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3,67

sur 270 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelle horrible prison que Green River, où les détenus, regroupés par origine ethnique, n'échappent jamais à l'oeil de leurs surveillants grâce à d'immenses verrières... et quelle grandiose épopée que celle de ces quelques hommes et femmes vaillants pour résister à l'émeute et à la barbarie !

Evidemment, si on avait été dans le livre lui-même, mon paragraphe précédent aurait été émaillé de 'putain de', voire d'un peu de sperme, de sang ou de merde. Mais, dans un univers aussi violent et inhumain, le style imagé et l'imaginaire cru des personnages ne m'ont pas choquée du tout, au contraire ils ont donné corps à l'histoire pour moi.

Aussi cousue de fil blanc qu'elle soit, on croit à l'histoire car la peinture du monde carcéral et la psychologie des personnages sonnent juste. Malheureusement, je veux bien croire qu'il règne en prison un climat de cruauté et de terreur sous le joug de quelques tarés psychopathes. Mais je veux aussi croire qu'il existe des Klein, des Wilson, des Galvindez, des Coley ou des Devlin pour s'y opposer.

On se retrouve donc dans une grande lutte entre le Bien et le Mal, à la manière de Star Wars, du Seigneur des Anneaux ou de Harry Potter... et moi j'aime ça !
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Au pénitencier de Green River, Texas, les détenus vivent un enfer entre les tensions raciales et la violence quotidienne. Ray Klein, un ancien médecin, y purge une peine en travaillant à l'infirmerie. Lors d'une émeute, la psychiatre Juliette Devlin, dont Ray est amoureux, est prise en otage avec des patients. Ray met tout en oeuvre pour la sauver.
Si vous avez aimé la série OZ, vous aimerez Green River.
L'écriture est dure, violente, crue mais hyperréaliste. Tim Willocks nous immerge dans la vie carcérale avec force détails, parfois à la limite du supportable. Au coeur de l'émeute, vous allez vous accrocher à ces personnages atypiques et attachants. Un polar dantesque

Lien : https://collectifpolar.com/
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Histoire d'une révolte dans une prison fédérale "exemplaire" où on avait casé toutes sortes de délinquants. Histoire de gangs, de trafics. Un directeur psycho-borderline... Voilà de faire une belle mayo sur un pan de la société nord-américaine peu reluisant.
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Cela fait un moment que je voulais connaître Tim Willocks, notamment avec « La religion » et sa suite, cependant, j'ai préféré découvrir celui-ci en premier. « Green River » est un roman aussi génial que violent. Il s'agit d'un huis clos dans un pénitencier du Texas où le lecteur va faire connaissance avec plusieurs personnages centraux, dont l'ancien docteur Ray Klein. Dès les premières pages, nous sommes propulsés en enfer… Un monde inconnu où la loi du plus fort règne en maître, où la sensibilité et l'amitié ne peuvent qu'impliquer une mort sournoise, un cutter venant vous taillader le bide aux détours d'un couloir.

Ce roman appuie là où ça fait mal, asticote la plaie et déverse le pus contenu par le système carcéral. Klein se retrouve au milieu de tueurs, violeurs et psychopathes. Entre une guerre raciale. Entre un directeur de prison cinglé et une psychiatre amoureuse. Bien des règles à suivre si l'on veut survivre. Klein devra revoir celles qui lui ont permises de survivre lorsqu'une émeute sans précédent explose dans les blocs du pénitencier de Green River.

Un roman haletant où s'entremêle un langage grossier, une haine sans fond, une violence inouïe mais également des amitiés naissantes. Tim Willocks, avec son écriture acérée et percutante nous montre du doigt la signification de ce déchaînement de fureur : l'envie de liberté, l'espoir de redevenir un être humain dans cet enfer hermétique au regard de la société.

Le lecteur se surprend à s'attacher à ces caïds qui ne connaissent que l'insulte en guise de conversation mais où la subtilité de l'auteur colore ces pages d'espoir et de courage. Un roman que j'ai adoré découvrir !

Je vous souhaite de belles lectures !
Lien : https://avoslivreschroniques..
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Green River est une prison de haute sécurité, au coeur du Texas, dans laquelle Ray Klein, alias le docteur, purge sa peine. Alors que sa libération approche, une mutinerie éclate.

Autant être honnête, j'ai pris mon pied sur ce roman. le départ s'annonçait longuet (environ 150 pages quand même...) mais mon habitude de ne pas arrêter un roman en route tant qu'il est vraiment pas chiant a encore payée. 150 pages "d'intro" certes, mais au bout desquelles les relations, tensions et situations propice à l'explosion sont mises en place.
Passée cette intro, l'action arrive très rapidement et le chaos se répand dans la prison. Les scènes d'actions sont décrites juste de la bonne façon pour être vécues. Les différents personnages sont assez travaillé, chacun possède son histoire, qu'on découvre petit à petit dans l'évolution de leurs relations.

Côtés négatifs, certains personnages restent relativement flous, notamment Claudine/claude et la relation schyzophrène entre Henry/Le Verbe, et certains à peine moins travaillé que d'autre (qu'en est-il de la nymphomanie de cette catin de Devlin...).

Malgré ce maigre défaut, Green River est un excellent roman, bien travaillé et bien ficelée, sur l'univers carcérale, et demeure un bon roman d'action.
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Soyons honnête, je n'avais pas envie, mais pas envie du tout de lire une histoire de prison (déjà que je n'ai jamais regardé Prison Break !).
Et puis, je lis tout de même les premières pages, puis les suivantes, et puis je me suis surprise à ne plus vouloir lâcher ce roman qui monte en adrénaline tout au long des 24 heures de l'action (ça vous rappelle une autre série ?!)
Les personnages sont fouillés et attachants, même si leur vocabulaire est crue et franchement répétitif ; les fantasmes masculins des prisonniers seraient à pleurer de banalités si ce n'était pas si tragique.
Une conclusion : comme le héros, pouvons-nous vraiment en "avoir rien à fou..." si nous sommes encore un peu humain ?
L'image que je retiendrai :
la folie pathologique du directeur, cause du chaos final. Mais chacun des chefs de groupes se rejettent la responsabilité, sans savoir ni comprendre qu'ils ont été manipulés

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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C'est un monde à part que celui de Green River, un monde où règnent la folie, la violence , la cruauté, la haine de l'autre simplement parce qu'il est noir ou qu'il est blanc ou latino ou homosexuel.
C'est un univers gangrené par la corruption et la surpopulation, les trafics.
La première partie du roman est consacrée au portrait des principaux acteurs de cette histoire et à la description de leurs tourments, de leur folie, de leurs motivations, (on peut même parfois en éprouver de l'empathie pour une partie d'entre eux).
L'enfer un jour ouvre ses portes et personne n'en sortira indemne.
C'est une description chirurgicale des actes, des pensées, des sentiments. C'est très dense, très cru mais à coup sûr un très grand roman.
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