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Il est fort, il est efficace, et il est original le livre de la chanteuse compositrice Clara Ysé ! Avec des moments très intenses et une fin incroyable de maîtrise et de puissance !
Et... c'est une histoire dont on s'aperçoit, une fois la lecture du livre terminée, qu'elle a des accents de la vie de l'auteure...

Une écriture poétique, des souvenirs très présents d'une adolescence pas si lointaine, un récit teinté d'une impétuosité et d'une maturité de vie, mais aussi de deuil, de violence et de mort, ainsi que de féérie, d'extraordinaire.
L'histoire est racontée par Nine, et c'est la sienne et celle de son frère : après l'incendie qui a détruit leur maison, les deux enfants et leur pie apprivoisée sont allés vivre avec "le Lord", leur oncle, le frère de leur mère "l'Amazone", un homme violent, alcoolique et trouble ; au début du livre, ils ont quatorze (Nine) et seize ans (Gaspard), ils parlent pie et cela fait plusieurs années qu'ils n'ont pas vu leur mère, l'Amazone retapant une autre maison pour les accueillir. Régulièrement, des lettres d'elle arrivent, que les adolescents lisent le soir à la lumière d'un briquet ; ils attendent, de moins en moins patiemment de la rejoindre. Quelques incidents vont précipiter leur départ, avec Quentin, le fils du Lord...

La musique et le chant que l'héroïne partage avec son frère et ses amis, sont une trame du livre ; l'amour d'un frère, l'amitié, et l'espoir, une autre trame, vont aider Nine à franchir un cap qui l'emmènera vers l'âge adulte. Mais elle perd le langage oiseau, que son frère conserve ; c'est une question d'enfance que l'on quiite, ou pas...

Le récit est émaillé de scènes très visuelles et sonores, presque cinématographiques : une sorte de corrida dans un parking, des coups portés sur un mur la nuit, une distribution de café sur le trottoir d'un bar...
Un très beau livre, une sorte de conte - parfois dérangeant, qui laisse une impression d'étrangeté mais aussi d'accomplissement de l'héroïne.
À ne pas manquer !

Premières phrases du Prologue : " Avant mes six ans, c'est le soleil. Quelque chose de pur, de frais, de vivant. Gaspard, l'Amazone, Nouchka et moi. Unis. jusqu'à l'incendie. Gaspard, mon frère, mon aîné de deux ans. Il portait des lunettes rondes et vivait dans un univers parallèle, dont l'Amazone, Nouchka et moi avions la clé."
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Nine et Gaspard vivent dans une charmante maison en pleine nature avec leur mère, l'Amazone, et Nouchka, leur pie qui veille sur eux. Un soir de réveillon alors que la fête bat son plein, un incendie se déclare à l'étage supérieur et ravage le lieu. Un drame qui oblige les deux enfants à s'installer chez leur oncle, l'angoissant Lord, pendant que leur mère s'occupe des travaux. Pour pallier l'absence, ils reçoivent chaque mois une lettre de l'Amazone déroulant l'avancée des rénovations de la maison dans laquelle tout le monde se retrouvera bientôt. Mais quand ?

Mise à feu est un texte hors-norme dont l'originalité indiscutable l'empêche d'accéder à un genre prédéfini. C'est un mélange de tout, des drames de la vie et des joies de l'enfance, de l'inconscient qui émane et des plaies que l'on ne s'avoue pas. Nine et Gaspard, les deux personnages principaux, paraissent terriblement vivants dans cette atmosphère à l'allure onirique, ils touchent le lecteur et les autres personnages par leurs fêlures, leurs croyances et la beauté de leur âme. Les autres se transforment à leur contact, ils s'apaisent et se fascinent pour ces deux êtres. Nouchka, cette petite pie qui traverse le récit avec nous, donne des accents de légende médiévale à l'intrigue. L'oiseau accompagne les enfants dans la quête de leur mère comme le rossignol souhaite réunir les amants séparés.

L'insouciance de l'enfance portée par l'espérance d'une figure maternelle que l'on retrouve enfin est partout, dans toute son intensité. Avec les personnages, nous nous asseyons à la nuit tombée, au coin du lit, le souffle court, pour ouvrir les lettres de l'Amazone. Nous avançons littéralement avec eux, espérons pour eux, et sommes heureux ou tristes aussi. L'écriture de Clara Ysé est incroyablement poétique et cherche la musicalité entre chaque mot, chaque action. le chant des enfants, de l'oiseau, du silence.

Tout est mélodie à travers les lignes et rappelle ô combien l'écriture et la musique peuvent si simplement s'accoupler sans apparats pour laisser place à une symphonie grandiose. Bien au-delà, Mise à feu est une réelle ode à l'amitié et aux relations qui créent une seconde famille, celle que l'on peut choisir. Clara Ysé signe ici un premier roman incontournable de cette rentrée littéraire 2021.
Lien : https://troublebibliomane.fr..
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Lorsque Babelio m'a proposé la lecture de ce roman, je me suis renseignée sur l'autrice, une musicienne que je ne connaissais pas.Je suis tombée amoureuse de son titre"Le monde s'est dédoublé". Il y a quelque chose dans sa voix et dans cette chanson qui me chavire le coeur. Sur le compte Instagram de son éditeur, Grasset, Clara Ysé présente son roman en musique et c'est magnifique, je vous invite à aller l'écouter !

J'aurais aimer retrouver la même émotion à la lecture de son roman, mais malheureusement je suis restée un peu sur le quai. Non que je n'ai pas aimé, mais en dépit d'une écriture poétique et rythmée, il m'a manqué quelque chose pour vibrer autant à la lecture de ses mots qu'à l"écoute de sa voix.

Dès l'incipit, on comprend que la belle enfance de Nine , la narratrice du roman, s'est écroulée. le soir du réveillon lors du passage à l'an 2000, la maison brûle et leur maman, L'Amazone la confie avec Gaspard son aîné, à son propre frère, le Lord, personnage très inquiétant, violent, malsain. Les deux enfants et leur pier apprivoisée Nouchka dont ils comprennent le langage, qui veille sur eux, se retrouvent à réinventer leur monde pour compenser l'absence de cette mère tant aimée. Régulièrement des lettres arriveront où elle raconte qu'elle fait des travaux dans leur maison d'enfance pour pouvoir les y accueillir. Huit longues années s'écoulent ainsi...

L'enfance et me merveilleux lié à la pie, le lien très fort entre les deux enfants, ce monde intérieur qui les protège de la réalité, j'ai beaucoup aimé. Je crois que j'ai décroché à l'adolescence. J'ai du mal avec cette période de la vie. Quel que soit le roman...
Quoi qu'il en soit c'est un beau roman servi par une imagination fertile et une plume assurément à suivre !
Merci Babelio et les éditions Grasset pour cette lecture privilégiée.
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En quelques mots :
Mise à feu, un roman qui porte parfaitement son nom : un compte-à-rebours qui marque le départ imminent d'une action. Parfois le compte-à-rebours peut être plus long que l'on aurait imaginé : des enfants qui vivent dans un rêve, pour accéder à la réalité et enfin grandir pour vivre leur propre vie. A découvrir pour une fin emplie d'émotions.

En beaucoup plus de mots :
Il y a certains livres que nous lisons qui nous emmènent en dehors de notre zone de confort. On lit mais nous ne comprenons pas où l'auteur désire nous emmener, hors des sentiers balisés, on marche sur des cailloux, à travers des ronces, on se griffent, on se tord la cheville, mais on ne peut pas dire que l'expérience soit désagréable car le cadre est agréable. Puis à la fin de cette traversée non prévue, il y a la lumière, la compréhension de pourquoi nous avons fait ce chemin parfois en équilibre, parfois à la rupture, et on regarde devant soi, ce que le monde nous propose et on pleure. Voilà en quelques mots ce que m'a fait ressentir Clara Ysé en lisant son premier roman.

Quand j'ai commencé à lire Mise à feu, et surtout après avoir lu le synopsis, j'ai repensé à En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut, qui est un roman extraordinaire, où on découvre une mère à travers les yeux de son fils. Heureusement, Clara Ysé, ne nous propose pas la même histoire, mais il y a tout de même un fil conducteur commun : le passage de l'enfance à l'âge adulte vu par un enfant qui aime sa mère.

Mais voilà, pendant toute la durée de ma lecture, je me suis posée la question : rêve ou réalité?

Une mère qui abandonne ses enfants pour restaurer une maison pour leur futur confort, et qui ne communique que par courrier ? Rêve ou réalité ? L'histoire se passe après 2000, les téléphones portables, ça existe !!!

Un oncle, le Lord (qui résonne dans ma tête comme l'Ogre dont la prononciation n'est pas très éloignée), qui les héberge en attendant leurs retrouvailles avec leur mère, personnage plus sombre que jamais, coléreux, limite incestueux, formidable marâtre masculinisé ? Rêve ou réalité ?

Des enfants qui parlent la langue des oiseaux et discutent avec leur pie qu'ils ont apprivoisé, nounou à plein temps, qui les ramène dans le droit chemin, lorsque leur jeunesse leur fait dévié des règles sociétales et qui fait le voyage pour donner des nouvelles à leur mère absente ? Rêve ou réalité ?

Cette chambre au dernier étage qu'ils partagent, tout en haut de l'immense appartement dans lequel, frère et soeur se sécurisent, se réfugient pendant que le Lord organise ses repas avec ses amis ? Rêve ou réalité ?

Tout se mélange, se croise, nous embarque dans un songe avec ses peurs, ses monstres, mais aussi ses espoirs, ses personnes qui sont sur le bord du chemin et que l'on embarque avec soi et dont l'amitié sera inconditionnelle, ses lumières. Tout ceci imbriqué dans la vrai vie.

Ce roman ne prendra tout son sens qu'à la toute fin du roman, le rêve de l'enfant laisse place à la réalité de l'adulte, et enfin, nous aussi nous voyons. Nous voyons l'horrible vérité, nous redécouvrons ces jeunes adultes et ce qu'ils ont traversé et nous les voyons d'une nouvelle manière, nous devenons sensibles, émotifs, mais nous voyons l'espoir aussi de ce qui, maintenant, va pouvoir leur arriver.

Clara Ysé, redonne la vue à ses lecteurs, après les avoir emmenés sur des chemins sombres, je n'ai aucun regret d'être aller jusqu'au bout de ce roman, pour finalement apprécier ce texte plus que ce que ne laisser présager sa lecture en cours. Il méritait même une relecture pour avoir une autre vision, ce qui est pour moi une rareté.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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✔️Mon ressenti : Ce roman de la rentrée littéraire est le premier de l'auteure.
Elle nous emmène à la découverte de Nine et de son frère Gaspard. Ils vivent avec leur maman et une pie apprivoisée Nouchka. Lors du réveillon de l'an 2000, le feu ravage la maison. L'Amazone (leur maman) s'évapore. Ils sont recueillit par leur oncle en attendant que leur maman prépare la maison qui les accueillera. Ils vivent dans cet espoir et tentent de grandir malgré le comportement parfois inquiétant de leur oncle.

Cette histoire portée par la voix de Nine nous éloigne de la réalité et nous emmène aux frontières du rêve. Moi qui ai besoin que les récits soient terre à terre, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, mais j'y suis parvenue. J'ai eu une belle surprise avec la fin du roman même si elle n'est pas forcément très originale. C'est d'ailleurs cette dernière qui sauve ma lecture. L'auteure a une belle plume et est agréable à lire mais je pense que les lecteurs qui ont besoin d'avoir une vision réaliste des histoires, ressortiront mitigés voire en étant passé à coté de cette lecture.

🎯Mots Clefs : Incendie / Séparation / Fratrie / Identité / Enfance

🏆Ma note : 15/20
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Tout n'est-il qu'éphémère, passager ? le passé n'est-il pas perpétuellement présent, de manière plus ou moins subtile selon la magnitude des émotions ressenties et la sensibilité de chacun ?

Sous le coup d'un traumatisme, le monde de l'enfance se dédouble et apparaît progressivement sous ses deux composantes : le réel et l'imaginaire, ce qui révèle alors sa hauteur et sa profondeur. L'enfant devenu adulte, instruit par cette connaissance, peut poser son regard sur ce monde et empoigner bien en face la vie et la mort.

Deux enfants, brutalement séparés de leur mère à l'issue d'une soirée commencée par une fête (celle du passage à l'an 2000) mais dramatiquement terminée par un incendie, sont marqués à vie par cet événement. Nine, la cadette, a six ans lorsque cette cassure interrompt son enfance dont on ne saura rien si ce n'est qu'elle fut "ensoleillée". C'est Nine qui nous raconte l'histoire de sa vie à partir de cette nuit d'horreur. Nous suivons sa métamorphose jusqu'à ce qu'elle devienne adulte. Gaspard, son aîné de deux ans, vit dans son monde mais possède le don de pressentir l'imminence du danger. le frère et la soeur s'aiment intensément et se protègent mutuellement. Leur mère, l'Amazone, formait avec eux et la pie qu'ils avaient adoptée, un groupe harmonieux qui irradiait la joie autour de lui. Après le drame, pendant des années, la mère prépare pour ses deux enfants, quelque part dans le sud, un séjour enchanté dans la propriété de famille. Elle leur écrit de temps à autre. La pie est une sorte de bonne fée qui veille sur le frère et la soeur, un peu comme l'âme de leur mère. Pas un seul mot sur le père. L'oncle fait peser sur Nine encore enfant une terrible menace.

Nous sommes dans le fantastique, mais dans un fantastique profondément réel ; ce conte ne demande donc au lecteur qu'un très léger effort d'indulgence pour ses invraisemblances ; en contrepartie, il nous envoûte par sa grande habileté à nous décrire l'illusion dans laquelle Nine a enfermé le drame originel et la lente maturation qui la conduit in fine à changer son regard sur ce qu'elle a vécu. Au-delà de la cassure du monde qui s'était déchiré, dédoublé, l'amour opère une lente reconstruction. Au-delà des nuages, le ciel est bleu : il n'y a pas de paradis perdu, puisque les "souvenirs que l'on croit passés, appartiennent au présent".

Clara Ysé agrémente son roman de références à des chansons contemporaines, des odeurs, une sculpture et un tableau de Piero della Francesca. Chacune de ces références est au moins clin d'oeil, mais le plus souvent signe ou symbole.

Pour un premier roman, nous avons ici affaire à une oeuvre d'une rare maîtrise ; de même que Clara Ysé lorsqu'elle chante "Le monde s'est dédoublé" (*) me fait penser à Barbara , de même son roman m'évoque vaguement "L'Écume des jours" ; c'est assez dire tout le talent que je lui reconnais et que je vous invite à découvrir.

(*) https://youtu.be/hMhnOHX69yY
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Mise à feu” de Clara Ysé . Une divine surprise, quel bonheur, quelle vie dans ces 192 pages. Un premier livre paraît-il , Clara Ysé est une artiste chanteuse. Elle transpire l'intelligence, l'aisance, le don, l'amour et la fantaisie. Comment faire un bouquin génial se déroulant dans un appartement parisien avec seulement quatre personnages, cinq si on compte cette pie apprivoisée, peut être aussi la colombe souvent présente au sommet des tableaux religieux.. Bref ! une fratrie: un garçon de six ans et une fille de huit ans voient leur mère les abandonner ou plutôt disparaître un soir de fête, des bougies provoquent l'incendie de leur appartement. Des lettres d'amour de leur mère leur parviennent cependant, elle est dans le midi de la France et restaure leur vieille maison de campagne ou ils pourront la rejoindre bientôt. Sauf que cette attente dure huit longues années. Ces enfants devront affronter l'absence, l'espoir, les tourments de l'adolescence, rien de bien original me direz vous ! c'est sans compter sur la magie du texte pourtant parfaitement enraciné dans la vie. “ Nouchka est arrivée un peu après nous dans la vie de l'Amazone (leur mère). On l'a découverte un jour sur le bord de la route dans le Sud. Elle avait une aile cassée… Nouchka, nous a déclaré, au bout de quelques mois, que nous étions sa nouvelle famille. Je dis “déclaré”, oui Nouchka est une pie, un oiseau entré dans notre vie à la faveur d'un joli hasard et il se trouve que, si nous l'avons accueillie, elle nous a appris, elle à parler oiseau...on la comprenait. On lui répondait. On lui parlait...Elle avait fait advenir la langue du vol, de l'air, de la liberté, entre nos bouches” .
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J'ai découvert ce livre par hasard à la médiathèque en cherchant un auteur dont le nom commence par « y » pour le défi Babelio ABC.
Je ne savais rien de l'autrice ni de l'histoire. Et parfois le hasard fait bien les choses. Car je me suis laissée emporter par Nine, Gaspard, Quentin et leurs amis. Au début du roman on découvre deux enfants et leur mère, des personnages qui au fil du temps et des années seront cabossés par la vie. À la fois conte moderne, roman initiatique, ce récit cruel et tendre à la fois est une belle découverte. Étrangement, alors que ce n'est pas le genre d'histoire que j'affectionne, j'ai aimé faire un bout de route avec ces personnages.
Premier roman de Clara Ysé, et belle écriture de la part de cette chanteuse. À suivre je pense.
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Un roman qui m'a fait l'effet d'un récit funambule, toujours sur le fil, poétique et tremblant.
Après un incendie qui les séparent de leur mère, deux enfants vont vivre chez un oncle taciturne et brutal. En attendant que leur maison soit reconstruite, ils poussent comme des roseaux brisés de ne plus être sauvages.
Le frère et la soeur se construisent en sachant que leur vie est ailleurs ; et chacun de s'évader comme il peut, l'une dans un tourbillon de rencontres, l'autre dans le monde des oiseaux.
Ça bringuebale pas mal dans cette histoire enchanteresse qui m'éblouit tout en me laissant un peu mitigée aussi. J'ai l'étrange sentiment que ce roman est à la fois splendide et pas totalement abouti.
Une fable moderne sur la liberté au bout du chemin ; un conte magique qui aurait peut-être pu aller beaucoup plus loin tant il a un potentiel d'évocation et de prophétie.
Le premier roman d'une artiste à suivre, assurément.
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L'écriture, dans ce roman, est plutôt fluide et agréable. Il n'y a pas de longueurs, les dialogues sont naturels, brefs, sur le plan technique, il n'y a rien a redire.
L'histoire en elle-même est assez prenante. D'ailleurs, malgré une panne de lecture persistante depuis fin juin et qui a duré jusqu'à fin août, soit en plein pendant ma lecture de ce livre, je l'ai lu assez vite. Pas d'une traite mais pas loin.
Rien de particulier a dire sur l'objet livre en lui même. le travail éditorial est réduit au minimum syndical mais à la rigueur, je préfère ça. Il n'y a rien qui m'énerve plus que d'avoir un bouquin à la couverture somptueuse, avec des début de chapitre illustrés... et une faute toutes les 4 lignes.
Mieux vaut une couverture neutre et un bon contenu qu'une couverture a se pâmer et un contenu qui fait crier au scandale.
Les thèmes abordés ne sont pas très facile, ni très joyeux mais l'auteur le fait avec une grande délicatesse.
Cependant, si je n'ai pas été tentée d'abandonner ma lecture, je ne peux pas dure que j'ai aimé ce roman.
Il se lit bien, il se lit assez vite, mais je ne me suis pas sentie investie dans cette histoire. le sort des personnages m'indifférait un peu. Au point que je n'ai rien vu venir des révélations de la fin, alors qu'avec le recul ça me semble assez évident.
Je ne vais pas dire que j'ai perdu mon temps en le lisant car je ne me suis ni ennuyée, ni forcée à le finir, mais je vais très vite l'oublier tant il a peu su retenir mon attention au fil de la lecture.
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