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New Teen Titans tome 5 sur 6
EAN : 9781401263584
200 pages
DC Comics (02/08/2016)
5/5   1 notes
Résumé :
TITANS FOREVER!

The original Teen Titans always stood in the shadows of their larger-than-life mentors — young heroes like Robin, Wonder Girl and Kid Flash saw plenty of action, but it was Batman, Wonder Woman and The Flash who ultimately called the shots.

All that changed, however, with the arrival of THE NEW TEEN TITANS in 1980 — and the lives of DC’s adolescent adventurers would never be the same!

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à New Teen Titans Vol. 4 (épisodes 21 à 27 et annuel 1) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 28 à 37 et annuel 2, initialement parus en 1983, écrits par Marv Wolfman, dessinés et par George Pérez, encrés par Romeo Tanghal, à l'exception du numéro annuel encré par Pablo Marcos.

Pour la deuxième fois, Terra (Tara Markov) se fait prendre la main dans le sac par Changeling (Garfield Logan) : il l'a surprise s'enfuyant après un cambriolage avec quatre sacs de butin, et il la prend en chasse. Il essaye de lui proposer son aide, tout en changeant de forme régulièrement pour la neutraliser. Il finit par réussir à s'échapper, tout en devant abandonner son butin. Dans l'église de la mort de Frère Blood à Zandia, les acolytes surveillent l'enceinte pour s'assurer de l'absence de toute tentative d'intrusion. Tout d'un coup, la soeur Sade a l'impression d'être attaquée par un python. Puis un frère commence à tirer sur d'autres les ayant vu se transformer en monstre sous ses yeux. D'autres frères sont obligés de l'abattre à son tour. Ils ne comprennent pas : aucun système de surveillance n'a détecté une tentative d'intrusion. Soudain la confrérie du Mal pénètre dans la salle de commande : Houngan (Jean-Louis Droo), Phobia (Angela Hawkins), Plasmus (Otto von Furth), Warp (Emil LaSalle). Ils tuent tous les acolytes présents. À New York, dans l'appartement de Donna Troy, Kory Anders a fini de s'habiller et elle évoque avec Donna Troy qui est sous la douche, le fait que Dick Grayson se montre grincheux et fatigué. Son amie lui répond qu'il essaye de faire trop de chose à la fois : être à la tête de l'équipe des jeunes Titans, effectuer des missions en solo, suivre les cours, assister Batman. D'ailleurs c'est lui qui sonne à la porte. Donna s'en va pour aller retrouver Terry Long, et elle laisse l'appartement aux jeunes amoureux.

Après avoir enfin réussi à faire entendre raison à Tara Markov, les jeunes titans se retrouvent à se battre contre la Confrérie du Mal. Ces derniers parviennent à leur fin : enlever Raven car ils sont persuadés qu'elle détient des secrets sur Brother Blood, qui leur permettront de le contrecarrer. Afin de briser sa résistance, Phobia déchaîne ses pouvoirs sur elle avec des conséquences catastrophiques. La mission suivante les entraîne à Saint Louis pour essayer de mettre un terme aux destructions causées par Lightning (Tavis Williams) & Thunder (Gan Williams), à la recherche d'un dénommé Walter Williams. Ensuite ils enquêtent sur la mort d'un supercriminel appelé Trident repêché mort dans la baie d'Hudson, son propre trident planté en plein coeur. Enfin, ils ont accepté Terra dans leur rang, mais sans encore lui révéler leur identité secrète. Ils doivent alors essuyer une nouvelle attaque de Deathstroke, puis aider Adrian Chase à coincer Anthony Scarapelli, un chef mafieux.

Il est possible d'aborder ces épisodes sous deux angles différents. D'un côté, Wolfman et Pérez en coscénariste commencent à resservir des schémas d'intrigue reposant sur des éléments déjà mis en scène dans les épisodes précédents, comme une forme de retour sur investissement : Brother Blood et son église, Raven dont la maîtrise de ses émotions commence à partir en capilotade, Deathstroke, et même les chassés-croisés avec Terra qui commencent à durer un peu. Sans oublier en plus les relations affectives, que ce soient les atermoiements de Wally West pour savoir s'il doit rester, la nature de ses sentiments pour Raven, les difficultés de Dick à s'investir dans une relation amoureuse, le refus de Vic de revoir Sarah Simms, l'indécision de Donna vis-à-vis de sa relation avec Terry. D'un autre côté, d'épisode en épisode, l'attachement affectif du lecteur pour ces personnages croît lentement mais sûrement. Il comprend bien Wally qui ne sait pas trop quelle est sa priorité entre ses études et cette jeune femme mystérieuse qui souffre. Il mesure toute l'intensité de l'implication de Dick dans chacune des facettes de sa vie. Il compatît tout à fait à a situation de Vic qui ne souhaite pas se remettre dans une relation humiliante. Effectivement au vu de l'importance du choix que Donna doit faire, il est normal qu'elle prenne son temps.

Ensuite, il n'y a pas de surplace dans ces fils narratifs au long cours. Certes celui sur l'église de Brother Blood reste peu consistante, avec aucune information sur les tenants de la foi de cette communauté, et le meneur religieux reste absent. En revanche, les autres progressent significativement. Pour commencer, la composition de l'équipe évolue devant plus malléable. Robin est absent pendant deux missions. Frances Kane vient prêter main forte, ainsi que Speedy (Roy Harper). La jeune Tara se retrouve impliquée avec les jeunes Titans. La dynamique de groupe s'en trouve changée, se complexifiant, avec certains membres sentant la frustration les gagner car incapables de s'y adapter. Les coscénaristes trouvent un équilibre délicat entre une comédie de situation et un mélodrame, évitant la superficialité mécanique de la première, et le larmoiement systématique du second. le lecteur aimerait bien pouvoir rassurer ces personnages, les conseiller en secouer un ou deux, tout en continuant à les admirer. Dessinateur & encreur parviennent à également à doser leurs effets, entre expressions de visage et langage corporel, pour transcrire clairement les émotions, sans tomber dans l'excès, qu'ils soient en costume de superhéros ou en civil.

Comme pour les tomes précédents, le lecteur reste épaté et enchanté par la méticulosité descriptive des dessins de George Pérez. Il tient à coeur au dessinateur de montrer le plus de choses possibles, avec une touche de naïveté qui permet à ces personnages hauts en couleurs d'exister sans paraître ridicules ou impossibles. Il s'en tient à des cases sagement rectangulaires, mais en fait varier régulièrement les dimensions, allant de cases de la hauteur de la page, à des cases de la largeur de la page, restant toujours à un minimum de 5 cases par page, et pouvant monter jusqu'à 13 cases dans une page, à l'exception de quelques dessins en pleine page. Il représente toujours avec la même minutie chaque détail de costumes, chaque tenue civile, quel que soit le nombre de personnages sur la page ou dans une case. Romeo Tanghal impressionne toujours autant à ne perdre aucun trait, aucun minuscule élément dessiné. S'il est attentif, le lecteur se rend compte que l'encreur expérimente discrètement sur le détourage de certaines silhouettes, avec un trait légèrement plus épais pour qu'elles ressortent mieux sur le décor, ou avec des traits à la plume pour les visages, avec une élégance surannée splendide.

Comme dans les tomes précédents, dessinateur & encreur continuent de tout faire péter, et à nouveau le lecteur s'inquiète de l'ampleur des destructions des bâtiments, se disant qu'à force de détruire des murs et des colonnes, tout va finir par s'écrouler. Il est visible que Pérez s'amuse toujours autant avec les transformations animales de Gar, et le lecteur souffre quand un ennemi lui plante un couteau dans la queue alors qu'il est transformé en singe. Il ressent la concentration et la douleur de Dick alors qu'il effectue son entraînement physique intensif. Il apprécie la scénographie des combats pour chaque personnage puisse placer ses coups ou utiliser ses pouvoirs, sans avoir l'impression qu'ils se marchent les uns sur les autres. Puis arrive l'épisode 31, au cours duquel Phobia provoque les angoisses de Raven pour trois pages montrant sa souffrance psychique, avec une intensité remarquable qui met le lecteur mal à l'aise. Il a ensuite la sensation d'être trempé sous la pluie à Saint Louis. Il regarde Deathstroke encaisser les coups, autant qu'il les évite dans un combat organisé au millimètre. Il constate que Pérez intègre des nouveaux personnages avec une facilité déconcertante dans le numéro annuel en plus des jeunes Titans : Scorcher, Spear, Slasher, Tanker, Cheshire. L'encrage de Marcos est un peu moins élégant que celui de Tanghal pour ce numéro, mais tout aussi appliqué pour respecter la minutie de Pérez.

Le lecteur ayant débuté cette série par le premier tome se rend compte à quel point il éprouve un sentiment de satisfaction à retrouver ces personnages qui sont devenus ses amis. Il apprécie qu'ils reviennent à des aventures terrestres, après l'opéra de l'espace du tome précédent, car cela donne le temps aux auteurs de les montrer en civil et consacrer des cases et parfois des pages à leur vie civile. Il ressent bien leur mal être, que ce soit du fait d'une déception amoureuse, ou d'une relation qui ne se déroule pas comme ils le souhaiteraient sans que leur bonne volonté ne puisse rien y changer. Lui-même se désole de la détérioration de l'ambiance au sein de l'équipe, et des victoires qui ne sont pas toujours éclatantes, qui peuvent laisser un goût amer. L'entrain et le plaisir présent dans les premiers épisodes étaient communicatifs, et là il ressent cette insatisfaction qui s'installe chez les jeunes titans qui ne parviennent pas à y remédier malgré leurs efforts. Enfin, ce tome contient trois événements majeurs dans l'histoire de l'équipe : Raven poussée à bout, Tara Markov qui rejoint l'équipe, et Adrian Chase qui décide de changer de méthode, après un malheur évoquant fortement celui survenu à Frank Castle dans un autre univers de superhéros.
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