_ Je vais te raconter une histoire. Trois rabbins voyagent dans un taxi, à New York. Le rabbi Hofmann dit : "Moi, à côté de D.ieu, je ne suis pas plus grand que la patte d'une fourmi." Le rabbi Palinsky, qui est assis à côté, lui répond alors : "Rabbi Hofmann, si vous, à côté de D.ieu, vous n'êtes pas plus grand que la patte d'une fourmi, alors moi, je ne suis pas plus grand que l'ongle du pied de la fourmi !" Le troisième rabbi, le rabbi Peled, s'exclame à son tour :"Mais alors, si vous deux, immenses rabbis, l'un de New York et l'autre de Moscou, êtes si petits devant D.ieu, alors moi, pauvre rabbin de Madrid, je ne suis pas plus grand que l'infime partie de l'ongle de la fourmi !"
Captivé, j'écoutais le rabbin Meyer poursuivre son historiette.
_ Alors, le chauffeur de taxi se retourne et dit aux trois grands rabbis : "Mais si vous, de grands sages, êtes si minuscules devant D.ieu, qu'en est-il de moi ? Moi, que suis-je ?" Et les trois rabbis de répondre : "Mais pour qui il se prend, celui-là ?"
Alfredo Scali, rien - ni l'âge, ni la fatigue, ni la maladie, ni les innombrables obstacles qui se dressent sur notre route-, rien de rien ne devrait nous empêcher d'être nous- mêmes, et de réaliser nos rêves.
Moi, je n'ai jamais eu l'esprit de compétition : je trouve que lorsqu'on gagne, c'est parfois arbitraire, et que lorsqu'on perd, c'est souvent injuste.
J'ai eu le cœur secoué comme un cerisier.
On se sent si seul quand on rêve d'idéal.
Dans la vie, ne pas prendre de risque est bien trop risqué.
Les anonymes qu'on entrevoit depuis un train à grande vitesse existent bien, et pourtant on dirait les accessoires d'une maquette ou d'une maison de poupée. On y pense un instant et on les oublie aussitôt. Curiosité furtive. Ainsi va la vie.
Rassure-toi : aucune porte ne se referme sans qu'une autre ne s'ouvre. Il y aura d'autres jours heureux.
Plongé dans mes pensées, je n’ai pas remarqué que Schmidt avait déjà ouvert une gamelle remplie de blancs de poulet découpés en lamelles et s’apprêtait à les dévorer.
— Schmidt !
J’ai mis la table et déjeuné avec elle. Nous avons conversé. Enfin, je lui parlais et elle écoutait. Parfois, elle réagissait en caressant sa petite barbe. Quand elle voulait dire quelque chose, elle poussait un cri strident. Elle exprimait aussi ses sentiments et ses opinions par diverses sortes de braillements.
Sois libre et écoute ton coeur, c'est le seul moteur de l'inspiration.