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Que j'aime le style vestimentaire des personnages d'Ai Yazawa! J'ai pas vu passé les pages de cette intégrale de 900 pages. L'humour des personnages, la quête de liberté et la mode. Un parfait cocktail!

Seul bémol, c'est la vitesse avec laquelle les personnages développent des sentiments après s'être rencontrés. Mais ce n'est que mon avis personnel.

Un josei parfait en somme.
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Je suis une très grande fan de Nana (et quand je dis très grande, c'est à un tel point que je me souviens plus jeune avoir pleuré toutes les larmes de mon corps et entendre mes parents me dire d'arrêter de me mettre dans des états pareils pour des personnages qui n'existent pas haha). Mais, soyons honnête, Paradise Kiss n'a pas eu un tel impact, à mon plus grand regret.

Nous suivons Yukari, une jeune fille qui poussée par sa mère, étudie beaucoup et n'a aucune passion. Malgré des notes en baisse, tout son être est tourné vers la réussite des examens qui lui garantiront une entrée dans une université japonaise. Seulement, tout va changer lorsqu'elle va faire la rencontre d'un groupe d'étudiants à la recherche d'un mannequin pour un concours que leur école organise. Insatisfaite et peu sûre de ses choix passés, elle décide de tout quitter pour poursuivre ce nouvel objectif dont elle est cette fois-ci à l'initiative. de lycéenne studieuse, elle va être propulsée dans un milieu inconnu, celui de la mode et du stylisme dans lequel elle va apprendre à s'investir mais aussi s'épanouir.



Au delà de l'univers du stylisme, l'autrice explore de nombreux sujets et nous donne à voir des personnages complexes et travaillés. Si vous êtes familier d'Ai Yazawa, vous connaissez probablement son appétence pour les récits mêlant romance et tranche de vie avec des personnages haut en couleur et à la psychologie fouillée. J'aime voir la manière dont elle dépeint les relations humaines, que ce soit dans les bons moments ou bien les périodes les plus compliquées. Cependant, dans cette série Ai Yazawa est allée parfois trop loin peut-être. Alors que pour moi Nana sonnait tellement juste, ici je n'ai pu adhérer aux multiples relations toxiques et abus. le sujet m'a semblé ici totalement banalisé et ça m'a complètement sortie de ma lecture (voire même énervée puis effrayée pour ensuite à nouveau m'énerver).


Il y a malgré tout des points positifs. Les dessins et le design des personnages sont très bien travaillés. Nous découvrons l'univers de la mode et du stylisme et laissez-moi vous dire que le manga lui fait honneur. Les tenues des personnages sont travaillées et nombreuses ! Chaque habit reflétant la personnalité de son porteur.


Concernant les personnages, tous ne sont pas attachants mais j'aime aussi cette manière qu'a l'autrice de nous montrer des personnages gris, qui apprennent et évoluent encore. Ils m'ont tous à un moment donné touchée ou émue puis la page d'après profondément énervée et frustrée (certains appartiennent juste de manière prépondérante à la seconde catégorie…).

J'ai aimé suivre l'évolution de Yukari, la voir affronter la vie, faire ses propres choix, évoluer, grandir. Sa relation avec Georges m'a profondément frustrée car je l'ai trouvé malsaine mais tellement banalisée. Les personnages secondaires sont interessants et approfondis. J'ai particulièrement aimé suivre Miwako. 

Je reste encore mitigée sur la fin. Je pense qu'au vu du développement de l'histoire, on ne pouvait espérer mieux. J'ai malgré tout été déçue par ma lecture et la manière dont Ai Yazawa a décidé d'aborder cette histoire.
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J'ai bien aimé ce manga même s'il était également bizarre et étrange. L'intrigue en elle-même était vraiment bien et j'ai tout de suite adhéré mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de moments où ça partait dans tous les sens. L'univers de la mode était bien construit et les dessins superbement réalisés. Les personnages étaient très originaux (étranges), surtout Georges que je n'ai jamais réussi à apprécier. Les différentes romances étaient également toxiques, ça m'horripilait. J'ai bien aimé la fin, pour moi c'est comme ça que ça devait se terminer, même si d'un autre côté je trouve qu'elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est une histoire que j'ai adoré lire, que j'ai trouvé addictive, c'était rapide, rythmé, il se passait toujours quelque chose mais c'était aussi très étrange et les relations entre les personnages me laissaient souvent perplexes.
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Paradise Kiss est un manga tranche de vie, ‘shojo' dans lequel nous allons suivre un groupe d'adolescent préparant un concours dans leur école de mode. Tout va basculer le jour où ils vont recruter Yukari, une élève modèle travaillant dur pour avoir son diplôme.
La talentueuse Ai Yazawa nous séduit à nouveaux avec ce magnifique manga, ses dessins old school ne vieillissent pas et sa passion pour la mode se fait ressentir dans son style graphique.
Triangle amoureux, histoires d'amour et d'amitiés sont au rendez vous ! Un bijoux !
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J'attends depuis tellement longtemps la suite de Nana (comme beaucoup je pense) que quand j'ai vu Ai Yazawa sur un manga, j'ai craqué !
Il me semble que cette série est sortie avant Nana, mais je n'avais encore jamais eu la chance de la lire ! Cette intégrale est donc tombée à pic !

J'avais oublié comment Ai Yazawa pouvait jouer avec nos émotions ! Ce manga a été une véritable claque.
Je trouve que la mangaka est très douée pour analyser les relations humaines et leurs complexités. Et pour le coup, je suis heureuse d'avoir lu ce manga aujourd'hui, à 25 ans, car je pense pas que j'aurais noté cela. Après ce n'est peut-être que je cherche trop loin...

En tout cas j'ai adoré suivre l'évolution de Yukari, de lycéenne peu sûre d'elle et naïve à une jeune femme qui sait ce qu'elle veut ! Cette évolution va se faire aux côtés de ce groupe d'amis réunis autour d'un projet : le Paradise Kiss, une marque de vêtements. Ils sont tous haut en couleurs, contrairement à Yukari qui suit les désirs de ses parents à la lettre.
Et parmi eux se trouve Georges ! Un talentueux styliste au caractère particulier ! C'est surtout à ses côtés que Yukari va se révéler...même si leur relation ne va pas être des plus calmes !

C'est sur cette relation que j'ai retrouvé la patte de la mangaka. Et j'ai trouvé ce manga criant de vérité avec une belle leçon de vie !
Je ne peux donc que vous la conseiller...et continuer à espérer pouvoir un jour lire la fin de Nana T_T
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Yukari est une élève sérieuse, qui se consacre entièrement à ses études, sans pour autant que celles-ci l'intéressent. Elle a tout de la lycéenne normale: quelques amis, des parents qui lui mettent la pression et un crush à qui elle n'a jamais parlé, qui ne semble même pas savoir qu'elle existe.
Un jour, elle se fait alpaguer par un groupe d'étudiants à l'école d'arts Yaz'Arts qui veulent faire d'elle leur modèle, afin qu'elle porte leur création au défilé de fin d'année. Si elle commence par refuser vivement, effarouchée par leur approche, leur manière de parler et leur look (un punk avec ds épingles à nourrice dans le visage, Arashi, une fille qui ressemble à une poupée sentant la fraise, Miwako, une femme fantasque qui est en fait un homme travesti, Isabella, et enfin un prince dandy, Georges), elle finit par réfléchir à leur proposition, et accepte, étrangement attirée par Georges, le leader du groupe, créateur et styliste de leur marque, Parakiss.

Ai Yazawa nous propose donc de suivre l'évolution de Yukari, vite renommée Caroline, ou Carrie, dans le milieu de la mode. Ce thème est cher à l'autrice, et ça se sent: les choix graphiques sont magnifiques, les tenues et les styles très travaillés. C'est un régal à lire, à regarder. On retrouve les visages et les corps typiques de cette mangaka, et un certain nombre de ses thèmes de prédilections. le fait d'avoir ce manga dans un format intégrale est très agréable, car cela permet de le lire d'un bloc, très rapidement, et d'apprécier sans rien oublier, de se délecter de ce dessin splendide et de l'évolution des personnages.
Les histoires d'amour, qui s'entremêlent, sont toujours aussi touchantes, avec des personnages toujours très nébuleux et torturés, assez insaisissables qui donnent aux shojos d'Ai Yazawa tout leur charme.

Cependant, il y a un certain nombre d'aspects qui m'ont pas mal choquée par leur traitement, vu 'aujourd'hui, et vu de France (évidemment, il fait garder à l'esprit que cette publication a 20 ans, puisque publiée de 2000 à 2003, et que le Japon n'est pas la France).
Le premier point qui m'a vraiment dérangée, c'est le traitement d'Isabella. On aurait pu avoir un personnage de femme trans extraordinaire et ... non. Tout le monde sait qu'Isabella est assignée garçon, et y fait référence constamment, la reléguant au stade d'homme travesti. Ca pourrait être ça, sauf que c'est Isabella elle-même qui dit être une femme, et refuse de donner son dead-name. dans le passage où est évoquée son enfance, et son amitié avec Georges, il est dit explicitement qu'elle se considère comme femme. J'ai donc trouvé très dommage la manière dont son personnage était traité, et si le fait d'intégrer un personnage trans est intéressant, ça ne justifie pas e traitement.
Le traitement de la sexualité de Georges m'a aussi un peu surprise. Il est bisexuel et cela semble faire de lui ... un prédateur aux yeux des hommes (et particulièrement selon Arashi), alors même qu'on ne le verra jamais avec des hommes. Jamais cette homophobie latente n'est discutée.
Quant à Arashi, parlons-en ! J'ai trouvé affreuse sa relation avec Miwako, présentée comme le petit truc tout choupinou, tout fragile dont il faudrait prendre soin. Amoureuse de deux garçons, elle finit par renoncer à l'un d'eux pour le second, Arashi, pour des raisons dures à avaler. Leur sexualité est basée sur al pression (lorsque Yukari les surprend dans l'atelier, Miwako dit qu'elle fait ça car Arashi préfère comme ça, manifestement gênée) sur des viols conjugaux (parfois montrés, puisqu'on voit Miwako dire "Non" clairement, et Arashi tout de même passer à l'acte), assumés d'ailleurs (Arashi admet lui-même qu'il force Miwako, et Miwako le dit aussi), et dont les autres personnages sont au courant sans que personne n'alerte sur la toxicité de la relation par exemple. Cela m'a désagréablement rappelé la relation entre Nana/Hachiko et Takumi, avec un viol conjugal pour garder "sa" femme dont tout le monde se fout éperdument.
De la même manière, la relation entre Yukari et Georges est parfois à al frontière de l'agression sexuelle voire du viol (comme dans beaucoup de shojos, on n'est pas tout à fait sûrs du consentement de la partie féminine). de plus il y a tout un questionnement (très patriarcal finalement) autour de la pureté de la femme, de son désir d'indépendance et de sa soumission à l'homme qui font froncer du nez.
Tous ces points m'ont pas mal dérangée, même s'ils sont à remettre dans leur contexte. Je préfère les aborder dans am critique car ils peuvent être pour certain.e.s des points très sensibles et douloureux et je comprends que l'on n'ait pas envie d'être confrontés à ça en lisant un manga pour se détendre.

Mis à part ces points noirs tout de même assez importants, j'ai apprécié ma lecture. J'ai retrouvé des aspects qui m'avaient plu dans Nana, comme par exemple ce point de vue rétrospectif assez mélancolique sur les choses, et des histoires d'amour imbriquées, avec des personnages très sensibles.
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Ai Yazawa est une mangaka d'origine japonaise née en 1967 dans la préfecture de Hyogo. Son nom de plume s'inspire de celui du chanteur Eikichi Yazawa, dont elle est une grande fan. Son envie d'écrire et dessiner du manga arrive très tôt, puisqu'à seulement 13 ans elle s'inscrit à un concours organisé par une grande maison d'édition dont elle remporte le prix décerné aux jeunes mangakas. Pour son cursus scolaire, Yazawa se lance dans des études de stylisme, avant de basculer à 17 ans dans celui de la création de mangaka. Sa carrière débute en 1985, dans les pages du magazine de prépublication Ribon avec Ano Natsu, inédit en français. Elle finira finalement par abandonner ses études de styliste, son travail dans le manga lui prenant beaucoup de temps. En 1990 paraît Marine Blue, le one-shot Une Tempête aux couleurs des cerisiers (1992) et Fever, la rencontre ultime. Mais ses publications les plus connues sont sans aucun doute Je ne suis pas un ange (1992), Gokinjo, une vie de quartier (1995), Last Quarter en trois tomes (1998), Paradise Kiss et NANA, deux séries lancées en 2000. En France, c'est véritablement NANA qui fit exploser la renommée de l'auteure auprès des filles comme des garçons. Avec son univers rock et mature, Ai Yazawa a sut combiner son amour de la musique, du dessin et de la mode. L'intérêt porté par les lecteurs de l'artiste porte ses fruits puisque plusieurs de ses séries se sont vues adapter en série d'animation : Gokinjo, NANA et Paradise Kiss. de plus, NANA eut le droit à deux films live en 2005 et 2006. À noter que NANA remporta en 2003, le prix Shogakugan dans la catégorie shojo, à égalité avec Kaze Hikaru de Taeko Watanabe.

En 2010, la mangaka annonce qu'elle doit faire une pause dans sa carrière pour des soucis de santé qui l'empêche de continuer l'écriture de NANA. Fin 2016, elle exprime son envie de terminer NANA un jour en disant “NANA est le travail de ma vie. Mon défi était de sortir toutes mes idées, tout ce que j'avais en tête. Je suis désolé que les fans attendent depuis si longtemps, mais c'est sûr, un jour je reviendrai et donnerai le meilleur de moi-même.” En octobre 2017, Ai Yazawa donna de ses nouvelles en illustrant la magnifique pochette d'une chanteuse japonaise, JUJU.

Mais avant de continuer à nous morfondre sur la suite éventuelle de NANA, parlons de Paradise Kiss oeuvre terminée et dont Kana eu la chouette idée de rééditer en une intégrale de 880 pages, en 2009. le synopsis nous parle de la très sérieuse Yukari qui n'a qu'une obsession en tête : réussir son entrée à l'université. Si elle a la tête plongée dans ses études, elle n'en oublie pas l'amour puisqu'elle est amoureuse d'un de ses camarades de classe : Hiroyuki, sans qu'il ne le sache. Mais après une rencontre dans la rue, voilà que notre étudiante s'évanouit. À son réveil elle fait la connaissance du garçon Arashi, le travesti Isabella et Miwako. Eux, se sont des étudiants à l'école de mode. À sa grande surprise, ils lui demandent de devenir mannequin pour eux et faire la promotion de leur marque « Paradise Kiss », lors d'un défilé de mode pour valider leur année. Au départ hésitante, Yukari, attirée par cet univers, ira jusqu'à sacrifier ce qu'elle a de plus précieux et à s'opposer à sa mère pour vivre cette aventure. Et ce n'est pas le beau Georges, styliste du groupe, qui va lui faire entendre raison…

Si NANA tourne essentiellement autour de la musique et des coulisses auteurs de l'ascension d'un groupe de rock, Paradise Kiss, lui, parle de la mode où la jeune Yukari semble devenir la Alice de ce pays des merveilles de stylisme. Pour ceux qui connaissent l'auteure, il ne sera pas étonnant de découvrir qu'elle aborde aussi de multiples autres thèmes, comme l'adolescence, la sexualité, l'amitié, la peur de l'inconnu concernant le futur, et bien entendu l'amour. Les lecteurs de Gokinjo ne seront pas dépaysés puisque de nombreux personnages de la série précédente se retrouve mêlés à la nouvelle. Néanmoins, Paradisse Kiss peut être lu indépendamment de la première sans qu'elle ne pose de problèmes de compréhension. Ici, Ai Yazawa s'est simplement amusée à offrir une extension de son titre précédent, creusant ainsi un peu plus les personnalités de chacun.

Niveau complexité, les protagonistes donnant le plus de fil à retorde est celui de Georges. Extravagant de nature, le styliste aime se faire remarquer, et il est extrêmement compliqué de savoir ce qu'il pense réellement. Au contact de ces 4 personnages, Yukari va découvrir ce qu'est de vivre passionnément. En choisissant de faire des concessions avec sa nouvelle vie, Yukari va très vite entrer en conflit avec sa mère. En effet, jusqu'à présent la jeune fille ne cherchait que l'affection de sa mère, se laissant guider par les attentes de celle-ci sans écouter ces désirs ou ses rêves.

Entre amour et désillusions, on peut très vite y voir des parallèles avec les personnages de NANA. D'ailleurs, Georges ressemble énormément à Ren, même si celui-ci est plus fragile psychologiquement que le styliste. Georges lui, est le personnage que l'on aime détester, aimer, puis qu'on a envie de secouer par les épaules pour qu'il laisse enfin s'exprimer ses sentiments. Yukari doutera énormément de lui et de ses véritables attentes. Elle arrivera même à ne se voir que comme une simple mannequin que l'on habille à tout bout de champ mais que l'on ne prend pas le temps de regarder pour ce qu'elle est au fond. L'évolution de la relation entre les deux est belle, touchante et réaliste. Il n'y a ni précipitation ni facilitée scénaristique.

Et que dire du dessin ? Rien. Enfin si. C'est du Ai Yazawa maîtrisé, fin, fluide et même humoristique par moments. Ceux connaissant NANA seront notamment troublés par la ressemblance frappante entre les héros de Paradise Kiss et ceux de NANA. Étant dans un manga traitant de la mode, les tenues sont travaillées et soignées. Nul doute que l'auteure s'est inspirée de son travail à l'école de stylisme pour créer ses costumes parfois atypiques mais tellement jolis à regarder. Comme toujours les émotions que véhicule son trait de par les regards et les expressions des visages font mouche. le style de Ai Yazawa est d'ailleurs facilement reconnaissable tant elle fait partie de ces dessinateurs qui marquent. le manga a beau avoir été publié il y a dix-sept ans, la lecture et le dessin sont frais, touchants et emprunt d'une certaine élégance.

L'édition de Kana est exemplaire en tout point. le choix de couverture est simple mais en accord avec la sobriété et le coloris émotionnel du récit. Malgré ses 880 pages, le bouquin se manie bien en main et rend vraiment très beau sur l'étagère. La traduction de Misato Raillard et Thibaud Desbief est moderne et bien faite.

En conclusion, Paradise Kiss est un manga intemporel qui comblera les fans de Ai Yazawa et qui réussira à faire succomber les nouveaux. L'humour, l'amour et la mode forment un trio gagnant nourri par un récit dynamique et sensible. Les personnages trouvent très vite écho en nous et nous transportent dans leur quotidien avec une certaine magie imperceptible. Un petit coup de coeur pour cette oeuvre que j'ai eu le plaisir de découvrir et qui montre tout le talent et la maturité du génie d'Ai Yazawa.
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Un pur moment de bonheur, je remercie Ai Yazawa de nous faire partager son monde, ses histoires, ses dessins (si beaux ) en bref son talent !
Le plus dur dans cette histoire c'est que l'auteur n'a de cesse de malmener nos personnages, cependant les rebondissements n'en sont que plus surprenants et nous savons tous qu'il n'y a rien de pire qu'un roman prévisible. Hormis ce petit défaut qui n'en est pas un, Paradise kiss n'est que plaisir et rêve.
En l'espace d'un instant on s'échappe dans l'univers exigeant de la mode, mais aussi dans une société japonaise loufoque et parfois rude où un groupe d'adolescent essaie tant bien que mal de se réaliser et surtout, avant tout, de réaliser leur rêves. Tout y est, humour, amour,introspection, doute.
Ai Yazawa dépeint parfaitement la difficulté du passage de l'adolescence à l'âge adulte, l'instant où il faut choisir qui on va devenir.
J'ai beau lire et relire cette intégrale en attendant chaque fois entre les lectures le laps de temps imparti pour que l'histoire s'estompe un peu de ma mémoire, je ne me lasse pas de ce livre.
J'éprouve une tendresse toute spéciale pour Miwako et une net préférence pour Hiro, mais tout les personnages sont hauts en couleurs ( et c'est peu de l'écrire) et très attachants. Je recommande bien sur chaudement cette série à n'importe quelle jeune fille en fleur ( je ne parles pas ici d'âge mais d'état d'esprit ) qui a envie de rêver un peu.
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Yukari étouffe dans sa vie. Poussée par une mère exigeante à faire des études trop difficiles pour elle, son seul espace de liberté est son amour secret pour Hiro, un garçon de sa classe.

Quand elle est (kidnappée) invitée par des élèves de Yaz'art pour être leur mannequin lors du défilé de fin d'année, c'est tout un monde d'excentricité, de rire, d'amitié et de liberté qui s'ouvre devant elle.

Carrie est une chouette fille. Même amoureuse, elle ne veut pas pour autant se laisser marcher sur les pieds. Elle peut paraître agaçante mais elle se relève toujours malgré tous les obstacles qu'elle rencontre.

Et tous les membres de Paradise Kiss sont tellement géniaux !
Miwako, si mignonne et si attentionnée mais qui cache des choix difficiles qu'elle a dû prendre plus jeune.
Arashi et ses fringues géniales qui, malgré son côté brusque, est celui qui a le plus les pieds sur terre.
Isabella, qui tient un peu le place de maman pour tout le monde.

Et puis il y a George. George qu'on aime, George qu'on déteste, George qui nous fait rire, puis couiner, puis pleurer. George qu'on a envie d'embrasser et puis de gifler. George qui tient Paradise Kiss à bout de bras.
Il prend ses décisions mais refuse de faire des choix pour les autres.
Si je comprends ce qu'il veut, il est très compliqué à suivre et en refusant d'exprimer ses sentiments, il oblige les autres à se mettre en difficulté.
C'est un personnage magnifique, parmi les plus complexes qui existent, qui sous des dehors de simplicité est un fin manipulateur, parfois sans même s'en rendre compte.

Le dessin est magnifique, les tenues sont travaillées et les visages sont très réussis.

C'est un manga très abouti, avec une thématique autour de la mode qui peut paraître futile mais qui permet d'exprimer des problématiques sérieuses sur la fin de l'adolescence et le passage à l'âge adulte et la question du choix.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Avant tout, ce manga le l'ai commencée juste à cause de son auteur, oui je le rappelle pour ceux qui ne le saurais pas, Ai Yazawa est l'auteur de "Nana" (le premier manga que j'ai vraiment aimée). Mais j'ai vraiment vraiment bien fait de craqué pour ce manga...

Tout d'abord, le personnage de Yukari je l'ai vraiment adorée, elle est assez énervante au début mais vraiment quand l'histoire démarre je l'ai trouvée très attachante et vraiment rigolote avec ses expressions parfois...

Ensuite le personnage de Georges, il est vraiment déroutant, mais vraiment dévoué à Yukari et à son art, il montre a Yukari qui elle est vraiment et lui donne de plus en plus confiance en elle...Sans oublié son groupe d'amis tous aussi excentrique les uns que les autres, en particulier Miwako qui est vraiment trop mignonne et toute pétillante.

L'histoire en elle même est très dynamique et vraiment addictive, en plus des dessins de Ai Yazawa que je trouve vraiment unique et très beaux, je me suis laissée emporter par l'histoire de la première à la dernière page...Ce manga est un réel coup de coeur, à tout les niveaux, et un des manga qui m'a le plus marquée jusqu'à présent.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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