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3,73

sur 635 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Résumé : Sans être non plus complètement mauvais j'avoue que j'attendais mieux de ce livre Black-out qui m'a juste offert une lecture plutôt sympathique sans être non plus exceptionnelle. Déjà si vous vous attendez à une histoire SF passez votre chemin il s'agit d'un roman historique sur la seconde guerre mondiale avec quelques aspects SF disséminés ici ou là, donc si vous ne trouvez aucun attrait à la seconde guerre mondiale passez aussi votre chemin. de plus l'auteur a voulu faire un diptyque ce qui offre une finale une histoire qui tiendra sur 1300 pages, mais a le soucis de diluer fortement l'intrigue, ce qui donne clairement l'impression que parfois il ne se passe rien mis à part suivre quelques tranches de vies de personnages pendant la guerre. Alors certes j'avoue que cette période de l'histoire m'intéresse et suivre des gens ordinaires se révéler stoïque et parfois héroïque, mais voilà, on a clairement l'impression de pas trop avancer. L'univers est vraiment travaillé, soigné, dense on sent que l'auteur n'a rien laissée au hasard et s'est énormément renseignée sur cette époque, c'est vraiment le point fort de ce livre et donne envie d'en savoir plus. Les personnages sont intéressants mais manquent clairement de profondeurs et auraient mérités d'être plus développés, de plus ils paraissent trop lisses et interchangeables, surtout dans la première partie du roman. le style de l'auteur est simple et efficace, mais parait par moments trop didactique comme si l'auteur cherchait à axer son roman pour des adolescents où des jeunes adultes.

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J'avoue être assez déçue par cette lecture dont pourtant on m'avait dit le plus grand bien.

Pourtant, mes premières impressions étaient plutôt positives. le début est accrocheur. Les personnages sont en majorité sympathiques. le style de Connie Willis est fluide et agréable à lire et il y a quelques pointes d'humour bienvenues. de plus, on apprend des choses sur la seconde guerre mondiale notamment sur le Blitz. Mais l'histoire tient une si grande place et l'auteure nous livre tant de dates, détails, descriptions et anecdotes, manifestement issues de ses recherches sur le sujet, que, très vite nous croulons sous l'afflux d'informations et que la tête nous tourne presque !

L'auteure est connue pour se documenter beaucoup avant d'écrire un roman et son érudition déjà présente dans Sans parler du chien n'est plus à prouver mais même si nous apprenons des choses intéressantes sur différents périodes de la guerre 39/45, cela vire trop souvent à la fastidieuse leçon d'histoire bourrée de dates, de lieux et d'anecdotes. Si bien que parfois on s'ennuie. Certains passages débordent tant de faits, dates, lieux et chiffres qu'ils en deviennent indigestes. L'affluence de personnages à distinguer les uns des autres et tous ces faits historiques à assimiler ont fait qu'à mon grand agacement, j'avançais dans ma lecture à la vitesse d'un escargot neurasthénique, j'avoue sans honte avoir même lu certaines pages fortement descriptives en diagonale. Ajoutons à cela que nous naviguons sans cesse dans une sorte de brouillard temporel s'étirant de 39 à 44 et cela explique sans mal mes difficultés.Longtemps, je me suis mélangée les pinceaux entre les personnages et les dates. Quelques personnages surgissent parfois sans crier gare au cours de l'histoire (l'auteure ne nous les présente pas, on les voit juste agir sans réelle certitude quant à leur fonction dans l'intrigue), ils restent pendant deux ou trois chapitres puis disparaissent aussi soudainement qu'ils sont apparus !
Au vu du titre, Blitz, il semblait pour le moins évident que ce premier tome allait aborder le thème de la seconde guerre mondiale en Angleterre toutefois je ne pensais pas que ce serait aussi présent. La quatrième de couverture pouvait laisser croire que nous aurions entre les mains un ouvrage orienté SF parlant notamment de voyages temporels alors que cet aspect science-fictionnel est au fond très peu mis en valeur sur l'ensemble des six cent pages.

L'espace de quelques chapitres, j'ai eu l'espoir d'une seconde partie moins ennuyeuse que la première. Mais mon optimisme a vite été douché car si la suite du roman est moins axé sur les conflits qui règnent en Europe, moins éparpillée dans le temps aussi et se concentre dans un même espace-temps en réunissant enfin les personnages principaux au même endroit, ce qui rend la succession des événements moins éclatée et plus lisible, elle est surtout ultra-répétitive.

Le roman finit par tourner en rond tandis que les personnages passent leur temps à se courir après en effectuant chaque jour les même gestes (aller travailler, se cacher pendant les bombardements, aller se coucher et rebelote le lendemain et ainsi de suite) et surtout en répétant inlassablement la même chose : ai-je altéré par mon action le cours de l'histoire ? Oui, non, mais si, mais non…Pourquoi l'équipe de récupération n'est-elle pas venue me chercher ? Quand va-t-elle arriver ? Ces incessantes répétitions sont fortement agaçantes. A fortiori, quand le thème SF du voyage dans le temps n'est traité QUE de manière uniquement théorique, par le biais de l'hypothèse et du questionnement plutôt que dans l'action ou une quelconque illustration du propos. Cette seconde partie m'a semblé interminable !

Contrairement à ce que j'espérais, ce roman n'a pas constitué un grand divertissement. Ma lecture en fut même laborieuse. J'ai trainé la patte pour lire les 100 dernières pages. J'étais tenté d'abandonner mais n'ai pas pu m'y résoudre. Ma ténacité fut en quelque sorte récompensée puisque cela s'améliore un peu sur la fin. Pas assez toutefois pour gommer mes impressions négatives. Les derniers paragraphes ont beau laisser la porte ouverte sur le tome 2, le souvenir de l'ennui ressenti pendant le premier tome tend plutôt à me dissuader de le lire pour le moment.


Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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Oxford, 2060.

Après son invention, le voyage temporel voit son usage très encadré : il est réservé aux historiens, qui, plutôt que d'étudier les textes et témoignages, se déplacent dans le temps pour assister aux évènements qu'ils étudient.

Cependant, toutes les grandes dates de l'histoire ne sont pas accessibles, des "points de divergences" existent. En ces lieux et à des dates précises, L Histoire a connu des tournants que les voyageurs temporels ne doivent pas perturber au risque de changer le cours du temps...

Ce premier tome relate principalement la visite de trois historiens, Polly, Merope et Mike, durant le début de la seconde guerre mondiale, entre le Blitz sur Londres, l'évacuation des enfants anglais vers la campagne et le sauvetage des soldats alliés à Dunkerque en 1940.

Mon impression vis à vis de ce livre est, je dois l'avouer, très mitigée.

- le livre est écrit dans un style très abordable et agréable.
- le récit en lui même, sera apprécié par les férus d'histoire en tout genre (on a l'impression d'une certaine documentation et les évènements relatés ne sont pas, pour nous "français", les plus communs de l'histoire de la seconde guerre mondiale).
- le livre se lit très bien, même si en fait, j'ai tout de même eu l'impression de rester grandement sur ma faim (c'est là que ça commence à mitiger).
- Car en effet, pour un livre qui se veut de science fiction, vous risquez pour le moment d'être déçus : la science fiction, à part pour poser le cadre, est plutôt absente.
- J'ai tout de même eu, une bonne part du temps, des impressions de longueurs, un peu comme des redondances, au détriment de l'intrigue qui n'avançait pas vraiment.
- Une fois que l'intrigue a enfin débutée (au moins après 300-400 pages sur 600, cependant avec une certaine finesse), on arrive trop vite à la fin de ce tome et cette fameuse intrigue est si peu avancée, à mon goût, qu'on reste véritablement sur sa faim (un peu comme la fin de la série Lost).

Du coup, mon impression finale est un peu plus du ressort de la déception que de l'exaltation, surtout que le livre, faisant dans les 600 pages, n'a pas l'excuse d'être trop court pour ne pas développer l'histoire qui était plus que prometteuse.

J'essayerai sûrement de lire la suite quand elle sortira, mais je suis un peu échaudé malgré tout.
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Nous voilà plongé dans une histoire avec trois protagonistes qui vivent à la base à oxford en 2060, et qui sont historiens, et étudient en pouvant faire des voyages dans le temps. On retrouve Mickael, envoyé à Douvres en 1940 car il veut connaitre les « héros » de guerre, Polly qui est à Londres afin de cerner la vie des gens lors des bombardements, et Eileen qui est dans la campagne anglaise auprès d'enfants évacués afin de les protéger. Tous trois mènent leur expérience à profit jusqu'à leur date de saut temporel qui leur permettra de retourner chez eux. Mais malheureusement les choses ne se passeront pas comme prévu, certaines données qu'ils connaissent sur les bombardements et les évènements sont faussées, et ils n'arriveront pas à repartir et vont devoir s'intégrer dans cette guerre et la vie des anglais pour survivre et comprendre ce qui leur arrive.


J'ai lu ce roman car je pensais qu'il y aurait un côté science-fiction de par le voyage dans le temps, mais hélas ce n'est pas le cas. Ici il s'agit plutôt d'un prétexte pour expliquer la venue de ces protagonistes en plein milieu de la seconde guerre mondiale. En revanche, pour le coté documentation et explication sur les évènements et les rythmes de vie des anglais durant cette guerre, on voit que l'auteur a fait des recherches et les a mises à profit. On vit vraiment cette guerre avec chacun de nos héros. Mais du coup, on se trouve avec trop de longueur dans certains passages.


Connie Willis alterne l'histoire des trois personnages justement pour ne pas nous lasser et pour donner du rythme.


L'auteur a bien su décrire ces trois personnages qui vivent chacun à leur manière un côté héroïque dans cette guerre, dans trois situations différentes. Et on voit leur évolution et leur adaptation malgré les difficultés qu'ils rencontrent car bien qu'envoyé pour étudier et observer ils en arrivent à s'impliquer pour survivre et aider les soldats, la population.


Maintenant il faut attendre le second tome, pour connaitre la suite des évènements.


Ce livre ne sera pas un coup de coeur pour moi, mais je lirai la suite pour en connaitre le dénouement
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En plein Blitz londonien, 3 historiens ne peuvent plus rejoindre leur époque, 2060, ni leur université, Oxford. Seulement, même s'ils viennent du futur, ils peuvent être blessés et mourir sous les bombes.
Eh bien, je suis assez déçue de ce roman. Evidemment, j'ai appris plein de choses sur le Blitz, le black out, l'évacuation de Dunkerque... Mais je n'ai pas retrouvé le souffle, l'humour de Sans parler du chien. La tension monte vers la fin du tome, en espérant qu'elle se concrétise dans le tome 2.
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Londres, ici Londres, les amateurs de SF parlent aux amateurs d'aventures historiques.
« Blackout » nous arrive bardé de ses éminentes distinctions, particulièrement impressionnantes sur le papier : prix Hugo, Locus et Nebula.
Il va falloir se faire une idée à la moitié de la guerre, l'aventure se déroulant en deux tomes (c'est l'histoire complète qui a obtenu les prix).
Premier constat, gros pavé de 650 pages ; deuxième constat, le coté historique prend largement le pas sur le coté SF.
C'est la grande force du roman : une plongée détaillée dans le quotidien des Londoniens durant la période du Blitz de 1940. Ça semble très documenté, peu académique, mais centré sur le vécu des habitants avec leur courage et toute l'horreur de leur vie au quotidien. Par moments on s'y croirait et ça apporte un éclairage intéressant sur cette époque.
Mais (parce qu'il y a un « mais » me concernant), le traitement d'une histoire aussi forte m'a semblé en deçà de ce qu'on pourrait en attendre.
Le style est parfois assez plat, à l'image des 80 premières pages remplies quasi intégralement de dialogues dont certains pourraient tout droit sortir d'un roman pour ados.
Si on rajoute des scène redondantes, des moments de faux rebondissements, un manque de souffle épique et le coté SF très effacé, je n'ai trouvé que partiellement de quoi remplir ma tasse de thé anglais.
Intéressant donc, mais assez éloigné de ce que je pouvais attendre d'un roman multi-plébiscité par la critique. Comme quoi...
Le second tome fera t'il prendre un autre envol au récit ?
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