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sur 14257 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lors d'une visite chez son ami Basil Hallward, peintre reconnu, Lord Henry Wotton rencontre le jeune dandy londonien, Dorian Gray qui vient de se faire faire un portrait. Admiratif de son inconscience , de sa jeunesse et de sa beauté, Henry se lie d'amitié avec le jeune Dorian et lui dit ironiquement que le portrait de Basil gardera cette beauté pour toujours tant dis que Dorian lui vieillira. Celui-ci souhaite de tout coeur que cela soit l'inverse.
Au fil des années, Dorian perd son innocence et plonge dans diverses perversions mais il ne vieillit jamais lui alors que son portrait absorbe les traces du temps.

Oscar Wilde à travers ce monument de la littérature, propose une critique du puritanisme de façade de son époque et de ses contemporains. Avec Dorian Gray qui représente en premier lieu un modèle de pureté extérieurement mais qui intérieurement cache un lourd secret et pleins de travers immoraux.
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J'ai enfin lu ce livre ! L'histoire est majestueuse. La vie de Dorian Grey, sa personnalité, ses travers et ses relations sont sans équivoque une mine de rebondissements. Il y a tant à dire sur cet homme et ses vices. Une personnalité si complexe poussée par sa soif de jeunesse et de beauté.

Le gros bémol pour moi a été les longues tirades de l'auteur sur la beauté, l'art, la culture ... Quel ennui ! J'aime pourtant ce type de réflexion mais, là, ça n'a pas fait mouche. Je trouve même, que ça plombe le récit ... Je n'ai donc pas réussi à être touchée par une narration aussi délicieuse et je suis la première déçue.

Je recommande tout de même de lire ce récit. Je reste fan de l'intégrité de Basil Hallward, c'est mon personnage préféré du livre !
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« le portrait de Dorian Gray » est une oeuvre subversive et terriblement amorale.

Le thème de l'homosexualité cachée est pour moi clairement abordé à travers la fascination qu'exerce ce beau jeune homme sur Hallward.

Lord Henry le mentor de Gray incarne parfaitement les théorie De Wilde sur un retour à l'hédonisme, à l'abandon des sens, au goût pour l'art, l'esthétisme, s'exprimant par la poursuite de la jeunesse et du plaisir éternels pour combattre un mal de vivre permanent.

Ce roman n'est donc pas que fantastique et sulfureux, il développe aussi une philosophie de la vie jugée amorale à l'époque de la très Victorienne Angleterre.

La langue De Wilde est généralement puissante, très riche et sophistiquée, sans doute trop par instant pour moi comme en témoignent les interminables tirades ou les réparties cinglantes de Lord Henry.

Par instant « le portrait de Dorian Gray » m'a fait penser à une pièce de théâtre tant les dialogues enlevés, vifs, pleins d'esprits s'avèrent percutants.

Les citations corrosives De Wilde sont en effet innombrables dans ce roman, les femmes et le mariage en étant le plus souvent la cible.

Ce coté « machine à phrase définitives » emportant tout sur son passage par quelques bon mots bien placés m'a agacé quelques fois.

Le style trop maniéré De Wilde et cet univers de dandys hédonistes riches et oisifs ne m'ont pas non plus touché.

En conclusion malgré ses qualités littéraires, je ne pense pas qu'Oscar Wilde soit un jour un écrivain culte pour moi.

Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Je suis très peu attirée par la littérature classique mais le portrait de Dorian Gray m'attirait car c'était aussi une oeuvre fantastique dont ce que j'avais pu en entendre avait piqué ma curiosité. Je le lus donc en ebook (gratuit car c'est une oeuvre libre de droit).

Pour ce qui est de la forme, c'est de la littérature classique; avec des rythmes assez lents, des introspections longuettes, peu d'action et assez peu d'interactions sociales vraiment déterminantes. L'évolution du portrait et de l'âme de Dorian est trop peu présente à mon goût et aurait mérité plus de place dans le roman. La forme m'a donc ennuyée, mais je n'en attendais aucune surprise de la part de ce genre littéraire.

Pour le fond, s'il on excepte le manque des éléments fantastiques, notamment sur le tableau, j'ai trouvé le personnage d'Henri Walton vraiment intéressant,en particulier sur ses réflexions philosophiques. On pourrait comparer les personnages d'Henri et Basil aux deux représentations de la conscience et de leur influence sur Dorian , Henri par la tentation de la liberté et des interdits, Basil par la droiture et le sacrifice de soi. Ces deux axes de réflexions sont vraiment le coeur du roman à mon avis.
Le rythme est vraiment lent et seuls certains passages ont su lever le voile de mon ennui, comme celui de Sybil, du fumoir d'opium et bien sûr la fin qui reste le summum du livre.

En résumé, je dirais que la littérature classique ne me sied guerre mais que j'ai su trouver quelques pépites dans ce roman d'Oscar Wilde. Je le recommande chaudement aux amateurs de littérature classique cependant.

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Les thématiques de l'égo, du narcissisme sont une belle toile de fond pour explorer la société du 19e. Oscar Wilde s'amuse à titiller et piquer. En revanche, les femmes sont décrites comme des êtres sans cervelles, des sirènes qui piègent les hommes… encore et toujours.

Dorian Gray fascine par son narcissisme et son égocentrisme. Un homme qui pour rester jeune ira jusqu'à vendre son âme au diable et commettre les pires ignominies. Il m'a royalement agacée, cet homme.⁣

Une belle écriture, de belles tournures de phrases. C'est presque un sans faute. Mais il y a tout de même des passages… louuuurds.
Lien : https://loeildem.wordpress.c..
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Dorian Gray, jeune homme de l'aristocratie londonienne à la fin du XIXème siècle évolue de cercles intimes en cercles intimes. Ah cette fameuse aristocratie qui ne travaillait pas réellement, dépensait sans compter l'argent de leurs proches parents, et déblatérait à longueur de journées et de nuits sur l'art, la beauté, la place de l'homme et de la femme, tout ça entourée par un nuage de fumée un verre à la main .

Nous découvrons ce personnage à travers les yeux de Basil Hallward, jeune peintre talentueux qui voit la beauté du corps de l'âme de ce jeune adolescent ,et décide de se l'approprier d'une certaine manière en réalisant son chef d'oeuvre, une oeuvre de plein pied qui montrera à jamais la beauté et la jeunesse. J'ai véritablement apprécié ce personnage fasciné par l'esthétisme du corps de son Appolon. Il en est fou, au point qu'il cherche à le cacher à son ami Lord Henry dit Harry. Basil incarne l'amoureux transit, un amour qu'il garde pour lui comme il garde sa douleur lorsqu'il offre la plus belle de ses pièces à son modèle. Cet amour n'est pas charnel, pas démonstratif, c'est seulement l'amour de la beauté, du ravissement des sens, de l'impossible, un amour platonique, mais pourtant va bruler ses doigts puisque jamais plus il ne peindra une oeuvre équivalente.

Mais Basil n'est pas le seul qui va se bruler, Dorian lui même va se consumer de l'intérieur, lui l'adolescent qui ne connaissait pas le pouvoir de sa beauté va embrasser son image à travers les yeux de Basil et de Harry, s'aimant lui-même, aimant le beau, incapable d'aimer une femme car toujours il trouvera l'imperfection en l'être humain.

Le déclencheur de sa métamorphose psychologique est sa rencontre avec Harry, un peu dans le genre Harry, cet ami qui vous veut du bien. Non, ce personnage va insidieusement faire basculer Dorian du côté obscur et lui faire prendre le chemin pour lequel il était pas initialement prédestiné. Comme quoi une rencontre au hasard peut tout changer. Dorian va changer, mais pas son apparence, laissant le soin à son image artistique le soin de se déformer à sa place. Dorian ne vieillira plus, ne changera jamais d'apparence, sa beauté sera éternelle jusqu'à sombrer dans la folie.

Ce roman, classique dans le genre fantastique à l'égal de "La peau de chagrin" d'Honoré de Balzac, est sans aucun doute un texte pas facile à lire. Je le disais un peu plus haut, les déblatérations sur la beauté, l'art, l'esthétisme sont très souvent assommantes, l'amour des belles choses conduit les personnages à en parler pendant des heures et des heures nous perdant régulièrement dans un siècle qui n'est plus le notre. Les valeurs de la famille, de l'épouse, des amis, ne sont plus les mêmes qu'aujourd'hui, heureusement le temps fait son oeuvre et "c'était le bon temps" n'est plus d'actualité. Mais voilà, on comprend l'emphase de ce siècle qui est passé où chaque mot était choisi, réfléchi et bien mis ajoutant indubitablement de la lourdeur au texte mais incontestablement le rend beau.

Et pourtant, Oscar Wilde met en avant dans ce texte des évidences qui m'ont fait régulièrement m'arrêter dans ma lecture pour partir moi-même dans mes propres réflexions : sur le passage des générations qui s'interroge comme depuis des siècles et des siècles sur l'amour, le vieillissement, la mort et la beauté.

Un livre que je n'ai pas particulièrement apprécié, mais qui reste cependant un classique du genre et je n'aurais pas aimé passé à côté.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Dorian Gray est un jeune esthète qui voudrait ne jamais vieillir. Son voeu est en partie exaucé : c'est son portrait qui vieillit à sa place. Dorian plonge alors de turpitude en turpitude, son portrait seul en portant le
poids. Mais finalement après avoir atteint le plus abject il détruira son portrait et ainsi se tuera, redonnant au dit portrait toute sa fraicheur première.
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J'ai lu ce livre du 05/07/2016 au 06/07/2016.
J'ai lu rapidement ce roman. Je n'ai pas eu un réel coup de coeur avec ce classique.
Néanmoins, j'ai apprécié le fond du livre qui aborde une question importante : Faut-il que l'apparence soit hautement considérée ou faut-il avoir une belle âme ?
Dorian Grey, le personnage principal, a décidé de rester éternellement jeune en vendant son âme d'où on le voit s'enfoncer dans le vice et la perversion
A travers Dorian Grey, on découvre aussi l'importance d'une réputation à cette époque-là où tout est question de paraître au lieu d'être.
Mais aussi, j'ai apprécié le personnage de Lord Henry qui manipule Dorian en l'influant sur l'importance de la beauté et sur le plaisir sans limite au risque de blesser des gens.
Donc la manipulation est fortement représentée ainsi que l'homosexualité dans le fond entre Dorian Grey et Lord Henry même si c'est montrer de manière implicite.
En tout cas, je vous conseille de lire ce classique pour ses thèmes abordés.

Ma note : 7/10
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Le portrait de Dorian Gray est un livre qui m'a toujours intrigué ! Je sais qu'il existe plusieurs adaptation cinématographiques (dont une avec le beau Ben Barnes) mais je n'avais jamais rien vu concernant cette histoire, même si j'en avais déjà beaucoup entendu parlé. Je n'ai pas été transcendée par cette lecture. Même si je reconnais ses qualités, cette histoire est bien trop glauque pour moi, et les personnages bien trop détestables.

Le style littéraire, quant à lui, est plutôt fluide, et ça c'est sympathique, car ça nous permet d'avancer facilement dans la lecture (excepté à quelques moments bien trop descriptifs pour moi!). Dés le début du roman, on se situe dans l'action, et la relation entre les 3 personnages principaux prend place de façon logique, et est bien amenée. Ce qui est d'ailleurs assez impressionnant, c'est de voir à quel point ce roman est encore ancré dans notre monde actuel, dans le sens où ce culte de la beauté est encore bien présent dans les moeurs, et il est donc intéressant de voir les réactions de Dorian, ainsi que sa chute…où du moins de voir jusqu'où « son physique » va pouvoir le mener.

Derrière le tragique et le côté fantastique, on trouve donc une réflexion philosophique intéressante, et c'est vraiment cet aspect là qui m'a plu, car le reste, dans ma lecture, m'a plutôt dégoûtée, et m'a même laissée pantoise à plusieurs reprises. le portrait de Dorian Gray nous pousse à réfléchir sur l'influence des mots, car Lord Henry le manipule en le faisant se sentir si beau, si désirable, et en lui mettant en pleine face la réalité du fait de vieillir.

Je comprends donc pourquoi ce roman a tant fait parler de lui à l'époque, et je pense qu'il est utile de le lire, ne serait ce que pour réfléchir sur la place du corps, du paraître dans notre société actuelle.
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Sachez d'ores et déjà que j'ai n'ai pas lu ce livre.
Je l'ai subi.
Commençons par le style de l'auteur : je l'ai trouvé pompeux, prétentieux et un brin méprisant. J'ai parfois eu la sensation que le but était d'en mettre plein la vue. Regardez moi comme je connais des mots au langage soutenu et comme je sais tous les assembler pour former des paragraphes interminables et indigestes. Essayez d'en comprendre leur signification, pauvres gueux que vous êtes !
C'est bien dommage parce que ces longueurs ont ruiné le récit. Une histoire très originale et intéressante soit dit en passant, mais qui finalement passe au second plan, au détriment de concepts philosophiques qui restent à prouver et des échanges cérémonieux entre des personnages absolument détestables.
Pourtant, j'avais vraiment envie d'apprécier ce roman, mais il m'a manqué la spontanéité, le naturel. Même les dialogues (que dis-je...? les longs monologues !) sont d'un ennui mortel.
Le chapitre 11 a failli m'achever. Une vingtaine de pages détaillant les achats de Dorian Gray entre bijoux, tapisseries et précisions sur leurs propriétaires originels... un calvaire.
La deuxième partie de l'oeuvre est un peu plus attrayante dans le sens où nous rentrons dans le vif du sujet : à savoir le mystère autour du fameux tableau de Basil. Mystère que j'ai pour ma part, totalement apprécié. C'est fantastique, intriguant et insolite. Une métaphore de ce que cela implique d'avoir une belle gueule, mais une âme pervertie. Une morale captivante, mais pas assez développée. Dorian Gray est un anti-héros passionnant uniquement pendant ses instants de folie.

Par ailleurs, bien que la plupart des protagonistes soient tous ignobles, justifiant leurs comportements et actes par des doctrines qui laissent à désirer, Basil est le seul qu'on peut qualifier de "sain". Il apporte un peu de lumière à la noirceur de l'être humain ici dépeinte par Oscar Wilde. J'ignore quelles étaient les moeurs à l'époque victorienne, mais je dois dire que diverses réflexions et notamment sur la femme, m'ont fait grincer des dents plus d'une fois.

Un roman narcissique à l'image du personnage principal. La fin, est quant à elle, très satisfaisante.
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