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3,74

sur 627 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un monde dans lequel il me plairait d'être historienne. Fini l'étude par les sources! Maintenant, l'étude se fait en observant directement les événements et la population! C'est parti pour les voyages dans le temps!
Connie Willis nous emmène au cours du Blitz et j'avoue que c'est cette idée d'enquête spatiotemporelle qui m'a directement séduite. On suit dans le cas présent plusieurs historiens, dont 3 principaux, chacun occupé à des tâches et lieux d'observations différents : évacuation de Dunkerque, la réaction des Londoniens durant le Blitz, le sort des enfants évacués, etc. J'ai trouvé le récit bien documenté d'un point de vue historique et qui permettait facilement l'immersion. Eh oui, quitte à imaginer des voyages spatio-temporels, l'idéal c'est que le lecteur ait l'impression de les suivre!
Après, comme tout bon récit, il a quelques bémols. le premier relève de ma seule faute : ce n'est pas le premier que Connie Willis écrit sur ce thème et je trouve qu'elle passe rapidement sur certains détails techniques des sauts spatio-temporels. Après, à moi d'aller acquérir les livres antérieurs. Si il y a une carence d'un point de vue technique, les héros ne sont en revanche pas les mêmes donc pas de passif à connaître pour comprendre l'histoire. Deuxièmement, l'histoire est longue à se mettre en place. On a du mal à savoir ce qui se passe vraiment, et à la fin du récit on est peu avancé. Il y a certains historiens que l'on lit très rapidement et on ne comprend pas à la fin du livre leur réelle place dans l'histoire. Après, comme c'est un tome 1, peut-être le tome 2 permet de tout mettre en place. Comme le thème m'a réellement plu, cela ne m'a pas plus dérangée que ça qu'on n'ait pas l'impression d'un réel but avant au moins la moitié de ce pavé, mais je comprends que ça puisse rebuter certains. En revanche, le rythme devient très haletant sur la fin et, là, plus le choix, il nous faut le tome 2!

Challenge Pavés 2018
Challenge Multi-défis 2018
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Challenge Atout prix 2018
Challenge le tour du Scrabble en 80 jours
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En 2060, des historiens américains sont envoyés dans le passé pour étudier la société de l'époque, en l'occurrence celle de la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, de 1940 à 1945.
Le premier tome du diptyque Blitz se déroule en grande partie en 1940, au début des attaques aériennes lancées sans relâche sur Londres (ce qui a été nommé "le blitz").
Un homme et deux femmes se retrouvent piégés là-bas, ne pouvant repartir à travers le temps. Que s'est-il passé ? Je ne le saurai qu'à la fin du tome 2, que je me suis empressée d'emprunter à la bibliothèque, dans la foulée.
L'autrice s'étant documentée auprès des derniers témoins, nous pouvons nous fier à son récit historique, en ce qui concerne l'ambiance de la période (courageux londoniens !) et les caractéristiques des différents avions, entre autres choses.
J'ai cependant trouvé ce roman un peu décousu, qui passe sans arrêt d'un personnage à l'autre (c'est le cas dans beaucoup d'écrits modernes, les romans choraux doivent être à la mode !) et j'ai mis un certain temps pour comprendre et me plonger dans cette histoire.
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J'avais hâte de le lire car je trouvais le sujet super intéressant : il est question pour des historiens de l'an 2060 de voyager dans le passé pour observer les événements en direct ! Fabuleuse idée ,surtout pour l"historienne que je suis .Mais attention observer sans se faire découvrir, sans déranger, sans intervention qui pourrait changer le cours de l'histoire ! On suit 3 historiens au moment de la 2de Guerre Mondiale ...Je n'en dévoile pas plus !
Si l'idée est géniale je trouve que l'histoire,enfin les 3 histoires du coup, sont redondantes...Les mêmes pensées, angoisses reviennent sur des centaines de pages ! On s'ennuie presque un peu ...et le pire c'est qu'on n'en saura pas plus avant le tome 2 ! Un peu frustrée de la fin , il faut vraiment avoir le tome 2 sous la main . Je trouve que ça avance lentement ,le seul intérêt c'est lorsque les 3 histoires convergent enfin. Mais les questions que se posent les personnages demeurent . Alors j'espère que la suite sera à la hauteur !
Challenge Mauvais genre
Challenge A tout prix
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Connie Willis semble être une auteure très réputée dans le monde de la science-fiction et c'est pourquoi j'avais voulu acquérir Sans parler du chien, qui dort toujours dans ma PAL à ce jour (mais je ne désespère pas de l'en sortir dans les semaines à venir). Bref, quand j'ai vu qu'un de ses livres était traduit chez Bragelonne, quand j'ai lu toutes les chroniques positives sur le sujet et surtout, quand j'ai vu qu'il était proposé par la Masse Critique de Babelio… j'ai sauté sur l'occasion.
Bilan de la lecture de ce pavé ? Mitigée. J'attendais énormément de cette lecture, notamment du point de vue SF, j'ai donc été assez déçue en constatant que, certes, il y a une histoire de voyages dans le temps, mais que Black-Out était finalement un témoignage historique. Si j'étais partie de cette optique, peut-être aurais-je pu apprécier ce premier tome à sa juste valeur mais je m'attendais à autre chose… dommage pour moi.

Très rapidement, le lecteur se rend compte qu'il a affaire à trois personnages principaux, trois historiens anglais envoyés pendant l'année 1940. Et pendant la grande majorité du texte, il suit ces trois héros chacun de leur côté, essayant tant bien que mal de rejoindre leur « vraie » vie, pendant l'année 2060.
Eileen a choisi d'étudier les enfants évacués dans la campagne anglaise. C'est donc en tant que domestique irlandaise qu'elle s'est présentée au manoir du village et qu'elle s'occupe d'une trentaine d'enfants. Deux de ceux-ci, un frère et une soeur, Binnie et Alf, lui en font voir de toutes les couleurs. Elle pense son calvaire bientôt terminé quand une épidémie de rougeole place le manoir en quarantaine… difficile de rejoindre le portail pour retrouver son propre siècle.
Polly est, quant à elle, au coeur de Londres, bien décidé à suivre la vie des habitants de la capitale, lors des raids aériens et plus généralement du black-out (le noir complet pour éviter d'indiquer les emplacements aux ennemis) qui ont sévi en Angleterre à la fin de cette année 40. Elle se fait engager en tant que vendeuse dans un grand magasin londonien et, chaque soir, se lie un peu plus d'amitié avec les personnes avec qui elle partage un abri de fortune.
Enfin, Mike, dernier des trois historiens propulsés cette année fatidique, a préféré se pencher sur le sujet des héros de la seconde guerre mondiale, en commençant par les hommes-lambda qui ont permis à l'armée de fuir Dunkerque sur des bateaux de fortune, la plupart du temps. Catapulté au mauvais endroit et au mauvais moment, il doit rallier Douvres au plus vite pour pouvoir étudier correctement son sujet. Mais les moyens de transport, en période de guerre, ne sont pas faciles à trouver… surtout lorsque l'entourage ne fait rien pour l'aider !

Trois personnages dans des situations différentes, que l'on suit à tour de rôle dès que l'on change de chapitre. le lecteur entre véritablement dans le quotidien de ces trois historiens et suit ce qui leur arrive de très très près. de ce fait, impossible de ne pas s'attacher à eux et de ne pas vivre leurs aventures en même temps qu'eux. La compassion, l'empathie pour Eileen, Polly et Mike, voilà le gros point fort de cette histoire. Les trois héros sont sur place - le lecteur aussi - et forment ainsi, de bons témoins de ce qu'ils étudient. C'est donc un bon moyen d'en apprendre plus sur cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale, épisode que je ne connaissais absolument pas et que j'ai trouvé passionnant. En tant que témoignage historique, ce premier tome de Blitz est impeccable, rien à redire.

Cependant, et c'est ce que j'annonçais en introduction, le côté science-fiction est laissé de côté, complètement noyé sous le flot d'informations historiques. Alors certes, on parle de voyages dans le temps, Connie Willis nous glisse quelques règles élémentaires concernant les changements d'époque et nous laisse apercevoir pendant quelques pages ce qu'est devenue la société en 2060 (du moins d'un point de vue universitaire et scientifique) mais finalement, après plus de 600 pages, le butin reste bien maigre. Et c'est là que se place une de mes déceptions. J'aurais aimé en savoir plus sur ce futur proche et surtout, sur les tenants et les aboutissants de ces missions temporelles. J'ai bien compris que les historiens se déplaçaient d'un fait historique à l'autre pour étudier des sujets pour leurs parcours « scolaires » mais, c'est tout ? le début nous laisse présager que quelque chose d'énorme se passe et au fil des pages, on se rend compte que oui, il doit y avoir un plus gros truc derrière tout ça mais tout reste tellement flou…

En outre, j'ai ressenti également du flou au niveau de l'intrigue « générale ». Les intrigues secondaires, concernant les trois personnages, sont bien décrites, on ne peut le nier et sont intéressantes à suivre (bien que le quotidien de Polly, sous les bombes à Londres, soit un peu trop répétitif à mon goût) mais toutes ces aventures se mêlent pour former quelque chose de plus grand, de plus général et pointer un problème commun aux trois historiens : impossible de retourner en 2060, les voilà coincés en 1940. Mais pourquoi ? Que se passe-t-il ? Quel est le problème ? A la fin de ce premier tome (et donc de plus de 600 pages), je n'ai toujours pas trouvé les réponses à mes questions. Je pense qu'on aura davantage d'éléments dans l'opus suivant et de ce fait plus d'informations sur l'aspect SF de la chose… en tout cas je l'espère ! Je pense qu'il faut prendre Black-Out comme un tome introductif et ne pas s'attendre à en ressortir avec le « fin mot de l'histoire » car ce n'est, de toute évidence, que le commencement…

Et pour finir sur une note positive - parce que, malgré tout ce que je peux dire, ce livre pris en tant que témoignage historique, vaut le coup d'oeil -, j'ai beaucoup apprécié le style de Connie Willis : simple mais efficace. Les phrases sont courtes et les descriptions assez nombreuses (sans être envahissantes). Il n'est donc pas difficile pour le lecteur de s'imaginer auprès des trois historiens et de vivre leurs aventures en même temps qu'eux. C'est particulièrement immersif et, quelques jours après ma lecture, je garde en tête quelques scènes et détails de la vie quotidienne anglaise de cette année 40. L'auteure s'est renseignée sur le sujet et ça se voit : c'est riche et foisonnant de détails qui peuvent passer inaperçus mais qui servent l'ambiance et le décor, indispensable à une lecture réussie.


En conclusion, j'ai été déroutée par cette lecture. Un peu déçue car je n'y ai pas trouvé la lecture SF que je cherchais. Mais si l'on met cette déception de côté et si l'on prend Black-Out pour ce qu'il est, c'est une superbe peinture de la vie des anglais en 1940. Et si quelques passages ont pu me paraître un peu répétitifs (l'aventure de Polly notamment), j'ai été passionnée par tout ce que Connie Willis nous apprend sur cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale. Quant à savoir si je lirai la suite ? Oui, je crois qu'après cette introduction, j'ai trop besoin de savoir pourquoi nos trois héros sont coincés sur place et comment ils vont s'en sortir…
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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La première bonne nouvelle à la fin de ce livre, c'est que ce n'est qu'un premier tome.
Car j'étais partie pour le lire en pensant qu'il n'y avait pas suite. Et arrivé à la fin... je ne vous fait pas de dessin, mais je ne comprenais pas. Ce n'était pas une fin. C'était un mystère entier implacable et une sensation d'inachevée.

Mais passons. Outre un final qui tient en haleine pour les suivants, ce premier tome est intéressant et bien construit.
Certains se plaignent du peu "d'action". Mais l'action ce n'est pas seulement des coups de fusils à droite à gauche, des épées qui s'entrechoquent. Et avec tout un univers, celui de Londres sous les bombes dans lequel se trouvent plongés nos héros venus observé l'héroïsme, il y a tout une angoisse montante qui compense largement ce manque "d'action.

Un roman très intense qui ne m'a pour ma part pas déçue, encore que j'aimerais bien savoir ou il va nous mener...
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Ce roman, qui traite du voyage dans le temps, n'est pas de la science-fiction "pure". le thème n'est là que pour servir l'histoire, à savoir le départ de trois historiens pour l'année 1940, en pleine guerre. le lecteur n'apprend presque rien de la technique du voyage en lui-même, ni sur le futur d'où viennent ces historiens. Pour autant, l'auteure a pris un tel soin à décrire cette période que l'on se prend vite au jeu, même si les personnages ont parfois des réactions bizarres. de mon côté, je ne pense pas lire la suite. Je m'aperçois que je me suis lassée des pavés.
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Connie Willis a trouvé / reprend un concept de science-fiction : des historiens du futur voyagent dans le temps pour observer le passé, et ont des difficultés pour retrouver leur époque. Plus qu'à la Machine à explorer le temps, j'ai plutôt penser aux romans des frères Strougatski comme Il est difficile d'être un dieu, où les scientifiques ne sont là que pour observer, sans se mêler aux événements. Au contraire, ici, les historiens sont immergés dans la réalité de l'époque, avec une fausse identité - sauf qu'ils ont les connaissances pour éviter - en théorie - les bombardements. J'ai aussi, forcément, pensé à Doctor who, plusieurs épisodes se passent d'ailleurs pendant le Blitz londonien.
L'auteure excelle pour restituer une ambiance, une époque, avec des détails précis, réalistes, historiques : les réfugiés dans le métro qui se réunissent pour fonder une troupe de théâtre, les vendeuses de grand magasin qui pensent encore à flirter et à séduire...
Le suspense est prenant, je tournais les pages assez vite pour savoir la suite, avec l'effet de malaise qui s'installe progressivement en voyant les tentatives des personnages pour s'échapper échouer. Mais quelques longueurs cependant, notamment tous les passages avec Mike qui n'a pas le charisme des deux héroïnes.
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C"est un livre qui fait peur, dans le sens que le "Blach-out, c'est une panne d'électricité qui se généralise et on ne peut pas, en tout cas moi je n'ai pas pu, s'empêcher de penser " et si ça arrivait vraiment! ^^^suite plus tard
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En 2060, il est possible de voyager dans le temps pour se retrouver au plus près des évènements historiques tel que le blitz. Mais que se passerait-il si, par notre présence, l'histoire déraillait?

voilà le spitch de départ de "Black-out", de Connie Willis. On se retrouve aux côtés de trois personnages, transportés en pleine bataille d'Angleterre en 1940. Très documenté, et rythmé par les raids subis par les anglais, le livre se lit lentement mais juste pour bien assimilé date et évènements croisés, les trois protagonistes étant dans la même période temporelle. La fin donne envie de connaître la suite et tient suffisamment en haleine pour promettre un deuxième tome aussi palpitant que ce premier.

Un bon roman semi-historique sur le thème du voyage dans le temps que je conseille aux amateurs de sf, et aux fans de la seconde guerre mondiale.
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Envoyer des historiens dans le passé pour qu'ils puissent étudier de plus près les réactions des contemporains, quelle idée géniale! Connie Willis a, à mon sens, très bien réussi à recréer l'ambiance de cette Angleterre des années 40, isolée, attaquée mais fière et déterminée à résister. Avec Blackout, j'ai vraiment plongé dans la vie des londoniens pour vivre la peur des bombardements permanents, le rationnement et l'incertitude sur l'issue de la guerre. Willis ravive cette époque grâce à des petits détails quotidiens: les affiches des magasins, les tenues, la vie d'une vendeuse d'Oxford Street, les soirées passées dans les abris, l'ambiance au sein des FANYs, etc.

A sa sortie, j'avais lu plusieurs critiques assassines sur ce livre, qui moquaient les erreurs grossières contenues dans le livre, une histoire d'arrêt de métro qui n'existait pas à l'époque si je me rappelle bien. C'est bien sûr malheureux et facilement attaquable sur un roman écrit par un auteur américain (en plus!). Mais personnellement, je ne suis pas suffisamment calée sur cette période ou tatillonne pour aller tout contrôler et ces erreurs ne m'ont ainsi pas vraiment gênée.

J'ai trouvé les personnages attachants et j'ai aimé le traitement de leur décalage par rapport aux contemporains, grâce à leur connaissance des événements à venir... puis au fur et à mesure, les incertitudes grandissantes qui les rapprochent de plus en plus des londoniens des années 40.

Pleins de côtés positifs donc, mais aussi beaucoup de longueurs et de répétitions. A mon avis, le livre aurait très bien pu être raccourci d'une (même deux) bonne centaine de pages et une fusion avec le deuxième tome, All Clear, aurait était totalement envisageable... mais probablement moins "bankable". Je suis la victime parfaite: malgré un petit agacement sur la fin, je lirai probablement le deuxième tome.

Des longueurs indéniables, quelques erreurs historiques et des petites facilités dans l'intrigue, mais dans l'ensemble, un très bon moment de lecture et une plongée bluffante au coeur du Blitz.
Lien : http://unmomentpourlire.blog..
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