Ce roman raconte en alternée la vie de deux femmes sur deux périodes éloignées d'une vingtaine d'années. Lilly et Julia, dès le de part on se doute qu'un lien les relie, un lien, un lieu et des parents.
Lilly et Julia ont toutes les deux grandis à Blackwood Manor, élevées par les mêmes parents. Elles n'ont néanmoins pas eu la chance de se rencontrer. En effet, en 1932, Lilly âgée d'à peine 9ans a été vendue par sa mère à un cirque. S'en suit pour Lilly, un apprentissage de la vie à la dure, elle qui n'a jamais quitté son grenier de Blackwood Manor et qui se retrouve enfermée dans une cage du cirque.
En parallèle, nous rencontrons Julia qui a fui ses parents et qui revient au manoir après la mort de sa mère. Un retour qui lèvera le voile sur de nombreux secrets de famille.
On comprend vite qu'il y a un lien entre ces deux femmes et on se plaît à avancer dans le roman pour savoir ce qu'il en est vraiment. J'ai beaucoup aimé la parti pris du roman qui aborde le mal-être, la maltraitance subit par Lilly en parallèle avec celle subit par les animaux et tout particulièrement les éléphants.
Très bonne lecture, lorsqu'on est dedans on ne veut plus en sortir.
Lilly et Julia ont toutes les deux grandis à Blackwood Manor, élevées par les mêmes parents. Elles n'ont néanmoins pas eu la chance de se rencontrer. En effet, en 1932, Lilly âgée d'à peine 9ans a été vendue par sa mère à un cirque. S'en suit pour Lilly, un apprentissage de la vie à la dure, elle qui n'a jamais quitté son grenier de Blackwood Manor et qui se retrouve enfermée dans une cage du cirque.
En parallèle, nous rencontrons Julia qui a fui ses parents et qui revient au manoir après la mort de sa mère. Un retour qui lèvera le voile sur de nombreux secrets de famille.
On comprend vite qu'il y a un lien entre ces deux femmes et on se plaît à avancer dans le roman pour savoir ce qu'il en est vraiment. J'ai beaucoup aimé la parti pris du roman qui aborde le mal-être, la maltraitance subit par Lilly en parallèle avec celle subit par les animaux et tout particulièrement les éléphants.
Très bonne lecture, lorsqu'on est dedans on ne veut plus en sortir.
Une lecture absorbante, mais décidément trop larmoyante…
Le jour de ses dix ans, la mère de Lilly vend sa fille unique à un cirque, déterminée à se débarrasser de cette monstrueuse progéniture. On est dans les années 30, et l'Amérique puritaine tolère mal ceux qui ont une apparence hors du commun.
Julia, quant à elle, vit dans les années 50 et subit de plein fouet la désillusion du rêve américain et les travers du capitalisme. Jusqu'au jour où une lettre lui parvient : sa mère vient de mourir, lui léguant Blackwood Manor, la propriété familiale (un immense élevage de chevaux) ainsi qu'un compte en banque bien fourni. L'occasion unique de découvrir enfin les secrets de cette femme acariâtre…
Commençons par ce qui fâche : en ce qui concerne Lilly, l'auteure fait dans la surenchère. Chaque rebondissement est une mauvaise nouvelle : l'héroïne est une victime haïe par ses parents, méprisée par ses employeurs, ne trouvant du réconfort qu'avec les animaux, animaux qui seront voués à souffrir d'être trop proches d'elle. Un peu plus de nuance m'aurait sans doute permis de m'attacher. C'était trop facile d'anticiper les événements : de toute façon, on sait que le pire adviendra.
J'ai préféré la timeline de Julia (malheureusement beaucoup moins présente), même si sa situation initiale me faisait craindre le pire. Exploitée par un patron peu scrupuleux et par un petit ami abusif, contrainte de voler des produits pour se nourrir et de se doucher dans les toilettes de son lieu de travail, sa condition s'améliore cependant à l'annonce de la mort de sa mère. Son fil rouge consiste à rassembler les indices pour comprendre l'histoire de sa famille et apprendre à gérer un domaine. Elle est jeune, inexpérimentée et impressionnable : un peu nunuche, mais attachante. Et elle évolue, heureusement.
Je reproche à ce roman :
- Son manichéisme : beaucoup (trop) de situations sont caricaturales, et les personnages n'ont que deux options : être de gentilles personnes ou être de terribles connard.sse.s. L'entre-deux est rare et se résume à quelques chiffes molles dont le silence protègent les fameux.se.s connard.sse.s ;
- Son manque de subtilité : on repère les love interests dès leur première apparition parce que ce sont de beaux et gentils jeunes hommes qui se démarquent comme le diamant dans le sable (ce qui a le don de me hérisser) ;
- D'être larmoyant jusque dans les détails .
J'ai cependant apprécié le cadre original dans lequel il prenait place. L'univers du cirque soulève énormément de questions sur la condition animale et humaine : c'est un monde impitoyable dans lequel il n'est pas acceptable d'avoir des émotions. L'auteure critique abondamment ceux qui dirigent ce genre de compagnie (on est à la limite de l'esclavagisme : martyriser et exploiter son équipe de travail sous prétexte qu'ils ont de la chance d'avoir un toit et trois repas par jour est la norme, et les animaux ne sont que des possessions). Lilly, pleine d'empathie, est capable de ressentir les émotions des bêtes et sait très bien que leurs besoins sont les mêmes que les nôtres. Pour moi, elles sont humanisées avec justesse.
Avec Julia, on plonge dans un discours anti-rêve américain (cf. sa situation initiale) et antispéciste (quand elle devient gérante du haras de ses parents) qui m'a touchée. Même si, encore une fois, cela faisait apparaître beaucoup de manichéisme...
Malgré toutes mes récriminations, j'ai été absorbée par ce roman. le rythme des rebondissements est bien maîtrisé, et c'est presque malgré moi que je suis arrivée au bout de cette histoire.
Des forces et des faiblesses, donc. Je me suis laissée convaincre par l'excellente moyenne et les critiques laudatives laissées sur Babelio, mais je ne comprends pas ce succès. Je serais ravie qu'on m'explique.
Après, c'est à vous de vous faire votre avis !
Le jour de ses dix ans, la mère de Lilly vend sa fille unique à un cirque, déterminée à se débarrasser de cette monstrueuse progéniture. On est dans les années 30, et l'Amérique puritaine tolère mal ceux qui ont une apparence hors du commun.
Julia, quant à elle, vit dans les années 50 et subit de plein fouet la désillusion du rêve américain et les travers du capitalisme. Jusqu'au jour où une lettre lui parvient : sa mère vient de mourir, lui léguant Blackwood Manor, la propriété familiale (un immense élevage de chevaux) ainsi qu'un compte en banque bien fourni. L'occasion unique de découvrir enfin les secrets de cette femme acariâtre…
Commençons par ce qui fâche : en ce qui concerne Lilly, l'auteure fait dans la surenchère. Chaque rebondissement est une mauvaise nouvelle : l'héroïne est une victime haïe par ses parents, méprisée par ses employeurs, ne trouvant du réconfort qu'avec les animaux, animaux qui seront voués à souffrir d'être trop proches d'elle. Un peu plus de nuance m'aurait sans doute permis de m'attacher. C'était trop facile d'anticiper les événements : de toute façon, on sait que le pire adviendra.
J'ai préféré la timeline de Julia (malheureusement beaucoup moins présente), même si sa situation initiale me faisait craindre le pire. Exploitée par un patron peu scrupuleux et par un petit ami abusif, contrainte de voler des produits pour se nourrir et de se doucher dans les toilettes de son lieu de travail, sa condition s'améliore cependant à l'annonce de la mort de sa mère. Son fil rouge consiste à rassembler les indices pour comprendre l'histoire de sa famille et apprendre à gérer un domaine. Elle est jeune, inexpérimentée et impressionnable : un peu nunuche, mais attachante. Et elle évolue, heureusement.
Je reproche à ce roman :
- Son manichéisme : beaucoup (trop) de situations sont caricaturales, et les personnages n'ont que deux options : être de gentilles personnes ou être de terribles connard.sse.s. L'entre-deux est rare et se résume à quelques chiffes molles dont le silence protègent les fameux.se.s connard.sse.s ;
- Son manque de subtilité : on repère les love interests dès leur première apparition parce que ce sont de beaux et gentils jeunes hommes qui se démarquent comme le diamant dans le sable (ce qui a le don de me hérisser) ;
- D'être larmoyant jusque dans les détails .
J'ai cependant apprécié le cadre original dans lequel il prenait place. L'univers du cirque soulève énormément de questions sur la condition animale et humaine : c'est un monde impitoyable dans lequel il n'est pas acceptable d'avoir des émotions. L'auteure critique abondamment ceux qui dirigent ce genre de compagnie (on est à la limite de l'esclavagisme : martyriser et exploiter son équipe de travail sous prétexte qu'ils ont de la chance d'avoir un toit et trois repas par jour est la norme, et les animaux ne sont que des possessions). Lilly, pleine d'empathie, est capable de ressentir les émotions des bêtes et sait très bien que leurs besoins sont les mêmes que les nôtres. Pour moi, elles sont humanisées avec justesse.
Avec Julia, on plonge dans un discours anti-rêve américain (cf. sa situation initiale) et antispéciste (quand elle devient gérante du haras de ses parents) qui m'a touchée. Même si, encore une fois, cela faisait apparaître beaucoup de manichéisme...
Malgré toutes mes récriminations, j'ai été absorbée par ce roman. le rythme des rebondissements est bien maîtrisé, et c'est presque malgré moi que je suis arrivée au bout de cette histoire.
Des forces et des faiblesses, donc. Je me suis laissée convaincre par l'excellente moyenne et les critiques laudatives laissées sur Babelio, mais je ne comprends pas ce succès. Je serais ravie qu'on m'explique.
Après, c'est à vous de vous faire votre avis !
Que ce livre est mélodramatique… Tout sonne faux. L'auteure cherche à faire pleurer dans les chaumières. Les traits des personnages sont caricaturaux. Comment peut-on écrire de telles niaiseries ? Les animaux sont humanisés à outrance et l'auteur leur prête des sentiments romanesques. Je saute beaucoup de paragraphes pour arriver au bout le plus vite possible. Ces derniers temps, à part le dernier Cyrulnik, j'ai de la peine à trouver de bons livres.
1930 -
Lilly est âgée de 9 ans quand elle se rend pour la première fois au cirque des frères Barlow. Sauf qu'à la différence des autres enfants, elle ne n'y va pas un après-midi pour assister à l'une de ses représentations comme elle en rêvait mais en pleine nuit, trainée par sa mère qui l'a extirpée de la chambre dissimulée au grenier dans laquelle elle vit recluse depuis toujours.
Car pour être rendue coupable d'être différente, jusqu'à en être monstrueuse, Lilly, 9 ans, vient d'être vendue par sa mère, telle une bêtes, aux frères Barlow, propriétaires sans pitié du cirque du même nom.
Elle quitte alors une prison pour une autre, où la brutalité est le lot quotidien de ces bêtes de cirque, hommes et animaux confondus, tous exhibés devant les « péquenauds » assoiffés de curiosité.
Après la douleur, elle réussira à y trouver le bonheur et une famille et même à y fonder la sienne avant que le ciel ne s'assombrisse à nouveau pour Lilly…
1950 -
Julia a 18 ans et vit dans la précarité quand elle hérite au décès de sa mère du domaine familial qui prospère dans l'élevage de chevaux et qu'elle a quitté 3 ans plus tôt pour fuir une mère castratrice dépourvue d'affectation pour elle et qui la rendait coupable du décès accidentel de son père.
C'est dans le bureau de ce dernier qu'elle trouve un jour, soigneusement dissimulés, des billets d'entrée pour un cirque ainsi que des photos d'une jeune femme aux cheveux blancs. Quand elle découvre l'existence d'un carnet dans lequel son père demande Pardon à Dieu pour ce qu'ils ont fait avec son épouse, ainsi que la découverte d'une pièce secrète dans le grenier, Julia comprend brutalement que sa vie n'a été qu'une imposture et que Blackwood Manor cache en ses murs de bien lourds secrets bien trop longtemps gardés et qu'elle est bien décidée à mettre à jour.
Je ne m'attendais pas forcément à être conquise par ce roman avant sa lecture, je l'avoue et ce malgré le fait qu'il soit Best Seller du NY Times. Non seulement ca ne suffit pas à me conquérir d'avance, mais à l'inverse, cela me rend encore plus exigeante envers la qualité du récit.
Et pourtant… dès les premières pages, j'ai été emportée et captivée par l'histoire de ces 2 héroïnes aussi attachantes l'une que l'autre, dont les vies sont intimement liées (oui, on le devine dès le début, comme dans la plupart des romans construits de la sorte) mais d'une façon bien moins évidentes, elle, à deviner !
Mention spéciale à la partie se déroulant dans les années 30 qui restitue à la perfection l'ambiance des cirques de l'époque, pourtant si dure mais qui me captive toujours autant.
Une très belle découverte pour un roman captivant que j'ai refermée comprenant alors pourquoi il avait été auréolé d'un titre aussi prestigieux, et bien mérité !
Lilly est âgée de 9 ans quand elle se rend pour la première fois au cirque des frères Barlow. Sauf qu'à la différence des autres enfants, elle ne n'y va pas un après-midi pour assister à l'une de ses représentations comme elle en rêvait mais en pleine nuit, trainée par sa mère qui l'a extirpée de la chambre dissimulée au grenier dans laquelle elle vit recluse depuis toujours.
Car pour être rendue coupable d'être différente, jusqu'à en être monstrueuse, Lilly, 9 ans, vient d'être vendue par sa mère, telle une bêtes, aux frères Barlow, propriétaires sans pitié du cirque du même nom.
Elle quitte alors une prison pour une autre, où la brutalité est le lot quotidien de ces bêtes de cirque, hommes et animaux confondus, tous exhibés devant les « péquenauds » assoiffés de curiosité.
Après la douleur, elle réussira à y trouver le bonheur et une famille et même à y fonder la sienne avant que le ciel ne s'assombrisse à nouveau pour Lilly…
1950 -
Julia a 18 ans et vit dans la précarité quand elle hérite au décès de sa mère du domaine familial qui prospère dans l'élevage de chevaux et qu'elle a quitté 3 ans plus tôt pour fuir une mère castratrice dépourvue d'affectation pour elle et qui la rendait coupable du décès accidentel de son père.
C'est dans le bureau de ce dernier qu'elle trouve un jour, soigneusement dissimulés, des billets d'entrée pour un cirque ainsi que des photos d'une jeune femme aux cheveux blancs. Quand elle découvre l'existence d'un carnet dans lequel son père demande Pardon à Dieu pour ce qu'ils ont fait avec son épouse, ainsi que la découverte d'une pièce secrète dans le grenier, Julia comprend brutalement que sa vie n'a été qu'une imposture et que Blackwood Manor cache en ses murs de bien lourds secrets bien trop longtemps gardés et qu'elle est bien décidée à mettre à jour.
Je ne m'attendais pas forcément à être conquise par ce roman avant sa lecture, je l'avoue et ce malgré le fait qu'il soit Best Seller du NY Times. Non seulement ca ne suffit pas à me conquérir d'avance, mais à l'inverse, cela me rend encore plus exigeante envers la qualité du récit.
Et pourtant… dès les premières pages, j'ai été emportée et captivée par l'histoire de ces 2 héroïnes aussi attachantes l'une que l'autre, dont les vies sont intimement liées (oui, on le devine dès le début, comme dans la plupart des romans construits de la sorte) mais d'une façon bien moins évidentes, elle, à deviner !
Mention spéciale à la partie se déroulant dans les années 30 qui restitue à la perfection l'ambiance des cirques de l'époque, pourtant si dure mais qui me captive toujours autant.
Une très belle découverte pour un roman captivant que j'ai refermée comprenant alors pourquoi il avait été auréolé d'un titre aussi prestigieux, et bien mérité !
On est en 1931, aux usa. Lilly Blackwood, une petite fille, a le nez collé à la petite fenêtre de son grenier, pour regarder les lumières d'un cirque. Ce grenier dans lequel ses parents l'enferment car elle est « différente »… sa mère va alors la vendre au cirque.
20 ans après, la jeune Julia Blackwood va hériter du domaine de sa famille et de leurs chevaux.
De découvertes en découvertes, elle va relier son histoire à celle de Lilly.
Une jolie découverte pour moi que cette lecture et cette autrice. Une écriture fluide, simple et émouvante. Une histoire ensorcelante.
Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment et je laisser emporter par les personnages et les animaux. Je ne suis pas prête d'oublier la petite chatte Abby et les éléphants Pepper et Jojo…
Un roman beau et captivant.
20 ans après, la jeune Julia Blackwood va hériter du domaine de sa famille et de leurs chevaux.
De découvertes en découvertes, elle va relier son histoire à celle de Lilly.
Une jolie découverte pour moi que cette lecture et cette autrice. Une écriture fluide, simple et émouvante. Une histoire ensorcelante.
Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment et je laisser emporter par les personnages et les animaux. Je ne suis pas prête d'oublier la petite chatte Abby et les éléphants Pepper et Jojo…
Un roman beau et captivant.
❤Coup de coeur ❤
Lecture n°52 de 2024
📖La vie qu'on m'a choisie
✒️ @ellenmariewiseman
🏠 @faubourg.marigny
📆 9 Mai 2021
📱Papier
Lu en lecture commune organisée par @une.page.de.plus.
Ce roman, c'est l'histoire de Lilly, qui ne connaît de la vie que ce qu'elle lit dans les romans que son père lui donne en secret. Parce que Lilly est enfermée dans le grenier de la maison de ses parents "pour la protéger". Elle se retrouve vendue dans un cirque comme "bête de foire".
Vingt ans plus tard, Julia hérite du manoir de ses parents et de leur élevage de chevaux.
Cette histoire m'a serré le coeur dès le début. Comment rester insensible à Lilly, cette petite fille enfermée par ses propres parents puis vendue à un cirque. Croyant être arrivée dans une seconde prison, Lilly va peu à peu s'émanciper et réussir à nouer une relation incroyable avec les animaux (notamment les éléphants) et leur soigneur.
Julia m'a aussi émue : cette jeune femme essaie de se construire une vie looin d'une mère insensible et d'un père ayant un problème avec l'alcool et s'éloignant.
Quelle émotion de suivre ces destins. Encore une fois, la plume d'Ellen Marie Wiseman m'a emportée et j'ai été tenue en haleine tout au long du roman. Si j'avais perçu la nature des liens entre Lilly et Julia, je n'ai pas tout à fait deviné tous les tenants et les aboutisssants.
Et comment parler de ce roman sans parler de la relation entre les humains et les animaux. Que ce soit dans le passé avec Lilly et les animaux du cirque (en particulier les éléphants) ou dans le présent avec Julia qui s'émeut du sort des chevaux de l'élevage dont elle a hérité, on sent pour les deux femmes une sensibilité et une tendresse infinie pour les animaux. Certaines scènes sont tout simplement magnifiques : je pense notamment à la scène des éléphants dans la mare.
Il me tarde de lire Ce qu'elle a laissé derrière elle. L'as-tu lu ?
Et les autres romans ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Lecture n°52 de 2024
📖La vie qu'on m'a choisie
✒️ @ellenmariewiseman
🏠 @faubourg.marigny
📆 9 Mai 2021
📱Papier
Lu en lecture commune organisée par @une.page.de.plus.
Ce roman, c'est l'histoire de Lilly, qui ne connaît de la vie que ce qu'elle lit dans les romans que son père lui donne en secret. Parce que Lilly est enfermée dans le grenier de la maison de ses parents "pour la protéger". Elle se retrouve vendue dans un cirque comme "bête de foire".
Vingt ans plus tard, Julia hérite du manoir de ses parents et de leur élevage de chevaux.
Cette histoire m'a serré le coeur dès le début. Comment rester insensible à Lilly, cette petite fille enfermée par ses propres parents puis vendue à un cirque. Croyant être arrivée dans une seconde prison, Lilly va peu à peu s'émanciper et réussir à nouer une relation incroyable avec les animaux (notamment les éléphants) et leur soigneur.
Julia m'a aussi émue : cette jeune femme essaie de se construire une vie looin d'une mère insensible et d'un père ayant un problème avec l'alcool et s'éloignant.
Quelle émotion de suivre ces destins. Encore une fois, la plume d'Ellen Marie Wiseman m'a emportée et j'ai été tenue en haleine tout au long du roman. Si j'avais perçu la nature des liens entre Lilly et Julia, je n'ai pas tout à fait deviné tous les tenants et les aboutisssants.
Et comment parler de ce roman sans parler de la relation entre les humains et les animaux. Que ce soit dans le passé avec Lilly et les animaux du cirque (en particulier les éléphants) ou dans le présent avec Julia qui s'émeut du sort des chevaux de l'élevage dont elle a hérité, on sent pour les deux femmes une sensibilité et une tendresse infinie pour les animaux. Certaines scènes sont tout simplement magnifiques : je pense notamment à la scène des éléphants dans la mare.
Il me tarde de lire Ce qu'elle a laissé derrière elle. L'as-tu lu ?
Et les autres romans ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Une lecture qui m'a enveloppée, qui m'a rendue complètement accro et folle ! Je n'ai pas su lâcher ce livre du début à la fin. J'ai adoré, tout simplement. Ca m'a un peu fait penser au film "Les enfants du péché" qui était passé sur TF1 à une époque.
Dans cette histoire, on découvre l'histoire de Lilly et de Julia, deux femmes qui sont liées l'une à l'autre d'une manière très spéciale. Les personnages sont attachants ou détestables. On voit aussi les traitements vécus dans le monde du cirque au début du XXème siècle.
Je n'ai aucunn point négatif à dire à propos de ce livre. Ca a été un véritable coup de coeur que je ne peux que recommander !
Dans cette histoire, on découvre l'histoire de Lilly et de Julia, deux femmes qui sont liées l'une à l'autre d'une manière très spéciale. Les personnages sont attachants ou détestables. On voit aussi les traitements vécus dans le monde du cirque au début du XXème siècle.
Je n'ai aucunn point négatif à dire à propos de ce livre. Ca a été un véritable coup de coeur que je ne peux que recommander !
Un gros coup de coeur. Une magnifique découverte que cette auteure. J'ai découvert ce roman à la bibliothèque et quelle magnifique surprise!
Un livre rempli de rebondissements, de renversements de situation mais aussi beaucoup d'horreurs dont sont capables les humains. Elle aborde avec dextérité les thèmes tels que les secrets de famille, le sort réservé à certains animaux dans les cirques, la différence, l'amour. Je recommande ce livre à 1000%
🎪 Les malheurs de Sophie... euh de Lilly 🐘
La vie qu'on m'a choisie de Ellen Marie Wiseman
📄 523 pages
⭐⭐⭐,5/5
🎪 Ce livre est mon troisième de l'auteure et celui que j'ai le moins apprécié. J'avais eu un coup de coeur pour "là où sont tes racines" et avait beaucoup aimé "ce qu'elle a laissé derrière elle" surtout car leurs thèmes centraux me correspondaient.
🎪 Les thèmes traités dans ce roman m'ont mises mal à l'aise. Très glauque avec un manoir inhospitalier et surtout une maltraitance récurrente (chez les humains et les animaux), il ne m'a pas réellement convaincue. Les malheurs pleuvent et la longueur des chapitres aux descriptions parfois inutiles ont eu raison de mon intérêt.
🎪 J'ai quand même aimé la volonté de dénoncer le rejet de l'autre à cause de sa différence, dans cette Amérique des années 30 où l'on expose et se sert du "hors-norme" pour gagner de l'argent. On ne peut qu'être touché par ces conditions inhumaines.
🎪 Je surveillerai avec intérêt la sortie du prochain roman de cette auteure dont la plume me touche dans tous les cas.
🎪 Merci à mes colectrices de LC pour nos échanges
Résumé : État de New York, 1931. Depuis sa naissance il y a neuf ans, jamais Lilly n'a vu la lumière du jour. Ce grenier de Blackwood Manor, l'élevage de chevaux, là-bas par la lucarne: voilà tout ce qu'elle connaît du monde. Bientôt, pourtant, elle en partira. Vendue par sa mère à des forains, c'est une nouvelle cage qui l'attend...
Long Island, 1956. Julia elle aussi a fui la prison du manoir. Elle en hérite aujourd'hui, avec ses mystères, ses tragédies et des indicibles secrets...
La vie qu'on m'a choisie de Ellen Marie Wiseman
📄 523 pages
⭐⭐⭐,5/5
🎪 Ce livre est mon troisième de l'auteure et celui que j'ai le moins apprécié. J'avais eu un coup de coeur pour "là où sont tes racines" et avait beaucoup aimé "ce qu'elle a laissé derrière elle" surtout car leurs thèmes centraux me correspondaient.
🎪 Les thèmes traités dans ce roman m'ont mises mal à l'aise. Très glauque avec un manoir inhospitalier et surtout une maltraitance récurrente (chez les humains et les animaux), il ne m'a pas réellement convaincue. Les malheurs pleuvent et la longueur des chapitres aux descriptions parfois inutiles ont eu raison de mon intérêt.
🎪 J'ai quand même aimé la volonté de dénoncer le rejet de l'autre à cause de sa différence, dans cette Amérique des années 30 où l'on expose et se sert du "hors-norme" pour gagner de l'argent. On ne peut qu'être touché par ces conditions inhumaines.
🎪 Je surveillerai avec intérêt la sortie du prochain roman de cette auteure dont la plume me touche dans tous les cas.
🎪 Merci à mes colectrices de LC pour nos échanges
Résumé : État de New York, 1931. Depuis sa naissance il y a neuf ans, jamais Lilly n'a vu la lumière du jour. Ce grenier de Blackwood Manor, l'élevage de chevaux, là-bas par la lucarne: voilà tout ce qu'elle connaît du monde. Bientôt, pourtant, elle en partira. Vendue par sa mère à des forains, c'est une nouvelle cage qui l'attend...
Long Island, 1956. Julia elle aussi a fui la prison du manoir. Elle en hérite aujourd'hui, avec ses mystères, ses tragédies et des indicibles secrets...
1931 Lily est une petite fille de 9 ans qui vit enfermée dans le grenier de ses parents.
Un jour, sa mère la vend à l'insu de son mari au directeur d'un cirque...
Dès le début je me suis interrogée sur les actes odieux de ses parents, la mère que j'ai trouvé inhumaine et le père un lâche impardonnable, comme je les ai détestées....
J'avais espéré que la vie de Lily dans ce cirque soit plus agréable et bien pas vraiment.. beaucoup de souffrances et heureusement un peu d'amour et d'amitié.
La vie du cirque est très bien décrite.
Le rapport, hommes animaux est parfois très dur, le passage avec Pepper l'éléphante m'a bouleversé aux larmes.
On découvre aussi Julia quelques années plus tard qui hérite du manoir de ses parents. Elle va y découvrir des secrets et aussi son lien avec Lily. La construction du roman est très bien menée. Les personnages sont très réalistes, certains, on les aime d'autres, on les déteste. C'est Lily et Julia qui m'ont le plus passionné, Lily m'a bouleversé.
Des sujets très difficiles y sont abordés comme la maltraitance des animaux, mais aussi des humains, les relations mère-fille, le handicap, la différence, l'acceptation.
Un roman passionnant avec des moments très forts déchirants et parfois très tendre. Une fin qui m'a surprise,je me m'y attendais pas du tout !
Un seul bémol au niveau de la traduction certain mot utilisé n'était pas le meilleur, mais ce n'est qu'un détail...
Magnifique roman.
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