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C'est sur les eaux calmes de l'océan Pacifique que Rae et Ingram décident, quelques mois après leur mariage, de passer leur lune de miel, à bord du Saracen. Libérés des frustrations et des ennuis de la terre ferme, ils voguent depuis des jours et font cap sur Tahiti. Ils aspirent encore à de nombreux jours de tranquillité, d'amour et de calme plat. Jusqu'au jour où Ingram aperçoit au loin un yacht, encalminé lui aussi. Sans peine, il distingue alors avec ses jumelles un canot avec quelqu'un à son bord, ramant dans leur direction. Arrivé à leur hauteur, l'homme lâche les rames et monte sur le voilier, avec l'aide d'Ingram. Visiblement déboussolé, tremblant, il accepte avec plaisir l'eau que lui tend Rae et se présente, une fois ses esprits retrouvés. Hughie Warriner leur dit alors que ses compagnons de voyage, sa femme et un couple d'amis, sont morts d'une intoxication alimentaire et que le voilier prend l'eau depuis des jours. Tandis que le jeune homme se repose, Ingram, méfiant, quelque peu sceptique par rapport aux propos du rescapé, décide d'aller voir sur le bateau. Malheureusement, c'est un tout autre spectacle qui s'offre à lui et il se rend compte, lorsqu'il voit son propre voilier s'éloigner, que le jeune homme s'est bien joué de lui...

Une lune de miel qui tourne au cauchemar pour Ingram et Rae. Deux voiliers encalminés sur une mer d'huile. D'un côté Rae et ce beau jeune homme, Hughie Warriner, qui, visiblement, fuit quelque chose. de l'autre, Ingram, Mme Warriner et Bellew. D'abord surpris par leur présence à bord de l'Orpheus qui prend l'eau petitement, Ingram va peu à peu découvrir ce qui s'est vraiment passé sur ce voilier mais aussi la véritable personnalité de Hughie. Dès lors, il fera tout pour rejoindre sa femme malgré les nombreux obstacles. Sous un soleil incandescent, en plein milieu de l'océan, Charles Williams nous entraîne au coeur d'un huis clos, dans une atmosphère de plus en plus oppressante et tendue. Il dévoile, au fil des pages, le caractère de chacun et leurs motivations. Un roman haletant et terriblement efficace...

À noter que ce roman a été adapté au cinéma par Phillip Noyce, sous le titre "Calme blanc", avec Nicole Kidman et Sam Neil.
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Ingram et Rae passent leur lune de miel à bord de leur voilier au milieu du Pacifique. le vent a calé. Un matin une embarcation les aborde avec à son bord un jeune homme totalement affolé. Il leur explique qu'il est le seul survivant d'un équipage que formait deux couples, décimé par une intoxication alimentaire et que le yacht sur lequel ils voyageaient prend l'eau depuis plusieurs jours. Contre l'avis du rescapé, Ingram décide d'aller vérifier de son propre chef la réalité de cette version qu'il juge douteuse, en se rendant sur le bateau de celui-ci, décision qu'il va vite regretter.
« Calme plat » est un chef d'oeuvre de suspens. Charles Williams, l'auteur du « Bikini de diamants » et de « Hot spot », éditions Gallmeister, Totem, signe ici une histoire palpitante où le lecteur ne peut que retenir son souffle de la première à la dernière page.
Un roman que je recommande vivement.
Traduction de Laura Derajinski.
Editions Gallmeister, Totem, 262 pages.
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♫ Il y a le ciel, le soleil et la mer ♪
Puis rajoutez-y un gros bateau pour compléter le tableau, et non l'inverse, encore que.
Ingram et Rae sont de bienheureux touristes voguant guillerettement sur l'océan Pacifique.
Ciel azuré, vent déchaîné, force 0 sur l'échelle de Richter, calme plat.
Une douce quiétude perturbée par le sauvetage d'un naufragé qui pourrait bien leur niquer leur lune de miel basiquement idyllique.
On oublie "pourrait", l'heure n'est plus aux spéculations hasardeuses mais belle et bien aux constats amers.
Hughie Warriner ne possède pas uniquement la beauté du Diable. le vice et la roublardise font également partie intégrante du coffret cadeau "entubation à volonté".
Ç'eût pu être un joli voyage de noces.
 Ç'eût pu...

Ce Dead Calm, initialement paru en 1963, tient toujours la route, enfin la mer.
Un pitch intrigant, un découpage habilement construit qui fait la part belle aux personnages féminins, Charles Williams développe un scénario original en misant essentiellement sur le non comique de situation mais surtout sur le côté psychologique de l'affaire, ce qui tendrait à expliquer certaines turbulences soporifiques rencontrées lors de la traversée.
Rien de rédhibitoire au regard de la globalité de la croisière (qui s'amusera excessivement peu).
J'en attendais cependant un peu plus.
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Alors que John et Rae Ingram passent un voyage de noces de rêve sur un voilier qui met le cap vers Tahiti, ils aperçoivent un autre voilier, puis un jeune homme qui fonce sur eux en canot. Ce dernier, Hughie Warriner, leur dit qu'il est le seul survivant des quatre personnes qui étaient à bord, les autres étant morts de botulisme, et le bateau prenant l'eau de toutes parts. John Ingram le suspecte de ne pas leur avoir dit toute la vérité et se rend en canot sur le voilier de Warriner pendant qu'il dort. Une décision qu'il risque de regretter... ● Ce roman efficace met en scène deux huis clos sur l'Océan Pacifique. Les personnages sont complexes et profonds, loin des stéréotypes falots de certains thrillers plus contemporains (le roman date de 1963). L'intrigue tient en haleine de la première à la dernière page. Merci à BillDOE pour cette belle découverte.
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Calme plat est un roman de Charles Williams paru en 1963, dont les éditions Gallmeister viennent de publier une nouvelle traduction de l'excellente Laura Derajinski.

Ingram, navigateur expérimenté d'une quarantaine d'années passe une lune de miel de rêve avec son épouse Rae à bord de son voilier le Saracen, en se dirigeant doucement vers Tahiti. le Pacifique étal s'étend à l'infini, et l'horizon est vierge de tout nuage quand Ingram aperçoit un naufragé à bord d'un canot de sauvetage qui rame frénétiquement dans leur direction. le jeune homme nommé Warriner semble traumatisé et raconte au couple l'histoire dramatique de la mort par botulisme foudroyant des trois autres occupants de son navire, l'Orphéus qui est en train de couler. Troublé par le récit du nouvel arrivant, Ingram décide de mettre le cap sur l'Orphéus, afin d'en avoir le coeur net. Las, notre héros n'est pas au bout de ses surprises, et va se retrouver coincé à bord du navire abandonné par Warriner tandis que son propre voilier s'éloigne sous ses yeux éberlués.

Calme plat est un titre à prendre au premier et au second degré tout à la fois. Les deux voiliers où se déroule le roman sont encalminés dans un océan immobile, abandonné par le dieu éole, semblable à une mer de plomb chauffée à blanc sous un soleil incandescent. Au coeur de cette torpeur trompeuse, le couple est en revanche pris dans une véritable tempête : Rae est kidnappée par un psychopathe qui a mis les gaz, tandis qu'Ingram se retrouve à bord d'un navire en train de couler en compagnie de l'épouse de Warriner et d'une brute épaisse nommée Bellew.

Le roman étouffant de Charle Williams, est une sorte de double huis clos : l'auteur y développe en effet en parallèle les intrigues qui se nouent à bord de l'Orphéus et à bord du Saracen. L'intensité dramatique et le sentiment d'oppression qui étreint le lecteur vont crescendo, au fur et à mesure que les deux voiliers s'éloignent. L'originalité du livre est de nous faire entrer au coeur de la psyché des deux héros, en décrivant longuement leurs émotions, les options qu'ils envisagent pour tenter de conjurer le sort, leur peur de faire le mauvais choix, la conscience aiguë qu'ils ont du danger mortel qui les guette et de la responsabilité qu'ils ont l'un envers l'autre. La prouesse de l'auteur est de faire naître chez le lecteur une double angoisse, la première relative à ce qui va arriver au couple et la seconde, plus insidieuse, relative à la tragédie qui a eu lieu sur l'Orphéus avant que Warriner ne s'en échappe.

A l'instar de l'océan qui entoure nos héros, le roman de Charles Williams n'a pas pris une ride, et rappelle cette faculté unique d'étirer le temps à l'infini que possède la littérature en plongeant dans les abîmes de la psyché tourmentée de ses personnages.
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Bonne pioche pour Gallmeister que cette nouvelle traduction signée Laura Derajinski de Dead calm de Charles Williams, classique devenu Calme blanc dans sa première version française et aujourd'hui Calme plat : ce huis-clos en haute mer avalé d'une traite - ou plutôt d'une nuit – ne fait pas son âge et s'avère prenant et intrigant d'un bout à l'autre de ses 260 pages.

Passant leur lune de miel à naviguer en amoureux sur leur ketch avec cap sur Papeete, le manque de vent ne gêne pas vraiment Rae et Ingram, tout occupés à profiter l'un de l'autre. Surgit une voile puis un canot et Hughie, naufragé exténué, monte à bord : son bateau est en train de couler et sa femme et le couple qui les accompagnaient sont morts noyés. Un peu gros pour Ingram qui profite d'un temps de repos pour monter à bord du bateau en perdition. Mais il voit bientôt le sien s'éloigner, emmenant au loin sa femme et l'inconnu détraqué…

Raconté à travers les deux voix d'Ingram et de Rae tous deux en danger sur deux bateaux différents, Calme plat révèle peu à peu les détails du drame qui s'est joué sur le bateau d'Hughie tout en montant en intensité sur celui qui s'annonce pour Ingram, isolé dans un bateau qui se remplit d'eau, et pour Rae, à la merci d'un déséquilibré imprévisible. Après le calme, la tempête est annoncée…

Intrigue solide, suspense tenu du début à la fin, style rythmé et efficace : ne cherchez pas plus loin les ingrédients qui font d'un livre un classique ! Ils montrent que le Williams du Bikini savait décidément naviguer avec aisance dans tous les genres. Et qu'il n'a pas eu besoin de potasser son Cours des Glénans pour restituer à bon escient toute l'ambiance et l'univers des voileux qui boiront ici du petit lait !
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Calme plat, oui, mais avant la tempête.
Ingram et Rae passent leur lune de miel sur leur nouveau bateau, en plein milieu de nulle-part sur l'océan, vers Papeete. le temps est au beau fixe, comme le bateau : pas un souffle de vent, calme plat. Quand soudain, un blondinet sur son canot perché brandit une rame. Son bateau coule, et il vient demander asile sur le leur. Rae, séduite par ce jeunot bien élevé, le prend sous son aile. Mais quand Ingram propose d'aller chercher récupérer le journal de bord du bateau, des fringues, etc, blondinet devient hystérique, pleure, refuse, dit que le bateau coule et que peu importe, il n'est pas assuré et, de toutes façons, tout le reste de l'équipage étant mort, il ne veut plus en entendre parler. Voyant qu'il n'obtiendra aucune explication du traumatisé, Ingram l'envoie dormir, et décide d'aller seul explorer le bateau, s'assurer qu'il n'y ait rien ni personne à sauver… avant d'embarquer pour de bon avec ce gamin perturbé.


Comme de bien entendu, c'est là que les emmerdes ont commencé. Seuls, sur l'océan à perte de vue… et désormais sur deux bateaux différents ! Mais combien de fois devra-t-on le répéter ? On ne doit JAMAIS se séparer ! Vous regardez jamais de films policiers ou quoi ?!


*****

J'avais tellement envie de prendre le large avec Charly ! Je me voyais déjà dans le paysage de la couverture, hypnotisée par ses mots, dans une ambiance de rêve nimbée d'angoisse et pimentée d'aventures. Ça commençait tellement bien, avec les descriptions campant le décor marin, les reflets du soleil dans une eau rougeoyante, et un blondinet annonçant bien des mystères…


Et puis… calme plat. Ou presque. On a deux bateaux, deux huis presque clos. Alors on calcule qu'on a sept heures pour trancher entre deux solutions comme entre la peste et le choléra. On cogite, on tergiverse, on essaye, on recule. On n'ose pas, si on se loupe, sur un bateau… Je comprends. Vraiment, je serais morte de peur moi aussi à la place de Rae. Sauf que je le suis pas. Je suis assise là, sur mon canapé, à ressasser ses doutes, lui criant des conseils dans ma tête parce que je suis sûre qu'elle peut la jouer plus fine (oui je sais, c'est facile à dire)… A ce moment-là, les manipulations techniques qui, au départ, donnaient son réalisme à l'histoire, achèvent de me sortir un peu de l'aventure.


Heureusement, ça ne dure pas : mon souffle d'agacement a fait repartir l'histoire, juste à temps pour un final en bouquet. Les révélations finissent par arriver et elles partent de loin, on comprend l'enchainement d'un millier de minuscules décisions qui mène à de si graves conséquences, on admire la confiance complice de Rae et Ingram même quand ça vire au drame. Au total, le gros atout de ce roman demeure son ambiance très particulière. Ce ne fut pas le coup de coeur que j'attendais, mais j'avoue avoir quitté à regret ce thriller, écartelé entre deux bateaux, auréolé d'une mer sanguinolente et ensoleillée, sur laquelle un blondinet, qui a un grain, souffle un vent de folie. Sans rancune Charly, je remonterai à bord avec toi : j'ai vu que tu avais d'autres histoires marines en stock ! (En revanche, choisissez cette nouvelle édition et non « Calme blanc », qui d'après les commentaires précédents était moins bonne !). Bon vent, les amis !
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Calme plat, autrement appelé par les marins le temps de demoiselle (pas un poil de vent)..

Habitué aux histoires bien ficelées aux personnages hauts en couleurs de Charles Williams, c'est avec avidité que je me suis jeté sur cette réédition avec traduction revisitee offerte par une amie d'ici (merci Onee).

La superbe couverture nous plante bien le décor à savoir un voilier, un jeune couple et une personne s'en approchant via un canot.
Ce n'était pas sans me rappeler une situation que j'avais déjà connue à bord lors d'une traversée de l'atlantique, la sollicitation insistante d'une personne inconnue et la responsabilité du choix à assumer quand on est la seule seule autorité à bord.
Bref Coup de langue sur l'index, ajustement du chapeau, noisette de Nivea sur la truffe, lunette de soleil et on largue les amarres pour voyager avec l'auteur.

Les personnages sont brossés de manière si sommaire au depart qu'on a du mal à s'y attacher et la galère est déjà en route en plein pacifique.. 
Constatation importante : La rigueur sur le plan maritime est impeccable et les nombreux éléments techniques présentés sont absolument crédibles et vraisemblables notamment l' absence du GPS comme instrument de navigation. 

L'entrée en matière est franche et énergique puis arrive plus loin dans le récit un creux dans la vague où l'auteur revient sur l'histoire des personnages et j'ai trouvé que ce changement de cap faisait perdre en intensité et en suspense, qui des le départ donnait du rythme au roman. Mais la construction est nécessaire au récit, peut être malhabile pour un auteur qui ne manque pourtant pas d'adresse pour nous mener en bateau. Après avoir englouti Hot Spot et le bikini de diamant, j'étais habitué à l'humour et au côté grinçant des bouquins de l'auteur, j'ai été un peu triste de n'en trouver ici que d'infimes traces, c'était un peu déroutant.. 

Lecture donc en demi-teintes qui a réussi à ne pas me tomber des mains du fait de mon intérêt pour l'aspect marin de cette aventure. 
Fort heureusement, Charles Williams n'en était pas à son coup d'essai et avant que le lecteur ne s'essouffle, il affirme sa maîtrise du thriller en redonnant un bon coup d'adrénaline dans la dernière partie du roman. 

Agreable moment donc, mais je lui préférerais ses histoires un plus farcies d'humour tant elles sont magnifiées par cet ajout additif.
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Cap sur Tahiti et les îles du sud, pas d'horaire, pas de contrainte, le bonheur !
Rae faisait corps avec le bateau, rien ne la gênait, ni le tangage, ni les bruits continus des objets qui glissaient dans les tiroirs et placards. Toute à son bonheur de jeune mariée, elle comptait bien profiter du moindre instant avec Ingram.
Sauf que la vie réserve souvent des surprises, même en haute mer lorsque l'on se croit seuls au monde. Un beau matin, un voilier se détache à l'horizon que quitte un jeune homme à bord d'un canot.
Récupéré, réconforté, il raconte que ses compagnons de voyage sont morts suite à un empoisonnement alimentaire et que le bateau est en train de couler.
A partir de là, la croisière tourne au cauchemar.

Charles Williams nous entraîne dans un double huis-clos angoissant en menant son intrigue sur les deux voiliers.
J'ai eu du mal à lâcher ce roman avant d'avoir le fin mot de l'histoire.
Le rythme est soutenu, l'écriture nerveuse et fluide, les rebondissements fréquents.
Les personnages complexes, détestables et attachants pour certains sont minutieusement décrits.

Avant cette lecture, je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler de Charles Williams. Il me reste à poursuivre la découverte de son oeuvre.
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Mmouais...

Tombé par hasard sur ce livre dans une brocante, j'ai voulu essayer un des romans noirs "sérieux" de Charles Williams. Parce qu'il reste pour moi l'auteur de l'inénarrable et hilarant Fantasia chez les ploucs.

Ici, on est dans un suspense maritime, un huit clos de quasi-beautiful people (notion évidemment anachronique s'agissant d'un livre écrit au milieu des années 50) sur une mer d'huile au milieu de nulle part.

Certes, le suspense est bien conduit, mais il m'a manqué un je ne sais quoi pour apprécier complètement. Peut-être les personnages sont un peu carricaturaux ?

Mais je redonnerai sa chance au Charles Williams sérieux, pourquoi pas avec Vivement Dimanche ! , puisque l'adaptation-hommage de Truffaut est une bien belle chose.
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