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MANGA HISTOIRE / ANTIQUITE.
Mari Yamazaki est incontestablement une grande humaniste. C'est à se demander si Hitoshi Iwaaki n'est pas derrière elle ("Kiseiju" / "Parasite", mais aussi "Eureka" et "Historia" : les vrais savent). Il y a ceux qui veulent juste vivre tranquillement leur vie, et ceux qui veulent dominer et exploiter celle des autres juste pour donner un sens à la leur. Thucydide expliquait tellement bien cela dans la controverse des Méliens dans son "Histoire de la Guerre de du Péloponnèse", que Mari Yamazaki se fait une joie de reprendre tout cela appliqué au monde du sport, à la fois malédiction et bénédiction… le monde est ce que nous en faisons, mais les élites autoproclamées ont tellement de pognon qu'elles nous l'ont confisqué. Tout cela va mal finir !!!
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on voyage dans le temps et l'espace avec le dernier titre de Mari Yamazaki, Olympia Kyklos. J'ai vu la couv' en vitrine, j'ai éclaté de rire, et je suis entrée l'acheter aussitôt.

-Ben qu'est-ce qu'elle a, cette couv' ? Ah oui ! Il y a un pénis dessus ! Hahahaha !

-Mais non, bête. Regarde le texte !

-Ben quoi ? c'est du grec.

-Non, c'est du faux grec ! C'est du français écrit en caractères grecs. Je mets en spoil pour ceux qui souhaitent découvrir la blague par eux-mêmes. Voilà, il n'en fallait pas plus pour me faire acheter le bouquin, des coeurs à la place des mirettes.

Or donc Démétrios coule des jours paisibles dans son IVe siècle avant notre ère. Hélas, le chef de la cité voisine menace son village ! Il est convenu que les deux cités s'affronteront lors d'une épreuve sportive. Notre jeune et sculptural héros est bien déprimé : il voue une sainte horreur à la compèt' ! Il s'isole dans une jarre pour se morfondre à son aise. La foudre frappe le récipient et le voilà projeté aux JO de Tokyo en 1964 !

-Pffffff… quel ramassis de n'importe quoi, Déidamie ! La foudre, le voyage dans une autre civilisation et une autre époque ? Complètement inepte ! En plus, l'autrice a déjà utilisé ces grossières ficelles avec Thermae Romae ! Et, en plus de plus, je trouve que ça devient un motif un chouïa récurrent dans la production de manga ! le cuisinier qui remonte le temps*, le médecin qui remonte le temps**… c'est quoi le prochain ? le percepteur d'impôts ? Ah non, ça ne fait pas rêver, ça…

-Bah tu peux dire ce que tu veux, ça reste un postulat de départ intéressant, je regrette, d'autant plus intéressant que là, c'est l'ancien qui voyage vers le moderne et non l'inverse.

-Et c'est quoi, cet anachronisme, là ? Démétrios est traité d'herbivore par ses contemporains, ça n'a aucun sens ! Les herbivores, c'est un concept japonais pour désigner les hommes qui se désintéressent du mariage et/ou des relations sexuelles. Qu'est-ce que ce mot fiche en Grèce antique ? Et sans aucune note pour l'expliquer ?

-Aaah, oui, dommage, une note aurait été la bienvenue, tu as raison… je vois mal les Grecs de l'Antiquité se traiter d'herbivores, en effet…

-Et pourquoi il n'y a pas de pénis alors que Démétrios passe son temps à se désaper ?

-Euuuh…

-Mais regarde ça ! Il pratique son sport à l'ancienne, donc nu… mais sans bite ni couilles ! Comment il fait ? Il laisse le tout au vestiaire ? Personne m'avait prévenue que c'était amovible, on me dit jamais rien à moi.

-Méchante Déidamie, il faut préserver la pudeur, le bon goût et… euuuh…

-Ben ça mm'énerve, mmoi, cette pudeur mal placée ! Ca ne me choquerait pas que les organes soient représentés : c'est comme ça qu'ils faisaient et puis c'est tout ! Un peu comme les femmes du village de Kirikou, elles sont torse nu, et ce n'est pas sexuel ! C'est vraiment dommage d'avoir raté l'occasion de représenter le corps sans drame ! Et si tu veux préserver la pudeur, comme tu dis, pourquoi tu mets un pénis en couverture, hein ?

-Quoi ?! Mais non ! Ah si…

-Ben pendant que toi, tu t'amusais à lire le faux grec, tu penses bien que j'observais ce qui était vraiment intéressant… bref, c'est pas bien cohérent, c'te histoire ! Je m'insurge !

-Mais… mais elle sort des pancartes avec des obscénités dessus, là ?!

-Polis partout, pénis nulle part ! Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !

-Et sinon, je peux parler ce qui est chouette, dans ce manga ?

-LA CENSURE - J'EN VEUX PAS !

-OK, on ne va pas y arriver comme ça… Oh, regarde, Méchante Déidamie ! Là-bas ! Un vendeur de saucisses !

-Ah, bonne idée !

-Pffff, la vache ! J'ai bien cru que je n'y arriverais pas. Bon, je vais aller vite, le temps qu'elle mange sa saucisse…

Alors, malgré ses incohérences anatomiques, ce manga reste un livre fort divertissant ! Peu adepte du sport, j'ai toutefois apprécié de voir les regards de l'autrice et de Démétrios sur les pratiques sportives. L'autrice, aussi, oui. le manga est doté d'un épilogue de Mari Yamazaki dans lequel elle donne des informations sur sa propre expérience du sport (pas terrible) et sur un des personnages qu'elle met en scène. J'ai apprécié qu'elle partage certains faits, ils éclairent son manga d'une manière différente. Je n'en dis pas davantage pour ne pas divulgâcher !

Ah ? Elle en prend une deuxième, parfait ! Je vais pouvoir finir.

En dernier lieu, mon petit coeur fond toujours devant le personnage antique admirant les progrès technologiques. Nous disposons d'un confort et de facilités dont les Anciens ne pouvaient même pas rêver. Un simple crayon devient un objet d'émerveillement. J'aime que le manga me rappelle à quel point je ne vis pas trop mal. J'avoue que j'y trouve du réconfort : pendant quelques pages, le poids de la pandémie et des restrictions s'allège un peu.

Et, comme on se trouve dans une comédie résolument sent-bien***, les difficultés de Démétrios se résolvent de façon positive. En ces temps moroses, je ne vais pas bouder mon plaisir ! »

*Le chef de Nobunaga, Takurô Kajikawa et Mitsuru Nishimura.
**Jin, Motoka Murakami.
***Feel-good.
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Découverte avec Thermae Romae dont j'avais adoré le concept, Mari Yamazaki semble s'être spécialisée dans les récits humoristiques voire parodiques se déroulant entre l'Antiquité et nos jours. Seul son titre Pline semble détonner dans cette ligne directrice, puisque Olympia Kyklos sa nouvelle série toujours en cours au Japon avec 4 tomes est dans cette veine.

Pour ce nouveau titre, elle a décidé de nous transporter non pas à Rome ou à Pompéi mais dans la Grèce du IVe siècle avant notre ère. Nous y faisons la connaissance de Démétrios qui, malgré des aptitudes sportives certaines, n'aspire qu'à une chose : vivre de son métier de peintre sur céramique et peut-être de ravir le coeur de la belle Apollonia, la fille de son maître. le destin en décide cependant autrement le jour où il se retrouve chargé de sauver son village des appétits guerriers de la cité voisine ! Alors qu'il se lamente sur son sort, la foudre frappe la jarre où il s'était caché et lorsqu'il reprend ses esprits, Démétrios a été projeté à travers le temps et l'espace dans le Tokyo de 1964, au moment des Jeux olympiques !

Comme avec Thermae Romae le titre repose donc sur un savoureux décalage entre la Grèce antique et notre époque lors des voyages dans le temps et l'espace que notre héros entreprend sans s'en rendre compte à chaque fois qu'il prie les dieux. C'est drôle et cocasse, surtout quand on le voit courir nu sous le regard effaré de nos contemporains, mais là où Thermae Romae m'avait surprise et ravie, Olympia Kyklos reste toujours juste sympathique car il a perdu son effet de surprise.

Les chapitres s'enchaînent rapidement. L'autrice sait le genre d'histoire qu'elle a envie de raconter. Elle joue sur la naïveté et la jovialité de son héros pour créer une ambiance drôle et détendue propice à la petit blague. Cependant, je ne suis pas sûre d'arriver à suivre le concept sur trop de tomes, je trouve déjà qu'il peine à se décliner sur ce premier volume. Peut-être que si je n'avais pas lu Thermae Romae j'aurais un avis différent, mais là le plaisir de retrouver l'autrice et ce genre d'ambiance ne me suffit pas.

Thermae Romae apportait quelque chose en plus avec le cadre des thermes et son héros ingénieux, ici c'est dur à reproduire avec un héros un brin simpliste et la thématique du sport. Surtout que autant celle-ci est présente sur les premiers chapitres, autant j'ai l'impression que l'autrice cherche déjà à s'en affranchir pour proposer quelque chose de plus large dès la milieu de ce tome, et je ne suis pas sûre que ce soit judicieux. J'aurais préféré qu'elle exploite le filon.

Côté dessins, je suis archi fan du concept des couvertures qui joue à fond sur l'humour décalé de la série. L'intérieur est très chouette aussi avec un trait qui se veut assez réaliste avec des décors bien présents et un travail de reconstitution historique. Par contre, j'ai du mal avec les visages très carrés et corps un peu trop massifs des personnages ainsi que l'exagération plus que certaines de leurs expressions faciles qui fait trop théâtral pour moi. Je trouve aussi un brin ridicule de vouloir insister pour représenter le héros nu, car c'étaient la tenue de sport des Grecs, pour au final censurer d'elle-même ses parties génitales... C'est comme si elle n'était pas allée au bout de son concept - sans mauvais jeu de mot ^^!.

Ainsi, j'aurais voulu aimer Olympia Kyklos autant que j'avais aimé Thermae Romae, mais j'ai eu l'impression d'une pâle copie pas à la hauteur de son aînée. Je vais donner sa chance au tome 2 pour confirmer ou infirmer mais si c'est pareil, je m'arrêterai là car ce n'est pas ce que je cherche.
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Voici un manga qui m'a sortie de mes habitudes dans ce genre littéraire.

Je suis encore novice dans les mangas et j'aime découvrir de nouveaux styles au fur et à mesure. C'est donc avec plaisir que j'ai lu ce premier volet d'Olympia Kyklos que j'ai beaucoup aimé.

Ce qui est chouette dans ce livre, ce sont déjà les personnages surtout Démétrios que je trouve touchant. Il ne veut pas participer aux jeux olympiques et désire juste rester dans son coin à peindre sur céramique. Il est assez réservé et personnellement je l'ai trouvé attachant. Cependant, il va être projeté dans une folle histoire où il va devoir participer à des compétitions de sport pour le moins originales car elles vont l'emmener jusqu'à Tokyo en quelques secondes. Comment ? Pourquoi ? Je vous laisse le découvrir.

Ce qui nous amène à la deuxième chose que je trouve géniale dans ce manga, les voyages d'une ville à l'autre. En effet, cela permet de découvrir les us et coutumes de chacune surtout en ce qui concerne le sport. C'est super intéressant et le décalage entre les époques et les pays va donner lieu à des situations assez cocasses. Je trouve ce mélange de récit fantastique et de découvertes de pays absolument parfait.

Enfin, les dessins sont chouettes avec des personnages expressifs et de beaux décors.

En résumé, je conseille ce tome 1 et je lirai le second volet avec grand plaisir. Je compte également découvrir les autres séries de l'autrice.

Un grand merci à Casterman pour cette lecture.
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Mari YAMAZAKI est une mangaka d'origine japonaise très populaire au Japon. Née de parents musiciens, elle eut l'occasion de visiter de nombreux pays dont la France et l'Allemagne. À 14 ans elle part en voyage pour explorer l'Europe, seule, et c'est en Italie qu'elle rencontre un homme âgé qui sera déterminante pour elle sur le plan personnel. En effet, elle épousa bien des années plus tard le petit fils de cet Italien. À 17 ans, elle intègre les Beaux-Arts de Florence. Vivant de petits boulots, elle finit par se lasser de cette vie de vache maigre. Elle donne naissance à un petit garçon et retourne au Japon pour devenir journaliste pour la télévision. En 1995, Mari remporte un concours de jeunes talents organisée par une maison d'édition de manga. Elle commence par des one shot (Moretsu! Itaria Kazoku, Yuumeijin) avant de donner naissance en 2008 à l'oeuvre qui la fera connaître en France, Thermae Romae. La série a été publiée par l'éditeur Enterbrain (Sengo, Tomino la Maudite, Reine d'Egypte, Mythical Beast Investigator), en 6 tomes. En France, il est disponible aux éditions Casterman dans leur collection Sakka. En 2017, les éditions Pika publient Un Simple monde dans leur collection Pika Graphic. Pil (2013) et Pline (2107) sont édités par Casterman. En 2018, est prépublié le premier chapitre d'Olympia Kyklos dans les pages du Grand Jump de Shueisha. En France, la série a débuté cette année aux éditions Casterman. le titre est toujours en cours, au Japon, avec 5 tomes.

L'histoire a pour décors la Grèce du IVème siècle avant notre ère, où Démétrios est jeune peintre très peu reconnu, vit dans le petit village de Tritonia. À cette époque, ce n'est pas la peinture qui est mis sur un piédestal mais le sport Malheureusement, le sport et Démétrios ce n'est pas un concept qui fonctionne. Pourtant, un jour il va être obligé de s'y mettre pour que l'amour de sa vie, Apollonia, ne se voit pas forcée d'épouser le chef de la cité voisine. Tétanisé à cette idée de compétition, le jeune peintre se réfugie dans un vase qui est frappé par un éclair. Quand il en sort, le voilà qui se retrouve à une autre époque. En l'an 1964 de notre ère lors des Jeux Olympiques de Tokyo…

Mari YAMAZAKI je la connais de réputation puisque Thermae Romae lui a permis de se forger une bonne petite réputation dans le panthéon des mangakas que l'on apprécie dans le milieu du manga. Avec ce premier tome d'Olympia Kyklos, il est facile de constater que l'autrice a une passion pour l'Histoire de l'humanité. Elle y est fortement à l'aise, donnant ainsi une lecture fluide et non dénuée de pertinence dans sa vision. C'est classique dans la narration mais très efficace. Plus on suit les péripéties de Démétrios, plus on se demande si un certain Zeus ne serait pas derrière tout ça ? Après tout les éclairs et lui ne font qu'un, non ? Toutefois, les réponses ne viennent pas dans ce premier tome, mais le mystère demeure. Ce qui est logique en un sens. le voyage temporel est l'un des éléments principaux, et dans sa globalité, cela se tient même si certaines facilités apparaissent parfois. le héros reste attachant dans son malheur et dans ses difficultés. Les faits historiques mentionnés sont bien arrivés, même si beaucoup d'humour face au décalage entre certains événements. Exemple, courir nu pendant les Jeux Olympiques. de quoi donner de la sueur à notre héros… Il n'y a pas beaucoup plus à dire, puisque Olympia Kyklos a tout pour plaire. C'est une entrée facile dans l'univers de Mari YAMAZAKI. C'est une mise en bouche de qualité qui se laisse savourer avec simplicité. C'est bourré de charme, aussi bien sur l'écriture, les personnages et le dessin.

Le trait est propre et se veut réaliste. L'humour visuel ici et là casse cet aspect trop sérieux que dégage l'ensemble. La mangaka trouve l'équilibre juste pour ne pas laisser le côté décalé et le côté brut et carré se casser mutuellement. L'ambiance est très sympa, et les décors sont travaillés avec soin. L'édition en elle-même est de qualité (pages couleurs, etc). La traduction de Ryoko Sekiguchi (Grateful Dead, Alice on Border Road) et Wladimir Labaere (Fenrir, le Vieil homme et son chat) qui arrivent à retranscrire les différentes de langage entre les deux époques. Nous trouvons même six pages bonus écrites par la mangaka qui valent la peine d'être lues.

En conclusion, si vous ne connaissez pas Mari YAMAZAKI, ce premier tome d'Olympia Kyklos est une bonne porte d'entrée. La base du récit est posée de manière à ce que le lecteur puisse adhérer avec grande curiosité. le choc des époques et de leur culture est très bien imaginé et surtout exécuté. La mangaka ne manque pas d'idée, et il serait plus qu'intéressant de lire la suite. C'est plaisant, drôle et on se laisse facilement entraîner. Et, sachez que si vous ête déjà fan de cette mangaka, cette lecture ne peut que vous réjouir.
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J'ai découvert "Olympia Kyklos" par hasard et aimant tout ce qui se rapporte à la Grèce antique et aux voyages temporels, ce manga m'a directement fait de l'oeil.

Je ne suis absolument pas déçue et cela m'a bien sûr donné l'envie de découvrir " Thermae Romae".

C'est une comédie fantastique "feel good" qui se lit assez vite.

J'ai trouvé ce manga également instructif...
L'auteure nous fait voyager entre la Grèce antique et l'année 1964 qui est importante pour le Japon car les jeux olympiques furent l'occasion pour ce pays de se relever après les dégâts occasionnés par la seconde guerre mondiale.

A découvrir!! :-)
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☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les Éditions Casterman qui m'ont envoyé ce premier tome.
C'est la première fois que je découvre le travail de Mari Yamazaki.
Elle a publié plusieurs séries, dont PIL en 2010 ainsi que Pline avec Miki Tori en 2014.
Après Thermae Romae qui lui a permis de se faire connaître, elle revient avec une toute nouvelle série du nom d'Olympia Kyklos qui est dédié aux jeux olympiques antiques.
Aujourd'hui, je vais vous parler de cette nouvelle série qui est sortie le dix-sept mars de cette année. Tout d'abord, je vais vous donner mon avis sur la jaquette de ce premier tome.
Pour ma part, j'ai adoré dans un premier temps la matière qui a été choisis pour cette couverture.
Les informations présentes sur cette jaquette sont très jolies et épurées.
Après, même si je la trouve sympathique elle reste tout de même assez simpliste.
Dès l'ouverture, on peut apercevoir quatre pages en couleurs qui sont tout simplement sublimes.
Sur ces illustrations, vous pouvez voir un paysage, Démétrios et son ami le dauphin du nom d'Apollonia.
Il y a également une double page en couleurs représentant l'une des plus belles séquences du livre.
Parlons maintenant de l'histoire qui est juste une petite merveille.
Je n'ai jamais lu de manga de ce genre et grâce à cette série, je pense que je vais en lire plus souvent.
Je ne pensais pas que j'allais autant apprécier ce tome, je suis vraiment très satisfaite de ma lecture.
J'ai trouvé l'histoire originale, très instructive et surtout amusante.
Le fait de mélanger deux époques est une excellente idée de la part de l'autrice.
Ce que j'ai le plus aimé sont les moments où Démétrios découvre cette époque qui est complètement différente de la sienne.
Ainsi que toutes les épreuves, les participants, les coutumes, les festivités et les objets qui n'ont pas eu la chance d'avoir.
Ce qui apporte des réactions très soudaines du personnage principal et c'est ça qui rend le manga comique.
Je n'ai pas en ma possession la série Thermae Romae qui apparemment possède le même mode de fonctionnement.
Du coup, cette série ne sera pas spécialement très innovante pour tous ceux qui ont déjà lu Therma Romae.
Mais elle le sera pour tous ceux qui découvrent Mari Yamazaki avec Olympia Kiklos.
Les dessins représentent les personnages sont bien fait, on ressent bien les expressions de leurs visages.
Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait de nombreux manque de décors et les trames sont beaucoup trop présente à mon goût, cependant elle ne dérange en aucun cas la lecture.

Pour conclure, je vous conseille absolument ce premier tome et je lirai le second volume avec plaisir.
Je pense que je vais également essayer les autres oeuvres de Mari Yamazaki.
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Il y a des hasards qui permettent de tomber sur des séries audacieuses. On se plonge dedans les yeux fermés et nous voilà projetées en Grèce antique. Nous voilà dans un petit village où l'on rencontre Démétrios. Il adore nager avec les dauphins et dessiner. On lui met la pression pour qu'il s'entraine en prévision des jeux Olympiques. Il n'en a pas envie d'entrer dans un principe de concurrence et de violence. En attendant, on lui demande de prendre des responsabilités importantes où l'avenir du village en dépend. Comment pourrait-il arriver, lui le poltron? Grâce à un ingénieux principe, le voilà projeté dans le futur au Japon. Par chance, à chaque fois il rencontre un japonais qui maîtrise sa langue. Ce voyage temporel rappelle une autre série "Thermae Romae". Est-ce une copie d'un bon concept? Que neni. Mari Yamazaki est la mangaka des deux séries donc normal qu'elle a utilisé un principe audacieux. Rien de tel pour souligner une problématique et trouver une solution ailleurs. On peut se demander si c'est le passé qui a influencé le futur ou l'inverse. C'est une bonne manière aussi de comparer des pratiques, des usages et des rituels. Et aussi d'évoquer des faits historiques réels avec une approche originale et drôle. La lecture est passionnante de la première à la dernière page. le côté assez drôle repose sur les hommes nus dont on ne voit jamais leur pénis. Il faut être fidèle mais pas trop non plus. C'est amusant.
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Après avoir adoré Thermae Romae, époustouflée que j'étais de la connaissance du monde romain antique autant que par la qualité du dessin de Mari Yamazaki, je suis très embarrassée de dire que ce tome 1 d'Olympia Kyklos ne m'a pas du tout convaincue.
On retrouve le voyage dans le temps entre la période antique et la période contemporaine (les JO de Tokyo de 1964), j'ai toléré la licence (et surtout sa répétition) dans Thermae Romae mais là j'ai trouvé que ça sentait le réchauffé…
Je n'ai pas particulièrement apprécié le héros, que j'ai trouvé démesurément poltron. Je suppose que c'est sensé rendre le tout comique mais je n'y ai pas été sensible. Tout comme les épreuves sportives que Démétrios « imagine ».
De fait, j'ai trouvé que l'image donnée du sport dans la Grèce antique était incomplète et biaisée. La dimension civique de l'exploit sportif, la fierté du citoyen vainqueur et de la Cité, les valeurs morales recherchées et acquises dans le sport ne sont évoquées que pour la période contemporaine. La pratique du sport dans l'Antiquité n'était certes pas entachée de gros égo et de tricheurs mais le portrait ultra compétitif et même guerrier m'a semblé outrancier.
Par ailleurs, Démétrios semble être seul à avoir une pratique sportive alors, que, comme cela est dit, le sport est un entraînement au combat, à la guerre, donc tous les citoyens ayant l'âge adéquat y participent (peut-être le village est-il trop petit pour disposer d'un gymnase et d'une palestre dignes de ce nom mais cela ne dispense pas les hommes de leurs obligations militaires).
Ceci dit, j'ai trouvé intéressantes les mentions des bienfaits du sport et des Jeux Olympiques sur une population meurtrie par la guerre, à savoir les Japonais en 1964.
Je pense que je ne me laisserai pas tenter par le tome 2, dommage.

Et pour ceux qui se demanderaient ce qui est écrit en alphabet grec sur la couverture (c'est bien écrit en français mais avec les lettres grecques), au recto : « pourquoi il est à poil, lui ? » et « tu es trop fort », au verso : « qui sera le vainqueur ? »
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Nouvelle série spatio-temporelle pour Mari Yamazaki avec Olympia Kylos. A première vue, on peut penser qu'elle ne s'est pas vraiment foulée car elle reprend exactement le même schéma narratif que dans Therma Romae. Vous prenez un grec à la place d'un romain, vous saupoudrez de sport au lieu des thermes et vous avez sa nouvelle série. Tout comme Lucius Modestus, le héros de Thermae Romae, notre héros Démétrios ne maîtrise pas ses sauts temporels de sa Grèce antique vers le Japon de l'après-guerre (les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964 en l'occurrence). Bon ce brave Démétrios est un peu énervant à se lamenter pour un rien et à subir en permanence sa destinée mais je sens qu'il va finir par être attachant. de plus, étant passionné de sport (plus que des thermes publics en tout cas je dois le concéder), l'intrigue m'a plu notamment son approche sur le développement de la vision moderne du sport et sa comparaison avec sa dimension antique. Elle permet également de revisiter l'histoire du sport et l'épreuve du Marathon dans ce premier tome, l'occasion de croiser la légende Abebe Bikila et l'athlète japonais Kōkichi Tsuburaya qui sauva l'honneur de l'athlétisme japonais mais dont la destinée fut tragique. J'espère que dans les prochains tomes, d'autres épreuves mythiques seront également revisitées. En revanche, c'est quand même cocasse qu'un grec de l'antiquité découvre les Jeux Olympiques modernes au Japon et notamment l'épreuve du Marathon directement inspiré d'un épisode antique. Il faut reconnaître un certain talent à Mari Yamazaki pour ce genre de petit clin d'oeil de l'Histoire, ce qui permet d'être plus indulgent avec certaines facilités qu'elle emprunte car Olympia Kyklos reste une lecture fraiche et sympathique et ça fait du bien.
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