Née dans un trou improbable de Caroline du nord d'une mère bigote et d'un père taiseux, pauvres et dignes, Charlotte Simmons est très belle, très intelligente et travailleuse ce qui lui vaut un passeport pour une des plus grandes universités, Dupont, des States.
Là où elle ne devrait côtoyer qu'une élite intellectuelle avide d'apprendre, elle va se trouver confrontée à d'étranges specimen d'humanité
- Mecs fortunés, membres des "confréries", dont le vocabulaire de base est "fuck" répété à l'infini et ne pensant qu'à matérialiser ce verbe avec le plus grand nombre possible de filles, consentantes ou moins...
- Nanas fortunées, membres des "confréries" dont le vocabulaire de base est "ohmygod" répété à l'infini et ne pensant qu'à celui, ou ceux, avec qui elles vont pouvoir pratiquer le verbe préféré sus-cité.
- Etudiants sans études, Noirs de préférence, sélectionnés pour leur taille et leur capacité à faire entrer un gros ballon orangé dans un filet suspendu...très haut...
Dans ce microcosme frelaté notre Charlotte, pauvre, mal attiffée, soumise aux sarcasmes des autres et, surtout, des unes, va perdre ses bonnes notes, ses illusions et, comble de tout, sa virginité, ce qui, pour la congrégation de sa mère, "L'église de l'évangile du christ" représente, bien sûr, l'abomination absolue et va plonger Charlotte dans une profonde dépression.
Comment va-t-elle survivre, remonter et redevenir, mais à quel prix "
Moi, Charlotte Simmons" dans ce marigot fétide, vous le saurez en lisant ce gros livre (1008 pages en poche) que vous ne quitterez plus jusqu'à la fin, et vous ne le regretterez pas.