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Citations sur La nuit (103)

« J’ai vu d’autres pendaisons. Je n’ai jamais vu un seul de ces condamnés pleurer. Il y avait longtemps que ces corps desséchés avaient oublié la saveur amère des larmes. »
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En quelques secondes nous avions cessé d’être des hommes."
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On continuait à marcher entre les barbelés électrifiés. A chaque pas, une pancarte blanche avec un crâne de mort noir qui nous regardait. Une inscription : " Attention ! Danger de mort ". Dérision : y avait-il ici un seul endroit où on ne fût pas en danger de mort ? (Chapitre III - page 67).
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Quelqu'un se mit à réciter le Kaddich, la prière des morts. Je ne sais pas s'il est déjà arrivé, dans la longue histoire du peuple juif, que les hommes récitent la prière des morts sur eux-mêmes.
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- Vous voyez, là-bas, la cheminée? La voyez-vous?
Les flammes, les voyez-vous ? (Oui, nous
les voyions, les flammes). Là-bas, c'est là-bas
qu'on vous conduira. C'est là-bas, votre tombe.
Vous n'avez pas encore compris? Fils de chiens,
vous ne comprenez donc rien? On va vous brûler
! Vous calciner! Vous réduire en cendres !
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Je voulais me voir dans le miroir qui était suspendu au mur d’en face. Je ne m’étais plus vu depuis le ghetto.
Du fond du miroir, un cadavre me contemplait.
Son regard dans mes yeux ne me quitte plus.
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L’obscurité était totale. J’entendais seulement ce violon et c’était comme si l’âme de Juliek lui servait d’archet. Il jouait sa vie. Toute sa vie glissait sur les cordes. Ses espoirs perdus. Son passé calciné, son avenir éteint. Il jouait ce que jamais plus il n’allait jouer.
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Nuit. Personne ne priait pour que la nuit passe vite. Les étoiles n’étaient que les étincelles du grand feu qui nous dévorait. Que ce feu vienne à s’éteindre un jour, il n’y aurait plus rien au ciel, il n’y aurait que des étoiles éteintes, des yeux morts.
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Et pourtant, tout au fond de son être il savait que dans cette situation-là, il est interdit de se taire, alors qu’il est difficile sinon impossible de parler.
Il fallait donc persévérer. Et parler sans paroles. Et tenter de se fier au silence qui les habite, les enveloppe et les dépasse.
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Nous étions les maître de la nature, les maîtres du monde. Nous avions tout oublié, la mort, la fatigue, les besoins naturels. Plus forts que le froid et la faim, plus forts que les coups de feu et le désir de mourir, condamnés et vagabonds, simples numéros, nous étions les seuls hommes sur terre.
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