La mort selon Turner

5 étoile parce que je n'ai pas pu mettre plus, 6, 7 auraient été mieux.
Tim Willock est un grand, un très grand auteur.
Et avec ce titre il en apporte encore la preuve.
La mort selon Turner est un roman magistral.
Un énorme coup de coeur.
Les mots ne manque encore pour en parler, un personnage bouleversant, irréductible, intègre, Une écriture furieuse et précise à la fois.
Un thriller sombre sur fonds de corruption, racisme, une dénonciation de l’apartheid qui n’en fini pas. Et toujours cette violence qui régit les rapports humains dans cette Afrique du sud où on la voit se banaliser. Une énorme claque émotionnelle à ne pas rater.
Comme je le disais les mot ne manque pour en parler, mais promis je reviendrai pour compléter cette chronique
Lien : https://collectifpolar.com

Fulgurant.
Je ne m'y attendais pas.

J'étais à fond derrière Turner, flic noir issu d'un township du Cap.
Parce que j'aime son côté intransigeant, la justice avant tout, et justice pour tous.
Parce qu'en Afrique c'est plus criant qu'ailleurs, on ne nait pas tous égaux.
Et parce que des nantis qui fauchent des enfants et se barrent, çà arrive.
Et pas que dans un livre de T.Willocks...

Alors pouvoir se projeter dans la peau d'un Turner, çà fait plaisir.

Pas d'apologie du bien ou du mal, plutôt des faiblesses humaines, des personnalités fortes, des descriptions qui font mouche, de l'action bien retranscrite.

Un seul bémol, ceux qui comme moi n'ont pas regardé "Koh-Lanta South Africa" vont être un peu dépassés dans le désert.

Des oeuvres sélectionnées pour le prix PP (2019, avec "né d'aucune femme" et "J'irai tuer pour vous"), c'est celle qui m'inspirait le moins.
Au final, c'est mon préféré.
(plus d'avis sur PP)

Ce western des temps modernes se déroulant en Afrique du Sud m'a tout simplement soufflée. Un mélange d'ingrédients qui aurait pu m'être indigeste : super héros aux aptitudes, connaissances et équipement hors du commun, violence extrême, descriptions nauséeuses, personnages stéréotypés... mais je suis tombée dans le piège et j'ai embarqué dans la quête de Turner puis je l'ai suivie jusqu'au bout. L'histoire se déroule rapidement et j'ai lu tout aussi rapidement.

Ce roman m'a laissé sur des éléments de réflexion et de questionnement : le prix de la justice, de la moralité, de ses convictions, la ligne fragile entre le bon et le mauvais. J'ai beaucoup aimé.

De prime abord, un western moderne de facture très classique, transposé dans le désert d'Afrique du Sud. Mais, ensuite, on se rend compte que Willocks brouille allègrement la frontière entre le bien et le mal et évite l'écueil du manichéisme facile. Un roman tendu, (très) violent et visuel, porté par un personnage formidable, Radebe Turner, flic intègre et intraitable, métamorphosé en justicier.
Lien : https://appuyezsurlatouchele..

Il m'a fait la semaine, télétravail oblige, mais je viens de terminer La mort selon Turner de Tim Willocks et quelle claque !
En ces moments de confinement, vous avez envie de vous évader ? Alors venez avec moi, je vous emmène en Afrique du Sud et vous ne regretterez pas votre voyage.
Turner est un flic qui n'aime pas les flics, Turner est un incorruptible, plein de testostérone, un beau Black aux yeux verts qui m'a séduite.
Ce roman est un polar, un vrai.
D'entrée de jeu, on est dans l'ambiance : c'est dur et c'est âpre. Et puis ça continue… avec certaines scènes que je garderai en tête pendant des années tant j'étais loin d'imaginer que de pareilles choses soient possibles.
L'histoire se passe là-bas, mais maintenant, bien après l'Apartheid, et pourtant… L'auteur nous y expose les différences, la corruption et tant d'autres choses encore.
La mort selon Turner est une pépite que vous devez lire.
Et tant pis pour vos PAL !

Quel roman! J'ai adoré. Un personnage, genre de Rambo, droit comme un I, féru de techniques de combat rapprochées ou à distance et armées, Turner, un flic black, va se dresser contre l'injustice, la corruption, la violence ordinaire des puissants, riches propriétaires blancs, qui écrasent tout, par leur pouvoir. Tout cela dans une nature d'une hostilité d'une aridité incroyables. Les personnages sont décrits avec une finesse, une acuité époustouflante. On a beau les haïr, ces pourris, ils faut leur créditer des parcours, des réussites qui forcent l'admiration, et c'est là toute l'ambiguïté, la justesse de ton qui enchante le lecteur. Ajoutez à cela des scènes d'actions à couper le souffle, des descriptions de l'environnement, de contextes d'une précision d'orfèvre et vous avez ce que j'aime le plus dans la lectures de romans noirs. Un coup de coeur! 9.5

C'est par ce premier livre que j'ai découvert Tim Willocks et que j'ai eu envie d'en lire d'autres. La mort selon Turner est un grand roman policier, très sombre, qui se déroule dans le désert sud-africain. Turner, flic solitaire et incorruptible à la manière de l'inspecteur Harry de Clint Eastwood, décide de venger à tout prix la mort accidentelle d'une jeune fille miséreuse, renversée par la voiture d'un jeune fêtard tellement alcoolisé qu'il ne s'en est pas rendu compte. Sa mère, puissante et richissime exploitante de mines, va tout faire pour lui éviter la prison et va envoyer ses hommes de main corrompre sans succès Turner puis le tuer. C'est rapidement l'escalade. Turner, sorte de surhomme, maîtrisant à un niveau élevé les arts martiaux et la survie en milieu hostile, ira jusqu'au bout de lui-même, ne laissant que des cadavres sur son passage.
Le personnage est outré, la surenchère de morts à la limite du ridicule et certaines scènes sont d'une violence quasi insoutenable (ainsi la scène choc de sa méthode de survie dans le désert) mais c'est remarquablement bien écrit, noir, puissant et prenant.
Je ne sais pas si Tim Willocks a prévu d'écrire un autre policier avec Turner, mais je vais surveiller les sorties de cet auteur...

Attention les serial lecteurs, J-10 avant la sortie d'une petite pépite : Tim Willock, apparemment plus connu pour ses romans historiques ou ésotériques (voir les 2 si j'ai bien compris) nous a concocté un petit thriller sorti tout droit de derrière les fagots…..vous m'en direz des nouvelles!!!
Dans ce roman, vous allez faire connaissance avec Turner qui est un personnage, un vrai Personnage comme on les aime. A lui seul, il justifie la lecture de ce livre tant il marque de son empreinte l'histoire. Ici, pas la peine de s'attendre à découvrir qui sont les victimes des bourreaux, on le sait dès le début. Mais ne vous attendez pas pour autant à vous ennuyer, ici tout file à 100 à l'heure, la plume de cet auteur ne se lit pas, elle se dévore, et il est quasiment impossible de poser le roman : vous serez inévitablement atteint du syndrome très connu des lecteurs : Allezencoreunpetitdernierchapitreetjarrête ;)
C'est une première pour moi avec cet auteur et je ne sais pas si je serais client de ses précédents romans car ils me correspondent moins et il ne sont pas forcément très bien quottés, mais en revanche, ce qui est sûr, c'est que je surveillerais de très près si Tim Willock sort un nouveau thriller. Je ne vous dis pas si la possibilité de retrouver l'un des personnages est possible pour vous ménager le suspense mais ce n'est pas les rebondissements qui manquent dans ce roman et je défie quiconque d'en deviner la fin avant d'avoir lu les dernières pages.
Une très belle découverte pour moi, et cette dernière n'aurait certainement pas eu lieu sans le concours de la Masse Critique privée de Babélio et des éditions Sonatine que je remercie vraiment.

J'avais adoré La religion, roman historique sanglant et je me suis plongée dans la lecture de ce polar avec impatience pour confirmer ma première impression sur cet auteur ...
Bingo! C'est toujours aussi bien :)
Turner, c'est un policier noir en Afrique du Sud, un peu justicier dans l'âme. Et ce qui l'énerve le plus (même s'il reste très zen en apparence grâce notamment à toutes les techniques du taï-chi-chuan qu'il maitrise à la perfection) c'est l'injustice ... Vous imaginez bien que l'Afrique du Sud n'est pas le pays le plus démocratique ni égalitaire quoi soit et sa patience est mise à mal lorsque le cadavre d'une jeune fille noire pauvre est découvert. Elle a été écrasée par une voiture et les premiers indices recueillis semblent pointer vers un groupe de blancs nantis. Impossible pour Turner qu'ils échappent à la justice!
S'en suit une enquête brûlante comme la température du pays! du sang, de la corruption, de l'or ... Un mélange explosif que j'ai adoré!

"Abusée" par le titre qui aurait pu faire référence au peintre de la lumière, ce polar, bien au contraire, nous entraîne dans un univers d'une profonde noirceur. Dans un pays, l'Afrique du Sud, gangréné à tous les étages, sans distinction de classe ni de race, par la corruption et une grande criminalité, Turner, flic intègre et bigrement déterminé, nous apporte dans ce sombre décor une lueur d'espoir de justice et de vérité.

Après un peu de cafouillage dans l'assimilation des personnages, une scène d'écrabouillage des plus sauvages, l'enquête est menée et méchamment entravée par la mère du suspect, riche et puissante, issue d'un milieu déshérité, qui entend bien faire régner sa propre loi, à coups de rands, en premier, à coups de flingues en dernier.
Le pouvoir de l'argent sera t'il suffisant pour éviter un procès que cette parvenue juge humiliant, déshonorant ?, juste pour un malheureux "accident" ?
Au pays de la soif, on "arrose" si besoin les gênants, flics ou voyous, pour parvenir à ses fins.

Polar violent: on est bien servi côté sanguinolent !
hallucinant: une traversée du désert bien inconfortable, limite supportable, en partie lue en diagonale !
brillant: par son exploration de l'âme humaine dans les situations les plus extrêmes !

incandescent: et je rejoins la majorité des avis enthousiastes ici présents !
Mais, devant cette avalanche de cadavres, fatalement écoeurant, j'aurais aimé que tout ça finisse bien avant !

Et bien évidemment je vais poursuivre la découverte de cet auteur dans un autre registre qui devrait mieux me convenir, le roman historique.