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4,07

sur 594 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce pays arc-en-ciel me déroute toujours tout autant. Ce n'est pas le premier livre que je lis et dont l'action se situe en Afrique du Sud mais j'en suis toujours tout autant renversée. Je suffoque. Ici, Turner, flic noir, ne lâche pas la bride de l'enquête sur la mort d'une jeune fille noire, écrasée (littéralement) par la voiture d'un jeune riche blanc . Ce jeune et ses amis étaient sortis dans un township boire un coup. Voilà le topo ou presque. S'en suit, il est vrai, un "massacre sur trois jours" (ça ferait un bon titre de film ) dans la campagne . Il est vrai aussi que j'aurai pu me passer des détails de survie de notre héros dans le désert , ça m'aurait épargné des nausées. Il est vrai aussi que ce récit en est un de cowboy assez déroutant, spectaculaire et sanglant. Un justicier, incorruptible, exemple de probité, qui ne lâchera pas le morceau. Mais ce qui est le plus inquiétant c'est ce que nous raconte Tim Willocks sur l'Afrique du Sud.
Est-ce possible qu'une population soit aussi totalement indifférente aux sentiments?
Est-ce possible de vivre dans une société qui banalise à ce point la violence ? Est-ce possible , qu'après l'apartheid, malsain, révélé et compris de tous en plus de tout ce que ces peuples ont vécu, subsiste cette répugnance mutuelle ?
Est-ce possible d'accepter que des officiers de police condamnés pour meurtres et viols et autres soient toujours en service ?
(Plus ou moins 20,000 meurtres par an, vous imaginez 50 meurtres par jour?? Ce pays surnommé la capitale du viol avec ses 110 viols déclarés par jour ...)
Tim Willocks avec La mort selon Turner nous révèle que rien n'est réglé, ne le sera peut-être jamais et que de cette cohabitation forcée surgira toujours le dilemme de la moralité, de la conscience élastique, des enjeux économiques et sociaux énormes et des politiques pleines de bons sentiments . Une lecture dérangeante mais oh combien éloquente.
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Lauréat du Prix "Le point du polar américain" lors du dernier quais du polar, "La mort selon Turner " de Tim Willocks, n'a assurément pas volé sa récompense.

Changement de braquet pour Tim Willocks, scénariste pour Speilberg ou Michael Mann et romancier habitué des romans historiques, un peu à la Alexandre Dumas ( Les douze enfants de Paris notamment).

Ici, il va chasser sur les traces de l'immanovible Deon Meyer, et nous livre un western sombre et cruel sur l'Afrique du Sud, qui se situe au Cap ( où l'auteur britannique n'a jamais mis les pieds mais qu'il restitue formidablement) .

le roman commence lorsqu'un jeune afrikaner de très bonne famille renverse une jeune SDF noire. Il décide, avec les personnes qui l'accompagnent de la laisser agoniser sans prévenir les secours.

C'est sans compter sur Turner, flic noir de la Criminelle, bien déterminé à retrouver le coupable de ce crime resté impuni, mais notre héros seul contre tous, aura fort à faire vu que le meurtrier est le fils de Margot le Roux, une femme d'affaires très riche qui tient les rênes de grosses activités minières de l'État et qui a bien l'intention de protéger sa progéniture

La mort selon Turner est une flamboyante tragédie Shakespaerienne, avec de temps en temps une ambiance un peu à la Tarantino, le portrait d'un combat pour la justice d'un homme seul contre les institutions, sous fond de ségrégation raciale.

L'intrigue policière est bien solide, mais l'auteur va plus loin avec son portrait d'une Afrique du Sud dans laquelle les cicatrices liées à l'Apartheid restent fortement tangibles, tant les frontières économiques, sociales et bien évidemment raciales sont encore totalement palpables et gangrènent encore toute la société.

Un polar plein de souffle et d'humanité, aux allures de western mais aussi plein de violence et de testostérone, autrement dit le lecteur en a largement pour son argent !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un western sud-africain.
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Je connaissais l'auteur Tim Willocks par son roman sur la prison « L'odeur de la haine » lu il y a une vingtaine d'années. Son style scénaristique et très fluide me plaisait déjà.
Ni d'une, ni deux,j'embarque en Afrique du Sud pour une aventure centrée sur la corruption et l'ultra-violence.
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Tout commence dans une sordide rue d' un ghetto noir du Cap. Un de ces quartiers post-Apartheid où règne la misère et le désespoir. Et terriblement dangereux. Une pauvre jeune fille de couleur va se faire écraser par un gros Range Rover rutilant. Des Afrikaners du Nord riches et puissants sont au volant. Plus précisément un jeune héritier minier, Dirk. Complètement saoul et inconscient.
Turner, flic noir pétri de principes et honnête est sur l'affaire. Il sent bien l'entourloupe. Il n'a pas envie que Margot la mère paie ses avocats pour protéger son fils d'une peine de prison.
Ce policier déterminé va donc essayer de récupérer le témoignage/aveu de son rejeton.
Langkopf, au nord du Cap : quand le feu aux poudres est allumé, la guérilla peut commencer ….et s'achever en massacres.
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Ici , le héros c'est Turner. Il était venu dans ce coin pour faire régner la loi, pour faire un travail honnête, la jouer « régulier ». Et cette communauté de Blancs nantis l'a forcé à devenir un monstre.
En face de lui, Margot. La mère sur-protectrice. Elle ne lâchera pas le morceau, quitte à y laisser des plumes (enfin, des hommes de main!). Dans un monde aussi petit dans lequel elle vivait, se livrer n'aurait fait que le réduire encore.
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La tension est extrême, tendue comme un string. Les doigts sur la gâchette, un coup part plus vite que le fil de la pensée. L'hémoglobine coule à flots sans que cela gêne quelqu'un.
Personnellement, en tant que touriste l'année passée, je n'ai pas été confrontée à la violence directe mais j'ai senti comme une atmosphère d'insécurité dans les villes et villages. Par exemple les barbelés et les panneaux annonçant la présence de port d'armes dans les habitations. La corruption des institutions ainsi que les horreurs subies par le peuple noir sont bien réels malheureusement.
Bien sûr, dans le récit, l'accumulation des meurtres est un peu « too much » mais l'auteur a parfaitement restitué l'ambiance générale de mal-être et d'insécurité.
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Le rythme est addictif, les actions s'enchaînent parfaitement ; le style est fluide et le suspense est insoutenable. L'auteur nous a habitué à des « gros pavés » qui se lisent d'une manière haletante et divertissante. A quand une adaptation en film ?
J'ai lu que l'auteur était médecin et passionné d'arts martiaux et cela se ressent dans la maîtrise de ces thèmes : avec quelles précisions il nous offre la plongée d'un corps humain éventré ou d'une technique de combat en tai-chi-chuan. Et bien dans son temps également avec l'utilisation technologique des médias : USB, wi-fi, réseau.... D'ailleurs, à ce propos, le titre original en VO est « Mémo from Turner ». Et il est TRES approprié.
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En conclusion, je vous dirais que j'ai passé un bon moment dans ce désert où rien ne survit (!). Attention tout de même aux estomacs sensibles. Et au palpitant bien accroché !
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Excellent polar, très addictif. L'originalité tient à ce que tout est dévoilé d'avance, on sait qui a tué, on sait qui a trahi, qui va faire quoi par avance, mais la prouesse est de nous tenir en haleine quand même. Ici pas de rebondissements, pas de tirages par les cheveux, pas de poils ... coupés en quatre, même s'il y a quelques invraisemblances et raccourcis inhérents au genre. Seul point négatif (il en fallait bien un) la litanie des noms d'armes, voitures et modèles (franchement, on s'en fout) et les descriptions style gourou des arts martiaux (visiblement l'auteur maîtrise) qui sont un peu rébarbatives à la longue.
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Afrique du sud.
Le Cap
Une jeune paumée noire cherche à récupérer, dans une poubelle, un hamburger entamé. Un jeune et riche afrikaner, plus qu'éméché, confond la marche arrière avec la première vitesse de sa limousine et tue la pauvre fille, l'écrasant contre la poubelle. Lui et ses amis prennent la fuite.
La défunte était en possession de la carte de visite de M. Turner.

Turner et un policier noir.

Il ira jusqu'au bout de son enquête, affrontant ses propres collègues, son supérieur et toute une population aisée afrikaner, notamment une très riche propriétaire minière nommée le Roux, mère du jeune assassin.

Tim Willocks, l'auteur, a écrit, entre autres, "La religion", bouquin que j'avais beaucoup apprécié. Roman historique à l'opposé de celui-ci. D'où cette lecture.
L'intérêt du livre c'est, principalement, pour moi, l'Afrique du sud que je ne connais pas (même si ma précédente lecture s'y passait). Vaste pays où la proximité de la population est encore hésitante, ce qui est parfaitement défini dans ce livre et même avec brio. D'autant que, comme beaucoup de pays de ce continent, la richesse n'est pas dans la poche des autochtones, loin s'en faut. Aussi la population est confrontée à la corruption et au népotisme.
Turner aura bien du mal à avoir gain de cause compte tenu des bâtons dans ses roues. Il verra tous ses soutiens, notamment ses supérieurs hiérarchiques, blancs comme noirs le laisser se débrouiller seul et sans autre aide que ses deux mains. L'auteur, qui appelle un chat un chat, n'y va pas de main morte pour décrire, sans retenue, les difficultés de Turner à surnager dans ce monde-là.
La plume (traduction) est efficace, plaisante, le livre se lit vite et on y revient rapidement.
Pot de terre contre pot de fer, on connait...
J'irai, encore, lire sur l'AFS.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ouf ! Quelle claque… Besoin de reprendre mon souffle avant de donner mon avis sur ce trépidant roman qui se déroule en trois jours (trois parties), presque entièrement dans un désert de sel, en Afrique du Sud. Le « Prologue » nous plonge au cœur de l'action, presque à la fin en fait, le mardi matin. Quarante-six chapitres relatent cette terrible histoire qui a commencé le dimanche.

Une sortie en ville qui tourne mal. Dans un clandé du township de Nyanga, un Blanc, Jason, tire un coup de feu à l'intérieur du bar. Pas de dégâts, mais il est temps de partir. Vite. Un autre Blanc, Dirk, encore plus ivre que le premier, va prendre le volant tellement saoul qu'il ne se rendra même pas compte qu'il vient d'écraser une jeune SDF entre son pare-chocs arrière et une benne à ordures. Jason descend de la voiture, constate que la fille n'est pas morte, mais pressés par le plus âgé, Hennie, ils quittent la place avec Simon, un Zoulou qui leur sert de garde du corps, et deux autres comparses blancs, Mark et Chris. Fin du chapitre 1 (7 pages).

C'est la personnalité du policier de la Criminelle, Turner, qui donne à ce polar toute son originalité. On sent tout de suite qu'il s'agit d'un flic exceptionnel, d'un homme exceptionnel… Maître en arts martiaux (comme l'auteur), intelligent, intègre, séduisant, ses yeux verts inhabituels lui donnent un charme fou et il possède le type de charisme qui attire autant les hommes que les femmes. Oui, je sais, ça fait beaucoup pour un seul homme, mais le récit est tellement efficace que je n'y ai pas fait attention à ce stade. Turner n'aura aucune difficulté à retrouver les fuyards puisque la jeune SDF serre dans sa main le portable que Jason a laissé tomber. Les problèmes sont ailleurs. Jason est le neveu d'un flic, ce qui n'a finalement que très peu d'importance. Mais Dirk est le fils adoré de Margot le Roux, richissime propriétaire de mines de manganèse, qui fait vivre toute une région ; Hennie, son beau-père, est donc le second mari de cette femme puissante. Tout est en place pour un affrontement à plusieurs facettes : la ville, le désert ; les riches, les pauvres ; les Blancs, les Noirs ; les honnêtes, les corrompus…

J'ai été emballée, conquise, happée par cette histoire et par l'écriture de Tim Willocks dont je n'avais rien lu jusqu'alors. Avec des phrases le plus souvent courtes, beaucoup de phrases nominales, un vocabulaire courant mais précis, une ironie tantôt douce, tantôt mordante, l'auteur réussit à donner de l'épaisseur à ses personnages et à faire prendre les ingrédients de son histoire. On éprouve pour la plupart des protagonistes une forme d'empathie, même par moments pour les plus vils. Les descriptions du désert sont finalement assez rares, et puis, décrire un désert de sel... Il me semble qu'on ressent la chaleur intense surtout par l'effet qu'elle produit sur les corps et sur les objets. J'ai marché, mais alors vraiment, jusqu'aux deux-tiers du roman, jusqu'à la très éprouvante scène du désert que j'ai eu de la difficulté à lire. C'est une fois passée cette épreuve que les choses se gâtent à mon avis. Après ce tour de force (?), Turner devient « trop », enfin, pour moi bien sûr : trop zen, trop tai-chi, trop dur, trop violent, trop sanguinaire, trop fort. Comme si ce tournant avait « abîmé » certains aspects qui ne m'avaient pas gênée jusque-là. Et puis le taux de mortalité explose, des morts pas forcément justifiées par l'intrigue, sans doute évitables dans certain cas. Bref, un peu trop « couillu » pour moi, je crois. Mais je lirai le prochain : j'ai trop aimé les deux-premiers tiers, tellement intenses.
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Un polar qui déménage ! Une jeune fille de couleur est écrasée par le fils de la richissime Margot, un soir de beuverie. C'est Turner qui va venir enquêter dans cette partie d'Afrique du sud où les lois sont faites par les riches et où il va en faire une histoire personnelle et aller là où il ne faut pas et ainsi signer son arrêt de mort. Une scène unique et horrible aura lieu au milieu du désert où on l'abandonne sans eau avec un cadavre. Sachant que l'homme est constitué de 60 % d'eau...
Voir l'autobiographie de l'auteur, incroyable aussi !
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Prenez Mike Horn, Rambo, Bear Grylls et Dirty Harry puis mélangez l'ensemble : bien joué, vous avez obtenu Turner !

L'Adjudant Turner… Un flic black sud-af' du Cap, débarqué dans la province hostile du Cap Nord sur les traces d'un riche héritier ayant tué par accident une jeune femme un soir de beuverie avec sa bande familiale.

Sauf que cette famille n'est pas n'importe laquelle : c'est celle de Margot le Roux, self-made-woman qui s'est bâti un empire dans l'extraction minière et qui règne sur des tonnes d'or et de minerais gardées par une milice totalement dédiée à sa cause.

Sauf que cette province n'est pas n'importe laquelle : c'est celle du pays de la soif, une zone aride où le désert est partout, bien utile pour solder ses comptes et y abandonner les quidams récalcitrants ou envahissants.

Sauf que la loi n'est pas la même qu'ailleurs : dans une Afrique du sud qui se remet tout juste de ses années de bouleversements et de fin d'apartheid, la corruption est omniprésente, la loi, c'est Margot et son mari Hennie qui la décrètent et le chantage et l'or suffisent à rendre docile tout flic un peu zélé.

Tous les flics ? Non, car il y a Turner, décidé à aller coûte que coûte au bout de sa quête de justice, insensible à tout autre argument que cette certitude qui le guide : s'il ne subsiste pas de rempart, l'Afrique du Sud ira tout droit vers le chaos.

Surarmé et doté d'une étonnante résistance cultivée par la pratique et la philosophie des arts martiaux asiatiques, il va se battre, seul contre tous, flinguant à tout va, résistant aux balles, à la douleur, à la soif et à la corruption…

Si l'on décide dès le début d'embarquer dans l'histoire de Tim Willocks – traduit par Benjamin Legrand – sans mettre en doute les opportunes incohérences de la longévité de son héros – ce que j'ai fait - La mort selon Turner est un agréable pageturner, bien noir comme je les aime, rythmé et efficace, peuplé de personnages bien travaillés et qui en deviennent attachants. Mais une fois la lecture terminée, à tête reposée, on se dit qu'il a décidément vraiment beaucoup de chance, ce Turner…

Merci aux excellentes éditions Sonatine et à Babelio pour cette lecture en avant première.
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La Mort selon Turner de Tim Willocks est un polar qui nous raconte l'Afrique du Sud et on se demande pauvres occidentaux que nous sommes ce qui a vraiment changer dans cette partie du monde, une révolution larvée un semblant d'égalité une justice sociale inexistante bref encore un rapport maitre et esclave noyé dans un faux semblant de liberté. Turner est l'Étranger d'Albert Camus et le fantasme de Margot. Un super roman policier et Turner est un peu comme le Django du film de Quentin Tarantino que l'on suit page après page en espérant sa réussite. Bravo
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L'auteur de la Religion, magnifique roman historique,se met au polar
L'histoire se passe en Afrique du Sud .A partir d'un accident malheureux ( une SDF noire tuée lors d'une soirée tellement arrosée que le conducteur ne s' aperçoit pas du drame), Turner ,flic mystérieux et mystique va traquer les coupables , blancs évidemment
Têtu, incorruptible,spécialiste de la survie, Turner est un personnage fascinant.Il suit sa route sans s'occuper de sa hiérarchie , ni des conséquences politiques ou personnelles de ses actes
En face , la puissance d'une famille blanche et surtout d'une femme Margaux le Roux qui dirige une mine de manganèse.Elle a réussi à la force du poignet et règne sans partage sur son grand domaine luxueux au milieu du désert.
Mais de caricature politique genre méchant afrikaner exploiteur contre pauvres noirs opprimés
Margaux est contente d'avoir réussi et vit dans un endroit confortable grâce à son argent mais totalement isolé du monde civilisé
Elle veut avant tout continuer ses affaires tranquillement et voir son fils, le conducteur inconscient de la voiture tueuse,bon jeune homme par ailleurs, réussir comme avocat après de bonnes études réussies
L' idéal serait donc de faire porter le chapeau de cette mort malencontreuse par un sous fifre grassement rémunéré
Le fils, qui ne se sait pas coupable, aurait une belle carrière et tout continuerait comme avant
C'est compter sans Turner.
Et là, c'est parti.Le justicier, droit dans ses bottes tue un, deux trois hommes et il n' arrête pas pendant tout le roman
Quand ses ennemis le laissent dans le désert isolé pour une mort certaine, il s'en sort quand même avec un sens de la survie inimaginable.
Cette scène est à déconseiller aux âmes sensibles et dégoûtera certains lecteurs
Tout cela est très bien mené, écrit correctement et se lit d'une traite
Le personnage de Turner est impressionnant même s'il oublie quelques uns de ses principes moraux en cours de route
Donc , un très bon roman sur fond politique, me direz-vous
Pour moi, non .Je ne partage pas les critiques qui y voient une condamnation de la politique en Afrique du Sud. Vision trop manichéenne à mon goût
Je ne suis pas sûr que Tim Willocks soit un grand connaisseur de ce pays et qu'il ait voulu faire oeuvre politique.Ce serait alors raté
J'ai plus l'impression qu'il a voulu écrire un polar, au demeurant très bon, qui se passe en Afrique du Sud parce que le décor s'y prêtait
Le débat est ouvert
Bonne lecture mais accrochez-vous quand même
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