Un amour vintage d'
Isabel Wolff sort pourtant du lot. Oui, Phoebe achète des vêtements, et n'hésite pas à dépenser des sommes extravagantes. Mais elle n'achète pas n'importe quel vêtement. Elle est passionnée par les habits vintage, parce qu'ils sont originaux, résistants, et parce qu'ils ont une histoire, celles des personnes qui les ont portées. Elle est une archéologue du vêtement comme le dit sa mère. Elle les retape, les restaure, mais pas pour elle, elle les vend dans la petite boutique qu'elle vient d'ouvrir. Son but est de rendre les gens heureux.
Son projet a l'air naïf et futile, Phoebe ne l'est pas. Les femmes qui rentrent dans sa boutique cherchent une robe qui va les rendre plus belle, ou qui va leur permettre d'oublier la grisaille de leur existence. Rien n'est rose dans ce roman, sauf la couleur des robes. Phoebe est rongée par la culpabilité. Bien sûr qu'elle n'est pas responsable de la mort de sa meilleure amie, mais la culpabilité et le remords ne sont pas des sentiments rationnels. Bien sûr, un nouvel homme entre dans sa vie, son passé et son présent sont suffisamment lourds pour l'empêcher de se projeter dans une histoire d'amour.
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