Il existe des êtres si rares que, lorsqu'on les croise, ils vous touchent à jamais. Alors il ne faut pas les quitter d'une semelle. Il faut les suivre au bout du monde.
Se lit sans faim, puis met en appétit. J’en salive encore!
Mon père essayait de me dire une chose qu'il m'avait déjà enseignée en des termes plus choisis : d'une rose peut sortir une épine, et d'une épine une rose. Les différences entre les hommes ne sont pas toujours liées à l'éducation qu'ils ont reçue, ni même à leur caractère. C'est ainsi. Tout ne s'explique pas. II faut juste se faire une raison, et composer avec.
Ils mettent en moi tous leurs espoirs. Luca, mon frère aîné, vit en Floride. Il a réussi dans les affaires et épousé une femme pour qui les sacs, les chaussures et les bijoux sont plus importants que l'oxygène qu'elle respire. Il a choisi d'habiter loin de nous, avec sa tendre moitié qui nous considère comme des misérables, car le luxe et les biens matériels ne sont pas pour nous un principe de vie.
Voilà pourquoi il faut que je rassure ma mère, cette femme pour qui le souci de l'autre et des siens est primordial. Quand je la regarde, je pense souvent à cette phrase de Levinas : "Après vous : cette formule devrait être la plus belle définition de notre civilisation. " Cette formule, mes parents l'ont adoptée.
On se sent si seul quand on rêve d’idéal.
Moi, je peins comme d’autres gravent leurs mots, caressent leurs instruments de musique ou sculptent la matière en lui donnant une âme pour l’éternité, je peins avec les couleurs de ma vie, que je dépose sur ma toile vierge.
"Céleste, il faut que je t'embrasse par nécessité, lui ai-je dit."
"Nécessité!, a-t-elle demandé, avec son petit accent italien"
Ouvrage à savourer comme un risotto avec parmigiano...salivazione...
Le discours était plus important que l’oeuvre en elle même, de toute évidence.
... Ni l'âge, ni la fatigue, ni la maladie, ni les innombrables obstacles qui se dressent sur notre route, rien de rien ne devrait nous empêcher d'être nous-mêmes, et de réaliser nos rêves.
Alfredo Scali
24, rue Étienne-Marcel
93 500 PANTIN
Pantin, le 27/02/2017
Référence dossier Pôle Emploi : 158 954 MJV 891
À l’attention de mon conseiller Pôle Emploi qui de toute façon ne lit jamais ses courriers.
Monsieur Bertrand Bubard,
Je crois que vous êtes atteint du syndrome du fonctionnaire autiste programmé pour dire des conneries à répétition. Je le pense vraiment.
Vous savez, c’est comme quand vous allez dans une administration, que vous posez une question et que le type vous récite sa fiche. Vous lui reposez votre question et il persiste. Mot pour mot. Encore et encore. Vous êtes de ceux-là, Bubard !
J’ignore si vous avez bien lu mon courrier. Je ne le pense pas. (…)
Je suis PEINTRE, merde ! Inscrivez-le dans votre cerveau !
Bubard, ça rime avec renard, qui rime avec calamar, qui rime avec gros lard, qui rime avec…
Alfredo Scali