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EAN : 9782207247358
169 pages
Denoël (14/04/1998)
3.28/5   54 notes
Résumé :
2157. À In Salah, capitale du Sahara et deuxième ville de l'Afrance, on s'inquiète : plus moyen de boire de Phoenix avec des glaçons, l'eau refuse de geler. Il s'avère bientôt qu'elle refuse aussi de bouillir, donc de s'évaporer. Et l'inquiétude vire à la panique lorsque les pôles se mettent à fondre, provoquant un raz de marée qui submerge la plupart des terres.

Qu'est-ce qui a pu transformer ainsi la structure moléculaire de l'eau ? S'agit-il d'un p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Un court récit entre SF old school et blockbusters hollywoodiens.

Nous entrons dans le récit par l'amicale rivalité entre l'ingénieur français Bruno Daix, et le journaliste sénégalais qui nous présentent In Salah, métropole saharienne équipée de brumisateurs et de climatiseurs géants, entourés de vastes espaces recouverts de cultures irriguées et de fermes hydroponiques.
Nous sommes en Afrance, nation dynamique et prospère s'étendant des Flandres au Golfe de Guinée et peuplée de 780 millions d'habitants. Bref, la France colonial a réussi à rompre le cercle vicieux du racisme et de l'impérialisme en accordant la citoyenneté de plein droit à tous ses ressortissants quel que soit leur religion ou leur couleur de peau, tous se fondant dans le socle commun d'une nouvelle nation cosmopolite et métissée… Attention une dépêche AFP vient de tomber ! La France zemmourienne vient de faire une syncope collective… ^^
En route vers la capitale parisienne, la présentation se poursuit par les explications de Bruno à la jeune et jolie journaliste chinoise Kou-Sien Tchéi sur l'ancien Pont Marseille-Alger et sur l'assèchement de la Mer Méditerranée… Quand survient la catastrophe : l'eau cesse de geler et Les glaces d'Arctique et de l'Antarctique fondent immédiatement et simultanément. Deux raz-de-marée gigantesques ravagent alors les deux hémisphères, et on assiste au cataclysme à travers les yeux médusés de Bruno, de Kou-Sien Tchéi et du chauffeur d'hélitaxi Ahmed Benmomed.
Angoisse de l'attente, horreur de la catastrophe, deuil et traumatisme des rescapés… On est autant dans la psychologie des films de catastrophe vintage comme "La Tour infernale" (1974) ou "L'Aventure du Poséidon" (1979), et dans le grand spectacle des blockbusters modernes comme "Le Jour d'après" ou "2012"…

L'humanité qui se relève péniblement, subit alors une deuxième catastrophe, à effet lent celle-ci : l'eau cesse de s'évaporer, la pluie cesse de tomber, condamnant l'humanité à la famine et à l'extinction. le Sahara, irrigué par de gigantesque aménagement hydrauliques alimentés par de non moins gigantesques usines de désalinisation devient alors le grenier de l'humanité.
Survient alors la troisième catastrophe : l'invasion des Torpèdes, qui entame une campagne de bombardement systématique, qui oblige ce qui reste de l'humanité à se refugier et à se réorganiser sous terre. Les Torpèdes ne pouvant mener une guerre terrestre, et les humains ne pouvant mener une guerre sous-marine, s'entame alors sur une guerre d'usure sur les littoraux où chaque usine de désalinisation d'Afrance et d'ailleurs devient un lieu stratégique âprement disputé !

Ce qui m'a quand même un peu gêné, c'est la manière dont le récit bascule du récit catastrophe à la guerre des mondes.


Impossible avec la tête et les jambes Bruno Daix, ingénieur et ancien champion sportif, et la sémillante et entreprenante journaliste Kou-Sien Tchéi, de ne pas penser à une version United Colors of Benetton du célèbre "Flash Gordon" d'Alex Raymond. Surtout, qu'avec l'austère berbère Driss Bouira comme alter ego du professeur Zarkoff, c'est un peu ça quand même.
^^
Et rien à faire, avec ses équipes multinationales / multiethniques au service d'un gouvernement mondial progressiste, je ne pouvais pas m'empêcher de voir dans ce récit de Stefan Wul un précurseur de "Star Strek", la série culte créée par Gene Roddenberry dans les années 1960 (et qui d'ailleurs faillit ne jamais voir le jour, les producteurs de l'époque trouvant absurde et débile d'idée d'un avenir où l'argent n'aurait plus aucune importance, et ou la solidarité prendrait le pas sur l'égoïsme… Des humains qui veulent agir humainement, c'est dingue non comme idée ??? lol)
Si on avait remplacé les Torpèdes par des Klingons, on y était presque !!!


Un récit trop court, mais d'une belle efficacité et d'une belle humanité. Il est certes un peu daté vu qu'il a été rédigé en 1957, mais sa vision optimiste des rapports entre les peuples, qui s'oppose diamétralement à un colonialisme puant, reste très intéressante, surtout quand on voit aujourd'hui resurgir avec force certaines mentalistes racistes rétrogrades. C'est même presque une comble que l'armée secrète, qui dans le roman défend l'idée d'une humanité unifiée, ait été IRL un groupe raciste et terroriste qui s'est ingénié à défendre l'idée d'un Algérie française ségrégationniste… Mais d'un autre côté on a échappé aux les stéréotypes des récits typiques de l'époque de la Guerre Froide, car Amérique du Nord et Russibérie sont annihilées presque dès la départ…
A l'image de "Niurk", il ne manque finalement vraiment pas grand-chose, peut-être quelques remaniements et une certaine modernisation, pour transformer cette chouette novella en oeuvre du tonnerre, d'ailleurs certains ne s'y sont pas trompés :
- la similitude entre certaines scènes du livre et certaines scènes du film "Abyss" (1989) interloque
James Cameron adore la SF, et comme il avait déjà puisé dans une nouvelle de Fred Saberhagen pour composer le célébrissime "Terminator", rien n'est à exclure… blink
- des éléments clés du livre et se recoupent avec ceux d'"Abysses" (2005), best seller de l'auteur allemand Frank Schätzing
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Dans ce futur le Sahara est vert ! et l'AFrance ? s'étend des deux côtés de la méditerranée , et , le détroit de Gibraltar est un pont fabuleux entre l'Afrique et l'Europe .

C'est un de mes premiers romans de SF que j'ai eu le plaisir de redécouvrir assez récemment , alors que je ne me souvenait que de l'histoire , et :
ni de l'auteur , ni du titre . Je ne me souvenais que d'un volume de la collection anticipation de couleur jaune ...
J'ai eu le plaisir de redécouvrir ce titre dans une intégrale de S. Wul , que je me suis dégoté à Bruxelles ...

Ce n'est pas le roman du siècle , mais c'est de la bonne SF populaire avec des personnages convaincants , des descriptions avenantes , avec beaucoup d'action et un bon sens du rythme , du point de vue narratif . Par ailleurs un texte assez court ....

Un jour , la glace disparaît , l'eau ne gèle plus !? , donc plus de de glace pour l'apéro .
Mais assez vite les choses se compliquent et la glace des pôles se mue en deux véritables mur d'eau mobiles qui s'ébranlent vers l'équateur , avec les conséquences que je vous laisse imaginer ...

Un volet apocalyptique dans l'intrigue donc et ensuite un volet militaire ...
L'ennemi est dans l'eau et c'est très surprenant ce que peuvent contenir les océans ...

Cela fait un peu penser à Abysse , mais à l'époque de ma première lecture , je ne connaissais pas Abysse et j'ai trouvé ce bon petit toman sans prétention , bien écrit , sympa et mouvementé avec un petit rien de naïveté .

Ce roman a été écrit alors que l'Algérie allait vers son indépendance avec le conflit sanglant que tout le monde connais .

Dans ce texte l'auteur évoque l'Afrance une nation Trans-méditerranéenne qui transcende les clivages politiques et le colonialisme en créant une nation égalitaire .
Bref l'option fédérale au lieu de la séparation brutale et du bain de sang et de la guerre d'Algérie donc ..
Par ailleurs le monde est unifié » sous les auspices d'un gouvernement libéral et le cosmopolitisme trône avec le personnage principal doté d'une fiancée chinoise …

Comme hydre colonialiste reconnaissez que l'on peut trouver mieux que Stéphane Wull …

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Un Wul sympathique mais un peu en dessous, niveau "sense of wonder", d'un "Rayons pour Sidar", "Piège sur Zarkass" ou encore "l'Orphelin de Perdide"...

Ce qui est vraiment intéressant c'est le contexte politique imaginé par l'auteur : la France est devenu l'Afrance, c'est-à-dire qu'elle forme une nation unie avec ses colonies africaines, chacun ayant les mêmes droits et les même chance de s'élever socialement. C'est sur que ça tranche avec le climat actuel, mais c'était déjà le cas à l'époque de l'écriture de ce court roman (en pleine guerre d'Algérie).

Le récit se déroule en 2157 et nous suivons les péripéties de Bruno Daix, un ingénieur athlétique, accompagné de son meilleur ami black et de sa fiancée chinoise. Oui, avec Wul, le métissage n'est pas un problème et l'humanisme toujours présent. L'humanité subit l'impact d'un raz-de-marée géant, provoqué par un phénomène extraordinaire : l'eau ne gèle plus (d'où la fonte des pôles), et ne s'évapore plus non plus d'ailleurs, d'où la sécheresse qui s'en suit. Bientôt, les hommes réalisent qu'une mystérieuse espèce marine, douée d'intelligence et descendant de la raie, est à l'origine du cataclysme...

Un peu moins de "sense of wonder" que d'habitude, donc, mais du rythme, des bons sentiments et, forcément vu le format, on n'a pas le temps de s'ennuyer (une centaine de pages). Mais comme toujours chez Wul, il y a des supers idées ; l'eau, transformée en arme de destruction massive, les aliens sous-marins (qui rappellent ceux du film Abyss, évidemment en moins sympa, mais les similitudes physiques sont troublantes...), les déserts devenus les derniers remparts de l'humanité. Pour autant, je rejoints totalement Alfaric lorsqu'il dit que l'histoire bascule de façon trop abrupte et artificielle du récit catastrophe à la guerre des mondes (d'ailleurs la fin...). Je ne pense pas que cela soit du à la brièveté du roman car ça ne m'a pas du tout fait le même effet dans "Odyssée sous Contrôle", guère plus long, qui passe allègrement de James Bond à un mélange d'Alien et de Mars Attacks.

Néanmoins, je ne boude pas mon plaisir, c'est quand même du Wul globalement agréable.
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Bienvenue à Waterworld… enfin plutôt « La peur géante » de Stefan Wull. Je cherchais un récit catastrophe – à mon sens plus intéressant qu'un récit post-apocalyptique. C'est ainsi que je me suis lancé dans ce petit roman, voir longue nouvelle.
J'ai été frappé dès le départ. L'Afrance est une partie de la France (dont la capitale est In Salah), donc, mais celle coloniale africaine. En regardant la date, j'ai constaté que le récit fut parut en 1957. Une petite recherche sur Internet et, hum, nous sommes en pleine guerre d'indépendance algérienne. Patriote ou bien français crayant au pouvoir de De Gaulle, Stefan Wull (de son vrai nom Pierre Pairault) voyait dans le futur, la France conserver ses colonies. Tout de suite, après ce recalage, je comprend un peu mieux le texte.

Comme je viens de l'évoquer, il s'agit d'un récit catastrophe. Et le délice c'est qu'il s'agit de climat – dérangement climatique ? Je ne pense pas. L'eau qui gèle sur notre planète à 0°C va subitement voir son état altéré. Après que les pôles aient perdu leurs immenses glaciers, la montées des eaux détruisit une grande partie des terres. Les Pays-bas – en toute logique – disparaissent. Les ingénieurs (surveillants) découvrent au final que l'eau ne peut plus se transformer en état solide… puis gazeux.

Il est évident que le récit à vieillit et je dirai même très mal. Si on regarde le passé, il est incroyable de voir l'évolution humaine en une cinquantaine ou soixantaine d'années (la conquête spatiale, le lancement de satellites, l'informatique, la politique, les guerres,...) et donc, difficile de le prédire.

Le futur imaginé par l'auteur nous permet de voir que le monde à subit de nombreuses mutations. Des barrages ont été ainsi construit à divers endroit. La mer Méditerranéenne se voit ainsi annexé tout comme la mer du Japon et le golf du Mexique.
Alors que l'agriculture s'industrialise, il décrit un immense champ cultivé où des tours s'élèvent du sol pour y répandre fertilisants.

Je dirai que le livre se scinde en deux parties. Il y a celle d'avant et pendant le cataclysme. C'est la partie la moins travaillé et la moins intéressante. L'auteur va trop vite ou alors, il n'a pas souhaité s'étaler sur le sujet. Je trouve dommageable de ne pas en savoir un peu plus sur la nouvelle morphologie de la Terre suite à la montée des eaux, de voir le comportement humain pour la survie. Mais tout devient compréhensible dès que survient l'après catastrophe. Je resterai assez évasif pour ne pas gâcher l'envie de découverte si quelqu'un lit ma critique avant le livre.

Je me plaint quelque fois la lenteur d'un récit. Là, le rythme est soutenu, mais j'ai l'impression que ça va trop vite d'un seul coup. Plus de pages et plus de détails auraient donné un texte plus riche et savoureux.
Quant aux personnages, je n'ai pas été attaché à eux.
Au final, il s'agit d'un bon récit à l'ancienne, avec ses qualités et ses défauts. J'ai passé un bon moment, un poil court et même pas assez complet.

Notons également que cette nouvelle (ou court roman) fut édité sous l'édition « fleuve noire anticipation ». En ce qui me concerne, j'ai celle de « Présence du futur » par Denoël.
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C'est un roman de science fiction français de 1957. Bruno Daix, ingénieur, découvre que l'eau ne peut plus se transformer en glace, du coup, la fonte des glaces des pôles va engendrer un raz de marée qui va décimer la population mondiale. C'est un roman de guerre, de guerre contre des êtres aquatiques, les torpèdes. C'est facile à lire, l'écriture de Stefan Wul est simple et limpide, les personnages sont attachants, le suspense est bien mené, c'est très agréable à lire. Maintenant, quelques points peuvent paraître datés et manquer de crédibilité, le rôle de la femme se limite à aduler le héros, le chauvinisme et de rigueur et puis c'est de la SF militaire avec un côté un peu bourrin, l'ennemi, il faut juste le zigouiller… Mais les inventions, les idées originales du scénario ont font un roman intéressant qui vaut le coup d'oeil.
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Je vais te réciter à peu près par cœur le texte d'un de tes articles qui m'avait frappé : « Les moyens prodigieux que la science moderne met à la disposition de l'industrie afrançaise pourraient accroître considérablement nos heures de loisir. L'Afrançais moyen ne travaille que trois heures par jour pendant cinq jours par semaine. Si l'automation et la photosynthèse alimentaire étaient poussées à fond, chaque citoyen n'aurait plus à travailler (les chiffres ne mentent pas et la marge d'erreur est faible) que deux heures par mois !
— Tu as bonne mémoire !
— Laisse-moi, je n'ai pas fini. « Un programme révolutionnaire de reconversion est prêt depuis soixante-dix ans. Il suffirait presque de presser un bouton pour déclencher son exécution, qui serait achevée en huit jours. Mais ce bouton est marqué « danger ».
Car, imaginez les dangers terribles courus par notre civilisation. Outre le fait qu'un homme n'exerçant son métier que deux heures par mois, deviendrait rapidement inhabile, faute d'entraînement, les loisirs forcés se transformeraient rapidement en supplice générateur de paresse et...
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- On dirait la grande muraille, dit-elle. Serait-ce… ?
- Vous avez deviné, dit Bruno. C’est l’ancien pont flottant Alger-Marseille. Il repose maintenant par le fond, mais n’a rien perdu de son utilité. Vous pourrez peut-être en parler dans vos articles, car un véritable chapelet d’anciennes villes flottantes. Il contient quarante ponts roulants, vingt voies ferrées, dix autoroutes et traverse trois-cents piles qui, anciennes usines maréthermiques, sont aujourd’hui autant de relais touristiques.
La Chinoise poussa un soupir.
- Quand j’entends un Occidental parler chiffres, j’ai toujours un peu le vertige.
- Je n’ai pas fini, dit Bruno. Cet ouvrage redevient un pont à proprement parler pour franchir le lac Latin, reliquat des eaux de l’ancienne et plus vieille mer du monde. Il unissait les deux continents, il unit toujours deux villes : Marseille, la mère, et Alger, la fille. Ces deux villes se ressemblent beaucoup : un peu plus de minarets en deçà, un peu plus de clochers au-delà de la fosse méditerranéenne, c’est leur seule différence. Elles tiennent toujours l’une à l’autre par ce cordon ombilical qu’est le pont…
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-Si tu continues, tu vas chanter l'hymne national dans deux minutes, ricana Bruno, il n'y a pas plus chauvin qu'un Sénégalais ! C'est passé de mode, mon pauvre vieux.
Puis, soudain très grave :
-Le rêveur que tu fais a déjà oublié où il était et pourquoi il y est ! Il n'y a plus qu'un seul chauvinisme de mise, depuis six mois et pour toujours ; un chauvinisme à l'échelle de l'humanité tout entière. L'étranger pour nous, ce n'est plus l'Américain, le Russe ou le Chinois, c'est le Torpède.
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Les moyens prodigieux que la science moderne met à la disposition de l’industrie afrançaise pourraient accroître considérablement nos heures de loisirs. L’Afrançais moyen ne travaille que trois heures par jour cinq jours par semaine. Si l’automation et la photosynthèse alimentaire étaient poussées à fond, chaque citoyen n’aurait plus à travailler – les chiffres ne mentent pas et la marge d’erreur est faible – que deux mois ! […] Un programme révolutionnaire de conversion est prêt depuis soixante-dix ans. Il suffirait presque de presser un bouton pour déclencher son exécution, qui serait achevée en huit jours. Mais ce bouton est marqué « danger ». Car, imaginez les dangers terribles courus par notre civilisation. Outre le fait qu’un homme n’exerçant son métier que deux par mois, deviendrait rapidement inhabile, faute d’entraînement, faute d’entraînement, les loisirs forcés se transformerait rapidement en supplice générateur de paresse…
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Je ne parle pas là des bathyscaphe qui mettent un point d’honneur quasi sportif à atteindre ici et là des fond de huit mille stads sans jamais rien nous apprendre d’utile, et ce tous les deux ou trois ans. Je parle des plateaux continentaux, qui sont pourris jusqu’à deux mille stads au moins, d’installations, de mines, de puits de pétrole, d’usines géothermiques et de bases sous-marine ! Imaginez que le peuple des Torpèdes se soit replié toujours plus loin, se soit adapté aux grandes profondeurs, où il est à peu près tranquille. Bref, imaginez qu’il ait entièrement transformé son mode de vie (un peu comme nous le faisons sur la Lune) afin de subsister dans un milieu pour lequel la nature ne l’avait pas fait. Condamné par notre invasion à ne vivre qu’en scaphandre, ou à l’intérieur de bases pressurisés à sa convenance, supposez qu’il ait poussé sa science au maximum en attendant l’heure d’une revanche implacable.
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