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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parfois je suis bien embêté pour parler d’un livre (ou plutôt de cette novella) : c’est le cas ici avec cet "Orphelin de Perdide"… Difficile de passer derrière le gros coup de cœur du camarade Pavlik dans lequel je me reconnais volontiers mine de rien. De toutes les manières, on est bien chez Stefan Wul : imagination, aventure, humanisme, poétisme et romance cul-cul la praline… blink

Le héros Max est supracool, surtout quand on sait qu’il a été créé en 1958 !
- il est à la fois super relax et super sérieux, et dans les deux cas il y a la super classe : il a bond fond et grand cœur, tout le monde le connaît lui et ses exploits, il a des amis et des ennemis partout dans le galaxie… En tout cela, il rappelle le "Cobra" de Buichi Terasawa ! (Planète Manga forever)
- mieux, il a un grand projet : les fruits de tous ses exploits, parfois légendaires, ont tous été réinvestis dans un seul but. Et quel est ce but ? Faire de la planète Devil-Ball le refuge de tous les déshérités de la galaxie… En tout cela, il rappelle le "Harlock" / "Albator" de Leiji Matusmoto ! (Planète Manga forever)

Il y a un côté planet opera absurde, du Serge Brussolo avant l’heure pourrait-on dire, avec cette exo-planète appelée Perdide qui possède une faune et à une flore hyper dangereuses par intermittence… Dans la relation entre le pur et naïf Claudie et Max et Silbad / Sylvain Bader les vieux baroudeurs de l’espace, on peut voir un hommage au "Petit Prince" d’Antoine de Saint-Exupéry.
Il y a un côté space opera classique et classieux : sur Gamma 10, entre le héros à la Han Solo, le monstre à la Rancor et tutti quanti, on ne s’étonnerait même pas de voir débouler Luke Skywalker et son sabre laser… ^^ Tout le passage sur la planète des flibustiers intersidéraux et ses rebondissement pulpiens sent bon la SF vintage à Edmond Hamilton et Leigh Brackett (pape et papesse du genre à la ville et époux à le campagne ^^)
Mais c’est pitié que j’ai trouvé que ces deux aspects ne se mariaient pas trop bien. Pire le dénouement se perd en explication pseudo scientifiques pour finir en eau de boudin… VDM


L’adaptation animée de René Laloux, intitulée "Les Maîtres du temps", est très intéressante autant pour ses qualités que pour ses défauts : elle offre un dénouement autrement plus crédible que celui du livre, un charadesign tip-top pour l’époque, elle remplace les contrebandiers de Gamma 10 par un Pur Esprit plus stalinien tu meurs, le lâche et méprisable prince Bôz devient le courageux et nihiliste prince Maton, mais du coup on gomme l’aspect space opera assez cool du récit originel… Tant mieux, tant pis ???
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En mal de lecture ces derniers temps, j'ai décidé de me pencher sur un petit livre. « L'orphelin de Perdide » est écrit par Stefan Wul que Alfaric affectionne tant.

Je suis tombé de haut après une introduction plutôt prometteuse avec un père et son fils qui fuit dans un monde extraterrestre. le marmot se retrouve seul pour affronter les dangers. La suite m'a laissé un étrange goût. Il faut savoir que l'enfant n'a que 4 ans. Il a pour ange gardien un explorateur de l'espace avec qui, il communique par une boîte magique.

J'ai trouvé les personnages manichéens. Max étant trop cool est loin d'être un pirate de l'espace, d'autant plus qu'il use d'un langage soutenu. À bord de son vaisseau, on trouve une femme très frêle et trop émotive qui la rend potache. Son conjoint joue le rôle du méchant sans cervelle. Quant à l'enfant, c'est assez difficile à dire. Il quatre ans et je doute qu'à cet âge-là il soit capable de vivre une situation pareil. Reste le dernier personnage (Silbad), un vieil homme qui rend le récit – à mon sens – plus intéressant.
Loin de créer un univers aussi réaliste et détaillé que Jack Vance, Stefan Wul arrive toutefois à inventer une planète hostile appréciable. Toutefois il est dommage qu'il n'ait pas été jusqu'au bout en y important une faune et une flore typiquement extraterrestres. J'ai eu l'impression de voir une biomasse hypertrophiée terrienne voire gonflée aux testostérones. Les terreurs locales étant des frelons monstrueux qui sèment le chaos durant six mois dans l'année, soit la durée de leur période nuptiale.

Le tout donne un final plein de paradoxes. Loin des merveilles de la Science-Fiction, Stephen Wul ne joue pas dans la même cour. Il n'a clairement pas le même niveau que les auteurs outre-Atlantique. Toutefois il faut voir ce titre comme un divertissement. Court, il permet d'être lu rapidement et de passer un bon moment de lecture, c'est d'ailleurs ce qui s'est passé. J'ai apprécié, même si je suis un peu déçu de ne pas avoir eu un vrai bon roman de Science-Fiction.

« L'orphelin de Perdide » est accompagné de trois très courts récits. « Droit de réponses » est un texte abscons. le suivant se nomme « Jeux de vestales » qui a l'avantage de proposer quelque chose de plus croustillant, notamment la description d'une étrange planète.
Heureusement ce livre se termine par une excellente note grâce au dernier récit qui est juste magnifique. « Gwendoline » est une planète où la face cachée est un endroit interdit… enfin interdit d'y revenir. Plein de mystère, l'envie de savoir ce qu'il s'y cache est bien présent. le jeu entre les trois personnages est bien écrit. La finalité achève avec brio ce texte.
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Ce roman est chroniqué sur Les Murmures d'AC de Haenne. Et on aime !
Lien : http://a-c-de-haenne.eklablo..
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