependant, j'ai aimé le mystère de la cave intéressant, bien que long à se résoudre. Jusqu'à la moitié, je n'éprouvais pas de difficultés avec les numéros et les relations, mais par la suite, je devais me concentrer davantage. Bref, ça fait un petit moment que j'ai terminé cette lecture et j'ignore quoi en dire exactement puisque j'ai apprécié, sans adorer et que ce sont souvent ces livres avec lesquels j'ai le plus de difficulté à chroniquer. J'ai apprécié les morales qui sont disséminées un peu partout sur nos relations et en particulier la citation suivante:

La nature hait l'uniformité et aime la diversité. C'est là peut-être que se reconnaît son génie.
Lien : http://paysdecoeuretpassions..
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