Le fantôme de Canterville et autres contes

Mon 1er "Oscar Wilde" : Pourquoi est ce que j'ai attendu aussi longtemps ???
J'ai découvert une écriture fabuleuse, à la fois poétique et grinçante. Les histoires semblent gentillettes mais sont en fait des bonnes critiques sociétales et dénotent un regard clairvoyant et sans concession.
En bref, un très bon moment de lecture et j'ai hate de continuer à découvrir cet auteur.

quand le ministre américain B. Otis, répulicain de son état, acquiert le manoir des Canterville au royaume uni, il n'a que faire des mise en gardes de lord canterville, quant à la présence du fantôme de son aÏeul... " Milord, répond le ministre, je suis prêt à prendr le mobilier et le fantôme à leur valeur d'estimation."
S'ensuivent alors les péripéthies de la famille Otis, avec un fantôme prêt à en découdre, sur un léger fond de vaudeville! mais, qui, du fantôme ou des Ottis va donner le plus de fil à retordre à l'autre camp??
Oscar Wilde signe ici une mignonne petite nouvelle, assez drôle et qui met à mal l mythe du fantôme!
Ce recueil de nouvelles est joliment écrit, on reste loin de la prose du portrait de Dorian Gray, mais il a le mérite d'être très agréable à lire et mignonnement tourné! un recueil, cependant plus destiné aux enfants, sous forme de cours récits, partageant les thèmes communs de l'amitié, du sacrifice et de la charité chrétienne! chaque nouvelle contient une morale non énoncée, mais sous jacente, l'écrit est naïf et propet, totalement adapté à un public enfantin!
bref, un petit recueil agréable et vite lu!

C'est dans une boîte à lire que j'ai trouvé ce petit recueil de nouvelles d'Oscar Wilde. Il s'ouvre sur ce qui est devenu un classique de la littérature jeunesse : "Le fantôme de Canterville".

Cette histoire de fantôme est savoureuse et émouvante. La plume d'Oscar Wilde est magnifique. Avec son humour et ses mots d'esprit, elle a la saveur de l 'inquiétant "Portrait de Dorian Gray" et la pétillance satirique de "L'importance d'être Constant".

On sourit voire même rit aux mésaventures du pauvre Sir Simon face au rationalisme américain de la famille Otis, à l'imperturbable M. Otis, aux pièges des facétieux jumeaux. Les roles sont inversés et c'est le fantôme qui a peur des habitants de la maison qu'il est censé hanter. Sur la fin on est ému quand le ridicule cède la place au romantisme, quand Virginia, la fille de la famille Otis, se montre pleine de compassion envers le pauvre esprit. Romantisme extrême puisque l'amour sera plus fort que la mort et que Sir Simon trouvera enfin la paix.

Dans "Le crime de Lord Arthur Savile" Oscar Wilde continue à inverser les schémas classiques. Tout en moquant la bonne et haute société britannique, avec ses soirées mondaines où l'on s'entiche de qui sort de l'ordinaire de ce monde, où l'honneur est le maître mot. Il fait de Lord Arthur un homme obsédé par la prediction d'un diseur de bonne aventure, qui ne retrouvera la paix qu'après avoir commis le meutre prédit et donc aura arrêté de lutter contre sa conscience.

L'écriture est toujours aussi fine, subtile et drôle. Un petit coup de pued De Wilde à cette aristocratie britannique accrochée à ses traditions.

Les deux très courtes nouvelles qui complètent le recueil semblent plus des ébauches ou des exercices de style que des recits travaillés. Il n'en demeure pas moins que ces 4 histoires illustrent bien l'esprit de leur auteur : facetieux, moqueur, drôle et subtil.

Lorsque parait ce premier conte, "le fantôme des Canterville", Oscar Wilde est déjà célèbre, mais pas comme écrivain, comme mondain. C'est à partir de ce moment-là que débute pour lui une période de grande activité littéraire. Ses contes et ses histoires ne sont pas à négliger, ce ne sont pas des exercices qui lui auraient permis de se faire la plume. le talent d'Oscar Wilde consiste surtout dans l'art de conter, de raconter, de narrer…
« le fantôme des Canterville » est une sorte de pastiche des histoires de fantômes. Bien sûr, Wilde change les règles du jeu habituel, il renverse les rôles. Ici c'est le fantôme qui est terrorisé par une famille américaine, matérialiste. le plaisir du lecteur nait de la confrontation de ces deux univers irréconciliables.
J'ai aimé aussi le 3e conte : « le millionnaire modèle ». Wilde se serait inspiré là d'une anecdote du baron James de Rothschild. Celui-ci posant, déguisé en mendiant, à la demande d'Eugène Delacroix, aurait reçu de l'assistant du peintre l'aumône d'une pièce d'1 franc.

La nouvelle prédominante de cet ouvrage, le Fantôme de Canterville est en quelque sorte une parodie sur les ouvrages de fantômes. La famille Otis, dont le père, Hiram B. Otis, est un ancien ministre américain qui a décidé d'emmener vivre les siens en Angleterre. Ils viennent s'installer dans un château situé sur le domaine de Canterville Chase. Bien qu'à leur arrivée, lancien propriétaire des lieux, Lord Canterville, les avertisse que le château est hanté par le fantôme de Sir Simon, condamné à ne pas trouver le repos suite à l'assassinat de son épouse Eléonore, la famille s'y installe néanmoins et tente désespéremment de faire partir des tâches de sang qui se sont incrustées et qui se refusent à disparaître. Mr Otis, étant un homme assez cartésien, se refuse tout d'abord à croire à ces histoire mais au cours de l'histoire, il sera bien obligé d'admettre la triste vérité : le château est bel et bien hanté. Ce sera la fille des Otis qui sera la première à sympathiser avec le fantôme de Sir Simon tandis que ses deux frères, eux s'ingénuent à trouver à chaque fois de nouvelles farces pour piéger ce dernier.
L'écriture d'Oscar Wilde est tout simplement envoûtante et cette nouvelle est, et je ne pèse pas mes mots, un vrai régal. Les autre contes contenus dans cet ouvrage sont tout aussi attrayants et divertissants. A LIRE !

Placez vous au coin d'un feu, dans le noir et racontez cette nouvelle à des enfants. Effet garanti. Ils seront morts de rire. C'est censé être une histoire de fantôme me direz-vous! Oui, mais une parodie. Ici, les Anglais sont des êtres arriérés et coincés, les Américains sont des bourgeois pompeux et prétentieux et Sir Simon de Canterville est un fantôme en mal d'amour. Après avoir passé des siècles à inventer des personnages pour effrayer les habitants du château, ce cher monsieur se retrouve confronté à une famille qui accepte de le partager avec lui sous prétexte qu'il est là depuis plus longtemps. Virginie, la fille à marier de monsieur Otis, est l'archétype de la bourgeoise qui cherche son duc. Mais comme évidemment l'amour est plus fort que le titre, elle finit par s'éprendre du... jardinier! La nouvelle est drôle, facile à lire et se moque sans complexe d'une société outrageusement risible. J'ai aimé et je lirai bientôt les autres nouvelles! Cétait tout simplement délicieux.

Un conseil: n'hésitez pas à regarder le film de 1944 d'Albert Husson qui est très fidèle au texte De Wilde. Les acteurs sont juste excellents (mention spéciale pour Georges et Virginie!). Il est disponible gratuitement sur le site de l'INA.fr.

Proposé par les éditions Folio, ce court recueil regroupe trois contes d'Oscar Wilde : le fantôme des Canterville, le sphinx sans secret et le millionnaire modèle, dans une édition bilingue.

Passé une préface aussi courte, qu'éclairante et facile à lire, nous prenons rapidement le fil de la premier conte, le plus long, le plus intéressant et qui réserve une bonne dose d'humour à l'anglaise. Même passé par une génération de film d'horreur humoristique, il y a ici un sacré potentiel... et le lecteur est amusé d'un bout à l'autre. le propos est rafraichissant et très plaisant ! Peu connu le conte mérite de l'être.

Le sphinx sans secret est un cran en dessous et lu aujourd'hui risque de très fortement déplaire, mais qu'importe ! le dernier conte est hélas divulgâché par son titre, ce qui criminel... même s'il faut bien reconnaître que la chute était attendue !

Ce recueil est court, mais plaisant, facile à lire et idéal pour apprivoiser l'auteur. Une pépite à connaître.

En me promenant au cimetière du Père Lachaise, je suis tombé sur la tombe de Oscar Wilde qui est recouverte de baiser de femme, j'ai donc été jeter un coup d'oeil sur Wikipédia pour en connaître la cause et me voilà intriguée par cet auteur, j'ai donc acheté ce livre et l'ai lu grâce à une lecture commune. Alors que le titre de ce livre annonce le fantôme de Canterville en priorité, ce ne fût pas mon conte préféré dans ce livre, j'ai largement plus apprécié le deuxième le crime de Lord Arthur Savile, qui a été pour moi beaucoup plus intrigant. Ce livre se compose de 4 contes qui sont vraiment très courts, surtout concernant les deux derniers, et qui finissent tous par une bonne morale, la plume d'Oscar Wilde a su traverser les époques et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert cet auteur. Je vous recommande donc volontiers cet auteur et je pense que je sortirai très rapidement le deuxième livre de cet auteur que je possède.

J'ai adoré cette petite lecture, je n'ai lu que le fantôme de Canterville. Au début, on se dit "encore une histoire de fantôme qui hante un vieux manoir" mais NON !! retournement de situation, c'est l'histoire de ce pauvre fantôme (bon, on ne va pas trop le plaindre, depuis 300 ans qu'il terrifie tout le monde et engendre des morts directement ou non !!) qui se sent inutile, impuissant puisque cette nouvelle famille ne le craint pas et bien au contraire, commence à le terrifier.
A coté de cet humour très "wildien" (ça ne se dit pas mais tout le monde le comprendra ;-) !), notre cher Oscar arrive à nous insuffler une touche de classicisme british (avec une cup of tea, please) et patriotisme américain, dont les garçons (Washington, Stars and Stripes) sont teeeellement braves et la jeune Virginia, si prude et bienfaitrice.
Un petit régal.

Dans ce court récit (mon édition ne contient que le fantôme de Canterville), une riche famille américaine acquiert un manoir anglais hanté. Bien que prévenus qu'un spectre rôde depuis des siècles, le couple et ses 4 enfants n'y croient pas une seconde. Mais rira bien (d'un rire démoniaque) qui rira le dernier !
Tout le sel de cette histoire tient à l'humour et à l'inversion des rôles, le fantôme de Sir Simon se retrouvant quasiment persécuté par cette famille qui ne manque pas de sang-froid. L'écriture brillante et ironique d'Oscar Wilde est ici au service d'un conte pour enfants qui plaira aussi aux adultes. A lire dans sa traduction d'époque, quitte à expliquer le vocabulaire désuet et les tournures soutenues aux jeunes lecteurs et lectrices. Elle a un charme fou et est tellement en accord avec l'époque et la haute société décrite ici. Un régal en cette période de Halloween!