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Kaboul Disco est ma première incursion dans le monde de la BD de reportage, mais ce ne sera pas la dernière, tant j'ai apprécié ce journal illustré de la vie de Nicolas en Afghanistan, très instructif, absolument pas manichéen, mais aussi rempli d'humour et d'humanisme...

Les thèmes abordés sont nombreux : le passé récent de l'Afghanistan, tiraillé entre les Soviétiques, les moudjahidines et les talibans; les difficultés d'un pays illettré dominé par des chefs de guerre, des narco trafiquants et des mollahs mais avec des souhaits de démocratisation, pour preuve la constitution que Nicolas doit traduire en BD; la vie des expatriés faite d'angoisse d'un kidnapping ou d'une action armée, de travail acharné pour améliorer les choses et parfois de fêtes grandioses et parfaitement décalées dans le contexte.

Mais, encore plus que le contenu, c'est le ton tendrement ironique et l'autodérision qui m'ont séduite : dès la page 2, Boulet, son 12eme album et son vrai colocataire m'ont donné le sourire... et je l'ai gardé jusqu'à la fin, où on retrouve d'ailleurs Boulet, qui en est maintenant à son 15eme album. Entre les deux ont défilé une série impressionnante de personnages loufoques ou attachants qui deviennent tous drolement ridicules sous la plume moqueuse de Nicolas Wild.

N'hésitez plus, entrez dans la danse de cette Kaboul Disco étonnante !
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Enchantée par la découverte de Kaboul Requiem, c'est tout naturellement que je me suis dirigée vers Kaboul Disco, le premier "volet" du voyage de Nicolas Wild en Afghanistan.

On revoit le même décalage entre le journaliste un peu perdu qui ne sait pas trop ce qu'il est venu faire là, car Kaboul où ailleurs, tant que cela le sauvait de l'ennui c'était bon à prendre. Sauf que... à Kaboul ce n'est pas tout à fait comme ailleurs !

Une fois de plus la bande dessinée permet d'appréhender ce pays et ses problématiques d'une manière différente et plutôt atypique - grâce à l'humour et les décalages récurrents dans les situations.

Sans descendre trop facilement cette BD, je ne peux nier que j'ai eu un mal fou à me plonger dedans, et qu'une fois terminée, je n'étais pas mécontente de pouvoir passer à autre chose.
Un souvenir qui n'aura vraiment rien de mémorable et que je ne conseillerai pas particulièrement non plus.
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Nicolas Wild raconte son séjour et son expérience d'expatrié , en tant que dessinateur au sein d'une ONG à Kaboul. Il nous offre un regard lucide et pertinent, mais aussi plein d'humour.
On apprend énormément de choses sur l'Afghanistan, son histoire et son quotidien troublé.
L'auteur est observateur de la crise afghane.
De l'auto-dérision sur fond de géopolitique et un magnifique coup de crayon.
En résumé, un voyage en Afghanistan plein de rebondissements et drôle, exactement dans la lignée des romans graphiques du québécois Guy Delisle.
Je suis fan!!
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Acceptant un travail dans une agence de communication, notre dessinateur se retrouve en Afghanistan. Rien que ça.
Nous partons avec lui à la découverte d'un pays en guerre, aux difficultés de s'y rendre (bloqué une semaine en Azerbaïdjan). Puis aux difficultés de la vie quotidienne : électricité, eau, attentats, kidnapping, émeutes. Contrebalancées par quelques extras réservés aux expat' : restaurant, alcool, fête, îlots dans un pays en ruine. Mais aussi visite dudit pays, rencontre avec ses habitants (pas tous de vilains méchants barbus, ni de femmes-fantômes).
Un carnet de voyage assez sympa, bien que certains des privilèges des étrangers m'aient parfois mise un peu mal à l'aise.
Titre du t.2 : Comment je ne suis pas devenu opiomane en Afghanistan
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J'ai découvert Nicolas Wild il y a longtemps en lisant “ainsi se tut Zarathoustra” où il relate son voyage en Iran et j'avais adoré. Je me suis donc facilement laissé tenter par cette BD où il relate sa découverte de l'Afghanistan.

Nicolas Wild part en effet par hasard en 2005 en Afghanistan pour un contrat de 2 mois, pour participer à l'élaboration de BD expliquant la constitution afghane aux enfants et aux analphabètes. Ignorant, il va découvrir petit à petit l'Afghanistan à travers son quotidien d'expatriés, ses rencontres et son travail (l'agence de communication qu'il intègre proposant en partie de la communication institutionnelle).

On retrouve la même fraîcheur et le même humour que dans les BDs de Guy Delisle. C'est en effet avec beaucoup d'auto-dérision que Nicolas Wild nous présente son quotidien et la petite fenêtre que ça lui ouvre sur l'Afghanistan. Petite, car dans ce tome, s'il nous raconte son quotidien, il semble peu parler à des afghans ou peu visiter le pays. J'ai trouvé que c'était un peu moins mûr et réfléchi que dans « ainsi se tut Zarathoustra », dans le sens où ses préoccupations sont un peu plus frivoles. On a cependant un très bel aperçu de la découverte de l'expatriation dans un pays “compliqué” et beaucoup de fraîcheur et d'humour sur justement les réflexes un peu communautaires quand on est à l'autre bout du monde.

On ressent aussi quelque part toute la facilité à vivre dans ce pays jugé dangereux avec un accent mis sur les blagues potaches qui dé-dramatisent beaucoup la situation.
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Il me tardait de découvrir ce fameux Kaboul Disco après avoir découvert cet auteur en lisant le magnifique Ainsi se tut Zarathoustra. Il faut dire que j'aime le style de cet auteur alsacien qui part à la découverte de l'Orient. En effet, cela regorge de tous ces petits détails intéressants à découvrir avec une bonne dose d'humour. L'auteur se présente comme un jeune insouciant sans domicile fixe qui a même failli rester coincé en Azerbaijan.

Avant l'Iran, ce fut donc la découverte de l'Afghanistan, un pays en proie à la guerre depuis quelques décennies à commencer par l'invasion soviétique en 1979. L'action se déroule en 2005 pendant que l'armée américaine part à la chasse aux talibans. Il dresse un regard plutôt ironique sur ce pays quand d'autres auteurs se livrent à un constat plus mesuré et finalement moins crédible. J'ai apprécié cette liberté de ton.

C'est une bd de reportage qui possède d'excellentes qualités. le disco à Kaboul, c'est une véritable tuerie !
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Excellente BD, après les "reportages en bulles" ou journaux intimes graphiques de Marjane Satrapi pour l'Iran, et du dessinateur Guy Delisle pour l'Asie orientale, un récit truculent, drôle, réaliste et grave parfois, vraiment du bon boulot. le lecteur est en immersion pendant ces semaines et découvre ce microcosme particulier aux différentes nationalités, de personnes qui se retrouvent expatriées pour des missions de soutien pédagogique ou politique aux nouvelles institutions afghanes....
L'auteur nous fait partager son expérience et c'est franchement réussi ! J'ai beaucoup ri et pas mal appris aussi sur le contexte diplomatique off de là-bas et la culture afghane....
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Nicolas Wild, jeune auteur de BD, fait le récit de la mission en Afghanistan qu'il a réalisée pour le compte d'une agence de communication afghane tenue par des expatriés, en 2005, sur l'illustration de la Constitution afghane.
C'est drôle, plein de détails caustiques sur la vie des expatriés, et instructif sans être lourd sur la situation politique du pays. Dans l'esprit de Guy Delisle.
En prime, clin d'oeil, quelques jours de confinement, mais là pour risque d'enlèvement...
Agréable à lire.
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• « Kaboul Disco, Tome 1 : Comment je ne me suis pas fait kidnapper en Afghanistan » de Nicolas WILD, publié chez La Boîte à bulles.

• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi de lecture de BD de Babelio, cherchant une BD édité chez La Boîte à bulles (que je ne connaissais pas) dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Après « L'Algérie, c'est beau comme l'Amérique » et avec le premier tome de « Kaboul Disco », je continu mon exploration de la culture arabe. Une oeuvre autobiographique sur le séjour professionnel d'un dessinateur de BD en Afghanistan.

• Une oeuvre autobiographique donc, se déroulant dans un pays toujours en guerre, malgré un climat moins dangereux à l'époque où l'auteur s'y trouvait. On est cette fois ci sur un format humoristique, tout en étant éducatif. On y apprend beaucoup de chose sur le pays, des choses parfois insoupçonnées, j'ai vraiment été surpris.

• le dessin est parfaitement adapté au projet, et pour cause, l'auteur et le dessinateur sont la même personne. Des dessins en noir et blanc, avec des traits simple et un style de dessin proche de celui des caricaturiste. Un style graphique caricaturale, oui, mais jamais dans le vulgaire, et ça, c'est très appréciable.

• Je ne m'y attendais pas mais j'ai parfois ris car l'auteur est vraiment très bon dans son exercice. Je vais m'intéresser plus amplement à son oeuvre à l'avenir.
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Je ne suis pas une grande amatrice de BD en général. Mais en ce temps spécial de confinement, j'ai du temps et ma médiathèque ne propose en ligne que des BD !
Une belle découverte que cette BD avec de l'humour mais pas que. On s'instruit aussi. Je m'en vais dénicher le tome 2...
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