AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 47 notes
5
2 avis
4
7 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
MANGA HISTOIRE / ANTIQUITE.
Mari Yamazaki est incontestablement une grande humaniste. C'est à se demander si Hitoshi Iwaaki n'est pas derrière elle ("Kiseiju" / "Parasite", mais aussi "Eureka" et "Historia" : les vrais savent). Il y a ceux qui veulent juste vivre tranquillement leur vie, et ceux qui veulent dominer et exploiter celle des autres juste pour donner un sens à la leur. Thucydide expliquait tellement bien cela dans la controverse des Méliens dans son "Histoire de la Guerre de du Péloponnèse", que Mari Yamazaki se fait une joie de reprendre tout cela appliqué au monde du sport, à la fois malédiction et bénédiction… le monde est ce que nous en faisons, mais les élites autoproclamées ont tellement de pognon qu'elles nous l'ont confisqué. Tout cela va mal finir !!!
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          490
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on voyage dans le temps et l'espace avec le dernier titre de Mari Yamazaki, Olympia Kyklos. J'ai vu la couv' en vitrine, j'ai éclaté de rire, et je suis entrée l'acheter aussitôt.

-Ben qu'est-ce qu'elle a, cette couv' ? Ah oui ! Il y a un pénis dessus ! Hahahaha !

-Mais non, bête. Regarde le texte !

-Ben quoi ? c'est du grec.

-Non, c'est du faux grec ! C'est du français écrit en caractères grecs. Je mets en spoil pour ceux qui souhaitent découvrir la blague par eux-mêmes. Voilà, il n'en fallait pas plus pour me faire acheter le bouquin, des coeurs à la place des mirettes.

Or donc Démétrios coule des jours paisibles dans son IVe siècle avant notre ère. Hélas, le chef de la cité voisine menace son village ! Il est convenu que les deux cités s'affronteront lors d'une épreuve sportive. Notre jeune et sculptural héros est bien déprimé : il voue une sainte horreur à la compèt' ! Il s'isole dans une jarre pour se morfondre à son aise. La foudre frappe le récipient et le voilà projeté aux JO de Tokyo en 1964 !

-Pffffff… quel ramassis de n'importe quoi, Déidamie ! La foudre, le voyage dans une autre civilisation et une autre époque ? Complètement inepte ! En plus, l'autrice a déjà utilisé ces grossières ficelles avec Thermae Romae ! Et, en plus de plus, je trouve que ça devient un motif un chouïa récurrent dans la production de manga ! le cuisinier qui remonte le temps*, le médecin qui remonte le temps**… c'est quoi le prochain ? le percepteur d'impôts ? Ah non, ça ne fait pas rêver, ça…

-Bah tu peux dire ce que tu veux, ça reste un postulat de départ intéressant, je regrette, d'autant plus intéressant que là, c'est l'ancien qui voyage vers le moderne et non l'inverse.

-Et c'est quoi, cet anachronisme, là ? Démétrios est traité d'herbivore par ses contemporains, ça n'a aucun sens ! Les herbivores, c'est un concept japonais pour désigner les hommes qui se désintéressent du mariage et/ou des relations sexuelles. Qu'est-ce que ce mot fiche en Grèce antique ? Et sans aucune note pour l'expliquer ?

-Aaah, oui, dommage, une note aurait été la bienvenue, tu as raison… je vois mal les Grecs de l'Antiquité se traiter d'herbivores, en effet…

-Et pourquoi il n'y a pas de pénis alors que Démétrios passe son temps à se désaper ?

-Euuuh…

-Mais regarde ça ! Il pratique son sport à l'ancienne, donc nu… mais sans bite ni couilles ! Comment il fait ? Il laisse le tout au vestiaire ? Personne m'avait prévenue que c'était amovible, on me dit jamais rien à moi.

-Méchante Déidamie, il faut préserver la pudeur, le bon goût et… euuuh…

-Ben ça mm'énerve, mmoi, cette pudeur mal placée ! Ca ne me choquerait pas que les organes soient représentés : c'est comme ça qu'ils faisaient et puis c'est tout ! Un peu comme les femmes du village de Kirikou, elles sont torse nu, et ce n'est pas sexuel ! C'est vraiment dommage d'avoir raté l'occasion de représenter le corps sans drame ! Et si tu veux préserver la pudeur, comme tu dis, pourquoi tu mets un pénis en couverture, hein ?

-Quoi ?! Mais non ! Ah si…

-Ben pendant que toi, tu t'amusais à lire le faux grec, tu penses bien que j'observais ce qui était vraiment intéressant… bref, c'est pas bien cohérent, c'te histoire ! Je m'insurge !

-Mais… mais elle sort des pancartes avec des obscénités dessus, là ?!

-Polis partout, pénis nulle part ! Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !

-Et sinon, je peux parler ce qui est chouette, dans ce manga ?

-LA CENSURE - J'EN VEUX PAS !

-OK, on ne va pas y arriver comme ça… Oh, regarde, Méchante Déidamie ! Là-bas ! Un vendeur de saucisses !

-Ah, bonne idée !

-Pffff, la vache ! J'ai bien cru que je n'y arriverais pas. Bon, je vais aller vite, le temps qu'elle mange sa saucisse…

Alors, malgré ses incohérences anatomiques, ce manga reste un livre fort divertissant ! Peu adepte du sport, j'ai toutefois apprécié de voir les regards de l'autrice et de Démétrios sur les pratiques sportives. L'autrice, aussi, oui. le manga est doté d'un épilogue de Mari Yamazaki dans lequel elle donne des informations sur sa propre expérience du sport (pas terrible) et sur un des personnages qu'elle met en scène. J'ai apprécié qu'elle partage certains faits, ils éclairent son manga d'une manière différente. Je n'en dis pas davantage pour ne pas divulgâcher !

Ah ? Elle en prend une deuxième, parfait ! Je vais pouvoir finir.

En dernier lieu, mon petit coeur fond toujours devant le personnage antique admirant les progrès technologiques. Nous disposons d'un confort et de facilités dont les Anciens ne pouvaient même pas rêver. Un simple crayon devient un objet d'émerveillement. J'aime que le manga me rappelle à quel point je ne vis pas trop mal. J'avoue que j'y trouve du réconfort : pendant quelques pages, le poids de la pandémie et des restrictions s'allège un peu.

Et, comme on se trouve dans une comédie résolument sent-bien***, les difficultés de Démétrios se résolvent de façon positive. En ces temps moroses, je ne vais pas bouder mon plaisir ! »

*Le chef de Nobunaga, Takurô Kajikawa et Mitsuru Nishimura.
**Jin, Motoka Murakami.
***Feel-good.
Commenter  J’apprécie          325
Mari YAMAZAKI est une mangaka d'origine japonaise très populaire au Japon. Née de parents musiciens, elle eut l'occasion de visiter de nombreux pays dont la France et l'Allemagne. À 14 ans elle part en voyage pour explorer l'Europe, seule, et c'est en Italie qu'elle rencontre un homme âgé qui sera déterminante pour elle sur le plan personnel. En effet, elle épousa bien des années plus tard le petit fils de cet Italien. À 17 ans, elle intègre les Beaux-Arts de Florence. Vivant de petits boulots, elle finit par se lasser de cette vie de vache maigre. Elle donne naissance à un petit garçon et retourne au Japon pour devenir journaliste pour la télévision. En 1995, Mari remporte un concours de jeunes talents organisée par une maison d'édition de manga. Elle commence par des one shot (Moretsu! Itaria Kazoku, Yuumeijin) avant de donner naissance en 2008 à l'oeuvre qui la fera connaître en France, Thermae Romae. La série a été publiée par l'éditeur Enterbrain (Sengo, Tomino la Maudite, Reine d'Egypte, Mythical Beast Investigator), en 6 tomes. En France, il est disponible aux éditions Casterman dans leur collection Sakka. En 2017, les éditions Pika publient Un Simple monde dans leur collection Pika Graphic. Pil (2013) et Pline (2107) sont édités par Casterman. En 2018, est prépublié le premier chapitre d'Olympia Kyklos dans les pages du Grand Jump de Shueisha. En France, la série a débuté cette année aux éditions Casterman. le titre est toujours en cours, au Japon, avec 5 tomes.

L'histoire a pour décors la Grèce du IVème siècle avant notre ère, où Démétrios est jeune peintre très peu reconnu, vit dans le petit village de Tritonia. À cette époque, ce n'est pas la peinture qui est mis sur un piédestal mais le sport Malheureusement, le sport et Démétrios ce n'est pas un concept qui fonctionne. Pourtant, un jour il va être obligé de s'y mettre pour que l'amour de sa vie, Apollonia, ne se voit pas forcée d'épouser le chef de la cité voisine. Tétanisé à cette idée de compétition, le jeune peintre se réfugie dans un vase qui est frappé par un éclair. Quand il en sort, le voilà qui se retrouve à une autre époque. En l'an 1964 de notre ère lors des Jeux Olympiques de Tokyo…

Mari YAMAZAKI je la connais de réputation puisque Thermae Romae lui a permis de se forger une bonne petite réputation dans le panthéon des mangakas que l'on apprécie dans le milieu du manga. Avec ce premier tome d'Olympia Kyklos, il est facile de constater que l'autrice a une passion pour l'Histoire de l'humanité. Elle y est fortement à l'aise, donnant ainsi une lecture fluide et non dénuée de pertinence dans sa vision. C'est classique dans la narration mais très efficace. Plus on suit les péripéties de Démétrios, plus on se demande si un certain Zeus ne serait pas derrière tout ça ? Après tout les éclairs et lui ne font qu'un, non ? Toutefois, les réponses ne viennent pas dans ce premier tome, mais le mystère demeure. Ce qui est logique en un sens. le voyage temporel est l'un des éléments principaux, et dans sa globalité, cela se tient même si certaines facilités apparaissent parfois. le héros reste attachant dans son malheur et dans ses difficultés. Les faits historiques mentionnés sont bien arrivés, même si beaucoup d'humour face au décalage entre certains événements. Exemple, courir nu pendant les Jeux Olympiques. de quoi donner de la sueur à notre héros… Il n'y a pas beaucoup plus à dire, puisque Olympia Kyklos a tout pour plaire. C'est une entrée facile dans l'univers de Mari YAMAZAKI. C'est une mise en bouche de qualité qui se laisse savourer avec simplicité. C'est bourré de charme, aussi bien sur l'écriture, les personnages et le dessin.

Le trait est propre et se veut réaliste. L'humour visuel ici et là casse cet aspect trop sérieux que dégage l'ensemble. La mangaka trouve l'équilibre juste pour ne pas laisser le côté décalé et le côté brut et carré se casser mutuellement. L'ambiance est très sympa, et les décors sont travaillés avec soin. L'édition en elle-même est de qualité (pages couleurs, etc). La traduction de Ryoko Sekiguchi (Grateful Dead, Alice on Border Road) et Wladimir Labaere (Fenrir, le Vieil homme et son chat) qui arrivent à retranscrire les différentes de langage entre les deux époques. Nous trouvons même six pages bonus écrites par la mangaka qui valent la peine d'être lues.

En conclusion, si vous ne connaissez pas Mari YAMAZAKI, ce premier tome d'Olympia Kyklos est une bonne porte d'entrée. La base du récit est posée de manière à ce que le lecteur puisse adhérer avec grande curiosité. le choc des époques et de leur culture est très bien imaginé et surtout exécuté. La mangaka ne manque pas d'idée, et il serait plus qu'intéressant de lire la suite. C'est plaisant, drôle et on se laisse facilement entraîner. Et, sachez que si vous ête déjà fan de cette mangaka, cette lecture ne peut que vous réjouir.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai découvert "Olympia Kyklos" par hasard et aimant tout ce qui se rapporte à la Grèce antique et aux voyages temporels, ce manga m'a directement fait de l'oeil.

Je ne suis absolument pas déçue et cela m'a bien sûr donné l'envie de découvrir " Thermae Romae".

C'est une comédie fantastique "feel good" qui se lit assez vite.

J'ai trouvé ce manga également instructif...
L'auteure nous fait voyager entre la Grèce antique et l'année 1964 qui est importante pour le Japon car les jeux olympiques furent l'occasion pour ce pays de se relever après les dégâts occasionnés par la seconde guerre mondiale.

A découvrir!! :-)
Commenter  J’apprécie          60
☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les Éditions Casterman qui m'ont envoyé ce premier tome.
C'est la première fois que je découvre le travail de Mari Yamazaki.
Elle a publié plusieurs séries, dont PIL en 2010 ainsi que Pline avec Miki Tori en 2014.
Après Thermae Romae qui lui a permis de se faire connaître, elle revient avec une toute nouvelle série du nom d'Olympia Kyklos qui est dédié aux jeux olympiques antiques.
Aujourd'hui, je vais vous parler de cette nouvelle série qui est sortie le dix-sept mars de cette année. Tout d'abord, je vais vous donner mon avis sur la jaquette de ce premier tome.
Pour ma part, j'ai adoré dans un premier temps la matière qui a été choisis pour cette couverture.
Les informations présentes sur cette jaquette sont très jolies et épurées.
Après, même si je la trouve sympathique elle reste tout de même assez simpliste.
Dès l'ouverture, on peut apercevoir quatre pages en couleurs qui sont tout simplement sublimes.
Sur ces illustrations, vous pouvez voir un paysage, Démétrios et son ami le dauphin du nom d'Apollonia.
Il y a également une double page en couleurs représentant l'une des plus belles séquences du livre.
Parlons maintenant de l'histoire qui est juste une petite merveille.
Je n'ai jamais lu de manga de ce genre et grâce à cette série, je pense que je vais en lire plus souvent.
Je ne pensais pas que j'allais autant apprécier ce tome, je suis vraiment très satisfaite de ma lecture.
J'ai trouvé l'histoire originale, très instructive et surtout amusante.
Le fait de mélanger deux époques est une excellente idée de la part de l'autrice.
Ce que j'ai le plus aimé sont les moments où Démétrios découvre cette époque qui est complètement différente de la sienne.
Ainsi que toutes les épreuves, les participants, les coutumes, les festivités et les objets qui n'ont pas eu la chance d'avoir.
Ce qui apporte des réactions très soudaines du personnage principal et c'est ça qui rend le manga comique.
Je n'ai pas en ma possession la série Thermae Romae qui apparemment possède le même mode de fonctionnement.
Du coup, cette série ne sera pas spécialement très innovante pour tous ceux qui ont déjà lu Therma Romae.
Mais elle le sera pour tous ceux qui découvrent Mari Yamazaki avec Olympia Kiklos.
Les dessins représentent les personnages sont bien fait, on ressent bien les expressions de leurs visages.
Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait de nombreux manque de décors et les trames sont beaucoup trop présente à mon goût, cependant elle ne dérange en aucun cas la lecture.

Pour conclure, je vous conseille absolument ce premier tome et je lirai le second volume avec plaisir.
Je pense que je vais également essayer les autres oeuvres de Mari Yamazaki.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          60
Nouvelle série spatio-temporelle pour Mari Yamazaki avec Olympia Kylos. A première vue, on peut penser qu'elle ne s'est pas vraiment foulée car elle reprend exactement le même schéma narratif que dans Therma Romae. Vous prenez un grec à la place d'un romain, vous saupoudrez de sport au lieu des thermes et vous avez sa nouvelle série. Tout comme Lucius Modestus, le héros de Thermae Romae, notre héros Démétrios ne maîtrise pas ses sauts temporels de sa Grèce antique vers le Japon de l'après-guerre (les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964 en l'occurrence). Bon ce brave Démétrios est un peu énervant à se lamenter pour un rien et à subir en permanence sa destinée mais je sens qu'il va finir par être attachant. de plus, étant passionné de sport (plus que des thermes publics en tout cas je dois le concéder), l'intrigue m'a plu notamment son approche sur le développement de la vision moderne du sport et sa comparaison avec sa dimension antique. Elle permet également de revisiter l'histoire du sport et l'épreuve du Marathon dans ce premier tome, l'occasion de croiser la légende Abebe Bikila et l'athlète japonais Kōkichi Tsuburaya qui sauva l'honneur de l'athlétisme japonais mais dont la destinée fut tragique. J'espère que dans les prochains tomes, d'autres épreuves mythiques seront également revisitées. En revanche, c'est quand même cocasse qu'un grec de l'antiquité découvre les Jeux Olympiques modernes au Japon et notamment l'épreuve du Marathon directement inspiré d'un épisode antique. Il faut reconnaître un certain talent à Mari Yamazaki pour ce genre de petit clin d'oeil de l'Histoire, ce qui permet d'être plus indulgent avec certaines facilités qu'elle emprunte car Olympia Kyklos reste une lecture fraiche et sympathique et ça fait du bien.
Commenter  J’apprécie          50
Et encore une belle découverte grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Casterman.
On suit Demetrios en Grèce Antique qui se fait traiter d'herbivore (hein?) Et qui dessine très mal sur des vases mais qui s'en fiche.
Suite à quelques coups de tonnerre, il se retrouve à faire des aller-retour dans le Tokyo de l'année 1964 et découvrir les jeux olympiques.
Ces nouveautés vont l'inspirer...
C'est une première avec Mari Yamazaki et ça a matché à fond.
J'ai passé un très bon moment lecture avec ce manga. Il est original et loufoque. Ça me change complètement de ce que je lis d'habitude et j'adore! C'était aussi amusant et n'oublions les petites notions non fictives qui, l'air de rien, ajoutent un plus à l'histoire. Petit bémol sur la jaquette que je trouve bien moins sympa que la vraie couverture. Décalé et surprenant, tout ce que j'aime. Merci Babelio
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (98) Voir plus



Quiz Voir plus

THERMAE ROMAE 1

Comment s'appelle le personnage principale?

LVCIVS MODESTVS
MODESTVS JVNIVS
JVLES CAESAR
SEXTE BRVTE

8 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Thermae Romae, tome 1 de Mari YamazakiCréer un quiz sur ce livre

{* *}