Le Portrait de Dorian Gray

Une oeuvre assez noire comme le personnage principal. L'écriture d'Oscar Wilde est toujours aussi plaisante et pleine d'humour et le concept du personnage principal qui reste éternellement jeune mais dont le portrait s'enlaidit et noircit comme son âme est très original. C'est une très bonne oeuvre mais on y ressent un certain malaise. C'est probablement voulu mais comme je préfère me sentir bien ce n'est pas mon livre préféré De Wilde !

Je suis mitigée. Maintenant que je l'ai terminé, j'ai une vue d'ensemble et l'histoire est bonne. C'est une fable, un conte philosophique mais sa lecture n'était pas un plaisir. Au début ça va, mais rapidement, je me serais crue dans le film "Ridicule" avec les considérations cyniques de Harry henry, allez concours d'esprit! "La vie est toujours... bla bla bla...." " les femmes ne sont jamais gna gna gna..." La vie nous met toujours...." et c'est reparti... "L'art est toujours..." Pfff.... Doit-on se sentir impressionné?

On doit supporter un ado attardé qui a toujours envie de se conférer un air supérieur grâce à son pessimisme, son dégoût et mépris de tout bref, c'est comme si j'avais passé du temps avec mon moi de 15 ans (et je demande pardon à tous ceux qui ont enduré ça) mais majoré d'antisémitisme, de misogynie, curieusement, pas d'homophobie, dis donc!!

Je connaissais les grandes lignes de ce classique mais n'avais encore jamais eu l'occasion de découvrir le personnage de Dorian Gray.
Indéniablement, cette oeuvre est d'une grande qualité de texte. C'est un roman philosophique qui traite plusieurs aspects, entre autres, l'influence qui peut être exercée sur l'homme.
Dans ce roman, il est clair que Lord Henry a une très grande influence sur Dorian Gray, de part ses mots, qui révèle à celui ci, la jeunesse et la beauté de son être, mais que celles ci ne sont pas éternelles. Mais également l'incitation à l'hédonisme.....question de philosophie.
La beauté, considérée comme un art, est l'élément central mais aussi le déclencheur de la future décadence de Dorian.

N'ayant pas les connaissances littéraires suffisantes pour relever les références et influences des auteurs de l'époque dans le texte, je suis bien aise d'avoir pu lire ce roman, mais je dois avouer que j'étais contente d'arriver à la fin, non sans mal et après avoir lu très rapidement certains passages et malgré une qualité de texte certaine, j'ai trouvé ce livre assez barbant à lire.

"Le portrait de Dorian Gray" est un roman fantastique classique de littérature britannique.
Parce qu'il s'est fait peindre son portrait, un jeune homme qui voue le culte de la beauté passe son temps à pavaner dans les salons et garde sa beauté physique de sa jeunesse. Alors que le visage de le peinture vieillit, Dorian Gray ne vieillit plus ce qui va finir par le rendre fou.
Le roman est agréable à lire car bien écrit et il nous parle beaucoup des beaux passe-temps à Londres dans ce 19ème siècle avec les thème de l'art, la morale et l'hédonisme malgré quelques passages fastidieux à lire.

Véritable classique de la littérature britannique, le portrait de Dorian Gray s'empare de thèmes universels pour en livrer une réflexion plus personnelle propre à l'auteur : la morale, l'hédonisme, la beauté comme critère universel d'acceptation sociale, l'influence que l'on peut exercer sur la personnalité d'autrui etc.
Autant de sujets qui, replacés dans leur contexte, prouvent l'audace d'Oscar Wilde et son désir de bousculer les conventions de l'époque. Une oeuvre riche qui brasse des thèmes denses et complexes, portée par une écriture fine et ciselée qui surprend autant qu'elle interroge. Mais malgré l'aura qui entoure cette oeuvre et son incroyable richesse narrative et culturelle, il m'a été plutôt difficile de m'attacher aux personnages principaux, véritables dandys désabusés et si peu soucieux d'autrui. Un roman indispensable pour son approche des thèmes soulevés mais néanmoins décevants pour ses personnages souvent durs et antipathiques.
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Tout le monde connaît plus ou moins l'histoire du Portrait de Dorian Gray. Je pensais la connaître aussi, et pourtant… Si on connaît Dorian avant la lecture, on ne connaît pas forcément Lord Henry et Basil Hallward, alors, je vais tenter de vous les présenter. Je ne me prétendrai pas critique littéraire dans cette chronique, je ne dis pas que je peux émettre un avis qui apportera quelque chose en plus par rapport à toutes les analyses bien plus poussées qui ont pu être réalisées au cours du temps.

Oscar Wilde nous fait découvrir Dorian Gray à travers le regard de Basil Hallward, un peintre reconnu qui considère avoir trouvé une véritable muse à travers ce jeune homme au physique parfait et en parle à son ami, Lord Henry. La manière dont il parle de Dorian est presque érotique tant on peut confondre l'amitié et l'amour qu'il ressent à l'égard du jeune homme. Il est non seulement beau, mais aussi pur et naïf. Lord Henry rencontre ensuite Dorian pendant que Basil peint le portrait qui changera sa vie, et commence à le corrompre en lui soufflant des idées malsaines. Dorian s'attache à cet homme manipulateur et aux idées purement hédonistes et immorales.

Il tombe malgré tout amoureux, pour la première et dernière fois de sa vie, d'une actrice, Sibyl Vane. Fasciné par l'idée que cette femme puisse être multiple, il ne supporte pas qu'elle perde son talent lorsqu'il lui avoue son amour et la quitte brutalement, la poussant au suicide. Dorian suit encore les pensées de Lord Henry et ne ressent pas de compassion envers cette femme. C'est à ce moment là que tout change, qu'il réalise que le portrait affiche une nouvelle expression, plus cruelle, et comprend qu'il ne pourra pas revenir en arrière.

Lord Henry offre à Dorian un livre racontant l'histoire d'un jeune homme qui découvre tous les plaisirs de la vie, oeuvre qui influencera à nouveau son ami. Dorian sombre dans les vices les plus immoraux, le luxe, la décadence, tout en gardant un masque de beauté innocente, le dédouanant aux yeux de la société sévère de ce temps là.

Je n'irai pas plus loin dans la reprise du récit, vous laissant quelques surprises pour la fin de l'oeuvre, et j'espère que vous allez la lire. le début se déroule lentement à travers un dialogue entre Lord Henry et Basil, mais nous en apprend énormément sur les deux hommes et sur Dorian. Puis, tout prend un aspect à la fois sombre et délicieux lorsque Dorian comprend que le tableau affiche ses vices à sa place. J'ai pensé que c'était un roman vraiment moderne surtout quand on considère l'époque à laquelle il a été écrit (et très mal accepté). Il aborde des sujets intemporels, ne vieillit pas réellement (contrairement au tableau, haha) et appelle à la réflexion.

Je vous recommande cette lecture, relativement facile à aborder quand on la compare à d'autres classiques, même s'il faut être un peu concentré parfois pour tout suivre et bien comprendre le fil d'un dialogue. L'histoire est intrigante et intéressante, il y a tout de même un peu d'action, ce qui aide à accrocher au livre. Il n'y a pas non plus une multitude de personnages principaux, on ne s'y perd pas. N'ayez donc pas trop peur de vous lancer dans ce classique qui, comme beaucoup d'autres, mérite clairement d'être lu.

Une critique de plus, alors tâchons d'être un peu atypique. Plutôt que de reprendre l'histoire et de dérouler moult considérations philosophiques sur 200 lignes que seuls quelques courageux liront. Voici mon approche, lors de la lecture d'un roman, mon esprit m'amène souvent à me remémorer des récits et expériences précédentes (Marcel sors de ce corps). Celui ci en particulier m'a conduit vers le Dr Jeckyll, Frankeistein, Shining, le Horla, Spider, les mystères de Paris, les contes de Poe et le parfum. Excellentes lectures à tous.

C'est avec ce roman que j'ai découvert Oscar Wilde. Enfin, comme tout le monde j'imagine, je le "connaissais" déjà un peu : par toutes ces belles citations qui circulent, souvent illustrées du portrait de l'homme, jeune, magnifique, auréolé d'une incroyable séduction.
Ici, je n'ai pas été déçue : les mots sont souvent croustillants, l'histoire est pleine de rebondissements, et, à mon avis, Dorian, le héros, est à l'image de son auteur...
Quelques passages m'ont pourtant parus bien longs (la description des collections, en particulier...), dans d'autres, j'ai parfois eu le sentiment que l'auteur "s'écoutait parler", mais globalement j'avoue avoir surtout été fascinée par ces jeux d'esprit et d'écriture qui mettent bien haut la barre de la réflexion...

Ce premier et unique roman De Wilde nous conte l'histoire de Dorian Gray, jeune et très belle homme de la classe social aristocrato-oisif de cette fin du XIXème siècle en Angleterre. Une personne d'une beauté si pure qu'il semble fasciner toutes les gens qui l'entourent. Son ami le peintre Basil Hallward en a fait sa muse et fera de lui un tableau qui changera la vie de notre héros à jamais. Il lui présentera aussi Lord Henry Wotton, qui l'initiera aux choses du monde, à la beauté, et à l'art, ainsi qu'au plaisir de l'expérience nouvelle.

Ce livre qu'on pourrai dire initiatique est relativement classique dans son scénario, mais là n'est pas l'essentiel. C'est une plongé dans l'univers si particulier du "Dandysme" de cette époque, c'est une ode à la beauté et à l'art, une réflexion sur le plaisir, et c'est foutrement bien écrit. Niveau style c'est très proche de ce que j'imaginai d'un livre De Wilde, et c'est délectable. La science des dialogues est une marque de fabrique de ce dramaturge, celle des aphorismes et des bons mots aussi, et ils participent grandement à la réussite de cet ouvrage. le Londres aristocrate décrit ici est très intéressant, le personnage de Dorian Gray prend au fil de l'histoire beaucoup d'épaisseur, et que dire du personnage de Lord Henry.. Sans doute le plus proche de ce qu'on peut imaginer être la personnalité d'Oscar Wilde, et c'est un délice de suivre ses élucubrations, son sens de la répartie, son verbe et sa philosophie de la vie toute particulière, parfois paradoxale mais qu'importe pour cet homme "qui sacrifieriez n'importe qui pour une épigramme". Et ce même si on est pas forcément d'accord avec tout ce qu'il dit, loin de là.

J'ai quand même noté quelques longueurs, une surtout, ce (trop) long chapitre 11 où notre héros Dorian Gray se compare à de nombreux personnages historiques. Wilde a été un peu trop loin sur ce chapitre, devenant redondant, enfin personne n'est parfait. Ce livre fut jugé immoral à son époque au Royaume Uni, aujourd'hui cela fait sourire mais remis dans le contexte de son époque il est assez "couillu". Je n'ai pas non plus parlé de l'aspect "fantastique" du livre, principalement parce qu'il n'est pas si important je trouve, et très classique, C'est la psychologie des personnages qui façonnera l'histoire de ce roman.

Donc en bref, c'est un classique de la littérature mondial qui n'usurpe pas son rang, et vous devez le lire si vous ne l'avez pas déjà fait. Citation de l'auteur : " J'ai mis mon génie dans ma vie, je n'ai mis que mon talent dans mes oeuvres. ".. J'essaye d'imaginer à quoi à pu ressembler sa vie..

Déjà 166 critiques en grande majorité favorables au seul vu du nombre d'étoiles, et une notoriété qui lui vaut même de donner son nom à une insigne Babelio. Statistiquement le futur lecteur potentiel sait déjà qu'il ne perdra pas son temps et que le livre en vaut la peine. C'est ce qui m'a amené à le lire, ou plutôt à l'entendre lire par Podalides, pour combler ce trou dans ma culture personnelle. Je ne peux que confirmer qu'il s'agit bien d'un classique, daté Angleterre victorienne, avec ses lords, ses duchesses, et son style d'époque, que l'analyse que fait de l'auteur des relations, des influences réciproques et des moeurs des trois protagonistes principaux : Basil, Lord Henry et Dorian est des plus intéressante, et que l'intrigue est bien construite, même s'il faut supporter certaines longueurs. Pour le reste je vous renvoie à ce qui a déjà été écrit. J'ai bien aimé en ce qui me concerne ce qui se rapporte au lien entre le peintre et son oeuvre.