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Olympia Kyklos tome 1 sur 5

Mari Yamazaki (Autre)
EAN : 9782203202986
200 pages
Casterman (17/03/2021)
3.57/5   47 notes
Résumé :
Grèce, IVe siècle avant notre ère. Démétrios, malgré ses aptitudes sportives, ne rêve que de vivre de son métier de peintre sur céramique. Et de ravir le cœur de la belle Apollonia, la fille du patriarche... Mais le voici désigné par ses concitoyens pour résoudre le conflit qui les oppose à la cité voisine! Alors qu'il se lamente sur son sort, la foudre frappe, Démétrios est projeté dans le Tokyo de 1964, en plein Jeux Olympiques ! Y trouvera-i-il le moyen de sauver... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on voyage dans le temps et l'espace avec le dernier titre de Mari Yamazaki, Olympia Kyklos. J'ai vu la couv' en vitrine, j'ai éclaté de rire, et je suis entrée l'acheter aussitôt.

-Ben qu'est-ce qu'elle a, cette couv' ? Ah oui ! Il y a un pénis dessus ! Hahahaha !

-Mais non, bête. Regarde le texte !

-Ben quoi ? c'est du grec.

-Non, c'est du faux grec ! C'est du français écrit en caractères grecs. Je mets en spoil pour ceux qui souhaitent découvrir la blague par eux-mêmes. Voilà, il n'en fallait pas plus pour me faire acheter le bouquin, des coeurs à la place des mirettes.

Or donc Démétrios coule des jours paisibles dans son IVe siècle avant notre ère. Hélas, le chef de la cité voisine menace son village ! Il est convenu que les deux cités s'affronteront lors d'une épreuve sportive. Notre jeune et sculptural héros est bien déprimé : il voue une sainte horreur à la compèt' ! Il s'isole dans une jarre pour se morfondre à son aise. La foudre frappe le récipient et le voilà projeté aux JO de Tokyo en 1964 !

-Pffffff… quel ramassis de n'importe quoi, Déidamie ! La foudre, le voyage dans une autre civilisation et une autre époque ? Complètement inepte ! En plus, l'autrice a déjà utilisé ces grossières ficelles avec Thermae Romae ! Et, en plus de plus, je trouve que ça devient un motif un chouïa récurrent dans la production de manga ! le cuisinier qui remonte le temps*, le médecin qui remonte le temps**… c'est quoi le prochain ? le percepteur d'impôts ? Ah non, ça ne fait pas rêver, ça…

-Bah tu peux dire ce que tu veux, ça reste un postulat de départ intéressant, je regrette, d'autant plus intéressant que là, c'est l'ancien qui voyage vers le moderne et non l'inverse.

-Et c'est quoi, cet anachronisme, là ? Démétrios est traité d'herbivore par ses contemporains, ça n'a aucun sens ! Les herbivores, c'est un concept japonais pour désigner les hommes qui se désintéressent du mariage et/ou des relations sexuelles. Qu'est-ce que ce mot fiche en Grèce antique ? Et sans aucune note pour l'expliquer ?

-Aaah, oui, dommage, une note aurait été la bienvenue, tu as raison… je vois mal les Grecs de l'Antiquité se traiter d'herbivores, en effet…

-Et pourquoi il n'y a pas de pénis alors que Démétrios passe son temps à se désaper ?

-Euuuh…

-Mais regarde ça ! Il pratique son sport à l'ancienne, donc nu… mais sans bite ni couilles ! Comment il fait ? Il laisse le tout au vestiaire ? Personne m'avait prévenue que c'était amovible, on me dit jamais rien à moi.

-Méchante Déidamie, il faut préserver la pudeur, le bon goût et… euuuh…

-Ben ça mm'énerve, mmoi, cette pudeur mal placée ! Ca ne me choquerait pas que les organes soient représentés : c'est comme ça qu'ils faisaient et puis c'est tout ! Un peu comme les femmes du village de Kirikou, elles sont torse nu, et ce n'est pas sexuel ! C'est vraiment dommage d'avoir raté l'occasion de représenter le corps sans drame ! Et si tu veux préserver la pudeur, comme tu dis, pourquoi tu mets un pénis en couverture, hein ?

-Quoi ?! Mais non ! Ah si…

-Ben pendant que toi, tu t'amusais à lire le faux grec, tu penses bien que j'observais ce qui était vraiment intéressant… bref, c'est pas bien cohérent, c'te histoire ! Je m'insurge !

-Mais… mais elle sort des pancartes avec des obscénités dessus, là ?!

-Polis partout, pénis nulle part ! Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !

-Et sinon, je peux parler ce qui est chouette, dans ce manga ?

-LA CENSURE - J'EN VEUX PAS !

-OK, on ne va pas y arriver comme ça… Oh, regarde, Méchante Déidamie ! Là-bas ! Un vendeur de saucisses !

-Ah, bonne idée !

-Pffff, la vache ! J'ai bien cru que je n'y arriverais pas. Bon, je vais aller vite, le temps qu'elle mange sa saucisse…

Alors, malgré ses incohérences anatomiques, ce manga reste un livre fort divertissant ! Peu adepte du sport, j'ai toutefois apprécié de voir les regards de l'autrice et de Démétrios sur les pratiques sportives. L'autrice, aussi, oui. le manga est doté d'un épilogue de Mari Yamazaki dans lequel elle donne des informations sur sa propre expérience du sport (pas terrible) et sur un des personnages qu'elle met en scène. J'ai apprécié qu'elle partage certains faits, ils éclairent son manga d'une manière différente. Je n'en dis pas davantage pour ne pas divulgâcher !

Ah ? Elle en prend une deuxième, parfait ! Je vais pouvoir finir.

En dernier lieu, mon petit coeur fond toujours devant le personnage antique admirant les progrès technologiques. Nous disposons d'un confort et de facilités dont les Anciens ne pouvaient même pas rêver. Un simple crayon devient un objet d'émerveillement. J'aime que le manga me rappelle à quel point je ne vis pas trop mal. J'avoue que j'y trouve du réconfort : pendant quelques pages, le poids de la pandémie et des restrictions s'allège un peu.

Et, comme on se trouve dans une comédie résolument sent-bien***, les difficultés de Démétrios se résolvent de façon positive. En ces temps moroses, je ne vais pas bouder mon plaisir ! »

*Le chef de Nobunaga, Takurô Kajikawa et Mitsuru Nishimura.
**Jin, Motoka Murakami.
***Feel-good.
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MANGA HISTOIRE / ANTIQUITE.
Mari Yamazaki est incontestablement une grande humaniste. C'est à se demander si Hitoshi Iwaaki n'est pas derrière elle ("Kiseiju" / "Parasite", mais aussi "Eureka" et "Historia" : les vrais savent). Il y a ceux qui veulent juste vivre tranquillement leur vie, et ceux qui veulent dominer et exploiter celle des autres juste pour donner un sens à la leur. Thucydide expliquait tellement bien cela dans la controverse des Méliens dans son "Histoire de la Guerre de du Péloponnèse", que Mari Yamazaki se fait une joie de reprendre tout cela appliqué au monde du sport, à la fois malédiction et bénédiction… le monde est ce que nous en faisons, mais les élites autoproclamées ont tellement de pognon qu'elles nous l'ont confisqué. Tout cela va mal finir !!!
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Mari YAMAZAKI est une mangaka d'origine japonaise très populaire au Japon. Née de parents musiciens, elle eut l'occasion de visiter de nombreux pays dont la France et l'Allemagne. À 14 ans elle part en voyage pour explorer l'Europe, seule, et c'est en Italie qu'elle rencontre un homme âgé qui sera déterminante pour elle sur le plan personnel. En effet, elle épousa bien des années plus tard le petit fils de cet Italien. À 17 ans, elle intègre les Beaux-Arts de Florence. Vivant de petits boulots, elle finit par se lasser de cette vie de vache maigre. Elle donne naissance à un petit garçon et retourne au Japon pour devenir journaliste pour la télévision. En 1995, Mari remporte un concours de jeunes talents organisée par une maison d'édition de manga. Elle commence par des one shot (Moretsu! Itaria Kazoku, Yuumeijin) avant de donner naissance en 2008 à l'oeuvre qui la fera connaître en France, Thermae Romae. La série a été publiée par l'éditeur Enterbrain (Sengo, Tomino la Maudite, Reine d'Egypte, Mythical Beast Investigator), en 6 tomes. En France, il est disponible aux éditions Casterman dans leur collection Sakka. En 2017, les éditions Pika publient Un Simple monde dans leur collection Pika Graphic. Pil (2013) et Pline (2107) sont édités par Casterman. En 2018, est prépublié le premier chapitre d'Olympia Kyklos dans les pages du Grand Jump de Shueisha. En France, la série a débuté cette année aux éditions Casterman. le titre est toujours en cours, au Japon, avec 5 tomes.

L'histoire a pour décors la Grèce du IVème siècle avant notre ère, où Démétrios est jeune peintre très peu reconnu, vit dans le petit village de Tritonia. À cette époque, ce n'est pas la peinture qui est mis sur un piédestal mais le sport Malheureusement, le sport et Démétrios ce n'est pas un concept qui fonctionne. Pourtant, un jour il va être obligé de s'y mettre pour que l'amour de sa vie, Apollonia, ne se voit pas forcée d'épouser le chef de la cité voisine. Tétanisé à cette idée de compétition, le jeune peintre se réfugie dans un vase qui est frappé par un éclair. Quand il en sort, le voilà qui se retrouve à une autre époque. En l'an 1964 de notre ère lors des Jeux Olympiques de Tokyo…

Mari YAMAZAKI je la connais de réputation puisque Thermae Romae lui a permis de se forger une bonne petite réputation dans le panthéon des mangakas que l'on apprécie dans le milieu du manga. Avec ce premier tome d'Olympia Kyklos, il est facile de constater que l'autrice a une passion pour l'Histoire de l'humanité. Elle y est fortement à l'aise, donnant ainsi une lecture fluide et non dénuée de pertinence dans sa vision. C'est classique dans la narration mais très efficace. Plus on suit les péripéties de Démétrios, plus on se demande si un certain Zeus ne serait pas derrière tout ça ? Après tout les éclairs et lui ne font qu'un, non ? Toutefois, les réponses ne viennent pas dans ce premier tome, mais le mystère demeure. Ce qui est logique en un sens. le voyage temporel est l'un des éléments principaux, et dans sa globalité, cela se tient même si certaines facilités apparaissent parfois. le héros reste attachant dans son malheur et dans ses difficultés. Les faits historiques mentionnés sont bien arrivés, même si beaucoup d'humour face au décalage entre certains événements. Exemple, courir nu pendant les Jeux Olympiques. de quoi donner de la sueur à notre héros… Il n'y a pas beaucoup plus à dire, puisque Olympia Kyklos a tout pour plaire. C'est une entrée facile dans l'univers de Mari YAMAZAKI. C'est une mise en bouche de qualité qui se laisse savourer avec simplicité. C'est bourré de charme, aussi bien sur l'écriture, les personnages et le dessin.

Le trait est propre et se veut réaliste. L'humour visuel ici et là casse cet aspect trop sérieux que dégage l'ensemble. La mangaka trouve l'équilibre juste pour ne pas laisser le côté décalé et le côté brut et carré se casser mutuellement. L'ambiance est très sympa, et les décors sont travaillés avec soin. L'édition en elle-même est de qualité (pages couleurs, etc). La traduction de Ryoko Sekiguchi (Grateful Dead, Alice on Border Road) et Wladimir Labaere (Fenrir, le Vieil homme et son chat) qui arrivent à retranscrire les différentes de langage entre les deux époques. Nous trouvons même six pages bonus écrites par la mangaka qui valent la peine d'être lues.

En conclusion, si vous ne connaissez pas Mari YAMAZAKI, ce premier tome d'Olympia Kyklos est une bonne porte d'entrée. La base du récit est posée de manière à ce que le lecteur puisse adhérer avec grande curiosité. le choc des époques et de leur culture est très bien imaginé et surtout exécuté. La mangaka ne manque pas d'idée, et il serait plus qu'intéressant de lire la suite. C'est plaisant, drôle et on se laisse facilement entraîner. Et, sachez que si vous ête déjà fan de cette mangaka, cette lecture ne peut que vous réjouir.
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Découverte avec Thermae Romae dont j'avais adoré le concept, Mari Yamazaki semble s'être spécialisée dans les récits humoristiques voire parodiques se déroulant entre l'Antiquité et nos jours. Seul son titre Pline semble détonner dans cette ligne directrice, puisque Olympia Kyklos sa nouvelle série toujours en cours au Japon avec 4 tomes est dans cette veine.

Pour ce nouveau titre, elle a décidé de nous transporter non pas à Rome ou à Pompéi mais dans la Grèce du IVe siècle avant notre ère. Nous y faisons la connaissance de Démétrios qui, malgré des aptitudes sportives certaines, n'aspire qu'à une chose : vivre de son métier de peintre sur céramique et peut-être de ravir le coeur de la belle Apollonia, la fille de son maître. le destin en décide cependant autrement le jour où il se retrouve chargé de sauver son village des appétits guerriers de la cité voisine ! Alors qu'il se lamente sur son sort, la foudre frappe la jarre où il s'était caché et lorsqu'il reprend ses esprits, Démétrios a été projeté à travers le temps et l'espace dans le Tokyo de 1964, au moment des Jeux olympiques !

Comme avec Thermae Romae le titre repose donc sur un savoureux décalage entre la Grèce antique et notre époque lors des voyages dans le temps et l'espace que notre héros entreprend sans s'en rendre compte à chaque fois qu'il prie les dieux. C'est drôle et cocasse, surtout quand on le voit courir nu sous le regard effaré de nos contemporains, mais là où Thermae Romae m'avait surprise et ravie, Olympia Kyklos reste toujours juste sympathique car il a perdu son effet de surprise.

Les chapitres s'enchaînent rapidement. L'autrice sait le genre d'histoire qu'elle a envie de raconter. Elle joue sur la naïveté et la jovialité de son héros pour créer une ambiance drôle et détendue propice à la petit blague. Cependant, je ne suis pas sûre d'arriver à suivre le concept sur trop de tomes, je trouve déjà qu'il peine à se décliner sur ce premier volume. Peut-être que si je n'avais pas lu Thermae Romae j'aurais un avis différent, mais là le plaisir de retrouver l'autrice et ce genre d'ambiance ne me suffit pas.

Thermae Romae apportait quelque chose en plus avec le cadre des thermes et son héros ingénieux, ici c'est dur à reproduire avec un héros un brin simpliste et la thématique du sport. Surtout que autant celle-ci est présente sur les premiers chapitres, autant j'ai l'impression que l'autrice cherche déjà à s'en affranchir pour proposer quelque chose de plus large dès la milieu de ce tome, et je ne suis pas sûre que ce soit judicieux. J'aurais préféré qu'elle exploite le filon.

Côté dessins, je suis archi fan du concept des couvertures qui joue à fond sur l'humour décalé de la série. L'intérieur est très chouette aussi avec un trait qui se veut assez réaliste avec des décors bien présents et un travail de reconstitution historique. Par contre, j'ai du mal avec les visages très carrés et corps un peu trop massifs des personnages ainsi que l'exagération plus que certaines de leurs expressions faciles qui fait trop théâtral pour moi. Je trouve aussi un brin ridicule de vouloir insister pour représenter le héros nu, car c'étaient la tenue de sport des Grecs, pour au final censurer d'elle-même ses parties génitales... C'est comme si elle n'était pas allée au bout de son concept - sans mauvais jeu de mot ^^!.

Ainsi, j'aurais voulu aimer Olympia Kyklos autant que j'avais aimé Thermae Romae, mais j'ai eu l'impression d'une pâle copie pas à la hauteur de son aînée. Je vais donner sa chance au tome 2 pour confirmer ou infirmer mais si c'est pareil, je m'arrêterai là car ce n'est pas ce que je cherche.
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Après avoir adoré Thermae Romae, époustouflée que j'étais de la connaissance du monde romain antique autant que par la qualité du dessin de Mari Yamazaki, je suis très embarrassée de dire que ce tome 1 d'Olympia Kyklos ne m'a pas du tout convaincue.
On retrouve le voyage dans le temps entre la période antique et la période contemporaine (les JO de Tokyo de 1964), j'ai toléré la licence (et surtout sa répétition) dans Thermae Romae mais là j'ai trouvé que ça sentait le réchauffé…
Je n'ai pas particulièrement apprécié le héros, que j'ai trouvé démesurément poltron. Je suppose que c'est sensé rendre le tout comique mais je n'y ai pas été sensible. Tout comme les épreuves sportives que Démétrios « imagine ».
De fait, j'ai trouvé que l'image donnée du sport dans la Grèce antique était incomplète et biaisée. La dimension civique de l'exploit sportif, la fierté du citoyen vainqueur et de la Cité, les valeurs morales recherchées et acquises dans le sport ne sont évoquées que pour la période contemporaine. La pratique du sport dans l'Antiquité n'était certes pas entachée de gros égo et de tricheurs mais le portrait ultra compétitif et même guerrier m'a semblé outrancier.
Par ailleurs, Démétrios semble être seul à avoir une pratique sportive alors, que, comme cela est dit, le sport est un entraînement au combat, à la guerre, donc tous les citoyens ayant l'âge adéquat y participent (peut-être le village est-il trop petit pour disposer d'un gymnase et d'une palestre dignes de ce nom mais cela ne dispense pas les hommes de leurs obligations militaires).
Ceci dit, j'ai trouvé intéressantes les mentions des bienfaits du sport et des Jeux Olympiques sur une population meurtrie par la guerre, à savoir les Japonais en 1964.
Je pense que je ne me laisserai pas tenter par le tome 2, dommage.

Et pour ceux qui se demanderaient ce qui est écrit en alphabet grec sur la couverture (c'est bien écrit en français mais avec les lettres grecques), au recto : « pourquoi il est à poil, lui ? » et « tu es trop fort », au verso : « qui sera le vainqueur ? »
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critiques presse (10)
BoDoi
28 juillet 2021
Mari Yamazaki utilise la recette qui avait fait la réussite de Thermae Romae, mais sans l’effet de surprise cette fois-ci : une ambiance burlesque et bon enfant, des gags cocasses – les Japonais qui découvrent un athlète courant dans le plus simple appareil, par exemple –, des petites leçons d’histoire, un trait méticuleux bien qu’un peu rigide… Une bonne série qui tombe à point nommé, à la veille des Jeux olympiques de Tokyo.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LeSoir
21 juin 2021
A la veille des J.O. de Tokyo, la mangaka Mari Yamazaki cherche à retrouver la beauté du geste et de l’émotion sportive, célébrée dans l’art antique comme une quête de vérité intérieure.
Lire la critique sur le site : LeSoir
ActuaBD
21 juin 2021
Olympia Kyklos s’avère tout bonnement une œuvre importante qui donne sens à ce qui n’était d’abord qu’un procédé comique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
FocusLeVif
27 avril 2021
À coups de voyage temporel, d'olympiades et de regard sur le geste créatif, la brillante Mari Yamazaki (Thermae Romae) fait du mieux avec du vieux.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
Bedeo
26 avril 2021

Une nouvelle farce, sportive et universelle, de Mari Yamazaki.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
30 mars 2021
Alors que les JO de 2021 s'annoncent, Casterman propose cet excellent premier tome qui, s'il reprend la même recette, réussit à captiver d'emblée avec son mélange d'Histoire, d'humour et d'aventures.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
26 mars 2021
Alors oui, cela manque de finition, mais cela reste (grace aussi à un très intéressant dossier final) une lecture plutôt instructive. Une série qui s’adresse aux amateurs d’Histoire, de Grèce, de sport et de mangas didactiques !
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
24 mars 2021
Mari Yamazaki développe petit à petit une oeuvre ayant son propre charme, que ce soit pour sa part historique, pour ce qu'elle retire du choc entre deux cultures séparées plus encore par le temps que par l'espace.
Lire la critique sur le site : MangaNews
BDZoom
18 mars 2021
Si vous avez apprécié l’humour et l’inventivité de « Thermæ Romane », n’hésitez pas à en prendre une nouvelle dose avec cette série qui est son digne successeur.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
05 mars 2021
Une comédie plus burlesque peut-être à la vue de ce premier épisode dans lequel Démétrios va rapporter aussi quelques habitudes facétieuses japonaises tout en devenant un champion sous le trait déjà bien expérimenté et connu de Yamazaki.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Montrer aux dieux et aux personnes disparues que nous profitons des plaisirs qu'offrent la vie, n'est-ce pas la plus belle offrande à leur faire ?
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- La force, l’énergie, appelez ça comme vous voulez, c’est quelque chose qui peut se partager… Et je ne connais pas de plus grande joie.
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Montrer aux dieux et aux personnes disparues que nous profitons des plaisirs qu'offre la vie, n'est-ce pas la plus belle offrande à leur faire?
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- Le sport est une offrande faite aux dieux, mon garçon, rien d'autre.
- Je sais bien, mais au fond, on a beau dire que ce n'est pas une guerre, à mes yeux, lutter jusqu'à en être couvert de sang, tout ça parce que la soif de victoire vous aveugle, et clamer que c'est la seule existence qui vaille, très peu pour moi.
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Le sport, mon garçon, est l’une des plus merveilleuses manières qu’a l’homme de s’exprimer. Tout comme la peinture, la sculpture et la musique, le sport parle à l’âme.
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Vidéo de Mari Yamazaki
Après le succès colossal de THERMÆ ROMÆ, voici la nouvelle série de Mari Yamazaki : OLYMPIA KYKLOS !
Entre Grèce antique, berceau des Olympiades, et les JO de Tokyo en 1964... une comédie sportive à travers le temps et l'espace.
https://bit.ly/OlympiaKyklosT1
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