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3,86

sur 91 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Amateurs d'aventure, de piraterie et de steampunk, n'hésitez plus et lancez vous sans tarder dans la lecture de cette série fort prometteuse ! Après une trilogie déjà remarquable se déroulant dans un univers de fantasy fortement inspiré du Japon médiéval (« La croisée des chemins »), Chris Wooding nous offre avec ce premier tome de « Frey » un roman extrêmement divertissant, au jeu duquel il est difficile de ne pas se laisser prendre. Nous voilà donc embarqué à bord de la Ketty Jay, aéronef commandée par Darian Frey, capitaine sans guère d'ambition louvoyant entre les différents ports du Royaume et se contentant de vivre au jour le jour en compagnie de son équipage qui constitue, à son grand désarrois, une belle équipe de bras-cassés. Ou du moins était-ce le cas avant qu'une mission d'apparence pourtant fort juteuse ne tourne mal et ne face de notre héros l'ennemi public numéro 1. Commence alors une véritable course contre la montre visant à découvrir ce que peut bien cacher cette redoutable machination. Et autant dire qu'entre la haute société du royaume, un puissant ordre religieux, sans oublier de redoutables pirates et autres truands peu recommandables lancés à leur trousse, la tâche ne s'annonce pas simple !

Si l'intrigue ne brille certes pas par sa complexité et s'il est vrai que certains rebondissements se devinent parfois bien à l'avance, il n'en reste pas mois que ce premier tome possède un charme presque irrésistible qui opère dès les premières pages et jusqu'à la toute fin. Nulle prétention de la part de l'auteur, il s'agit là avant tout d'un roman d'aventure pure, où l'action et les nombreux retournements de situation s'enchaînent sans aucun temps mort. Complots, piraterie, embuscades, amitié, trahison..., tous les ingrédients sont réunis et le résultat est ma foi fort appétissant et se dévore en une bouchée. Outre le rythme effréné, on peut également saluer la qualité des personnages qui, s'ils ne possèdent peut-être pas une incroyable profondeur, sont cependant loin d'être fades et évoluent de façon satisfaisante tout au long du récit. Darian Frey se révèle notamment un héros particulièrement intéressant, parfois lâche ou malhonnête et doutant de sa capacité à diriger, mais aussi charismatique, cynique et plein de ressource. Il en va de même des personnages secondaires, même si certains prennent évidemment le pas sur d'autres comme certains membres de l'équipage de la Ketty Jay ou encore la redoutable capitaine-pirate Trinica Dracken.

Un roman d'aventure comme on les aime et qui vous fera passer un très bon moment de détente, pour peu que vous ne soyez pas rebutés par l'aspect steampunk. C'est avec impatience que j'attends maintenant de découvrir la suite des aventures de Dorian Frey et de son équipage.
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A l abordage les pirates aériens attaquent les nefs civiles , ça tonne , explose , les mitrailleuses et les canons s en donnent a coeur joie ; les sabres sont habités par des démons et les golem en armures , mon oeil de verre en papillonne de joie sous son bandeau et ma jambe de bois frétillante entame une gigue endiablée HO! HO !HO ! et une bouteille ( tonneau plutôt ) de rhum . du steampunk de pure action et original Cerise sur le gâteau le personnage principal , c est une larve infâme qui rejette toute responsabilité sa devise "ce n est pas ma faute " et cela pour tout dans sa vie , lâche ! pas très futé. On a envie qu il lui arrive tous les malheurs possibles et a répétition , comme disait une amie on voudrait " l acheter pour le battre ." le passer à la moulinette de Jean Christophe Averty ( pour ceux a qui ça parle ) , puis le ressusciter pour recommencer encore .Sa rédemption personne n y croit à part l auteur , d ailleurs je n ai pas trop compris le besoin de Chris Wooding de "sauver" ses personnages , de les excuser et pardonner pour leur passé ( un tic ou un toc anglo saxon pit'être ) Je les préféreraient bourrés de vices et de défauts , mais bon ne boudons pas notre plaisir et allez y envolez vous sur la Ketty Jay et hissez haut le Jolly Roger
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Au Rake, jeu de carte très populaire chez les boucaniers, ce qui est important de se rappeler, c'est que l'As de Crane annule toute bonne main de cinq cartes...
Et en bon cap'tain de la Ketty Jay, Davian Frey est amateur de Rake. Il n'y a jamais laissé sa chemise, mais il n'y a pas non plus fait fortune. Ce qui fait qu'il fréquente toujours les tables de jeux entre deux escales. Car il lui ait juste difficile de ne pas s'engager dans une partie trop alléchante...
Mais comme chaque fois, la malédiction de l'As de Crâne rode. Un peu comme celle du Perle Noire de l'ami Jacques Moineau...
Car l'As de Crâne est aussi un navire. Il contient un butin des plus tentant. Et quand on le présente à Frey comme le pot qui pourrait lui permettre à lui et à son équipage de se la couler douce jusqu'à la fin de leurs jours...

Enfin, un équipage... Un bande de bras-cassés fait-elle un équipage ? Un médecin alcoolique ? Un esclave en fuite ? Un pratiquant d'un art maudit ? Deux pilotes aussi fous l'un que l'autre ? Une navigatrice au sang plus que froid ? Même le chat est une teigne asociale...
Quant au capitaine, il ne l'est que parce-qu'il connait les secrets de son navire que les ambitions de ses hommes...

En explosant en plein ciel, l'As de Crâne et Chris Wooding vous enrôlent de force dans cette foutue bande de marins. " En plein ciel ", car chez Wooding, les navires sont aéronefs. Fendant les cieux mus par l'aérium, un gaz plus léger que l'air.
Et les ennemis dans le sillage de la Ketty Jay se font nombreux : armée, commanditaires, pirates en mal de récompenses. Sans compter les ennemis personnels de chacune des personnes réfugiées entre les parois de métal de l'aéronef...

A équidistance de Robert-Louis Stevenson et de Jules Vernes, Wooding offre une péripétie steampunk – enfin, " aériumpunk " plutôt... - et développe un univers attractif est cohérent qui tient son rang dans le genre.
Hardis les gars ! Affûtez vos sabres d'abordage et faites tourner les moteurs de vos montures du ciel, c'est la Grande Aventure qui vous attend ! Battez-vous pour votre liberté, pour votre navire, pour votre cap'tain, vos compagnons ! Mais aussi et plus simplement pour sortir vos fesses de ce m...
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Frey, c'est le personnage principal de ce roman. Lui et ses acolytes forment une équipe un peu spéciale : s'ils se sont retrouvés ensemble sur la Ketty Jay (le vaisseau de Frey), c'est qu'ils fuient tous quelque chose. le deal c'est : je te paye une misère pour que tu restes sur mon vaisseau et en échange je ne te pose pas de questions sur ton passé. C'est donc un équipage un peu décousu et loin de l'idée qu'on se fait d'un groupe de héros qui vit à bord de la Ketty Jay : Pinn l'imbécile qui rêve de gloire, Crake le démoniste qui fuit son passé de noble, Silo le silencieux dont tout le monde ignore l'histoire, Malvery l'ancien chirurgien devenu alcoolique, Bess le golem étrange qui accompagne Crake, et Jez la navigatrice qui se met toujours à l'écart des autres. Au milieu de cette petite troupe hétéroclite, c'est Frey qui mène la barque, et les zones d'ombres sur son passé sont tout aussi importantes que celles du reste de l'équipage. le récit est ainsi jalonné de révélations sur l'histoire personnelle de chaque membre de la Ketty Jay, et les mésaventures qui vont débarquer dans leur vie vont les rapprocher : en effet, Frey, pensant devenir riche en capturant un navire chargé d'un trésor fabuleux, tombe dans un piège qui le plonge dans des intrigues politiques.

Au-delà des personnages hauts en couleur, Frey, c'est un mélange détonnant entre la fantasy, la piraterie et le steampunk. le style est bourré d'action, les dialogues sont souvent piquants et font fréquemment sourire.

Vous allez me dire : mais c'est le roman du siècle ! Et bien pourtant, je ne mettrais qu'un 3/5 à ce livre. Car si Frey ne manque pas de qualités, ce n'est pas non plus de la grande littérature. On trouve dans de nombreux autres livres des intrigues plus poussées et des personnages plus fouillés. Frey reste une lecture agréable, et je pense qu'il plaira à un large public, même à ceux qui n'ont pas l'habitude de lire de la Fantasy. Je conseille donc Frey à tous ceux qui cherchent un roman d'action dans lequel on ne se pose pas de questions : on fonce ! Une bouffée de littérature rafraichissante avant de retourner à mes sagas (qui en général demandent un peu plus de sérieux dans la lecture).
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Frey... Un bouquin cuvée sapin 2020...

Pitch :
Il aurait dû dire non !
Il sentait bien la merdasse venir... Tout ça était trop beau. Ça sentait le pâté pas frais... mais enfin, une somme pareille, ça se refuse pas ! Surtout quand on est dans la dèche. C'est bien beau la liberté, mais quand on a rien d'autre, c'est un peu mince, un désir de plus.
En plus ça devait être facile, le côté les doigts dans le nez... tranquilou bilou... et bin non !
Merde merde merde...
Ils en ont tous après lui, ils veulent tous sa peau !
C'est ce que se dit Darian Frey, capitaine de la Ketty Jay... Et comment se sortir de ce sac de noeuds ?
Ah ça Darian, envie te dire que t'es pas sorti le cul des ronces... Mais c'est de ta faute aussi... tsss.


Alors alors que dire...

Déjà que nous sommes dans du divertissement de base. de base donc pas super transcendant, mais qui fait le job. de base oui, mais sympa.
Nous sommes aussi dans du steampunk, pas version charbon, mais version rouage, horlogerie, machines cheloues et surtout volantes.

Alors je dois bien dire que certains twists je les avais vu venir, mention spéciale pour Bess... Mais j'ai trop lu Fullmetal Alchemist, comprenne qui pourra. Et d'ailleurs vu les dates y a peut-être eu pompage de la part Wooding, ça va savoir, ça rentre dans l'ordre du possible, même si je dois admettre que l'idée n'est pas neuve !
Donc ça m'a pas surpris, ni ému, genre bin oui, duh !

Les personnages même s'ils sont tous des clichés que nous avons l'habitude de voir/lire (le capitaine Darian Frey en premier, et ses acolytes alcooliques à bord de la Ketty) évoluent, ne sont pas monolithiques (bon sauf deux), même si vu comment tout commence, et bien on voit tout venir, et de loin. le côté forcément arf.

Ensuite au cours de ma lecture, je dois bien le dire, que j'ai pensé aussi beaucoup à Firefly, un truc de dingue ! Et c'est exactement ça, pour ceux qui connaissent. Même si dans Frey nous ne somme pas dans l'espace intersidéral, mais dans l'atmosphère... toujours avec un vaisseaux volant, ici la Ketty Jay... il n'empêche. Et là aussi vu les dates on peut se demander si y a pas eu pompage...

Alors vu que Firefly j'aime bien, et même plus que ça (bon le film est pas super, mais la série est plutôt chouette, même si elle a un coté un peu cheap)... Je dois dire que Frey j'ai bien aimé.
Même si nous sommes en terrain connu.

Oui terrain connu, pas dur... pas dans la folie narrative décoiffante. Sur des rails même si on vole...
D'ailleurs vu déjà qu'on est sur des rails, je dois dire que les titres de chapitres qui évente le contenant du chapitre à venir je suis pas super fan... Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de surprises, si en plus tu nous raconte le peu qu'il y a avant c'est un peu moche, et en plus ça aide pas à rendre les personnages intelligents genre « Frey comprend tout ! » là j'ai eu un « encore heureux, vaut mieux tard que jamais ! »...
Mais je dois reconnaître aussi, que j'ai déjà un certain nombre de lecture dans ce genre-là à mon compteur, un certain nombre de visionnage aussi, et que donc pour me surprendre faut se lever tôt.

Wooding utilise tous les codes qu'il a sous le coude, et les mélange, les met dans son shaker.
Une bonne grosse dose d'aventure avec vaisseaux qui volent, trois traits de piraterie, un bon gros zeste de fantasy, trois gouttes de glauque (viol/torture suggérée), un soupçon d'humour, frapper avec beaucoup de glaçons, et déguster en faisant une partie de Rake. Woodin a un jagger car le mélange est bien dosé et pour la partie de Rake vous avez les règles à la fin du livre, et du moment que vous ne tirez pas l'as de crâne tout va bien pour vous.

Alors y en a d'autres, quatre en tout, dont un traduit en français. Et c'est normal, car dans ce premier tome certains aspects (et pas des moindres, regard en coin vers la navigatrice Jez) sont laissés en suspend.

Et je les lirais peut-être... un jour. Si je tombe dessus par hasard.
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Bonne histoire de pirates de l'espace dont le héros est un foutu misogyne.
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