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Il y a deux problèmes majeurs pour un voleur : ne pas avoir de nouveau coup et en avoir un, surtout s'il est complètement fou. Pour John Archibald Dortmunder, la vie ne fait pas dans la demi-mesure. le voilà embarqué dans un braquage où ce n'est pas le coffre d'une banque qu'il doit subtiliser mais la banque elle-même...
Deuxième aventure de l'inénarrable personnage malchanceux, Comment voler une banque se distingue légèrement de Pierre qui roule (le premier tome). Là où son prédécesseur partait du classique (voler une émeraude) pour cumuler les péripéties et contretemps burlesques, celui-ci tape dans le farfelu dès son concept. Cela étant dit, ce deuxième roman n'est pas en reste au rayon des peaux de bananes laissées sur la route de Dortmunder.
Donald Westlake, une nouvelle fois, tire tout le potentiel comique de son équipe de délinquants décalés. La plume toujours très moqueuse de l'écrivain est un vrai cadeau du ciel pour quiconque veut se payer une bonne rigolade. Elle sera franche, surtout dans son derniers tiers qui voit le rythme s'accélérer (et le taux d'extravagances avec, notamment avec le personnage du capitaine Deemer).
La réussite n'est cependant pas du même calibre que Pierre qui roule, en cause cette question de cadence. La lecture n'est jamais ennuyeuse, cependant l'intrigue est un peu trop balisée.
Quoiqu'il en soit, c'est une nouvelle histoire qui ravira les amateurs de comédie policière. J'en fais partie, et j'ai passé un bon moment.
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J'ai découvert tardivement cet auteur.
Le style est vif, sans longueur ni temps mort.
J'ai aimé le soin apporté à l'élaboration du projet.
Tout semble si bien huilé et préparé, les personnages sont attachants, on les retrouve avec plaisir dans d'autres ouvrages de l'auteur.
Un vrai plaisir,
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Comment voler une banque est le deuxième opus de la série Dortmunder, cet escroc à la petite semaine dont l'imagination n'a d'égale que la malchance (et les mauvais complices). Après un premier coup qui, on l'imagine, a tourné au fiasco, ce bon vieux John en est réduit à arnaquer des bourgeoises en leur vendant des abonnements bidons. Il lui faut un gros coup et vite. Celui-ci lui est amené sur un plateau par le neveu d'un ami, jeune blanc-bec tout juste remercié par le FBI .. Tout un programme. Et c'est là que le titre français est particulièrement bien choisi, puisque ledit gros coup consiste à voler une banque. Oui oui, une banque. Pas son contenu, non, ça, ça ce serait trop commun pour Dortmund' et sa bande. Une banque le bâtiment ! Bon c'est une banque provisoire dans un préfabriqué mais quand même ! L'entreprise est audacieuse. Entouré de sa bande habituelle, dont un chauffeur de taxi obsédé par les itinéraires et sa grande-gueule de mère, deux personnages jouissifs, ils élaborent un plan. Mais il faut avant cela recruter un champion des coffres-forts en la personne d'un Black Panther ... Bref, c'est un polar complétement déjanté qui se met en place et on ne lâche pas le bouquin jusqu'à la fin. Je continuerais à lire les aventures de cette équipe de bras cassés qui me régalent chaque été.
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Ce livre est le deuxième de la série sur Dortmunder, un voleur plus ou moins paumé, entouré de comparses encore moins fûtés. L'auteur réussit à bien mélanger intrigue cocasse, dialogues ironiques et réparties cinglantes. Les péripéties de cette bande de marginaux me font régulièrement sourire tellement on va de surprises en déconfitures, d'idées loufoques en coup de chance incroyables. Si l'humour de Westlake est particulier, il sait également nous rendre sympathique ce groupe de criminels à la petite semaine, toujours à la recherche du “gros coup”, mais souvent renvoyé à leurs incapacités. Mais ce sont les forces de l'ordre qui finalement sont les plus ridicules, un suave beaume sur les plaies de nos malfrats de petite envergure. En somme une lecture amusante, sans prétention, qui donne le goût de lire d'autres manigances de ces desperados du dimanche.
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Il y a les façons classiques de voler une banque : on entre, on menace, on ressort...avec les risques inhérents aux braquages.
C'est commun, vulgaire et manque sérieusement de classe.
Et puis il y a la méthode Dortmunder, plus radicale en un sens.

Découvrez-là avec ce deuxième volet des aventures du Cerveau le plus guignard de la pègre. A l'évidence, des fées troubles se sont penchées sur le berceau.
La première arrivée a fait un voeu :
- "Tu établiras des plans parfaits qui se dérouleront à merveille".
La deuxième, vexée par l'invitation tardive a ajouté :
- "Ou presque".
La dernière, essoufflée a conclu :
- "Et en tous cas, tu feras marrer tout le monde".

Il faut dire qu'outre les fidèles Kelp - cette fois c'est du tout cuit- et Murch, Dortmunder doit officier avec Victor un ex-agent du FBI (qui a démissionné suite au refus du FBI de donner suite à son souhait d'instaurer un système de poignée de mains secrète) et un "perceur" nommé Herman X.
Tout est donc réuni pour que ça foire.

Une nouvelle fois, Westlake nous offre un regard plein de sollicitude sur son anti-héros cette déveine dont il donne une définition à peu-près parfaite : "Dortmunder avait l'impression de vivre là toute l'histoire de sa vie. Sa chance n'était jamais totale, ni complètement absente. Elle oscillait toujours autour d'un savant équilibre qui faisait que veine et déveine se neutralisaient systématiquement".

Pas mieux.
Pour reprendre une formule stupide, ça n'a pas d'autre ambition que de faire rire. Contrat rempli.

A noter une des rares descriptions de Dortmunder : "Il était grand, maigre et las. Il avait le regard fatigué d'Humphrey Bogart dans High Sierra.
A noter encore : la Banque ciblée s'appelle "Crédit des Capitalistes et des Immigrants". Étonnant, non ?
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Et dire que John Dortmunder en est réduit à faire du porte-à-porte pour vendre des encyclopédies (ou plus exactement faire semblant de les vendre) ! du gagne-petit pour un cambrioleur habitué aux gros coups. Heureusement, Victor, ancien agent du FBI et neveu d'Andy Kelp a eu une idée géniale : un vol de banque
Mais une drôle de banque, une drôle de braquage car il s'agit ici de s'emparer à la fois du contenu et du contenant ! Et oui on escamote et on file avec la banque, pourquoi s'embêter
Voici une des plus mythiques aventures de Dortmunder et de sa bande.
Cette variation désopilante sur le thème classique du casse de banque est tout simplement un régal. Outre l'habituelle succession de péripéties loufoques, le roman est émaillé de gags secondaires, d'apartés ironiques et de merveilleux dialogues de sourds qui sont la marque de ce très grand maître de l'humour qu'est Donald Westlake.
Rivages a bien fait de poursuivre la réédition des oeuvres de Donald E. Westlake dans des traductions entièrement révisées et complétées.

Lien : https://collectifpolar.com/
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C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve Dortmunder, son équipe de bras cassés et leurs mésaventures.
En prime Westlake nous croque quelques nouveaux personnages pittoresques à chaque épisode, tels qu'ici Victor, un ancien agent remercié par le FBI, ou Herman, perceur de coffres-forts pour le moins atypique.
Comme d'habitude, les savants plans de Dormunder se verront contrariés par la malchance qui permet de conserver un peu de morale dans cette histoire.
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Après la très bonne surprise du 1er roman de la série John Dortmunder, Pierre qui roule (ou Pierre qui brûle), je ne me voyais pas arrêter là avec Donald Westlake. Forcément, je m'attaque au 2e, Comment voler une banque (ou le paquet). Et bien je vais vous dire, ça marche encore très bien.

Quand c'est bien fait, je suis féru des malfrats losers, les branquignoles, les truands boiteux, malchanceux. C'est d'ailleurs de ce côté là que penche la bande à John Dortmunder. La poisse succédant à la poisse. Dans l'ensemble, ils sont plutôt compétents dans leur domaine si ce n'était une succession d'évènements contraire les empêchant de terminer comme prévu leur plan. C'est écrit avec suffisamment de justesse que je n'ai jamais trouvé que le gag venait juste pour le gag.

Donald Westlake reste cohérent et crédible, suffisamment sérieux dans son intrigue pour ne pas tomber dans la gaudriole et ça me va. Ce que je remarque dans Comment voler une banque, c'est la manière dont l'auteur stimule un récit linéaire par l'ajout subtil de paragraphes qui changent le point de vue de l'action, déportent notre attention sur des personnages secondaires mais tout aussi intéressant (sous la plume de Donald Westlake). Ça déstabilise le lecteur le temps de restituer ces nouveaux intervenants. du travail précis mais qui reste dynamique et très fluide. Un régal qui m'a souvent amené un sourire aux lèvres.

Je ne comprends pas pourquoi le 3e roman de la série, Jimmy the kid/V'là aut' chose ! souffre d'absence de réédition tandis que tous les autres sont disponibles facilement. Si quelqu'un a une explication, je suis preneur car je compte absolument me les faire dans l'ordre, jusqu'au dernier.
Lien : http://livrepoche.fr/comment..
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Ceci est la nouvelle édition avec nouvelle traduction conforme de ce que la Série Noire avait publiée sous le titre "Le paquet". Avouez que le nouveau titre est plus intriguant que l'ancien !

On pourrait croire, de prime abord, que nos vieux amis de la bande de John Dortmunder vont nous expliquer comment cambrioler une banque de nuit ou comment la braquer, de jour…

Il n'est en rien ! Ici, on va bel et bien se carapater avec l'intégralité de la banque ! Oui les amis, on prend tout…

Avant, il y avait une banque, après le passage de Dortmunder et de ses gars, il n'y a plus rien !

Le personnage de Dortmunder, pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, est celui d'un braqueur, d'un cambrioleur à qui il arrive des tas de bricoles qui font toujours mal tourner ses coups. Heureusement qu'il ne manque pas d'idées pour essayer d'arranger ce qui part en couilles…

Lui et sa bande ont toujours des idées originales pour leurs braquages mais font souvent preuve de malchance, comme ce sera le cas ici et avant le final, on n'est jamais sûr si nos lascars pourront profiter des fruits de leur labeur… de leur audacieux vol.

Lire Dortmunder, c'est être assuré de passer un bon moment avec une équipe de voleurs qui ont tout de bras cassés mais qui ont une imagination débordante et un sens de l'improvisation au top.

Porté par des personnages qui sont sympathiques, amusants, bourrés d'humour et de réparties en tout genre, voilà un roman qui met de bonne humeur dès les premières lignes, même si on a de l'empathie pour ce pauvre John Dortmunder qui est obligé de vendre des encyclopédies pour survivre…

Bon, il arnaque les gens qui ne recevront jamais rien, mais malgré tout, il est tombé bien bas, notre voleur de haut-vol qui jamais ne fait couler le sang.

Le récit de Westlake est réalisé au millimètre, on ne perd pas de temps en discussions inutiles car même quand ses personnages ont l'air de parler de la pluie et du beau temps, c'est toujours intéressant et ne fait qu'augmenter notre empathie pour ces escrocs flamboyant dans leur malchance.

Lire un récit de John Dortmunder, c'est l'assurance de passer un bon moment de détente, d'assister à des plans de fous pour partir avec une banque en entier, de voir les flics tourner en rond et nos amis aller de malchance en malchance tout en se demandant comment ils vont s'en tirer, cette fois-ci. Là, c'est toujours une surprise.

PS : Si vous préférez les voleurs plus violents et moins malchanceux, alors il faut vous diriger vers Parker, l'autre brigand de Westlake, qu'il publia sous le pseudo de Richard Stark.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Envie de passer un bon moment ? Alors ce roman est fait pour vous ! Léger, drôle, loufoque ? un peu oui mais excellent ! Se lit très rapidement. J'ai découvert Donald Westlake et vais chercher d'autres romans de ce monsieur qui a dû se régaler en écrivant ce roman !
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