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3,74

sur 627 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Londres, ici Londres, les amateurs de SF parlent aux amateurs d'aventures historiques.
« Blackout » nous arrive bardé de ses éminentes distinctions, particulièrement impressionnantes sur le papier : prix Hugo, Locus et Nebula.
Il va falloir se faire une idée à la moitié de la guerre, l'aventure se déroulant en deux tomes (c'est l'histoire complète qui a obtenu les prix).
Premier constat, gros pavé de 650 pages ; deuxième constat, le coté historique prend largement le pas sur le coté SF.
C'est la grande force du roman : une plongée détaillée dans le quotidien des Londoniens durant la période du Blitz de 1940. Ça semble très documenté, peu académique, mais centré sur le vécu des habitants avec leur courage et toute l'horreur de leur vie au quotidien. Par moments on s'y croirait et ça apporte un éclairage intéressant sur cette époque.
Mais (parce qu'il y a un « mais » me concernant), le traitement d'une histoire aussi forte m'a semblé en deçà de ce qu'on pourrait en attendre.
Le style est parfois assez plat, à l'image des 80 premières pages remplies quasi intégralement de dialogues dont certains pourraient tout droit sortir d'un roman pour ados.
Si on rajoute des scène redondantes, des moments de faux rebondissements, un manque de souffle épique et le coté SF très effacé, je n'ai trouvé que partiellement de quoi remplir ma tasse de thé anglais.
Intéressant donc, mais assez éloigné de ce que je pouvais attendre d'un roman multi-plébiscité par la critique. Comme quoi...
Le second tome fera t'il prendre un autre envol au récit ?
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Voilà un livre qui me questionne !
Livre choisi car il y est question de voyages dans le temps et d'histoire. 2 éléments qui font que j'apprécie ma lecture en général.
Au fil de ma lecture, je m'aperçois très vite que le coté SF ne sera que très peu présent. C'est le coté Histoire qui domine et plus particulièrement, la petite histoire dans la grande Histoire. Que cela ne tienne, cela m'intéresse ! Je m'immerge donc dans le blitz avec les anglais et je baisse la tête quand les bombes tombent.
Le problème, c'est qu'on a un pavé de 800 pages et qu'il y a des paragraphes entiers qui sont redondants, particulièrement les pensées et questionnements des "voyageurs". C'est très lassant et cela enlève vraiment du pep's au déroulement de l'intrigue.
Bref, j'ai vraiment aimé le coté historique, mais où est donc passé la SF promise ?
J'ajoute le 2e tome à ma PAL en espérant que l'auteure aura moins fait de délayages dans le suivant.

LC mensuelle avec Witchblade
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Du Feydeau à la sauce SF…
En effet, dans cette histoire de voyage dans le temps, les personnages passent leur temps à se chercher et les portes du temps fautent de claquer comme dans nos pièces de théâtre, se ferment et empêchent les voyageurs du temps de retourner dans leur époque.
Connie Willis nous fait retrouver son univers de l'Université d'Oxford en 2060, où le voyage temporel permet d'envoyer des historiens sur place pour assister en direct à tous les évènements de l'histoire. Ici on se retrouve en 1940, en plein Blitz londonien…
D'abord tout le monde cherche après M. Dunworthy le responsable des voyages dans le temps, ensuite Michael Davis qui se retrouve propulsé à Douvres en 1940 pour assister à l'arrivée des soldats britanniques fuyants la poche de Dunkerque, passe son temps à rechercher le capitaine du bateau qui doit le mener de l'autre côté de la Manche, comme Polly qui cherche Eileen dans tous les grands magasins de Londres et cette Eileen qui cherche aussi à son tour les parents des enfants dont elle a la charge.
Les points de récupération temporel qui sont aussi nos fameuses portes de théâtre ; ne fonctionnent plus. Chacun devra donc essayer de retrouver les deux autres, pensant ainsi pouvoir s'en sortir, dans un chassé-croisé rendu encore plus périlleux par l'absence de connaissances précises de leurs missions respectives et le tout aggravé par le climat anxiogène d'une Angleterre en guerre.
Bien évidemment, nos trois personnages vont finir par se retrouver malgré des modifications insidieuses de la trame temporelle comme les bombes qui tombent avec un peu de retard par rapport à l'heure historique et jamais au même endroit…
Certes, il faut s'accrocher, car le roman est dense, et que les réponses aux aventures de nos historiens n'apparaîtront que dans le second tome. En plus, la dimension historique prend aussi largement le pas sur le côté "science-fiction" que l'on serait en droit d'attendre.
Cette histoire de voyage dans le temps est ma première depuis les prisonniers du temps de Mickael Crichton et on est aussi un peu loin de notre « patrouille du temps » de Poul Anderson (à ne pas confondre avec l'Anderson des abris)
Enfin l'écriture et l'histoire sont passionnantes malgré des longueurs dont je me serais bien passé…
Beaucoup de courage ; il me faudra, pour lire le tome 2 qui j'espère sera plus clear que black !!!
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En Résumé : Sans être non plus complètement mauvais j'avoue que j'attendais mieux de ce livre Black-out qui m'a juste offert une lecture plutôt sympathique sans être non plus exceptionnelle. Déjà si vous vous attendez à une histoire SF passez votre chemin il s'agit d'un roman historique sur la seconde guerre mondiale avec quelques aspects SF disséminés ici ou là, donc si vous ne trouvez aucun attrait à la seconde guerre mondiale passez aussi votre chemin. de plus l'auteur a voulu faire un diptyque ce qui offre une finale une histoire qui tiendra sur 1300 pages, mais a le soucis de diluer fortement l'intrigue, ce qui donne clairement l'impression que parfois il ne se passe rien mis à part suivre quelques tranches de vies de personnages pendant la guerre. Alors certes j'avoue que cette période de l'histoire m'intéresse et suivre des gens ordinaires se révéler stoïque et parfois héroïque, mais voilà, on a clairement l'impression de pas trop avancer. L'univers est vraiment travaillé, soigné, dense on sent que l'auteur n'a rien laissée au hasard et s'est énormément renseignée sur cette époque, c'est vraiment le point fort de ce livre et donne envie d'en savoir plus. Les personnages sont intéressants mais manquent clairement de profondeurs et auraient mérités d'être plus développés, de plus ils paraissent trop lisses et interchangeables, surtout dans la première partie du roman. le style de l'auteur est simple et efficace, mais parait par moments trop didactique comme si l'auteur cherchait à axer son roman pour des adolescents où des jeunes adultes.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ça aurait pu mais... non

En lisant la quatrième de couverture de Black-out j'ai aussitôt pensé à ma saga coup de coeur, Les chroniques de St Mary.
Pour les deux, il est question d'historiens voyageant dans le temps pour voir de leurs propres yeux les grands évènements historiques.
En grande passionnée d'Histoire, je me devais donc de lire ce roman SF/Historique de Connie Willis qui me vendait du rêve, d'autant plus qu'il a reçu de nombreux prix.

Même si les personnages sont nombreux (au point d'être un peu perdu au début), l'intrigue se concentre principalement sur 3 d'entre eux qui vont observer, de divers lieux, le fameux Blitz.
Polly qui sera en plein coeur de Londres avec des vendeuses, Merope sera avec des enfants évacués et Michael se rendra à Douvres.
Mais nos historiens vont se retrouver dans de beaux draps...

J'ai beaucoup aimé découvrir des faits historiques par le biais de voyageurs du Temps, comme c'est le cas pour Les chroniques de St Mary, mais alors que ce dernier est bourré d'humour, Black-out se veut plus "sérieux".
On est plongés dans le quotidien des Londoniens en 1940, le récit est particulièrement immersif.

Cependant, je lui ai trouvé quelques longueurs.
Après les premières pages où j'ai eu l'impression d'avoir loupé un épisode (mieux vaut lire les romans précédents de l'autrice, même s'ils ne font pas partie de ce diptyque), on déplore des dialogues répétitifs et sans réel intérêt pour l'intrigue.
Il est un poil long et le second tome est encore plus épais en terme de pages.
Est-ce que je vais le lire ? Je ne sais pas encore.
D'un point de vue historique il est vraiment intéressant mais je reste relativement mitigée sur ce titre.
Il y a quand même pas mal de longueurs...
Je vais sûrement laisser les historiens bloqués en 1940 encore quelques temps...

La plume est plutôt agréable, fluide, ça se lit bien.
Une lecture sympathique en somme, très intéressante d'un point de vue historique mais pas le divertissement que j'attendais...
Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose, peut-être n'était-ce pas le bon moment pour cette lecture ? Car si le titre a reçu tant de prix prestigieux, c'est qu'il le mérite très certainement.
A vous donc de vous forger votre propre opinion en plongeant en plein Blitz.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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En 2060, le métier d'historien a bien changé : plus questions de lire des vieux bouquins poussiéreux dans d'immenses bibliothèques. le boulot se passe sur le terrain ! En effet, nonobstant quelques restrictions, les historiens se rendent sur place, dans le passé, pour observer le passé en situation réelle. On leur crée un personnage, leur donne des papiers, de l'argent, des indications pour se trouver un travail une fois sur place, une date de départ et de retour et hop c'est parti. C'est ainsi que nous allons suivre, pendant plus de 600 pages, les recherches de plusieurs historiens du futur en plein blitz londonien.

Les aspects historiques du roman sont précis, passionnants, documentés certainement. On s'y croirait ! J'ai appris plein de choses ou remis en place dans mon cerveau certaines informations que je connaissais mais que je voyais tout à fait différemment ou que je n'avais pas vraiment conscientisées auparavant. Entre les enfants londoniens évacués dans les campagnes, les bombardements nocturnes de Londres ou encore le rembarquement des troupes lors de la débâcle de Dunkerque. le roman est de ce fait très prenant et les pages se tournent toutes seules.

J'ai cependant un certain nombre de reproches à faire à ce livre, qui s'ils n'ont pas entaché mon envie de tourner les pages et de connaître la suite, me font me demander comment ce livre a pu recevoir 3 prix et non des moindres.

Tout d'abord, bien que cela soit un personnage que l'on ne verra pas (les protagonistes passent leur temps à lui courir derrière), j'ai trouvé la personnalité de Dunworthy, l'historien chef qui décide de qui part quand et où, quelque peu paradoxale. On nous présente le personnage comme étant très prudent : les historiens doivent prendre leur précautions quant au lieu où ils vont résider dans le passé, ils ne doivent pas s'approcher d'endroits qui vont être bombardés, même s'ils connaissent par avance les dates de ces bombardements. Logique, en soi : il n'a pas envie de se retrouver avec des cadavres sur les bras. Par contre à côté de ça, au début de l'histoire, il chamboule tous les programmes de tout le monde, ce qui fait que nos historiens se retrouvent à devoir changer l'ordre de leurs voyages, à être mal préparés du coup car ils ont peu de temps pour engranger de nombreuses informations. Rajoutons à cela que les différents départements qui permettent aux historiens de se préparer sont des foutoirs intégrals : ils n'ont pas suffisamment d'habits d'époque, c'est la croix et la bannière pour apprendre à conduire une voiture des années 40, etc. Bref, tout ceci va complètement à l'encontre de la prudence la plus élémentaire. Bref, j'espère qu'il va y avoir une explication du comportement de Dunworthy dans la seconde partie parce que là ça me parait juste incohérent. Cela donne l'impression que c'est juste un prétexte pour lancer le roman (oui parce que vous vous douterez qu'à cause de tout ces chamboulements de programme, les 4 historiens envoyés en Angleterre en 1940 vont se retrouver confrontés à quelques problèmes ...)

Également, j'ai eu, pendant quasi tout le livre, l'impression d'être coincée dans un cauchemar de poursuite interminable. Vous savez ces rêves ou vous essayez désespérément de faire quelque chose, d'aller quelque part ou de trouver quelqu'un et vous n'y arrivez jamais ? Black-Out c'est ça. Pendant quasi 700 pages. On a l'impression que les personnages sont englués dans un magma qui les empêche d'agir comme ils le veulent, qu'ils ont continuellement dans bâtons dans les roues. Ça fait partie de l'histoire mais tout de même c'était vachement exagéré. Un moment j'ai même failli laisser tomber le bouquin. L'envie de connaître la suite a pris le dessus et l'effet "rêve de poursuite" s'est légèrement estompé.

J'ai aussi trouvé que les dialogues étaient trop longs, trop nombreux et souvent inutiles. J'aurais bien voulu vous proposer un extrait pour vous montrer, mais comme le principe est que ces dialogues s'étalent sur la longueur, ça aurait été trop long a vous montrer ici. Souvent les dialogues amplifient l'effet de "rêve de poursuite", les rendant encore plus stériles. Vraiment spécial comme procédé, j'ai eu du mal à m'y faire.

Si vous lisez ce livre, je vous conseille vivement d'attendre la sortie de la seconde partie. En effet Black-Out est le premier tome d'un dyptique qui n'est en fait qu'un livre très long et très épais coupé en deux : Black-Out se termine abruptement, au milieu de nulle part, en pleine intrigue. C'est extrêmement frustrant. Personnellement, ça m'a énervé au possible, ce d'autant que je lisais le roman en format numérique et que du coup je ne voyais pas où j'en étais (il faut faire une action pour voir le pourcentage d'avancée et le réflexe n'est pas forcément là quand on est plongé en pleine action, alors que sur un livre papier, on voit immédiatement quand on arrive à la fin grâce à l'épaisseur du livre), et puis pouf je me suis retrouvée à la dernière page. Ha ben c'est fini, merci au revoir.

Malgré tout cela, cette lecture m'a quand même bien plu. A ranger dans la catégorie divertissement intelligent : c'est du page turner, y a pas à dire, pas un bouquin que l'on lit pour ses longues descriptions, son scénario fouillé ou pour se poser des questions existentielles. Mais au-delà de ça, on est plongé au coeur d'une période de l'histoire tout à fait passionnante, le lecteur suit les évènements avec des gens on ne peut plus normaux, pas de grands héros de guerre ou de grands généraux, dans leur quotidien, et ça c'est vraiment intéressant.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Extrait de la chronique :

La plus grande réussite de ce roman, c'est de nous amener à réfléchir en tant qu'hommes modernes à propos d'événements passés et révolus, et qui se reflètent sur les conflits actuels. Je n'ai pas pu m'empêcher de me reconnaître en Mike Davies, Polly ou Merope, spectateur protégé des drames et des horreurs bien réelles. Lorsqu'ils regardent tomber les bombes, sachant pertinemment quelles seront les cibles touchées et combien il y aura de morts, je nous ai vus, spectateurs occidentaux, bien nourris et bien-portants, regarder les informations sur nos écrans LCD, voir couler le sang des peuples Syriens, Palestiniens, Israéliens, Congolais, Népalais, Irakiens, (etc…) avant d'éteindre la TV et de passer à autre chose. Bien à l'abri derrière nos consciences et nos problèmes de consommateurs, nous faisons partie du monde sans y être vraiment intégrés, comme si les horreurs et les guerres quotidiennes ne nous concernaient pas. Tous comme ces voyageurs temporels, nous sommes coupés de notre époque et de notre planète, nous regardons mourir et pleurer les autres sans bouger.

Connie Willis a fait un travail de recherche hallucinant. le livre fourmille de détails qui nous plongent au coeur de l'Angleterre et du Londres des années 40, nous plaçant là encore sur le même plan que ses personnages. Autre élément stupéfiant, voir une américaine pure jus (Willis est née à Denver, Colorado) aborder la seconde guerre mondiale du point de vue Anglais. Pour vous dire, je pensais d'ailleurs qu'elle était Anglaise… L'humour froid, les situations alambiquées, les dialogues à la limite du délire, les Londoniens qui tricotent et discutent en buvant du thé, alors que les bombes explosent autour d'eux, les références au théâtre et à Shakespeare, à Dickens…

Seul petit bémol, le rythme souffre de sérieuses baisses de régime et le récit s'enlise par instants, comme si le temps s'arrêtait, que la grande horloge du temps déraillait. Les dialogues sont parfois longuets et l'histoire est lente à démarrer.
Malgré cela, Connie Willis a réussi le tour de force de réinventer le voyage temporel et m'a totalement pris au dépourvu.
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Un petit pavé de 800 pages. Il ne s'agit que d'un premier tome.
Que dire ?
Des historiens qui peuvent voyager dans le temps pour observer de plus près ? J'achète !
L'Angleterre durant la seconde guerre, ses habitants, la vie à l'époque ? J'achète !
Mais 800 pages sur 3 historiens qui sont bloqués, ne peuvent pas repartir mais qui ne savent pas pourquoi... C'était un peu long, on va pas se mentir.
Est-ce que j'achèterai le deuxième tome ? Oui. L'écriture et l'histoire sont passionnantes malgré des longueurs dont je me serais bien passé..
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Pour tout qui s'interesse de près ou de loin à la guerre 40-45, ce livre est un incontournable. Il fourmille d'anecdotes, de références sur cette partie sombre de notre histoire.

L'ambiance de l'époque nous est rendue clairement et nous baignons dans ce flegme typiquement British avec tous les contrastes que cela peut amener.

Si les personnages d'époque sont attachant, les historiens sont par contre d'une horripilante impulsivité matinée de naïveté, surtout qu'il n'y en a pas un pour racheter l'autre! le livre souffre alors de répétitions, de longeurs qui diluent l'intrigue dans les méandres paranoïaques de nos historiens quelque peu cyclothymiques. C'est peut-être aussi cela qui donne de la légèreté au propos et en font plus une comédie qu'un drame.

Une lecture agréable et facile qui nous entraine avec légèreté dans un Londre sous les bombes...
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Le premier tome de ce dyptique est un vrai poids lourd. En terme de pages (plus de 600 bien fournies), mais aussi en terme de sujet abordé qui recouvre un des pans primordial de notre Histoire : la seconde guerre mondiale. Revisiter cette partie colossale de l'Histoire peut sembler ambitieux mais Connie Willis s'y colle avec succès...

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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