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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous ne voulez pas vous tuer à la tâche, faites appel à la machine… la Frankie machine !

Vers 4 heures du matin, après un bon café, Frankie ouvre sa boutique d'appâts pour les lève-tôt qui s'apprêtent à partir pécher. Quelques heures plus tard, Frankie fournit pour le déjeuner divers restaurants de San Diego en poissons et autres linges de table (lavés, repassées en machine bien sûr). Enfin, Frankie s'occupe de biens immobiliers l'après-midi. Heureusement, lorsqu'il dispose d'une pause, Frankie profite des spots pour aller surfer comme s'il était encore jeune. Une vraie machine à tout faire ce Frankie…

Ha ! J'oubliai une dernière activité de Frankie désormais révolue, liquider pour le titre de la mafia locale… une vraie machine à tuer le Frankie. Bref, ne vous avisez jamais de crier dans son magasin « Mais, où elle est machine ? » !

Mais la soixantaine passée, Frankie reçoit un jour la visite d'un fils d'un patron local de la mafia pour un boulot qui tourne mal. Très mal.

Adieu veau, vache, cochon... appâts, poissons et autres liges de maison. Frankie doit faire machine arrière toute et se planquer illico presto pour sauver sa peau et celle de sa famille.

Comme dans « La griffe du chien », à une échelle moindre évidemment pour un roman deux fois moins long, Don Winslow prend le temps d'étaler la vie de son personnage principal Frankie et ainsi de passer en revue les différentes étapes de son existence.

Sans jamais vraiment savoir où cela va nous emmener, le lecteur embarque avec le sympathique mais non moins tueur professionnel Frankie Machine pour un voyage vers l'enfer mafioso sans retour. Comme Don Patillo et ses pâtes, Don Winslow ne mégote jamais sur le ketchup !

Au final, on a affaire à un polar pas vraiment reposant mais terriblement intelligent et surtout haletant ! Et méfiez du vieux Frankie, c'est une véritable machine de guerre…
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Est-il besoin de vous dire encore une fois, combien je suis « Don Winslow addict », aussi accro à ses livres qu'à sa timeline Twitter sans concession sur la politique américaine ? C'est dire si je suis prêt à tout lui pardonner, même cette -très- légère déception avec L'hiver de Frankie Machine, traduit par Frank Reichert.

Le pitch est simple et classique : Frankie Machianno dit La Machine, est un affranchi en pré-retraite, rangé des magouilles, attendant la quille à San Diego entre surf du matin à l'heure des gentlemen, tour d'horizon de ses lucratifs petits commerces, veille sur son ex-femme et leur fille, et galipette avec sa maîtresse. Dans un passé pas si lointain, il eut son heure de gloire le Frankie, gravissant les échelons de la mafia locale grâce à son intelligence et à son flair qui lui permirent de se mettre en pause au bon moment. Alors pourquoi replonger dans le crime aujourd'hui et se retrouver avec truands et fédéraux à ses basques ?

Comme d'habitude chez Winslow, tout est solide, bien ficelé, avec un sens du rythme qui a définitivement fait ses preuves. Mais j'ai parfois eu l'impression d'être dans un livre « entre-deux », passerelle entre le Winslow surfer-polardeux des Boone Daniels, et l'analyste-décortiqueur des gangs mafieux de la trilogie Chien-Cartel-Frontière ou de Corruption.

Cela donne un livre qui navigue un peu entre les genres : cool et attachant sur le début, tonique sur la fin, et parsemé en son milieu de flash-backs bien renseignés sur les parrains de L.A., Vegas ou Chicago et leurs organisations, reliés à l'arrache au passé de Frankie.

Mais replacé dans l'oeuvre de Winslow, ce livre prend tout son sens : à l'image d'un musicien travaillant ses gammes ou testant des bouts de mélodie, ou d'un peintre travaillant les esquisses d'une future grande oeuvre, Winslow semblait déjà dans Frankie Machine, préparer la suite de son travail… Et quelle suite !
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Frankie Macchiano, la soixantaine mène une vie tranquille entre sa boutique d'appats et d'hameçons, la fourniture de poissons et de linge pour un restaurant, les bons rapports qu'il entretient avec sa fille et son ex femme, et le plaisir de pratiquer le surf. Mais car il y a un mais, le sympathique Frankie va voir resurgir un passé qu'il croyait à jamais enterré. Machine était un tueur pour le compte de la mafia, or ces ex employeurs ont décidé de le supprimer. Frankie va devoir reprendre du service pour sauver sa peau et comprendre les
raisons de ce contrat.
L'ambiance du livre de Winslow s'incrit dans la lignée des films de Scorsese dont je suis un grand fan, alors autant dire que ce brillant polar m'a emballé de bout en bout. Winslow rend sympathique et crédible un ex tueur mafieux, et nous emballe dès les premières pages avec un savoir-faire et une maitrise enthousiasmante. Avec une écriture extrèmement cinématographique, il ne serait pas étonnant que le bouquin de Winslow devienne un film. Un polar sur mesure élégant , haletant, sans temps mort. Epatant.
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L' hiver de Frankie machine

Après une longue intro nous décrivant la vie de Frankie machine à San Diego. Une vie réglée au cordeau. Une ex et une fille dont il assure le quotidien et l'avenir. Une maîtresse jeune et douée.
Lui est Frank, l'homme aux appâts sur la côte où il retourne parfois surfer, la soixantaine entamée, avec David son pote policier. Il donne aussi dans la cuisine, la location de linge d'hôtellerie et la location d'appartements pour assurer l'avenir des autres et le sien qu'il imagine tranquille.

Et puis voilà que la journée bien organisée débouche sur un micmac (le traducteur a le vocabulaire de Frédéric Dard) obligeant Frankie à faire le point (longs et savoureux flash-back) et à se tirer d'où il est et où il pensait finir peinard.
Le destin ne souhaite pas çà pour lui dans l'immédiat et Frankie retrouve ses réflexes de tueur professionnel qu'il a été et qu'il reste au fond de lui sachant qu'il souhaite éviter les victimes innocentes et qu'il respecte ce contrat-là.

S'en suit un sacré road moovie parmi la mafia et ses sbires plus ou moins malins (plutôt moins que plus et c'est bien normal pour ceux qui ne savent même pas écrire correctement le mot « gang » sic)

Parfaitement agencé on est donc conduit dans ce récit à devenir pote avec un tueur à gage sympa et tout et tout.

Pas de différence entre les politiques et les gangsters, à ceci près que les politiques ramassent plus en deux heures dans un resto chic, qu'un malfrat en un mois de risques bêtes.)

(Que faire ? Voter pour le facteur ? Sûrement pas.)

Très divertissant en tout cas ce roman-là.
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur qui a écrit entre autres un roman jugé par beaucoup monumental sur l'univers de la drogue "La griffe du chien", je suis tombée dessus à la bibli !
Et bien je me suis régalée ! Pourtant j'aime bien le parrain, et Les sopranos, mais je ne suis pas trop fan des romans sur la mafia et là, ça ne m'a pas gênée du tout. C'est un roman bien construit avec un personnage très sympathique, même si il a été tueur à gage pendant de nombreuses années, les scènes d'action et l'intrigue sont très bien rythmées, un petit bonheur !
Cerise sur le gâteau, il y a aussi de l'humour.
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L'hiver de Frankie Machine de Don Winslow, présentation
Frank Macchiano, 62 ans, est célibataire, il se lève très tôt, il aime l'opéra, la cuisine, a une petite amie Donna. Il aime cuisiner comme son père. Il est très pointilleux. Il veut une très bonne qualité de vie. Mais c'est difficile d'être Frank. Il a une fille, Jill, qui va étudier la médecine.

L'hiver est froid à San Diego. Est-ce que cela sera le dernier hiver de Frankie ?

Avis L'hiver de Frankie Machine de Don Winslow
Frank a des journées bien remplies. Il se lève très tôt et se couche très tard. C'est une figure respectée. Tôt le matin, il vend des appâts. Ensuite, il s'occupe du linge dans les restaurants, de la livraison de poisson et aussi d'immobilier. Il a la soixantaine passée. Il est divorcé mais reste en contact avec son ex-femme, a une maîtresse, une fille qui doit faire des études de médecine. Sa vie est réglée comme du papier à musique et il surveille ses arrières.

Lorsqu'il retrouve une voiture devant chez lui avec deux jeunes à l'intérieur, qui prennent des risques, les bons vieux réflexes refont surface. Après discussion, Frankie accepte d'être l'intermédiaire car il a besoin d'argent pour les études de sa fille. Mais cela ne se passe pas comme il l'avait imaginé. Il est obligé de tuer, de s'enfuir et d'enquêter pour savoir qui veut sa peau, après tout ce temps.

Don Winslow avec les retours dans le passé de Frankie nous détaille ce jeune homme qui est devenu un tueur de la mafia locale. Il a été chauffeur pour elle, il en a vu des personnages, il en a entendu, il a exécuté les contrats demandés, mais toujours avec élégance. Cela concernait la mafia mais pas les êtres humains qui pouvaient prendre des balles perdues. Il préférait prendre son temps, bien étudier les lieux avant d'exécuter. Frankie est toujours passé à travers les mailles du filet. Il n'a jamais été inquiété par la justice. Sauf pour cette fois-ci lorsque son ami Dave, agent du FBI, lance un mandat d'arrêt suite à une exécution et la disparition de Frankie. Il a voulu offrir mieux à sa famille, mais ce n'est pas en tant que chauffeur de la mafia que l'on se fait de l'argent. Il n'a jamais rien dit à sa femme et son couple s'en est ressenti, jusqu'au divorce. Frank était fidèle pour ses employeurs, il avait des amis, devenus par la suite des ennemis. Mais il n'a jamais laissé les basses besognes aux autres. Il a toujours voulu exécuter les contrats demandés, même contre ses amis, car au moins il savait que ce serait net et sans bavures.

Le lecteur de Frankie Machine ne sera pas dépaysé car il retrouvera le monde du surf, un petit peu et ses gentlemen. Don Winslow nous explique les règles qui régissent les surfeurs et surtout ces vagues qui sont attendues toujours avec grande impatience. Et là, le thème, c'est la mafia, la corruption, le jeu, la prostitution, le porno, comment une mafia locale veut prendre le pouvoir et n'y arrive pas. Comment elle agit sur tout le système politique avec tous ceux hommes véreux qui ne seront jamais poursuivis en justice. Mais nous sommes dans un roman et donc Don Winslow se venge et permet à un de ses personnages d'aller au bout de ses convictions.

J'adore Don Winslow. Cela faisait quelques semaines que je n'avais pas lu un de ses romans. Mais m'y replonger, c'est retrouver ce style incisif, une plume affutée et qui détaille tout. C'est également retrouver un personnage avec qui l'on s'embarque dans une aventure et que l'on vit directement avec lui. Alors, oui, on pourrait ne pas aimer Frank à cause de tout ce qu'il a fait dans son passé, du fait qu'il reste toujours sur le qui-vive pour protéger ses arrières et les siens. Mais Frank a une profonde humanité. Il a ses failles, ses colères, ses peurs que tout être humain peut ressentir. le lecteur souhaite qu'il s'en sorte mais à quel prix. Toujours regarder derrière soi et avoir peur. Etre quelqu'un d'autre. Abandonner son identité. Pas franchement une vie même s'il reste quelques années à vivre et cela Frank l'a très bien compris. Je pense qu'il veut connaître la vérité et ensuite tirer sa révérence comme il le souhaite. Qui veut sa peau ? Car il faut en vouloir pour tuer Frankie Machine. C'est une véritable légende qui n'a pas encore été remplacée. Et la place est chère et voulue. Et j'ai adoré ce personnage élégant dans toutes ses actions, quelles qu'elles soient. Même si ce n'est pas un coup de coeur, c'est toujours un très bon Don Winslow.
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La mafia n'existe pas seulement à Chicago, la Californie n'est pas en reste et avec ce polar, c'est le grand saut assuré en plein milieu du monde des truands de San Diego, ses magouilles et sa corruption à tous les étages, sa mainmise sur tout ce que le coin compte de trafics douteux, ses prises de pouvoir et ses règlements de compte en chaîne. Après une mise en place impeccable, il est possible de se perdre un peu parmi les nombreux personnages qui, n'ayant pas tous la droiture de Frank Macchiano, construisent de nouvelles alliances dès qu'un plus fort ou plus méchant s'installe. Parlons-en, de Frank Macchiano ! Sexagénaire amateur de surf, cumulant plusieurs boulots pour payer les études de sa fille sans négliger sa maîtresse, il était pourtant un tueur froid connu sous le nom de Frankie Machine. S'il est resté en vie jusqu'à cet âge avancé, pour la mafia s'entend, c'est qu'il a toujours su tirer son arme plus vite que les autres. Il n'a aucun regret pour ce passé plus que douteux, et pourtant il va être obligé d'y replonger, avec à ses trousses la moitié de ce que la Californie compte de truands, voire de flics corrompus… Peut-il encore se fier à quiconque ?
La construction intègre parfaitement les retours en arrière sur le parcours de Frank, éclairant ainsi le pétrin dans lequel il se retrouve tout à coup. L'humour à froid du roman, les dialogues et le vocabulaire utilisés, qui sonnent très juste, les nombreux rebondissements et les paradoxes du personnage principal, ainsi qu'une fin très réussie, en font un polar de très bonne facture. Il faudra que je retrouve cet auteur. J'ai lu le plus grand bien de la griffe du chien et je lorgne aussi sur La patrouille de l'aube, encore un beau programme en perspective !
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Très bon moment en compagnie de Frank Machianno que l'on peut penser retiré des voitures.
Disons que lui aussi voulait le penser.
Et puis bon, les escrocs, les amis, les vilains garnements finissent toujours par vous faire dévier de votre trajectoire et voilà ! Il va devoir s'y recoller. Saura-t-il encore se faire respecter ? N'est-il pas rouillé après toutes ces années ? Quelque chose me dit que non...
Un Don Winslow pas majeur mais sympathique. Très sympathique. Attachant même. Comme le personnage central.
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Un bon roman plutôt bien construit. C'est rythmé, ça se lit vite et bien. Je me suis laissée entrainer dans l'histoire sans trop de difficultés et j'ai apprécié. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage principal, un ancien tueur à gage reconverti en vendeur, qui nous raconte l'histoire de la mafia.
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Ce livre a été lu dans le cadre du Jury 2011 Policier des lecteurs du Livre de Poche, et j'en remercie sincèrement l'éditeur.

Lecture

Franck Machiano est dans les débuts de sa soixantaine. Il partage sa vie entre sa boutique d'appâts au bord de la plage de San Diego, et ses affaires de négoce de poisson et de fourniture de linge pour restaurants. Il la partage aussi entre Donna sa superbe amie, son ex-femme et sa fille. Pour financer son amour des belles choses, les études de médecine, la pension alimentaire et une femme comme Donna, il cumule emplois et occupations. Il est par ailleurs un des surfeurs les plus assidus des spots locaux en compagnie de Dave, son copain flic.

Mais lorsque certains de ses anciens associés demandent à lui parler et que la rencontre se termine en règlement de comptes à ok Corral, Frankie Macchiano se trouve obligé de prendre les armes. Qui lui en veut? -sans doute quelqu'un qui craint qu'il ne parle. Car une grande opération de nettoyage est en cours par la police fédérale. Comme ancien exécuteur, "La Machine" connaît beaucoup trop de secrets mortels.

Avis

Ce livre est très agréable à lire. le style est clair et plaisant, jamais il ne nuit à la narration. Les dialogues sont particulièrement réalistes, d'un langage familier mais jamais trop vulgaire ni caricatural. L'auteur s'attache à la vie de Frankie Machine à San Diego. L'ambiance policière et parfois sanglante au milieu d'un monde quotidien, ensoleillé et réaliste est une réussite. Les scènes de violence nettes et efficaces, souvent de véritables exécutions, viennent ponctuer la quête du héros cherchant à identifier son ennemi.

On s'attache rapidement à Frankie qui essaie de faire fonctionner sa vie et de remplir ses obligations morales du mieux qu'il peut. Car il est de la vieille école, celle de la fidélité, de l'amitié, de la loyauté qui ne sont pas pour lui de vains mots. Il est un peu hors du coup dans ce monde du crime qu'il a plus ou moins délaissé. Ce monde s'organise aujourd'hui sur l'égoïsme, le sexe, l'opportunisme, la drogue et la corruption. Pourtant, comme le montre son exceptionnelle longévité, "La Machine" reste un tueur implacable et diablement efficace.

Dans sa recherche, il doit remonter le fil des chemins tortueux de son passé pour découvrir l'origine du contrat lancé contre lui. Cela l'oblige à revenir sur toutes les actions d'éclat qu'il a menées, les meurtres qu'l a commis, les changements de pouvoirs aux quels il a participé. Et là on s'y perd un peu, la profusion de noms, de surnoms, de fonctions, d'affiliations n'aurait pas déplu à Homère. Les retours en arrière bien que nécessairess, embrouillent. Les changements dans la hiérarchie locale ont été fréquents du fait de morts violentes, de vacances à l'ombre au frais de l'état. Les allégeances et luttes de contrôles, toujours motivées par le gain, entre Détroit, Las Vegas, Los Angeles et San Diego brouillent les cartes. On finit par ne plus bien comprendre qui dépend de qui, s'oppose à qui ou tue qui.

Et cela ne rend le personnage prinicpal que plus sympathique. Bien que se moquant fréquemment des clichés du "Parrain" et des "Sopranos", il garde à sa façon un certain code d'honneur. On suit avec plaisir péripéties et avanies que subit ce candide assassin.

Je me suis donc laissé aller à prolonger jusqu'à des heures indues la lecture de ce livre pour connaître le sort réservé à Frankie.

Conclusion:

Un policier plaisant et assez léger, prenant à lire. Un personnage principal humain et attachant : 15/20


Lien : http://www.atelierdantec.com..
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